A/N: Alors voilà, ma première Fanfiction :) je mets beaucoup d'efforts dans cette histoire, elle seras en 3 parties qui contiendrons plusieurs chapitres. Je promets beaucoup de surprises, d'amour, de tristesse, d'humour et de Stiles ;) l'histoire est inventée entièrement par moi sauf pour les personnages (mis à part Fallon bien sûr) et le contexte déjà inventé par le fabuleux Jeff-dieu-en-personne-Davis. Désoler pour les fautes et bonne lecture ;)

I Would Die Without You, Literally

Chapitre 1

Bon Début

-Allez Stiles! Il va falloir que tu passes à autre chose! Scott me secoue l'épaule alors qu'il me surprend à observer Lydia qui est juste de l'autre côté du corridor en train d'embrasser son, Ô combien, 'précieux' petit copain.
Sérieusement?

Je resserre les poings:

-Et si j'en ai pas envie? dis-je sèchement ne détournant pourtant pas mon regard du couple qui se mange mutuellement le visage au beau milieu des autres ados et même du coach Finstock qui les dévisage sur son passage.

Oui, je n'ai toujours pas tourné la page sur le fait que Lydia ne peut seulement aimer Jackson et personne d'autre dans tout ce fichu univers. Pourquoi ça vous me demandez? Et bien parce que la belle Lydia est en amour par-dessus la tête avec le stupide douche bag qu'est Jackson. Qu'a-t-il de plus que moi pour qu'elle l'aime autant que ça? Et pourquoi suis-je aussi idiot à toute les fois qu'elle se trouve à proximité de moi, même si elle n'a jamais vraiment réalisé mon existence jusqu'à ce que Scott devienne bon à La crosse parce qu'il est devenu un loup-garou?.. Et vous savez ce sentiment lorsque c'est de l'amour mais de la haine en même temps? Et bien, c'est exactement ce que je ressens en ce moment... J'adore Lydia, mais je la déteste en même temps, je la déteste parce qu'elle ne veut pas ouvrir ses yeux aveuglés par l'amour et voir qu'elle pourrait obtenir bien mieux que Jackson. Elle m'énerve!

Scott secoue soudainement sa tête alors que ses yeux s'agrandissent; il a une idée.

-Stiles, je sais ce qui te changera les idées, commence-t-il me secouant les épaules m'obligeant à le regarder dans les yeux. J'ai entendu parler d'une nouvelle qui rentre ce matin, à ce qu'on m'a dit, elle est la plus belle fille que Beacon Hills ai jamais connu!

La plus belle? Pff j'en doute, Lydia est la plus belle d'entre toute, me dis-je. Mais je garde ce commentaire pour moi. Je lui demande plutôt où il veut en venir et tout ce qu'il me répond est:

-Attend de la voir et tu décideras ce que tu feras. Puis regardant au-dessus de mon épaule il déclare: Elle est là.

Je me retourne pour constater qu'Alison se dirige vers nous entraînant derrière elle, sûrement, la nouvelle d'on tout le monde parle. Je dois avouer que me changer les idées pourrais me faire du bien après tout. Mais, pour l'instant, tout ce que je distingue d'elle sont ses jambes menues et fines qui emboitent le pas timidement à Alison et les gens qui, étrangement, se retournent sur leur passage... Puis lorsqu'elle finit par apparaître je suis sous le choc. La première chose qui me frappe est ses yeux. C'est comme si elle pouvait lire à travers moi tellement ils sont perçants d'un bleu aqua qui cachent quelque chose de mystérieux, un genre de reflet vert mais pas n'importe quel reflet vert, plutôt comme si ses yeux étaient deux océans de jade dissimulé par un rideau d'épais et longs cils noirs. Deux océans de joie et de tristesse, d'amour et de haine mélangés ensemble, semblable à une tempête contenant des milliers et des milliers de sentiments. La deuxième chose que je remarque est sa peau, semblable à celle d'une poupée de porcelaine fragile qu'on oserait à peine toucher, elle est sans aucune imperfection et d'une telle blancheur qu'elle fait ressortir ses cheveux qui lui tombent en cascade sur les hanches. Ses boucles parfaites sont d'une couleur flamboyante, un roux doré comme de l'or enflammé et ondulent le long de son corps au fur et à mesure qu'elle avance vers nous. Et ses lèvres-

-Stiles je te présente Fallon, Fallon voici Stiles. Dis Alison alors qu'elle rejoint Scott.

Elles sont parfaites, d'un rose praline composée de lignes gracieuses formant un coeur.

-Salut! Me lance-t-elle jovialement avec un sourire éblouissant.

Ses dents sont incroyablement alignées et blanches, sa voix, elle, est claire mais douce, aussi aiguë que celle de Lydia mais moins, comment dire? Pointue?

