Titre : Crushcrushcrush

Auteur : Moira-chan (Momo :3)

Rating : T. (Plein de gros mots, mais rien de pire xD)

Personnages : Axel, Roxas, Cloud.

Pairing : AkuRoku (Première fois que j'en faaiiis xD)

Disclaimer : Les personnages de Kingdom Hearts appartiennent à Square Enix/Disney.

Genres : Romance, tranches de vie.

Résumé : La violence est partout - dans les esprits, dans les coeurs. Dans la pluie. En Axel - et en Roxas, aussi. Surtout en Roxas, même. Mais Roxas aime la violence - vraiment ?

Note de l'auteur : Ourgh, ce texte. Je voulais essayer de faire passer, via des mots, une certaine idée de violence... Je sais pas si j'ai réussi. x) Attention tout de même : cette fanfic, c'est beaucoup de discours indirect libre, un langage très parlé, pas mal de vilains mots, et un style complètement différent que celui que j'utilise d'habitude. xD
Par rapport au titre, il s'agit de celui d'une chanson du groupe Paramore ; je l'ai choisi car, si je me plante pas, "crush" peut vouloir dire "détruit" mais aussi, dans certaines expressions, "béguin". xD

J'ose souhaiter bonne lecture... ? xD

[Edit] Ceci est la version corrigée du chapitre. Une année après, je vous demande, comment ai-je fait pour continuer si longtemps ? xP Merci !


Crushcrushcrush

Roxas – c'est un prénom, à ce qu'il paraît.
Un drôle de prénom, mais un prénom quand même. Un drôle de prénom pour un drôle de type, en fait ; qui se ressemble s'assemble, non ?

Roxas, lui, il détestait son prénom – parce que ça ne voulait rien dire. Ça ne représentait rien, « Roxas » ; c'était pas comme Jacques, Jules, Pierre, Paul et les autres, c'était pas comme ces prénoms qui avaient une signification ou qui avaient été portés par de prétendus illustres gens que personne ne connaissait. C'était juste un drôle de prénom censé le caractériser, le définir ; et jusque là, ça avait à peu près rempli son rôle.

« Là », ça comprenait pas mal d'années, quand il y pensait ; l'enfance, toute sa belle enfance, puis l'adolescence, le collège, le lycée, et finalement, ça devait bien correspondre à dix-sept ou dix-huit ans de vie – mais il en avait perdu le compte lui-même et c'était pas sa mère qui le rassurerait ou l'informerait seulement sur ce point-là.

Petit, Roxas avait pensé devenir chevalier, prince, ou alors méchant comme le Méchant – avec un grand M – d'un film pour enfants quelconque ; maintenant, il s'en marrait bien, de ces rêves débiles. Puis, en grandissant, il s'était senti attiré par des domaines bien plus « zarbs », comme ils disaient, les gars du collège ; dessin, peinture, coiffure peut-être, ou bien architecture, et puis cette envie, cette incroyable envie de faire quelque chose avec ses mains. De créer quelque chose – de créer ce « quelque chose » lui-même.

Mais « là », ça s'arrêtait surtout à la situation actuelle ; une pluie torrentielle, pas mal de flotte dans les rues, beaucoup de bruit contre la fenêtre, un grondement au loin qui naît contre l'horizon, et l'eau qui s'écoule en minces filets entre les pavés de la ruelle. Roxas les suivait des yeux, les filaments d'eau – ceux qui se suivaient, se poursuivaient, jouaient près de ses pieds, de ses grosses chaussures noires avec des sangles et des têtes de mort. Parce que c'est cool, les têtes de mort – Roxas trouvait ça cool, du moins. L'air de rien, il releva les yeux, regarda un peu plus loin ; tout comme elle frappait le toit de l'abribus, la pluie fracassait maintes minuscules gouttes d'eau sur le sol. Et ça tombait même si fort que ça formait des flaques, et des petits ronds par terre – éphémères, mais marquants, immuables dans l'esprit, avec ce bruit si caractéristique que tout être vivant a déjà entendu au moins une fois. Quelque part, c'était assez violent, la pluie.

