Titre: Enfantillages
Œuvre: Harry Potter. Post Tome 7.
Rating: K à T
Couples: Principalement Albus-Scorpius et Draco-Harry. Mais de nombreux autres aussi très présents.
Disclaimer: Tout ou presque appartient à J.K Rowling; sauf l'histoire qui sera développée et les personnages crées au besoin de cette histoire.
Résumé:
Drabbles de l'enfance à la fin de l'adolescence, de la nouvelle génération et de la vie de leurs parents. Amour, Amitié, Disputes et retrouvailles... à l'abordage, voilà leurs enfantillages !
Inspiration : Le livre Enfance de Nathalie Sarraute écrit ainsi par morceaux de vies.
Note:
Reprend toutes les informations du tome 7 jusqu'à la fin.
Présence de couples hétéros mais aussi gays et lesbiens donc : Vous n'aimez pas, vous lisez pas merci.
5 autres chapitres sont déjà écrits ou presque, j'attends donc vos impressions pour savoir ce que je fais par la suite * truc tout nerveux maintenant *
EDITT = J'ai trouver un béta ! * dit adieux aux vilaines fautes d'orthographes * Merci merci à la courageuse relectrice 3
Musique(s) d'écriture/d'ambiance:
Louise Attaque – ça m'aurait plu
Don't stop the music – François
Bonne lecture ! * se ronge les ongles *
Papa sans barbe et éclats de rire
Une jolie roue, des lampions de couleurs accrochés à ses nacelles l'illuminant comme un sapin de Noël qui se serait trompé de forme, tournait en rond inlassablement. Autour d'elle avait poussé comme de jolis champions bariolés, un florilège hétéroclite de manèges et cabanes à jeux. Chacune proposait une pêche aux canards magiques, un essai aux fléchettes parlantes, ou plutôt râlantes paraissait-il. On pouvait aussi voir des ours et lapins en peluche plus grands que leurs propriétaires. En contournant quelques groupes de jeunes sorciers et sorcières on se retrouvait soudainement attiré par une douce odeur de sucre. Les gosses babillaient joyeusement au milieu d'adultes mi amusés mi agacés mais surtout impatients de pouvoir rentrer. Et les bouches s'étiraient, salivant d'avance plus elles s'approchaient d'un immense étalage de bonbons et chocolats en tout genre.
Un peu plus loin, assis sur un banc face à un manège franchement pas rassurant, une petite tête blonde dégustait consciencieusement sa barbe à papa. Sur la gauche du bout de chou, un second enfant au cheveux en nid de corbeaux essayait difficilement de manger sa glace. Celle-ci malheureusement pour lui, semblait plutôt impatiente de couler sur son pull orné d'un joli A, et de finalement aller s'écraser au sol que d'atterrir entre ses papilles impatientes. Ce que Madame glace au chocolat s'empressa donc de faire au grand dam du gamin qui maintenant, dépité, observait la délicieuse crème glacée s'étendre au sol. Sûr que sa glace l'avait fait exprès et le narguait maintenant en formant un sourire moqueur sur le béton, Albus Severus Potter se renfrogna en retenant au mieux les larmes qui lui montaient aux yeux. C'était d'une injustice criante se disait-il.
C'est alors que le petit blond se tourna vers Albus. Un sourire compatissant aux lèvres, il lui tendit sa sucrerie. D'abord étonné, Al jeta un regard perplexe au blondinet qui lui faisait face, avec un air un peu niais d'après lui. Niais oui se disait-il, mais joliment niais quand même avec ses yeux couleur d'après tempête conclut-t-il dans ses certitudes dictatoriales de l'enfance.
- Mon papa il en a pas de barbe tu sais.
Ce fut au tour de Scorpius de regarder avec scepticisme l'enfant qui venait de lui répondre avec un grand sérieux. Puis sans même y penser, il se brancha sur la longueur d'onde de l'autre et lui répliqua joyeusement :
- Mon papa non plus, pour ça que j'ai dû en acheter une !
Les deux alors éclatèrent d'un rire cristallin alors qu'à quelques mètres d'eux James Potter et Micha Zabini hurlaient entre hystérie et terreur, agrippés à la main l'un de l'autre sans se connaître. Al et Scorpius eux se tenaient l'un à l'autre, le brun s'étant retrouvé le nez dans la barbe à papa, relèvait ensuite un visage constellé de nuages roses. Le fils Malfoy, encore plus hilare à cette vision lui essuya les joues, et lui re-proposa encore de son bonbon rose. Ce qu'Al s'empressa d'accepter. Rigolant tout deux encore à moitié, ils mangèrent en attendant nonchalamment la fin du tour de manège.
De chaque côté des petits, deux adultes se regardaient au début avec méfiance, chiens de failliance habituels, jugement de l'autre incertain. Ils comprenaient l'autre, lentement, instinctivement eux aussi, et lui souriaient. Harry se dit que la nouvelle coiffure de Draco était plus jolie que le catogan sévère que portait son père. Pendant que Draco lui, accordait silencieusement à Blaise que sortir son fils et Micha à la fête foraine de Londres n'était peut être pas une si mauvaise idée que ça.