-Salut! Je réponds avec enthousiasme.

Peut-être que passer à autre chose sera moins pire que je le croyais finalement.

-Fallon... c'est original ça vient d'où? Je lui demande.

-D'Irlande, dit-elle alors que ses petites mains attrapent son pendentif en forme de tour Eiffel. Et toi? Stiles, c'est très peu commun je crois?

-Oui, en fait c'est une sorte de dérivé de mon nom de famille, Stilinski, j'aime pas mon vrai nom pour tout dire, et non il n'est pas question que je te dise c'est quoi!

-Aller! Ça ne peut pas être si pire que ça!

-Je te le dis, c'est affreux! Je m'exclame alors qu'elle rit timidement et que la cloche sonne. Tu as quoi comme cours? Je m'empresse de demander créant diversion.

Je lui pique son horaire et le scanne rapidement.

-Parfait! Tu commences en économie et moi aussi! Allez viens!

Je l'entraîne à travers le corridor dépourvu de couleur, je n'ai jamais compris pourquoi ils ont choisi du gris, tu parles d'une couleur à mettre dans le couloir d'un secondaire!

-Tu va voir, l'économie c'est le cours le plus drôle, Coach Finstock est une vraie garce! Je lui dis alors qu'elle me regarde pas très rassurée par les propos que je viens de dire.

Nous prenons place au fond de la classe sur ses espèces de chaises vertes inconfortables alors que coach Finstock commence son cour en narguant son élève ''préféré''.

-Greenberg! Dégage au fond, tu me fais peur.

J'ignore le coach et Greenberg et j'entame une conversation avec Fallon qui tient toujours son pendentif entre ses mains, soit elle est nerveuse, soit elle aime juste vraiment son collier.

-Tu viens d'où exactement? Dis-je en tournant ma chaise face à elle.

-D'Irlande, comme mon nom.. Mon nom de famille aussi est irlandais, Hayes, ça veut dire ''feu''.

Elle secoue ses longs cheveux roux doré mettant tous son sens dans le mot feu.

-On dirait plutôt que je suis l'emblème de l'Irlande! Plaisante elle. Une rousse avec une peau blanche comme du papier et avec un prénom et un nom en Irlandais! En plus regarde-moi, je suis petite comme un lutin!

-C'est vrai, mais avec des talons tu gagnes quelques pouces, je lui fait un clin d'œil qui amène une teinte rosée sur ses joues, dis-moi, c'est comment l'Irlande?

Elle fronce les sourcil, comme si elle n'avait jamais vraiment pensé à ce genre de question.

-Vert? Rigole-t-elle d'un rire un peu nerveux jouant encore plus avec son pendentif et en le fixant (stress définitivement). Je ne sais pas, je crois que c'est.. normal... Tu sais, tout dépend d'où exactement d'où tu viens en Irlande, moi je n'habitais pas dans la ville, ma maison était plutôt située sur une de ces grandes falaises qui bordent la côte.

Elle porte maintenant son attention sur le coin de sa chemise en chiffon noir.

-D'ailleurs, je- On est venus par bateau, mes parents ne voulaient pas prendre l'avion, ça a pris beaucoup plus de temps par exemple, mais une fois au Canada on a pris l'avion.

-Tu sais quoi? Tu pourrais venir à la pratique de Crosse ce soir, tu pourras faire plus ample connaissance avec Lydia et Allison. Je lui propose.

J'hésite pourtant avant de continuer, je tente ma chance quand même.

-Ensuite, tu pourrais venir venir chez moi, je te montrerais ce que tu as manqué pendant ton déménagement?

Elle hoche la tête vigoureusement:

-J'adorerais, surtout que je ne connais pas vraiment personne ici, me sourie-t-elle.

-Stilinksi et Mlle Fallon, ceci est un cours d'économie, pas de social! Coach Finstock nous lance-t-il.

-Après les cours rejoint moi dans le Hall. Dis-je à Fallon en chuchotant.

Il faut avouer que rencontrer une fille ne me fera pas de tort, après tout Scott et Alison sont toujours ensemble et moi je suis comme le gosse qu'on choisit en dernier dans les cours de gym pour faire les équipes.

