Sous couverture (traduction de Undercover)
Auteur : anmodo
Traduction : mari6s
Résumé : Relation Danny/ personnage original, tous les personnages sont présents. Spoilers pour les épisodes Quatre ans après (titre original : Risen, saison 2), Claire de Lune (titre original : Clare de Lune, saison 1) et d'autres épisodes de la première saison.
Disclaimer : cette histoire a été écrite par anmodo et je me contente de la traduire. Ni les personnages, ni l'univers de FBI portés disparus ne nous appartiennent.
Aujourd'hui
Annie Riley marchait rapidement vers la voiture de l'autre côté de la rue. Le temps était froid et pluvieux. Elle fut d'abord heureuse d'entrer dans la voiture chaude, mais ensuite elle se retrouva face à face avec l'agent Kevin Allen. Il était ce que la DEA (Drug Enforcement Agency Agence de mise en application des lois sur la drogue) appelait un "agent traitant". Annie travaillait sous couverture pour la DEA depuis cinq ans. Elle faisait souvent équipe avec Kevin. Son travail était de s'assurer que les informations qu'elle collectait arrivaient aux bonnes personnes. Il devait la protéger et l'aider à conserver sa couverture.
« Escobar est en train d'organiser un échange. Il rencontre le Syndicat après-demain. Nous devrions obtenir les infos dont nous avons besoin pour les arrêter au rendez-vous » transmit Annie à Kevin.
« J'organise la surveillance. Appelle-moi deux heures avant la rencontre » répondit Kevin.
« Ok. » Annie commença à sortir de la voiture.
Kevin se pencha et attrapa son bras. « Attends une seconde. Ça va ? »
« Je vais bien. » Annie retira son bras. « Je suis seulement prête pour que ce boulot se finisse. Ça fait un an. Je suis fatiguée de jouer la copine d'Escobar. »
« Mais tu le fais si bien » dit Kevin avec sarcasme.
Annie roula les yeux, « Je dois y aller. »
Kevin tendit la main et caressa sa joue. Annie tressaillit comme si ça l'avait brûlée. « Ne fais pas ça. »
« Je veux juste que tu sois en sécurité. Sois prudente. »
« Ça ira. Débrouille-toi juste pour que la surveillance soit prête après-demain. »
Annie sortit vite de la voiture. Alors qu'elle s'éloignait, elle disparut lentement dans la nuit.
3 jours plus tard aux bureaux du FBI
Danny avait l'impression qu'il n'allait jamais réussir à rattraper tout ce travail de paperasserie. Ils avaient travaillé sur une affaire difficile presque sans interruption, les quatre derniers jours. Ils avaient finalement trouvé la fille. Malheureusement, elle était morte avant même qu'ils commencent à la chercher. Il détestait ce genre d'affaires.
Ce dont il avait vraiment besoin, c'était de dormir – deux ou trois jours, ce serait pas mal. Il attendait avec impatience le week-end. Alors qu'il regardait plein d'espoir l'écran de son ordinateur, Samantha et Vivian entrèrent, suivies par Martin quelques minutes plus tard. Ils marquèrent tous leur étonnement qu'il soit au bureau si tôt. Il rit. En vérité, il ne pouvait juste pas dormir après des affaires comme celle-là. C'était plus facile de rester occupé, que de rester chez lui.
Martin s'approcha du bureau de Danny. « Tu as reçu le rapport du légiste ? »
« Oui. Ils l'ont faxé il y a quelques minutes. » Danny le tendit à Martin.
« Bon sang, elle a pas mal souffert avant qu'il la tue. Je prépare ce rapport pour le bureau du directeur. »
« OK. »
Martin leva les yeux du bureau de Danny et vit deux personnes sortir de l'ascenseur.
« Oh, super. Exactement ce dont j'avais besoin aujourd'hui. »
« Quoi ? » demanda Danny.
« Mon père vient de sortir de l'ascenseur. Il se dirige vers le bureau de Jack. » Martin nota mentalement que l'autre homme avec son père lui semblait bizarrement familier.
« Eh bien, regarde les choses du bon côté : il n'est probablement pas là pour tous nous virer. Il a déjà essayé. » plaisanta Danny. « Détends-toi, je suis sûr que ce n'est rien. » ajouta-t-il sincèrement.
« On verra, j'en suis sûr » répondit nerveusement Martin.
D'habitude, Danny ne se sentait pas désolé pour Martin. Il savait qu'il y avait pire qu'avoir un père trop impliqué. Mais il devait quand même admettre que ça devait être un peu énervant.
Martin retourna à son bureau.
