Esmée et Carlisle : un amour eternel.

Des flammes et des cendres.


Traduction : c'est une fiction qui m'a beaucoup plu et j'ai l'autorisation de traduire pour la faire partager au monde francophone. Pour ceux qui veulent la lire en anglais elle est disponible sur le compte de l'auteur «EmilyEsmeGibson12 id: 4241222»

Twilight et ses personnages appartiennent à Stéphanie Meyer. L'histoire appartient à Emilyesméegibson, je ne fais que la traduire


Chapitre 1 De la fumée et des cendres

Je ne comprendrais jamais mon père. Comment peut-il laisser tant d'innocents mourir ? Pourquoi n'a-t-il pas la compassion et la patience de vérifier que ses accusations soient prouvées avant de les condamner à mort ? Tant de personnes sont mortes à cause de lui, la moitié sont, ou pourraient, être innocentes des crimes qui leur sont reprochées, de ce qu'on leur reproche d'être.

« Je n'en retire aucun honneur, Carlisle. » me disait-il souvent lorsque l'on regardait une personne se faire bruler vive dans les flammes. « mais je suis fier de savoir que l'on maintient la ville en sécurité. »

Es tu fier de savoir que quelque part des parents ont perdu leur enfant, que des personnes ont perdu un frère ou une sœur, que des enfants ont perdu leurs parents, et qu'un homme ou une femme a perdu son âme sœur ? Me demandais-je dans ma tête, j'avais trop peur de formuler mes pensées à voix haute, inquiet de sa réaction. Je ne voulais pas me battre avec mon père, la seule famille qui me restait.

- « Les vampires, les sorcières et les loup garous sont mauvais, mon fils. » continuait-il en voyant l'expression choquée de mon visage, « Ils peuvent tuer de nombreuses personnes. En les détruisant, on sauve plus de vie de l'on en prend. »

Je pensais à tout ça, tandis que je regardais, depuis la fenêtre de ma chambre, les gens qui commençaient à amener du branchage au bucher, préparant l'exécution qui aurait lieu sous peu. Mon père était au centre, indiquant ou tout devrait être placé. Il était le chef des pasteurs, il était donc chargé de tout préparer.

Mes pensées allèrent à cette pauvre femme tremblante dans la prison. Il n'y avait aucun moyen de savoir si oui ou non elle était innocente, une fois que les pasteurs l'avait accusée d'être une sorcière, elle avait été jeté dans la prison et condamnée à mort.

Je l'avais vu dans le village, se promenant avec son fils qui avait environ mon âge, mais il était déjà marié et avait deux enfants. Il était surement chez lui, en train de rassurer sa femme et ses filles que tout irait bien quand à l'intérieur il savait que rien n'allait.

J'étais désolé pour eux. J'aurais aimé leur dire tout ca moi-même, mais mon père m'avait interdit de parler à quiconque avait des relations avec le « mal ».

Mon père avait insisté que j'assiste à la mort de la sorcière. « Un jour, mon fils, quand je serai trop vieux, tu seras à ma place. Tu auras la charge de garder le village en sécurité. C'est une grande responsabilité, mon fils, mais je suis sur que tu t'en sortiras. »

Je serrais mes poings, mes jointures devenant blanche sous l'effort. La colère montait en moi « Je ne veux pas être comme toi. » je protestais dans un souffle, fusillant mon père du regard. Il me tournait le dos, donc il ne pouvait pas me voir «je ne veux pas être un assassin »

La voix de mère remplit ma tête. Sois fort mon petit rappelle toi que je t'aimerais toujours. Je suis si fière de toi. Ma mère était morte peu après m'avoir donnée naissance, mais elle m'avait chuchoté ces mots alors qu'elle me tenait dans les bras pour la première et dernière fois. Et même si c'était il y a 23 ans, je m'en rappelais, la douleur et l'amour dans sa voix. « Je t'aime mon fils ».

Tout ce que je faisais, c'était pour le rendre fière, mais que penserait t'elle si j'envoyais des innocents à leur mort ? Que pensait-elle de mon père ? Mais je me rappelais combien elle était amoureuse de mon père, comment elle ne le jugeait jamais. Me jugerait-elle ?