Roxas aimait bien la pluie, lui. Pour sa violence, justement. Et pour l'odeur qu'elle répandait dans l'atmosphère de la fin d'après-midi ; l'humidité fraîche pénétrait les narines avec une facilité déconcertante et ça devenait rapidement revigorant. Ça lui rendait même, parfois, un semblant de bonne humeur. Et puis il y avait cette brutalité dans la chute de l'eau, sale, polluée sûrement, mais qui paraissait balayer d'un immense coup, avec une force immensurable et impitoyable, toute la saleté de ce monde. Tous les trucs dégueulasses qui traînaient par terre – les papiers, les confettis des fois, les mégots de cigarette, les bouts de plastique – se faisaient entraîner par la pluie ; mais il n'y avait pas que ça.
Les gens aussi se laissaient emporter par la violence de l'orage, en quelque sorte. A la moindre goutte, ils fuyaient tous chez eux, à l'abri, dans les magasins, pour protéger leur coiffure, leurs vêtements, leur maquillage, leur apparence factice comme la tronche d'une de ces poupées idolâtrées par toutes les gamines dignes de ce nom ; après tout, le superficiel avait bien plus d'importance que tout le reste.

Alors, peu à peu, Roxas aussi était devenu superficiel – pas seulement avec ses chaussures et ses têtes de mort. Cependant, la superficialité de Roxas n'était pas la superficialité de Jacques, Jules, Pierre ou Paul ; parce que Roxas était un prénom différent, et qui dit prénom différent sous-entend personnalité différente. En l'occurrence, cette superficialité visiblement propre à chaque être humain s'était traduite par ces foutues godasses que le garçon trouvait quand même fichtrement classes, par ces fringues noires et rouges, puis le gros casque sombre avec des têtes de mort apportant une super qualité de musique vachement violente dans les oreilles, et enfin le piercing à l'arcade sourcilière droite.

C'était ça, Roxas. C'était devenu ça, au bout de dix-sept ans. Toute cette drôle d'apparence qui poussait les gens dans la rue à se retourner, rien que pour le voir, l'observer, le détailler – ça lui donnait l'impression d'être une bête de foire. Sans oublier l'air froid souligné d'un peu de maquillage ; le noir autour de ses yeux faisait ressortir leur couleur bleue, que certains qualifiaient de « pure », cette éclatante couleur bleue qui devait bien éclairer tout son visage un peu trop pâle. Et puis il y avait ses cheveux. Une cascade de cheveux blonds, un peu longs, un peu bouclés, toujours décoiffés, qui retombaient sur son visage. Ça s'emmêlait à l'armature de son casque mais ça n'interférait pas avec la musique, ça cachait un peu ses yeux mais ça ne l'empêchait pas de voir, et surtout ça se rejetait facilement en arrière, d'un simple revers de la main.

En fin de compte, le tableau final était assez loin du Roxas que le gamin s'imaginait autrefois. C'était loin, ouais, vachement loin du prince, du chevalier, un peu plus proche du Méchant, mais toujours loin du coiffeur ou de l'architecte ; enfin, ça correspondait à ce que, maintenant, Roxas voulait être. Même si au fond, il ne l'était pas vraiment. Même si le doute oppressait son cœur et le maintenait serré, en otage, pris entre ses longues griffes infâmes lorsqu'il s'habillait le matin, se regardait dans le miroir. Était-il vraiment devenu ce qu'il avait rêvé d'être ? Non. A coup sûr, non. Était-il vraiment ce qu'il avait envie d'être ?

Suis-je vraiment ce que je donne l'impression d'être ?

Les lames acérées des poignards de la pluie martelaient encore violemment le toit de l'abribus lorsque le bus s'en approcha, puis s'arrêta à sa hauteur. Un soupir, et Roxas se leva, quitta le banc, glissa dans la poche de son pantalon son iPhone, grimpa dans le véhicule. Puis ce fut le trajet ; assis, dans un coin, au fond, contre la fenêtre. Tout au fond de cette putain de bagnole, la tête appuyée, carrément, contre la vitre froide, et le regard divaguant au-dehors. Au-delà de la barrière que représentait alors la paroi du bus.