Environ dix minutes plus tard, Jack entra. Martin s'attendait à être appelé, mais c'est vers le bureau de Danny que Jack se dirigea. « Danny, tu as une minute ? »
« Bien sûr. » Danny suivit Jack dans son bureau.
Samantha demanda « C'est à propos de quoi ? »
Martin répondit « Je ne suis pas sûr. »
Danny entra dans le bureau de Jack.
« Danny, tu as rencontré le Directeur Adjoint Fitzgerald ? »
« Non, euh, heureux de vous rencontrer monsieur. » Danny serra la main de Fitzgerald.
« Agent Taylor » répondit le père de Martin.
Jack dit ensuite « Je crois que tu connais l'agent Kevin Allen. »
Danny croisa le regard de Kevin. Il avait travaillé avec lui six ans auparavant. Danny avait été recruté juste après l'académie du FBI pour travailler sous couverture pour la DEA. Kevin était devenu son agent traitant.
« Kevin » dit Danny d'un ton glacial. Jack nota immédiatement le changement de comportement de Danny.
« C'est bon de te voir Danny. J'aurais préféré que ce soit dans de meilleures circonstances. » ajouta Kevin.
« Quelles circonstances ? Qu'est-ce qui se passe ? » demanda Danny.
« Laissez-moi lui expliquer » interrompit Fitzgerald. « Il y a trois jours l'agent Allen a rencontré un de ses agents sous couverture. Elle était très près de faire tomber Pedro Escobar, un seigneur de la drogue colombien. Une rencontre était prévue il y a 36 heures entre Escobar et le Syndicat de Reyes. Ils devaient discuter de la transaction d'une importante cargaison d'héroïne ici à Manhattan. L'agent Riley était censée contacter l'agent Allen deux heures avant le rendez-vous pour vérifier la surveillance. »
« L'agent Riley ? Annie ? » Danny regarda Kevin anxieusement.
« Oui, Danny. C'est Annie. Je n'ai pas eu de nouvelles d'elle. Je n'ai pu la trouver nulle part. Elle ne répond ni sur son portable, ni sur son beeper. J'ai vérifié au refuge. Je n'ai rien trouvé. » assura Kevin.
« A quel point tu la connais, Danny ? » demanda Jack.
« Euh, nous avons travaillé ensemble la dernière année où j'étais sous couverture. On bossait sur une affaire. »
« Tu as gardé le contact avec elle ? Quand lui as-tu parlé pour la dernière fois ? »
« Nous n'avons pas vraiment gardé le contact, mais je l'ai effectivement vue récemment. »
« Quand ? » demanda vite Kevin.
Danny le regarda suspicieusement, « Il y a environ un mois. »
« Il y a un mois ? Elle a dit qu'elle rendait visite à sa famille à Chicago, il y a un mois. Elle a dit qu'elle devait aller à un enterrement. » dit Kevin.
« Elle m'a appelé, elle a dit qu'elle devait aller chez elle, mais qu'elle ne pouvait pas affronter sa famille. Elle m'a demandé si elle pouvait passer me voir. » dit Danny pensivement.
Un mois plus tôt
Danny était sur le point de quitter le bureau, à une heure raisonnable pour changer. Il était impatient de rentrer à la maison et de dormir un peu. Alors qu'il marchait vers l'ascenseur, son portable sonna. Il gémit intérieurement. Si c'était pour une nouvelle affaire, il allait considérer sérieusement une préretraite...
« Taylor. »
« Danny ? » fit une petite voix.
« Oui. Qui est à l'appareil ? »
« C'est moi. Annie. »
« Hey. Tu vas bien ? »
« Oui. J'ai juste, euh, je... »
« Où es-tu ? »
« Ici à Manhattan. Je travaille sur une affaire ici depuis plusieurs mois. »
« Et tu me donnes des nouvelles seulement maintenant ? »
« Tu sais à quel point c'est dur. C'est juste plus facile de rester sous couverture, tu sais. »
« Oui, je sais. »
« Je devais aller à Chicago. J'ai quelques jours de congé. Mais je ne peux pas y aller, Danny. Je ne peux pas faire face à ma famille et faire semblant d'avoir une vie normale. C'est trop dur. »
Danny ne pouvait pas imaginer. Une des raisons pour lesquelles il était un candidat intéressant à placer sous couverture, à l'académie, était qu'il n'avait pas vraiment de famille. Il n'avait pas à faire semblant avec qui que ce soit. Il pouvait rester sous couverture tout le temps.