D'une certaine manière, j'avais l'impression que je détesterai encore plus qu'elle soit fière de moi. Je ne voulais pas qu'elle soit fière de moi Je voulais que personne ne soit fier de moi. Je ne voulais pas être comme mon père. Je ne voulais pas être un meurtrier.

Qu'es ce que je voulais être alors ? J'ai toujours trouvé la médecine fascinante. Mon ami, Michael, avait un père qui était docteur. Un docteur sauve des vies - c'est ce que je veux faire sauver des vies, pas les prendre, comme mon père.

Je posai à nouveau mon regard sur le bucher. Mon père se tourna et remarqua que je l'observais, il m'adressa un signe de la main, mais aucun sourire. Si seulement ma mère était là, elle ne m'aurait pas obligé à regarder des choses que je ne voulais pas voir.

Bientôt, je m'en irais et j'irais vivre ailleurs. Es ce que je serais marié ? J'ai vu des couples se baladant dans les rues de Londres presque tout les jours, main dans la main, la jeune fille laissant reposer sa tête sur l'épaule du jeune homme, les deux se regardant avec passion et amour. Ca doit être agréable de rentrer à la maison après une longue journée et avoir quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui t'écouterais et te conforterais.

Aurais-je des enfants ? Pourquoi je pensais à ça ? Il fallait d'abord que j'ai une maison, un travail, puis me marier quelques années après. De toute façon les enfants étaient la dernière chose à l'esprit maintenant.

Je vis mes deux meilleurs amis Madison et Patrick, en dehors de leurs maisons, regardant la préparation du bucher. Patrick était fasciné, il deviendrait bientôt un pasteur, tandis que Madison était horrifiée. Elle détestait la violence.

Deux femmes étaient en train de promener prés de ma maison et je me retirai de la fenêtre pour ne pas être vu. Comme tout le monde dans la ville, elles parlaient de la malheureuse condamnée.

« Je l'ai connue toute ma vie » disait l'une d'entre elle, la blonde, avec un soupir, sa voie pleine de sympathie « Je ne crois pas que c'est une sorcière »

« Moi aussi, si elle en était une, pourquoi serait t'elle une simple servante ? Des fois les gens sont jugés trop rapidement. » Son amie acquiesça.

« Mais tu sais pourquoi on l'a accusée, n'es pas? ? La blonde demanda

Son amie secoua la tête «Parce que sa mère était accusée d'en être une- je pense quand même que c'est une raison stupide pour la condamnée. »

La blonde frissonna, la peine se lu sur son visage. « On peut pas discuter avec les Pasteurs. »

Alors qu'elles s'en allaient, je pensais à ce que je venais d'entendre. Cette pauvre fille allait mourir à cause de ce que mon père et les autres pasteurs pensaient que sa mère était. Ce n'était pas juste pour elle, pour ses enfants et petits enfants.

Je me levai. Je ne pouvais pas rester dans cette maison comme un lion en cage. Je pris mon manteau et l'enfila, j'ouvris la porte et la claqua. Je me dirigeai vers le lieu de l'exécution, adressant de signe de main et de tête aux gens tandis que je passais sans cesser de me dirigea vers mon père.

« Carlisle », il semblait choqué de me voir dehors « Ne t'ai-je pas dit de rester à l'intérieur ? »

« Je voulais de l'air frais », j'ai faillit rajouter que j'étais assez âgé pour quitter la maison quand bon me semblait. « Combien de temps avent l'heure ? »

« Dés que le ciel est noir. » il voulait un effet dramatique à tout ca, la bruler dans la nuit pour que les flammes ressortent. J'étais malade à l'intérieur

« Ca te dérange que j'aille faire un tour » pourquoi je demandais la permission ? Ah oui parce qu'il m'a élevé comme ça, pour que je lui demande tout comme si j'étais son serviteur.

Il regarda le ciel, «je suppose mais soit sur d'être la bientôt, je ne veux pas que tu rates ça, bientôt tu seras à ma place » Je grinçai des dents à cette pensée.