Il devait descendre deux arrêts plus loin ; il attendit le troisième pour se lever et quitter le bus, et que sa mère aille au Diable, vu que de toute façon elle gueulerait, que le blond se ramène chez lui à dix-huit heures pile comme elle le voulait ou à dix-huit heures trente. Et puis, il voulait marcher sous la pluie – il en avait envie.

Alors, il marcha sous la pluie. De longues minutes durant – et tant pis si ça foutait en l'air sa coiffure, il en avait rien à battre. Déambuler dans les rues de la ville le rassérénait. Surtout lorsqu'il pleuvait, en fait ; car la pluie mieux que quiconque savait emporter au loin ses maux, même les plus douloureux, le temps d'une promenade.

Rapidement, ses pas le guidèrent jusqu'au parc. Ça avait été une aire de jeux pour les enfants ; ce n'était guère plus qu'un terrain vague aux limites de l'abandon, à mi-chemin entre l'oubli et la désolation, où traînaient les badauds la journée et les dealers la nuit. Mais quand Roxas y venait, soit en fin d'après-midi, comme maintenant, il devenait à la fois le badaud et le dealer ; il était là, seul, et il guettait l'horizon, toujours seul, avant de partir quand la nuit tombait pour laisser place à la population nocturne – celle qui venait après lui. Sa mère n'aimait pas le savoir dans un coin pareil ; il s'en foutait. Tout ce que sa mère pouvait bien lui dire lui passait par-dessus la tête, de toute façon ; et il en était ainsi depuis longtemps. Rien à battre, qu'il se disait quand elle lui parlait, rien à battre de ses remontrances.

Seulement, cette fois-ci, il ne se trouva pas seul au parc – il y avait déjà quelqu'un. Qui attendait, visiblement, enfin, peut-être, à ce qu'on pouvait en déduire. Là-bas, près de l'entrée, les bras croisés. Un parapluie rose, un jeans serré, de longues bottes, une silhouette haute et mince, un pull à motifs, de beaux cheveux roux et ça aurait été une vachement jolie fille si seulement ça avait été une fille ; or, « ça » portait une bonne tonne de maquillage, dont deux espèces de larmes sous les yeux dont Roxas ne chercha même pas à comprendre l'utilité, et « ça » possédait quand même des traits un peu trop masculins pour être une nana – même si, dans l'ensemble et vu de loin, le résultat s'avérait plutôt ressemblant. « Ça » devait sûrement être une espèce d'illuminé, ou bien un travelo pas capable d'assumer sa virilité – rien de bien intéressant, en somme. Juste un peu flashy, marrant à regarder.

Aussi, sans y prêter trop d'attention, Roxas se dirigea-t-il vers le toboggan du parc de jeu ; à son sommet avait été installée une petite maisonnette servant habituellement d'abri au jeune homme, du moins lorsqu'il pleuvait. Sans se soucier du travesti d'à-côté – même s'il lui semblait vaguement que celui-ci le matait, le blond s'en foutait total –, il escalada l'échelle, évita de glisser, se hissa dans la maison où il tenait même pas debout, ramena ses jambes à lui et enfouit son visage entre ses genoux. A l'aveuglette, il extirpa de sa poche son iPhone, le porta à ses yeux mi-clos, jeta un bref coup d'œil à l'heure ; dix-huit heures douze. Il pourrait rester encore trois quarts d'heure, à tout casser, et puis faudrait se barrer, parce que les mecs d'après ramèneraient leurs faces de gorilles – et ça, ça le faisait chier, clairement.

