Hello la compagnie!
Tout d'abord, permettez-moi, amis symphoniens, que de vous souhaiter la bonne année!
Ce drabble est un peu particulier car il a été écrit dans certaines conditions. J'ai eu la chance de passer un week-end IRL avec SonaChanTheHedgehog et lors de nos soirées, nous avions fait un petit jeu. Nous devions tirer au sort un couple/personnage ainsi qu'un thème et le défi était d'écrire dessus. Cela m'a permis d'écrire sur des couples ou personnages que je n'aurais jamais utilisé avant, faute d'affection ou par indifférence.
Personnage tiré: Sieg Combatir
Thème: Haine
Disclamer: Tales of Symphonia n'est pas ma propriété. Sinon, Kratos et Anna auraient pu vivre heureux et donner une petite sœur à Lloyd.
Résumé: A l'aube de la mort, on a normalement des regrets. Sieg, lui, continuait à maudire et à haïr son destin.
La Haine au corps
Souvent, sur les épitaphes, on inscrit R.I.P pour Requieast In Pace.
Sieg, dans ses derniers instants de vie, ne pensait pas trouver le repos éternel.
Son cœur était trop plein de haine.
Incapable de bouger, coincé sur ce qui allait devenir son lit de mort, sa fille cadette au loin sur l'île aux plaisirs qu'était Altamira, il ne pouvait qu'assister, impuissant, à la déchéance de son aînée.
La pauvre Préséa...
Préséa au corps et au cœur parasités par cette exsphère obtenue il ne savait comment et posée par un incapable qui n'avait pas jugé utile que de poser avec cette pierre un serti-clé.
Sieg se sentait coupable. Il avait toujours imposé des épreuves à sa fille. Elle n'avait même pas eu d'enfance. A la mort de sa femme, Préséa était devenue la maîtresse de maison, une mère pour Alicia. Et là, il lui volait jusqu'à sa propre âme, à cause de son corps défaillant.
Ses derniers instants de vie, Sieg les avait passés dans la haine, à maudire cette chienne qu'était la Vie, cette pute qu'était le Destin, ce salaud qu'était ce mal qui rongeait son bébé, cette connasse d'enveloppe charnelle dysfonctionnelle qui avait été à l'origine de ce malheur.
Et Sieg était persuadé que même mort, au Paradis, il haïrait encore tout cela et que si on l'autopsiait, son cœur serait alors noir, consumé par ce sentiment.
FIN