« Fils, je sais que tu déteste ce job, tu déteste ce que je fais, mais ta mère voulais que tu prennes ma place après ma retraite. « On ne veut pas la contrarier, n'es pas »

J'étais furieux qu'il mêle ma mère à ca. Il savait que je ferais tout pour la rendre heureuse, même si elle était morte. Je savais qu'elle veillait sur moi. Je ravalai ma colère. « Bien »

Le premier endroit où j'allai est la boulangerie. Une amie de ma mère travaillait là et c'était un endroit tranquille et amical ou se poser. Marion était en train de sortir ses pâtisseries du four quand j'approchai et entrai dans la boutique elle me fit un sourire par dessus son épaule.

« Bonjour Carlisle » me dit t'elle en se levant et en posant un plateau sur le table « Je pensais que tu serais avec ton père » Je secouai la tête. « Non, je voulais aller le plus loin possible de l'échafaud »

Elle acquiesça en comprenant et une seconde plus tard une joyeuse petite fille de sept ans dévala l'escalier « Carlisle » s'exclama-t-elle lorsqu'elle me vit. Je me levai et me pencha pour l'étreindre « Salut Béthanie »

« Maman je peux en avoir un » demanda t-elle, assise sur le tabouret à cotée de moi et pointant les petits pains fraichement sortie du four et encore chaud.

« Non ma chérie, ils sont encore chaud » sa mère lui dit, « tu pourras en avoir un après »

Je ris lorsque Beth étendit sa main and toucha le pain avec ses doigts. Elle les retira instantanément et suça son doigt. « Béthanie » sa mère gronda. « Va vite rincer ca sous l'eau »

« Je vais avec elle » je proposai et l'entraina vers le robinet. J'avais besoin de faire quelque chose.

Béthanie me regarda. « Ou est ton Papa ? » « Sur la place » Béthanie savait ce qui allait arriver. A l'âge de sept ans, elle était intelligente. Elle secoua la tête et tourna le robinet avec sa petite main, Mettant son doigt dessous.

« Ca pique ? » demandai-je Elle secoua la tête « Non plus maintenant » « Parfait. » j'attendis quelle ferme le robinet avant que l'on retourne à l'endroit ou était sa mère.

« Carlisle, on allait diner, tu veux te joindre à nous ? » Marion m'invita « Tu pense que ton père accepte ? » « Oh oui Carlisle, reste pour diner ! » Béthanie me tenait le bras. « J'aimerais beaucoup, mais vaux mieux que je parte, mon père veut que regarde avec lui Marion acquiesça « ok, à demain alors. » « A bientôt » je lui fis un signe de la main ainsi qu'à Bethany avant de sortir de la chaleur de la boulangerie et retourner sur la place. Il n'était pas difficile de trouver mon père, il parlait aux autres pasteurs. Ils rigolaient. La mort d'une personne n'avait pourtant rien de drôle

Je me tiens prés de mon père lorsque les deux gardes amenèrent la femme à l'échafaud. Elle était en état de panique, regardant autour d'elle comme si elle espérait que quelqu'un la sauverai. Ses eux passèrent de la panique à la furie des qu'elle vit les pasteurs son regard tomba sur moi. Elle me fusilla du regard, il me semblait qu'elle disait « tu aurais pu arrêter ça tu es son fils, il t'aurait écouté.

Comme si mon père m'écouterai. J'étais placé derrière lui, il pensait plus à son travail qu'a moi. Je me mis à regarder par terre quand ils l'attachèrent au piquet, le feu commença, la fumée s'éleva et forma un nuage sur la ville. Les gens rentrèrent chez eux pour y échapper, mon père m'avait dit de rester jusqu'à ce soit fini. Les pasteurs souriaient.

« La sorcière est morte ! », l'un d'eux s'écria, « que le mal meurt avec elle ! »

Les autre lui firent écho, chantant « La sorcière est morte ! Que le mal meurt avec elle !

Quelque part j'ai étendu un cri de douleur et un bébé pleurer. La famille de cette femme avait entendu le chant et savait que l'une des leurs était morte. Par chance je ne pouvais pas voir l'échafaud, la fumée m'en empêchait, bloquant ma vue, mais j'en étais heureux.

Alors, il y eu une main sur mon épaule. Je tournai mon regard vers mon père.

