Salut les gens, je me suis rendus compte que j'avais parlé a plusieurs personne du fait que j'avais des idées pour d'autres fics et que j'ai pas publié depuis un moment ... Alors me voici. Je sais que mon titre est pourri mais j'ai pas eu d'idée de titre donc voilà. J'espère que l'histoire va vous plaire. Je vais tenter de publier un chapitre toute les deux semaines mais je vous promet rien. Si il reste des fautes que j'aurai oublier de corriger, n'hésitez pas à me le signaler que je corrige. Et ... Bonne lecture? N'oubliez pas de laisser un petit commentaire à la fin :)
Chapitre 1
J'étais chez Kyoko. Un des avantages d'être gay, du moins avantage du point de vue des hétéros, c'est que ta meilleure amie se moque d'être à moitié nue devant toi. Et là, c'était le cas. Kyoko me regardait, hyper stressé. Elle avait un rencard, ce qui me donnait le droit à une séance de défilé gratuit. Elle était bien foutue d'ailleurs. Un jean noir moulant avec des bottes tout aussi sombre à talon aiguille. Un soutien-gorge mettant bien en valeur sa poitrine. Ne manquait désormais plus que le haut. Elle hésitait entre le chemisier blanc cintré ou le haut turquoise, décontracté mais terriblement sexy avec le dos nu. Je n'étais pas vraiment de bon conseil. Les deux lui allaient à ravir. Elle décida de rester ainsi jusqu'au moment du départ. Ainsi elle laisserait le hasard choisir à sa place. Elle se tourna vers moi.
« Tu sais Tsu-kun, je t'ai demandé de m'accompagner afin d'éviter que son ami nous tienne la chandelle … Mais il y a un petit détail que j'ai omis de te dire. » Je la regardai, septique. Je ne m'attendais à rien de bon venant d'elle. « Il faudra t'habiller en fille » Mon cerveau se mit en arrêt durant quelques secondes, le temps de se dire qu'il avait bien entendu. Ce n'était pas la première fois que je m'habillai en fille suite à un délire avec Kyoko. Mais ce sera la première fois en public ! Il en était hors de question ! Et puis pourquoi devais-je faire cela ? Elle sembla comprendre ma question muette et repris. « En fait. Il se trouve que. Comment dire ? » Elle hésitait sur sa formulation. Cela ne signifier qu'une chose. Je la tue maintenant ou tout de suite ? Je lui demandai d'en venir au fait. « Tu sais, les photos que l'on a fait toute les deux ? » Elle avait bien insisté sur le côté féminin de sa phrase. Elle ne devait pas être la seule à m'avoir vue en fille. J'hochai difficilement de la tête. Mon envie de la trucider ne fit qu'augmenter. « Il se trouve que Lorenzo et Giulio sont tombés dessus. Au sens littéral du terme. » Littéral ? Elle les avait développés ?! « Et Giulio a accepté de nous laisser tranquille s'il pouvait voir cette fille. »
« Mais je suis un homme ! » C'était du grand n'importe quoi ! Elle argumenta que personne n'allait me reconnaître et que j'avais promis que j'allais l'aider pour cette histoire. Elle n'avait pas tort.
Je me retrouvai également avec un jean noir moulant mais celui-ci était en cuir. Elle me passa des cuissardes avec talons aiguilles de 10 cm. Pour le haut j'eu un soutien-gorge bien rembourrés et je me retrouvai avec le chemisier, ce qui lui permis d'enfiler le haut turquoise. Elle me mit un léger maquillage et j'en fis de même pour elle. Je lui lissai les cheveux et elle m'accrocha une barrette qui donnait une touche Lolita à ma tenue.
Malgré mes réticences à sortir ainsi vêtu, on arriva rapidement au café pour nos … Rencards … Je soupirai alors que je voyais tous les hétéro me mataient quand ils ne reluquaient pas Kyo-chan. C'est dommage, certain j'aurai aimé les avoir pour mon quatre heures, mais je suis un homme. Désolé mes jolis. On s'installa à une table à l'écart. Tout excité Kyoko m'indiquant l'arrivé de Lorenzo dans le café. Démarche pas mal, look soigné. En apparence il semblait bien. Tout a fait le style de Kyoko. Il arriva à notre table. Il fit un baisemain à Kyoko qui rougit conquise puis il vint me faire la bise.
« Sofia, n'est-ce pas ? » Je vis Kyoko écarquiller les yeux. Elle leur avait donné un autre nom.
« Oui. Lorenzo je suppose ? » Je me montrai froid, ou devrais-je dire froide au vue de ma tenue ? Bref. Pour l'instant, je ne connaissais pas ce type. En grand frère protecteur que je suis, je ne savais si je pouvais lui faire confiance et le laisser avec Kyoko. Elle, en tout cas, semblait conquise par le charme de cet homme.