« Est-ce que... Est-ce que je peux te voir, Danny ? »
« Bien sûr. J'étais justement en route pour chez moi. J'habite au même endroit. Si tu veux, on peut se retrouver là-bas dans vingt minutes. »
« D'accord. Merci, Danny. »
« A tout de suite. » Danny raccrocha son téléphone, et se dirigea vers le métro.
Cela commença à pleuvoir alors que Danny sortait de la station de métro. Quand il eut fini de monter les escaliers, il commença à courir vers son appartement, essayant de ne pas trop se mouiller. Il monta ensuite les escaliers vers la porte de devant son immeuble. C'est là qu'il vit Annie, se tenant près de la porte. Elle était trempée. Il ouvrit vite la porte et la fit entrer dans le hall.
« Content de te voir » dit Danny.
« Moi aussi » dit Annie en le serrant dans ses bras.
« Allons en haut, que tu puisses te sécher » dit Danny en s'écartant un peu trop vite.
Ils pénétrèrent dans son petit appartement à une chambre. « Bon sang, Danny, cet endroit est exactement le même. Tu n'as même pas pensé à actualiser un peu, accrocher une photo ou quelque chose comme ça ? »
« Pas ici, et j'aime ça comme ça – merci beaucoup. »
« Ça t'embête si je prends une douche ? On parlera après, promis. »
« Vas-y. Je vais réchauffer quelque chose, tu as faim ? »
« Oui, ce serait bien. » Annie entra dans la chambre de Danny pour aller dans la salle de bain.
Danny se changea et mit un t-shirt et un jean secs. Il se mit ensuite à réchauffer une boîte de soupe.
Après environ une demi-heure, Annie n'était toujours pas revenue de sa chambre. Il frappa doucement à la porte puis entra car il n'entendait rien. Annie avait dû s'étendre après être sortie de la douche. Elle était endormie sur le lit. Elle avait enfilé un des t-shirts FBI de Danny. Elle avait l'air si paisible. Il écarta une mèche de cheveux de son visage.
Il la laissa dormir dans son lit. Il prit le canapé. Quand il se réveilla, samedi matin, Annie dormait toujours. En fait, elle dormit la plus grande partie de la journée. Quand elle finit par se réveiller, elle sortit de la chambre, portant seulement son t-shirt. Il lisait un journal sur le canapé.
« Je dirais bien bonne matinée, mais il est deux heures de l'après-midi. »
« Je suis désolée. J'étais crevée. Je crois que je n'ai pas dormi comme ça depuis le collège. Désolée d'avoir pris ton lit. »
« Pas de problème. »
Annie ressemblait plus à elle-même aujourd'hui. Il vit un petit morceau de l'éclat qui brillait habituellement dans ses jolis yeux bleus. Ses cheveux châtains avaient des mêches blondes qu'il n'avait jamais remarquées avant. Elle avait l'air plus mince – comme si elle n'avait rien mangé. Mais, elle était toujours la fille magnifique qu'il avait rencontrée six ans auparavant.
Annie entra dans la cuisine. « J'avais faim hier soir, maintenant je suis affamée. »
« J'ai commandé un petit-déjeuner ce matin. C'est dans le four » Danny ouvrit le four et lui tendit un plat. Il s'assit à la table de la cuisine avec Annie pendant qu'elle mangeait.
« Alors, sur quelle affaire tu travailles ? » demanda Danny.
« Tu veux vraiment parler de ça ? »
« Eh bien, je pense que tu veux en parler, sinon tu ne serais pas là. »
« Je suis juste fatiguée de tout ça. Fatiguée de tous les mensonges, les faux-semblants et le sacrifice de tout le reste. J'ai l'impression que chaque jour où je reste sous couverture, je perds de plus en plus de moi-même. »
« Ça me surprend que tu soit restée si longtemps. Pourquoi tu n'es pas partie ? »
« Je vais partir. On règle cette dernière affaire, et après je suis partie. Je dois juste trouver une façon de le dire à Kevin. »
« Tu bosses toujours avec Allen ? »
« Malheureusement, oui. Il me fait toujours aussi peur. »
« Je peux faire quelque chose ? »
Annie aurait voulu pouvoir laisser Danny arranger ça. Le laisser la sauver comme il l'avait fait si souvent quand ils bossaient ensemble. Mais elle savait qu'elle devait le faire elle-même . Elle devait quitter tout ça toute seule.
« Non, rien que tu puisses faire. Je m'en occupe. J'aurai fini dans quelques mois. Je serai de retour sur la route pour une vie normale. Tu n'as qu'à attendre pour voir. »
« Je te crois. »
Annie finit de manger. Danny amena son plat dans l'évier et commença à ranger les assiettes dans le lave-vaisselle. Annie s'assit sur le meuble à côté de lui. Elle regarda Danny avec admiration.