Il était bien, ici ; y'avait la pluie contre le toit de la maisonnette, ses cheveux blonds foncés par l'eau dont ils regorgeaient, ses putains de mèches blondasses qui lui collaient au front comme ses fringues lui collaient à la peau, et de la bonne musique dans les oreilles, à fond. Le casque autour de ses oreilles les englobait complètement et parvenait à l'exclure du reste du monde – c'était cool. Vraiment cool, cool d'être comme ça, plongé dans sa bulle, son sous-marin, une espèce de coquille protectrice sur laquelle glissait tout le bordel du monde – un peu comme la pluie sale glissait sur les toits ou sur le sol. Les immondices glissaient et échouaient en bas – lui, il restait propre de tout ça. Même si son extérieur était franchement dégueulasse, c'était immaculé à l'intérieur. Et ça le resterait toujours. Parce qu'il s'était promis d'empêcher les horreurs du monde de l'attaquer, d'entrer en lui, de le bouffer depuis dedans – il s'était promis de rester seul, toujours seul, et à l'écart des autres, de ces putains de bactéries de gens qui couraient les rues.

Mais il les avait vus, une fois, les types à tronches de macaques. L'expression disait « malin comme un singe » et ce jour-là, Roxas avait compris pourquoi ; de vilaines têtes de babouins, certes, avec des petits yeux plissés, sûrement des étrangers, la peau mate ou plus foncée, et puis ces blousons, ces casquettes, une arme dissimulée – mais au fond, le blond avait pas vraiment à se plaindre de ces gens. Ils faisaient flipper, certes, et leurs regards noirs signifiaient généralement « j'donne pas cher de ta peau, mec » ; mais tant qu'on les emmerdait pas, ils emmerdaient pas non plus et restaient dans leur coin. Dans le parc, c'était donnant-donnant, en fait ; chacun occupe le terrain à son tour et dégage quand le suivant arrive.

Et par souci de sécurité, le jeune homme avait pris l'habitude de respecter cette règle. Même s'il risquait pas grand-chose, au fond ; son frère était du même milieu que ces gars-là, de toute façon. Le grand frère qu'avait mal tourné, elle disait sa mère, il irait pas loin dans la vie, de toute façon il était jamais à la maison, toujours sur sa moto, on savait pas ce qu'il devenait, et patati, et patata – et Roxas s'en foutait complètement parce que Cloud, il l'aimait bien. Il était peut-être pas devenu ce qu'on avait voulu qu'il soit un jour, mais au moins, il avait eu les couilles de se barrer dès qu'il avait pu – et à vrai dire, son cadet regrettait de pas avoir fait de même. Parce que le divorce des parents avait pas été cool – vachement pas, même. Et la vieille folle sans son mec, c'était encore pire que la vieille folle avec son mec – à un tel point que le blond voulait même pas imaginer la vieille folle avec un nouveau mec.

Alors, Roxas préférait s'isoler. La solitude lui allait à merveille ; ça s'accordait sans problème à son teint un peu pâle, à ses grands yeux bleus, au noir qui les entourait, et aux têtes de mort partout sur ses fringues. Ça s'alliait facilement avec son prénom, aussi ; après tout, même « Cloud », ça voulait dire quelque chose, tandis que « Roxas », c'était rien, et la solitude, c'était pas grand-chose de plus. La solitude, c'était comme n'être rien aux yeux du monde – oui, décidément, ça lui allait comme un gant.

Un rapide soupir et le garçon passa ses bras autour de ses genoux, rejeta doucement la tête en arrière. Son dos prenait appui sur le bois mouillé de la cabane ; il y déposa l'arrière de son crâne, et l'iPhone entre ses doigts battait doucement, contre sa jambe, la mesure de la chanson qu'il écoutait. Trop fort. Il avait mis le volume trop fort. Il s'en foutait – ça le coupait du monde, ça l'isolait. Et ça lui permettait d'être bien. De se sentir vraiment bien. Même s'il pleuvait – même s'il écoutait quelque chose de rapide, d'endiablé. Le son transmis par son casque et la cadence de la pluie s'écrasant avec force sur le toit formaient, ensemble, comme une nouvelle musique. C'était violent – vraiment violent. Et ça lui plaisait.