« Giulio est en retard. En attendant je propose que l'on face connaissance. J'espère que cela ne vous a pas dérangé d'apprendre que mon ami et moi-même étions tombé sur vos photos. Kyoko-chan m'a dit que vous étiez quelqu'un de très réservé. » Je lançai un regard à 'Kyoko-chan' qui me répondit par un sourire désolé. Elle me le paiera. « J'espère que vous ne vous êtes pas senti obliger de venir aujourd'hui. » Obliger ? Non. Juste traîné de force, c'est tout.
« Ne me vouvoyait pas, je vous prie. Cela me donne la sensation d'être votre mère. »
« Alors tutoie-moi aussi, je te prie. Je suis sûr que tu as plein d'histoire à me raconter sur ce mignon petit ange. » Un ange ? Un démon oui ! En tout cas, il a une voix très douce lorsqu'il parle d'elle et son regard également. Il marque de bons points. Maintenant, il me tend la perche qui me servira à me venger de Kyoko.
« Elle t'a déjà raconté la fois où nous sommes allé faire du shopping, et qu'elle s'est pris la porte-vitrée de pleins fouet, à toute allure, et en sous-vêtement. » Je voyais Kyoko pâlir alors que Lorenzo avait ses yeux qui s'écarquillaient entre choc et envie de rire. « Elle était sorti en courant des vestiaires pour venir me chercher car il y avait une araignée. Mais étant dans un magasin privé, elle avait oublié la présence d'une porte séparant vestiaire et magasin. » Il ne put se retenir plus longtemps et éclata de rire alors que Kyoko bouder. Soudain un sourire sadique prit place sur son visage. A peine je vis son sourire qu'elle le remplaça par un naïf sourire de pur joie avant de parler.
« Giulio est là. » La garce ! Elle m'a bien eut, ce fut à mon tour de pâlir. Lorenzo m'indiqua de qui il s'agissait et mio Dio ! Pourquoi le monde était si cruel ? Il est sexy. Trop pour mon pauvre petit cœur. Il a une démarche féline, un regard de braise, en quête d'une proie. Et cette proie c'est moi ! Il est … Waouh ! J'en trouve pas les mots c'est le coup de foudre. Le vrai coup de foudre … Pour un hétéro … Pitié mon Dieu, je t'en prie, fait qu'il soit stupide, arrogant ou membre d'une fagmilia ennemi. Je sais pas, mais faites tout pour qu'il m'insupporte et qu'il ne s'agisse que d'un coup de foudre sur le plan physique. Je vous en prie seigneur. Même si je n'ai jamais cru en vous. Donnez-moi une raison de croire en vous.
« Buongiorno señorita. » Il m'embrassa la main avant de lever son regard vers moi alors qu'il se tenait presque à genoux face à moi. « Je vous prie d'excuser mon retard alors que vous êtes venu suite à ma demande. » Un vrai dragueur. Je sens mes joues qui chauffent alors que je chuchote un timide
« Ce n'est rien » Un grand sourire vint fleurir son magnifique visage. Mon cœur rata un battement. Il prit place à mes côtés alors que je continuai de l'observer. Je dirai dans les 1m80, cheveux blond, de plus près je pouvais voir que ses yeux étaient bleu clair, des lèvres qui n'appelaient qu'à être embrassée … Par une femme … Cette constatation me rappela que je ne pourrais jamais être avec lui. Puis l'odeur de son parfum me vint, un parfum sauvage et délicat à la fois. Un parfum envoûtant qui me renvoya à sa contemplation. Il portait un jean près du corps et une chemise laissant le haut de son torse visible. Retournant à la contemplation de son visage, je vis un sourire en coin alors qu'il me regardait. Je rougis prit en flagrant délit pendant que Lorenzo était pris d'un nouveau fou rire. Je fixai la table sans oser regarder qui que ce soit. J'entendis Giulio rigoler discrètement. Un rire cristallin. Magnifique. Je relevai ma tête dans sa direction alors qu'il me regardait toujours, le sourire aux lèvres avant de me dire
« Trop mignonne » Mon cœur, se traite, rata un nouveau battement. « Una bellissima señorita. » Un nouveau battement, encore. Une voix définitivement trop suave, un corps svelte, sexy, bref parfait. Un dragueur, excellent même. En bref, ce type était le diable incarné pour moi. Car cette personne était mon idéal. Mais en version hétéro.
On parla tous les quatre pendant des heures sans voir le temps passé. Les garçons nous draguaient de temps à autre à coup de compliment ou de subtile caresse. Je n'avais pas arrêté de rougir. J'étais conquise. J'en étais venu a oublié que c'était une relation impossible. Les garçons nous raccompagnèrent chez Kyoko. Kyoko et Lorenzo se tenait bras dessus-dessous et Kyoko avait son autre main qui reposait sur le bras de Lorenzo alors qu'ils marchaient juste devant nous. Giulio m'avait pris la main naturellement. J'étais si bien ainsi. J'avais l'impression d'être avec lui depuis toujours alors que l'on se connaissait depuis seulement quelques heures. Arrivé devant chez Kyoko, Lorenzo l'embrassa tendrement avant de la laisser ouvrir la porte. Giulio m'embrassa sur le front, souriant d'autant plus en me voyant rougir pour la énième fois. On leur fit un discret signe de main avant de fermer la porte avec Kyoko et d'aller se coucher, des papillons dans le ventre, le sourire aux lèvres.