« Qu'est-ce que tu regardes ? » demanda-t-il.
« Seulement toi. Tu as l'air bien – très détendu. Tu es heureux ? »
« Je vais bien. »
« Tu vois quelqu'un ? »
« Pas vraiment. Personne en particulier. »
« Je suis surprise. »
Danny mit la dernière assiette dans le lave-vaisselle. Puis il se tourna pour être en face d'Annie.
« Surprise ? »
« Ouais. Je t'imaginais marié avec deux enfants. » se moqua Annie.
Danny sourit « Oui, évidemment. » Il la regarda sérieusement.
Annie mordit sa lèvre en le regardant dans ses yeux noirs... Ses beaux yeux noirs. Elle commença ensuite à passer son doigt le long de sa joue mal rasée. Danny attrapa doucement sa main.
« Je croyais que tu ne voulais plus faire ça. » dit Danny à voix basse alors qu'il gardait sa main dans la sienne.
« Faire quoi ? » demanda Annie avec un sourire entendu.
« Tu sais quoi. Il y a deux ans tu te tenais devant cette porte, et tu m'as dit que tu avais peur d'avoir mal. »
« J'étais une personne différente... Beaucoup plus idéaliste. » Annie remit sa main sur la joue de Danny. Il se tourna et embrassa l'intérieur de sa main.
« Je t'aimais bien, idéaliste. »
Annie pencha sa tête en arrière. Danny se pencha pour l'embrasser – doucement d'abord puis avec plus d'urgence. Elle se laissa glisser plus près de lui pour que leurs corps soient pressés l'un contre l'autre. Les mains d'Annie voyageaient de haut en bas des muscles du dos de Danny en-dessous de son t-shirt. Annie avait oublié à quel point il lui avait manqué. Personne ne l'avait jamais touchée comme Danny la touchait. Personne ne l'avait jamais embrassée comme il l'embrassait – exigent, passionné, doux et léger en même temps. Une partie d'elle-même pensait qu'ils devraient arrêter. Elle ne devrait pas faire ça avant d'avoir fini avec Escobar. Elle n'était pas sûre de pouvoir revenir à Escobar et lui permettre de la toucher si elle laissait Danny lui faire l'amour. Mais ensuite Danny commença à embrasser un chemin derrière son cou, et toute pensée rationnelle la quitta alors que les mains de Danny caressait ses cuisses.
Danny était stupéfait quand Annie commença à s'écarter en le poussant. Elle était essoufflée et elle le regarda dans les yeux. Elle se laissa glisser du meuble, toujours pressée contre son corps. Mais ensuite elle commença à s'éloigner de lui. Il la regarda quitter son t-shirt, le laisser tomber au sol et marcher, nue, vers sa chambre. Danny sourit. Autant sa tête lui disait que c'était une mauvaise idée, autant tout le reste lui disait de la suivre.
Danny marcha dans sa chambre. Elle était dans le lit, sous la couette. Il retira son t-shirt. Elle s'assit sur le bord du lit et déboutonna son jean alors qu'elle embrassait son ventre, et suivait avec sa langue la cicatrice dont elle se souvenait telleent bien. Danny finit de se déshabiller, et se glissa dans le lit à côté d'elle. Il commença à l'embrasser à nouveau et à la toucher à tous les endroits dont il se rappelait qu'ils la rendaient folle. Avant qu'ils aillent plus loin, Annie dut lui demander, « Danny on ne peut pas aller plus loin sans que tu aies un préservatif » Quand elle dit ça, Danny se rappela ce qu'elle avait fait. Il savait que les femmes sous couverture devaient faire beaucoup de choses compromettantes. Ce n'était pas juste, mais parfois c'était la seule façon pour qu'elle s'infiltrent.
« Tu es sûre que tu veux faire ça ? On n'est pas obligés. »
« J'en ai envie, Danny. Je veux juste tout oublier pour quelques temps. » répondit Annie avec des larmes dans les yeux.
Danny acquiesça et embrassa une larme alors qu'elle tombait sur sa joue. Puis il tendit la main vers la table de nuit et sortit un préservatif.
Ils restèrent dans son lit pour le reste du week-end. Ils parlèrent de choses sans importance. Ils commandèrent du chinois. Et ils firent l'amour encore et encore. Annie ne voulait pas que le week-end finisse. Elle le dit à Danny alors qu'ils sortaient de son immeuble, le lundi matin. Il avait appelé un taxi pour elle et ouvert la porte.