Oui je me sens très souvent seul et m'ennuie du temps avant Alison.. Mais Alison est une bonne personne et surtout très forte pour tout ce qu'elle a dû traverser. Parfois je me surprends à la comparer à ma mère, ma mère que je connus très peu, mais pourtant dont j'ai un souvenir très net. Je n'ai pas l'habitude de parler de ma mère, mais je me souviens qu'elle était une femme extraordinaire, forte, une mère modèle, qui malgré la maladie, s'occupait de nous sans même montrer aucun signe de fatigue, elle se montrait toujours à la hauteur peu importe la situation qui se trouvait devant elle. Je me souviens aussi, que tous les soirs durant mon enfance, elle me chantait des berceuses lorsqu'elle revenait tard de la chimiothérapie avec mon père, de ses grands yeux fatigués, elle me regardait le regard plein de nostalgie remontant la couverture pour être sûr que je n'aie pas froid malgré la chaleur de la Californie. Elle me chantait des airs mélancoliques, de sa voix douce, dans plein de langues que je ne connaissais pas caressant mon visage et mes cheveux comme si elle ne savait pas que ses jours étaient comptés. Petit à petit je faisais semblait de fermer les yeux et de m'endormir. Alors, je voyais des larmes s'échapper de ses grands yeux verts et chuchoter entre ses sanglots étouffés: « Stiles, mon cher Stiles, tu es exceptionnel et je t'adore... tu me manqueras tant. » Puis, elle reprenait doucement un souffle tremblant, déposait un baiser sur mon front et s'agenouillait, joignant les mains en prières. Et, tout en laissant les larmes couler sur ses joues creusées par les lourdes épreuves que la vie lui imposait, levait les yeux au ciel: « Cher Dieu, je vous en prie prenez soin de mon fils et de mon mari, ils sont ma vie et je n'en ai plus pour très longtemps, je vous en serai éternellement reconnaissante. Amen » Puis, mon père venait la serrer dans ses bras pour la réconforter et ils pleuraient ensemble, pour eux les mots n'étaient pas suffisants pour exprimer leur désespoir, alors ainsi entrelacés, ils souffraient en silence. Ils ne savaient pourtant pas que la façade de bonheur qu'ils avaient monté devant moi pour m'empêcher de souffrir aussi n'était pas assez robuste pour le petit Stiles, alors je ne comprenais tout simplement pas pourquoi tant de douleur les rongeait durant tous ces soirs et pourquoi me le cacher. Ensuite, le lendemain, lorsque je me réveillais, elle était toujours rayonnante et forte comme si la nuit précédente n'avait jamais existé, elle avait toujours été comme ça, elle faisait tout pour aider les autres peu importe la situation, ma mère était une héroïne, une femme courageuse, et ce, même dans les pires situations de ce monde où la plupart des gens se seraient effondrés avant même d'avoir commencé leur combat, mon père de son côté, surveillait tout ce qu'elle faisait d'un œil protecteur sans jamais manquer un seul mouvement ou une seule respiration de sa chère épouse. Lui cachait moins bien son jeu, l'anxiété déjà à son jeune âge commençait à former de vilaines rides sur son visage, le stress le gagnait peu à peu, le seul bruit d'une porte se refermant réussissait à le faire sursauter. Mais lorsque le soir revenait le même scénario se reproduisait encore et encore, jour après jour... Les soirs étaient toujours tristes et sombres alors que lorsque le soleil était dans le ciel, la comédie se jouait, on souriait on riait mais au fond, on souffrait..