Au réveil, la triste vérité me revient en plein figure alors que j'enfilais une tenue masculine. Je ne pourrai le revoir. Je sentis mon cœur se briser alors que je demandais à Kyoko de ne plus m'adresser la parole pendant un certain temps. Quelque chose en moi c'était brisé. Je pris les clés de ma Lamborghini Aventador Roadster noir, mes affaires et m'en alla au manoir Vongola. Les vacances était fini.
Arriver dans mon bureau, j'attaquai la paperasse sous le regard surpris de Gokudera. En temps normal, je passai voir chacun de mes gardiens à mon retour avant de travailler. Il fallait que j'oublie Giulio. Mais mon Hyper Intuition me disait que ce ne serai pas si facile. Je soupirai avant de me rendre compte que mon téléphone vibrait. C'était Kyoko. Je raccrochai. Elle rappela. Je coupai le téléphone. Je me remis à travailler avec la terrible envie de pleurer.
Au bout de deux heures Ryohei débarqua pour savoir ce qu'il se passait. Il avait dut avoir Kyoko au téléphone. Je l'ignorai et partit m'enfermer dans ma chambre alors que Ryohei demander, ou plutôt hurler, des explications à l'extrême. Je l'ignorai et mis des bouchons dans mes oreilles avant de m'effondrer en larmes jusqu'à m'endormir.
Je me réveillai dans la nuit et vis Jiro contre moi avec Kojiro pendant que le propriétaire dormait sur un fauteuil qu'il avait posé contre le lit. Je regardai ma porte et la vit exploser par terre. Gokudera je suppose.
Je retournai dans mon bureau et alluma mon portable. Kyoko avait tenté de m'appeler une bonne dizaine de fois, laisser 15 messages sur le répondeur et je ne sais combien de sms. Je consultai chacun d'entre eux. Elle était en pleure et s'excuser de m'avoir obligé à m'habiller ainsi pour rester auprès de Giulio. Elle ne savait pas qu'il me ferait autant d'effet et s'en voulait terriblement.
Je regardai l'heure, deux heures du matin. J'appelai, au bout d'une sonnerie quelqu'un décrocha.
« Bonjour jeune homme, je ne sais pas qui vous êtes mais j'espère que vous avez une bonne raison d'appeler ma copine à deux heures du matin. » Je réfléchis à toute vitesse, il ne connaissait pas Tsuna mais Sofia.
« … Lorenzo je suppose ? » Merde j'avais dit la même chose hier ou plutôt avant-hier. « Je suis désolé de l'heure je pensais avoir bien calculé le décalage horaire. Je venais juste savoir comment va Kyoko-chan. » Ouf, sauvé.
« Elle s'est disputé avec sa meilleure amie, alors je la console. »
« Elle est entre de bonne main avec vous. Sofia m'a parlé de leur dispute. Dîtes lui juste de lui laisser du temps et elle reviendra. » Ne t'en fais pas Kyo-chan, j'ai juste besoin d'un peu de temps. On conclut la conversation et je raccrochai.
« Lorenzo ? Sofia ? » Je sursautai. Je n'avais pas senti Yamamoto.
« Merci pour les flammes apportaient par tes animaux. Je vais me coucher, il se fait tard. » Je pense qu'il avait compris que je ne voulais en parler pour le moment. Il me laissa après m'avoir rappelé qu'il était là si besoin.
Je retournai dans ma chambre et déprima jusqu'à ce que mon réveil sonne à 6h30. Je pris une douche, enfila un costard et partit rejoindre les autres à table. Ce fut le premier déjeuner en compagnie de ma fagmilia qui fut calme. Même Lambo n'osait dire un mot ! C'était vraiment pesant. Gokudera le sentit et commença à me dire ce qui était prévu pour la journée. Alors qu'il attendait que je retourne dans mon bureau en temps normal. D'ici une demi-heure, de nouveau futur, ou non, employés viendrait passer un entretien.
Je soupirai avant d'aider mes subordonnés à débarrasser et ranger pendant que mes gardiens partaient vaqués à leur occupation. Il me resta cinq minutes avant les entretiens, je parti dans mon bureau afin de savoir quel gardien m'accompagnerai. Je fus surpris en découvrant Yamamoto.
« Tu vas mal et mon rôle et d'effacer toutes traces de batailles. Je ne sais pas quel genre de bataille tu viens de vivre, mais tu as besoin qu'elle disparaisse. » Je sentis une chaleur m'envelopper. Je pouvais compter sur lui si mon état empirer pendant les entretiens.
Ces derniers s'enchaînèrent, lassant. Certains pourront obtenir de bas postes. J'arrivai au dernier entretien. J'étais éreinté. Je n'avais qu'une hâte, que cette journée finisse. Au moins, je n'avais pas pensé à lui. C'était déjà cela.
« Qui est le dernier ? » Demandai-je à Takeshi.
« Il se nomme Giulio Corléone. » Je perdis l'équilibre et tomba en direction du sol, sous le choc.