« Je ne veux pas y retourner » déclara-t-elle.
Danny se pencha et l'embrassa doucement. « Parle à Allen. Dis lui que tu veux arrêter. »
« Je ne peux pas. Je dois finir ça. Aussi futile que ce soit, si l'échange tombe à l'eau, et qu'on ne peut pas les arrêter... Ça fera une grosse différence. »
« Je le savais. Tu es encore idéaliste. » plaisanta Danny alors qu'il ramenait une des ses mèches de cheveux derrière son oreille. Il l'embrassa encore, cette fois plus passionnément.
Annie voulait lui dire à quel point elle l'aimait. Elle aurait voulu le lui dire au moins un millier de fois pendant le week-end. Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas tant qu'elle n'avait pas fini avec Escobar. Et pour être honnête avec elle-même, elle ne savait pas vraiment si Danny ressentait la même chose ou s'il se comportait juste en ami. Quand ils étaient ensemble, des années auparavant, elle lui avait dit ce qu'elle éprouvait pour lui – qu'elle était folle amoureuse de lui. Mais il ne lui avait jamais dit les mots. Elle savait qu'il tenait profondément à elle, mais il ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait.
Elle toucha sa joue bien rasée une dernière fois, et il l'embrassa sur le front. « On se reverra bientôt, bébé. Fais attention à toi. »
« Aurevoir, Danny. Merci pour tout. »
Danny regarda le taxi emporter Annie au loin.
De retour au présent
Sans entrer dans les détails, Danny expliqua à Jack, Fitzgerald et Kevin qu'Annie était passée chez lui un mois auparavant.
« Elle t'a parlé du dossier Escobar ? » demanda Kevin.
« Non. Elle ne voulait pas parler du travail. Elle a juste dit qu'elle était prête à partir. Elle était brûlée. »
Jack demanda « Tu penses que c'est possible qu'elle se soit juste en allée ? »
« Je ne sais pas, Jack. Elle est assez engagée là-dedans. Je ne pense pas qu'elle puisse juste... Partir. » répondit Danny.
« Est-ce qu'elle vous appellerait si elle partait effectivement ? » demanda Fitzgerald.
« Je ne sais pas, monsieur. C'est difficile à dire. J'aime à penser qu'elle le ferait. »
« Jack, étant donné que l'agent Taylor connaît personnellement l'agent Riley, je pense que votre équipe devrait enquêter sur sa disparition. Vous êtes d'accord ? »
« Bien sûr, nous allons commencer tout de suite. »
Kevin intervint : « J'aimerais participer à l'enquête. Avec tout le respect que j'ai pour Danny, j'ai passé plus de temps avec Annie que quiconque pendant les dernières années. »
Les yeux de Danny rencontrèrent ceux de Jack. Sans dire un mot, Jack lut son expression. Kevin ne devrait pas faire partie des recherche, il devrait plutôt être une des cibles de l'enquête.
« En fait, si le Directeur adjoint Fitzgerald le permet, je pense que ce serait plus sage pour vous de rester à l'écart de ce dossier. Nous vous interrogerons, bien sûr, mais peut-être que vous êtes un peu trop proche pour être impliqué dans l'enquête. »
« Trop impliqué, répondit Kevin. Si je suis trop impliqué, alors Danny l'est aussi. »
Fitzgerald intervint : « Je doute qu'un week-end en six ans soit "trop impliqué". Je suis certain que l'équipe de Jack va s'occuper de ce dossier avec le plus grand professionnalisme. Je vais suivre l'avis de Jack là-dessus. Kevin, vous coopérerez avec son équipe. Compris ? »
« Oui, monsieur. Je veux juste qu'on la retrouve. »
« C'est ce que nous voulons tous. C'est un excellent agent, et si la presse apprenait ça, ça ferait beaucoup de tort à la DEA. L'agent Riley vient d'une famille très respectée à Chicago, répondit Fitzgerald. Informez moi de la progression de l'enquête, Jack. Merci pour votre coopération, agent Taylor, ajouta-t-il avant de passer la porte. »
Puis Kevin dit : « Dites-moi si je peux vous aider en quoique ce soit. Danny, je sais qu'on ne s'est pas quittés en bons termes, mais nous avons le même but maintenant. »
Danny ne lui répondit pas. Il se tourna vers Jack et dit : « Je vais informer les autres qu'on a un nouveau cas. »
Jack dit à Kevin : « Vous n'avez qu'à retourner à votre bureau. J'enverrai un agent vous interroger très bientôt. »
« Très bien, merci. » fit Kevin en sortant du bureau de Jack.