« Tu vois mon fils ? Au prix d'une vie, le village est sauvé » il me dona une tape sur l'épaule « bientôt tu sauveras toute la ville du mal comme ca »

Assassin ! J'hurlais dans ma tête. Je fis un signe de la tête timide et mais yeux de posèrent à nouveau sur le sol.

« Allons à la maison célébrer, » mon père décida et invita les autres pasteurs à venir avec nous. Ils acceptèrent tous, appréciant une bière froide après cette longue journée.

Je les suivis à la maison. Le vent avait dissipé la fumée et les cendres de la fille était balayer en dehors du stand par les personnes chargées du nettoyage. Tout le monde regardait mon père et les autres sur leur passage et je savais qu'ils étaient furieux de ce qu'il avait fait .Je savait que la femme était innocente.

« De la bière mon fils ? » mon père me demanda une fois à l'intérieur de la maison. L'habitation ne semblait pas familière.

« Non merci, je crois que je vais aller dans ma chambre » je couru dans les escaliers, me jeta sur mon lit. Ma fenêtre était ouverte et je pouvais entendre des voix dehors. Je me levai et la ferma et tira les rideaux pour ne plus avoir à regarder la place.

Le regard de la jeune fille avait été plein de haine. Je réalisai que plein de gens me donneraient ce regard une fois que j'aurais pris la place de mon père. Tout le monde me détesterait car ca serait moi qui donnerais le jugement final qui dirait s'il faut les tuer ou pas. Je m'en fichais que ça rendre mon père et ma mère fier. Ce qui importait c'est des familles vont perdre des gens qu'ils aimaient, que je serais responsable de ca. Je secouai ma tête, je ne serais pas comme ça.

Deux semaines plus tard, mon père s'assis a la table et déclara qu'il prenait sa retraite demain. Il me dit tout ce qu'il savait à propos de son métier mais j'écoutais à moitié. Si j'écoutais et acquiesçais, c'était comme si je disais que j'en avais envie.

« N'y a-t-il personne d'autre dans la ville pour prendre ton job ? » j'essayais

Il secoua sa tête « personne n'est assez bien »

« Et comment saurai-je qui est innocent et qui est coupable ?

« Les gens sont comme des livre fils, lit leurs visages, leurs réactions tu sauras. »

Parce que ça a bien marché pour toi, n'es pas ? Je demandai dans ma tête. Je ne voulais pas prendre sa place. Je ne voulais pas tuer des gens sans raison. Une idée me traversa l'esprit. Je n'étais pas comme mon père, j'avais la patience. J'écouterais les gens et garderais un œil sur eux, je ne prendrais pas de décisions hâtives. Comme ca je serais sûr que les gens brulés étaient mauvais. Oui, une vie serait perdue mais les gens seront heureux d'être en sécurité. Je ne prendrais pas de vies innocentes. Et Béthanie n'aurait pas peur de moi.

« Fils ?, la voix de mon père dissous mes pensées « alors, acceptes-tu de faire le pas ? »

Je levai mon regard et acquiesça courageusement « oui ». Qu'es que je venais d'accepter. Je venais d'accepter d'assassiner.

Non, je changerais les choses, je ferais en sorte de savoir si l'accusé est coupable. Je ne serais pas un meurtrier. Le regard désespérer de la femme me revint et je soupirai, m'asseyant en défaite. Même si je le faisais à ma manière, je tuerai toujours des gens, mauvais ou pas et ca serait ma faute

Mon père regarda mon changement d'expression attentivement. « Tu préfère laisser le mal prendre le ville et tuer tout le monde ? »

Je secouai ma tête « non ».

« Tu veux décevoir ta mère ? » Ne la mêle pas à ça « non ».

« Parfait, tu peux commencer demain, souviens-toi, mon fils le mal n'est pas le bienvenu ici. ». J'acquiesçai, me sentant confus et remonta dans ma chambre. « Et le diner ? » mon père me rappela « tu dois sûrement mourir de faim ».

Je secouai la tête m'arrêtant à mi chemin

« Non je vais bien » avec cela, je me retournai et me dirigeai vers ma chambre sans un autre mot.