Soudain, il sentit une légère pression contre le dos de sa main. Le chanteur d'un sacrément bon groupe de rock lui braillait dans les oreilles ; mais sur le coup, il n'en eut plus rien à battre. Parce que y'avait quelqu'un ; une main qui effleurait la sienne, comme pour le tirer au-dehors de ses rêveries si protectrices à son égard. Y'avait quelqu'un. Alors il la bougea, sa main, sa main à lui – d'un geste vif, rapide, cruel, impitoyable, d'un magnifique revers, à la vitesse de l'éclair. Geste d'autodéfense, monstre taloche dans la gueule, horrible claque du dos de la main sur la joue de l'espèce de grand con qu'avait osé se ramener là ; le travelo.

« Eh bah, la violence…, s'étonna le roux. Salut, hein ! »

Décontenancé, Roxas s'empara des deux écouteurs de son casque pour le décrocher de son crâne et le laisser retomber sur ses épaules ; la musique était si forte que l'appareil devenait presque un haut-parleur mais c'était pas grave, ça le rassurait, d'avoir ce léger fond musical, les coups lourds et graves de la basse qu'il entendait si bien de sa position. Ça lui donnait l'impression de pas être seul face à cette espèce de fêlé ; car ouais, c'était bien un fêlé, ce travesti, y'avait plus de doute possible, maintenant. Allongé de tout son long sur l'échelle un peu inclinée, il devait bien avoir les pieds sur la première ou deuxième barre, et son parapluie rose pétant le protégeait à peine de l'averse ; mais il s'en foutait, ouais, il avait juste l'air un peu étonné, un sourcil relevé, et ses cheveux même pas mouillés, si rouges que ça aurait pu être une perruque, soigneusement déposés sur l'une et l'autre de ses épaules.
Et vu de près, il avait des traits vachement féminins, quand même.

« Ça fait trois fois que j't'appelle…, maugréa-t-il, l'air devenu un peu bougon.
– On s'connaît ? Cracha alors le blond, et son regard se durcit considérablement. Qu'est-c'tu veux ? »

L'adolescent n'aimait pas le ton qu'employait vis-à-vis de lui cet homme-là ; c'était trop familier et, jusqu'à preuve du contraire, ils étaient pas potes, même pas connaissances, et pour l'amitié sur Facebook, cette tafiole de rouquin pouvait toujours courir. Et puis franchement, quand même, ce parapluie rose criard, c'était moche – vraiment moche.

« Bah, faire connaissance…, lâcha ladite tafiole quelques instants après, comme si ç'avait été une évidence.
– Casse-toi.
– Houlà, du calme ! Tu viens souvent ici ?
– Ça te regarde ? Dégage ! »

Roxas ne savait pas pourquoi, mais ce type ne lui plaisait pas – vraiment pas. Il y avait quelque chose dans sa manière d'être, sûrement, ou dans sa manière de causer, quelque chose qui allait pas, quelque chose de trop familier et de trop sympa pour être naturel. Et puis elle souriait en plus, la lopette ; avec ses bras croisés, ses airs de nana et son putain de parapluie rose flashy, et ça contrastait trop avec le noir dont le blond s'était presque uniquement vêtu. Y'avait comme une véritable opposition entre deux gars qu'ont, en temps normal, absolument rien à foutre l'un à côté de l'autre.

« C'est la première fois que je viens ici, moi, continua le travesti, le regard dans le vague et ignorant tout ce qu'avait jusque là pu lui dire l'adolescent. »

Et voilà que cette tarlouze, ce travelo, ce putain de travesti de merde qui le faisait chier depuis deux minutes – et deux minutes c'était déjà trop, surtout quand Roxas ne demandait qu'à être tranquille – se mettait à lui raconter sa vie ! Mais il en avait rien à battre, lui, de la vie de cette espèce de chose qui avait osé faire irruption dans la sienne !

« Rien à foutre, maugréa le jeune homme, barre-toi.
– T'as quel âge ? Poursuivit l'autre, sans relever la délicatesse de son camarade nouveau.
– Mais tu vas la fermer, ta sale gueule de pédé, ouais ? »


Argh. xD

Oui, je sais, c'est violent - vulgaire, horrible, familier. xD C'est un certain style... Non ? ... xD Merci de votre lecture, en tout cas ! x3

A bientôt pour la suite... J'espère. xD