Jusqu'au jour où ma mère ne revint pas de l'hôpital, toute la nuit j'attendis mais elle ne revint pas. Cette nuit fut certainement la plus longue de toute mon existence, ma mère était partie en ambulance au beau milieu de la nuit après qu'elle ait commencé à vomir du sang, mon père avait appelé chez les McCall et 5 minutes plus tard je me retrouvais assis à leur table de diner, Mélissa me servant mon troisième verre de lait chaud, Scott m'offrant toutes les petites voitures qu'il trouvait pour essayer de me réconforter mais surtout le père de Scott qui essayait de me changer les idées avec toutes sortes d'histoires rocambolesques. C'est sûrement le dernier souvenir d'un James McCall heureux que j'ai avant qu'il ne perde son emploi et se retrouve prisonnier de l'enfer de la drogue... Cette nuit fut longue et pénible. Mon père vint me prendre le lendemain matin vers les alentours de 10 heures, et c'est lorsqu'on arriva à la maison que je compris tout le changement qu'une simple femme peut avoir sur son environnement. Tout avait perdu sa vie, sa gaieté, pourtant rien dans la maison n'avait bougé, il n'y avait juste plus cette paire d'yeux verts et ces cheveux courts pointés dans toutes les directions pour animer la pièce en plus de sa voix vibrante pour animer les murs et les objets dans la demeure. Mon père se réveillait constamment la nuit et je le retrouvais généralement à la table de la cuisine aux côtés d'une bouteille de gin, comme encore aujourd'hui. Quand les jours passèrent pour qu'une semaine plus tard, il m'emmena voir ma mère à l'hôpital. Elle était là, couchée, faible, en détresse, si proche mais pourtant si hors d'atteinte je n'avais jamais vu ma mère dans un tel état auparavant, elle était plus maigre que jamais ses cheveux étaient encore plus courts que d'habitude et pleins de machines qui m'étaient encore inconnues enfonçaient leurs longs tubes dans la peau blanche de ma mère. Comme ses yeux verts me regardaient avec tristesse, je m'approchai du lit blanc et pris sa main froide entre les miennes. Tout se bousculait dans ma tête, les questions fusaient de partout, mais je restais calme, je le devais pour ma mère alors je soufflai tranquillement une réponse aux mots qu'elle me récitait chaque soir : « Maman, ma chère Maman, tu es exceptionnelle et je t'adore, tu me manqueras tant.. » Elle hocha de la tête pour dire que cet amour était réciproque alors qu'une larme roula sur sa joue creusée jusqu'aux os et que son pouce fragile traça un coeur sur le mien. Elle me chuchota un faible « Je t'aime » creusé de souffrance alors qu'une autre larme s'aventura sur son visage. Puis, imitant les gestes qu'elle avait tant de fois faits, je joignis les mains et levai les yeux au ciel: « Cher Dieu, j'aime ma maman, et mon papa m'a expliqué que vous aviez invité maman au pays des éternels... alors je vous en prie prenez bien soin d'elle pour moi et mon papa...Amen. » Suite à mes paroles, mon père vint s'assoir sur le lit et embrassa ma mère tendrement. La douleur dans leurs regards, je m'en souviendrai toujours. Ils s'échangèrent quelques mots, des mots remplis de sentiments qui sont dit trop souvent mais pourtant pas assez. Alors ma mère, de sa voix tremblante, prononça de peine et de misère: « Peu importe où je suis, je t'aimerai pour l'éternité. » Et mon père lui répondit en plongeant son regard dans celui de ma mère, que la vie quittait peu à peu. « Jamais plus je ne pourrai aimer comme je l'ai fait. » Deux larmes coulèrent sur leurs deux joues. La lumière quitta les yeux de ma mère emportant avec elle tout ce qu'elle était. L'alarme du moniteur retentit, les pas de course des infirmières se précipitèrent dans le corridor, et pendant qu'on m'emporta loin, j'entendis mon père crier son désarroi et je sus que ma mère, si brave et généreuse, cette femme extraordinaire que j'eus connue pour peu de temps mais qui est aujourd'hui ma plus grande force avait quitté le monde des mortels... pour rejoindre celui des éternels...

Personne ne connaît cette histoire, il y a bien mon père et Scott mais je refuse d'en parler, c'est quelque chose qui me fait trop mal pour être confié à n'importe qui... Et puis, je ne suis pas du genre à raconter mes malheurs au premier passant..

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Beaucoup de choses se sont passée en un an, les loups-garous sont apparus, le kanima nous a rendu visite, mon monde a été plongé dans un univers sombre et mystérieux, mais malgré tout il y a quelques point positifs dans tout ça.

Je suis fier de moi, j'ai réussi à joindre la première ligne cette année, plus question de réchauffer le

banc en compagnie de Greenberg et de me taper la honte à tous les matchs car je reste là à ne rien faire alors que mon meilleur ami enflamme le terrain avec ses super pouvoirs. De plus, j'ai gainé un nouveau statut cette année, puisque je joue première ligne, les filles m'ont fait un petit relooking. Bon, je mens, un très gros relooking...

Le jour de ma fête, elles ont débarqué chez moi sans prévenir et ont jeté tous mes vêtements me disant que c'était pour mon bien. Ensuite, elles m'ont kidnappé et emmené au centre commercial où Danny nous attendait. Ensemble, ils ont complètement refait ma garde-robe, ils ont changé mes chemises carottées par des vestes de cuir, mes chandails à imprimés graphiques pour des T-shirt gris, noir et blanc, ils m'ont acheté une tonne de nouvelles fringues et lorsqu'ils m'ont enfin libéré et qu'ils m'ont ramené à la maison, Scott, Isaac, Derek et Boyd avaient transformé ma chambre d'adolescent en vrai chambre digne de ce nom sous la surveillance d'Érica et des textos de Lydia. Depuis ce jour, ma vie avait considérablement changé, je n'étais plus considéré comme ''l'acolyte'' de Scott mais plutôt comme un 'héros' à part entière. Bon là vous vous dites, ta vie à changer grâce à un relooking? Prochaine blague s'il vous plaît?.. Non, je suis sérieux, c'est fou comme les gens sont stupides, ils vous voient soudainement comme une personne cool juste parce que vous portez des vestes de cuir... Où va le monde?

Mais bon, maintenant que je joue avec les pros je peux dire avec dignité que j'ai impressionné Fallon aujourd'hui, bon Scott non plus n'était pas mal mais tout de même... J'ai impressionné une fille!

Et ça, c'est un bon début..

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Alors voilà pour le premier chapitre :) des commentaires? Hésitez pas!

~Hell-Later-On