Cette histoire a lieu dans le temps des Maraudeurs du livre de J.K. Rowlings ''Harry Potter''. Les personnages comme les Maraudeurs, les profs, Lucius Malfoy, etc., ne m'appartiennent pas, comme vous le savez très bien. Alex, sa famille, Maria, Katie, etc., sont de mon imagination.
Genre: Romance
Couple: Supposément un Sirius/Oc
Résumé: Voici un simple résumé. Alex est une fille ce qu'il y a de plus ordinaire, mais un jour, elle entre en contact avec Hermione Granger grâce à un journal. Hermione est une fille du futur qui a presque tout perdu et elle demande à Alex de l'aider à changer l'histoire pour avoir un futur meilleur. Entouré des maraudeurs, de Lucius, de Lily, d'amis et d'ennemis, la mission de la jeune fille est loin d'être facile. Va-t-elle réussir à changer le futur? C'est une question à se poser. Surtout qu'elle ne sait plus à qui faire confiance et vers qui se tourner.
Avertissement: Pour ceux qui ont déjà lu ma fic avant sa réécriture, je veux vous dire qu'il va y avoir très peu de changement, mais plus d'éclaircissement. Je vais essayer de faire mieux connaître les personnages grâces à leur pensées. Celles d'Alex sont très ressemblantes avec l'ancienne version, mais cette fois-ci, il va avoir les pensées d'Alex, Sirius, Remus, Maria, Lucius et Hermione.
Bon, j'ai fini mon blabla et je n'ai plus qu'une seule chose à vous dire! Bonne lecture!
Chapitre 1
Le commencement
PENSÉE D'ALEXANDRIANNA
Enfin, c'était bien le temps! Pendant toutes les vacances de l'été, le temps avait été vraiment chiant. Les nuages s'étaient amoncelés presque tous les jours pour annoncer la pluie. Le soleil lui-même était resté absent la plupart du temps. Jamais un été m'avait paru si long et ennuyeux. Voir qu'un ciel gris pendant la durée des vacances scolaires était franchement déprimant. Heureusement, aujourd'hui c'était le jour où je repartais pour Poudlard, ma deuxième maison, et il faisait beau comme il ne l'avait pas fait de tout l'été. Du coup, je me dis que c'est peut-être un signe pour me faire savoir que cette journée allait m'être bénéfique...?Qui sait? Il y a tant de choses qu'on ne pouvait expliquer et, peut-être le temps pouvait-il nous donner une prémonition de la journée qui allait être? Oui, il y avait tant de choses inconnus que nous ne pouvons expliquer en ce monde... Bon, maintenant, il est vraiment temps que j'arrête de philosopher. Ça, c'est du moi tout cracher. Je ne peux pas m'empêcher de me perdre dans mes pensées à tout bout de champs. Il faut que j'améliore mon manque d'attention pour mon propre bien, mais les vieilles habitudes ont la vie longue.
Je détournai mon regard de ma fenêtre et poussai un petit soupir nostalgique. Si une chose différenciait bien ma maison de mon école, c'était bien le paysage. Ici, quand on regarde à l'extérieur, on ne voyait que la circulation des véhicules de jours comme de nuits. Il était rare de pouvoir s'endormir sans entendre les moteurs des camions, les klaxons des autos et j'en passe. C'était ça habiter en ville et je n'ai jamais été une fille de ville. Avant, j'habitais dans un petit village tout calme où il ne se passait rien, mais mes parents ont décidés de déménager. À Poudlard, c'était carrément le contraire de la ville. Quand on s'approchait d'une fenêtre pour regarder dehors, on ne voyait pas d'immeubles, ni de panneaux, ni de lampadaires... Non, rien de tout ça. On voyait de l'herbe à perte de vue et des arbres... Oui, je ne me cacherai pas que j'aime bien Poudlard, mais je me pouvais m'empêcher de m'ennuyer de mes parents et de mon grand frère quand je ne me trouvais pas près d'eux. Quand on s'entend bien avec sa famille, mais qu'on ne peut pas la voir plus que deux trois mois par année, ce n'est pas toujours facile. À chaque début d'année, c'est toujours la même chose. Je m'ennuis d'avance de savoir que je ne verrai pas ma famille avant Noël. Mais quand je les revois, mon bonheur est encore plus grand, et ils ne peuvent pas m'empêcher de leur faire un gros câlin même si Christopher essaie toujours de s'y soustraire sans jamais vraiment y arriver. Mais, au moins, je me dis que mon frère Éric part avec moi à Poudlard, alors je ne me sens pas si seul.
Pour commencer, laissez-moi me présenter. D'abord, je m'appelle Alexandrianna White. Je sais, c'est un long nom, mais ce n'est pas moi qui l'ai choisie. Je ne sais pas ce qui s'est passé avec mes parents pour qu'il me dédie ce nom bizarre mais bref. Si ça vous chicotte vraiment dans la tête, vous n'aurez qu'à leur demander... Parce que, moi, je leur ai posé la question qu'une seule fois, et ils ne m'ont pas vraiment donné de réponse. Ils m'avaient tout simplement répondu qu'ils trouvaient ce nom assez beau. Point final... Rien d'autre. Nada. Ils ne m'ont même pas dit où ils avaient trouvé ce nom... Parce que, moi, pour ma part, je n'ai jamais vu ce nom ailleurs que sur mon baptistère. Si, au moins, ils avaient été artiste, mais c'était loin d'être le cas. Ma mère était secrétaire dans une école primaire et mon père avait son propre garage. Rien d'excitant là-dedans. Juste en les voyants, on pouvait facilement se rendre compte qu'ils n'avaient pas une once d'imagination, alors où avaient-il trouvé ce nom idiot? Cela restera à tout jamais un mystère à jamais élucidé. Bref, on s'éloigne du sujet, alors, revenons-y.
Chez moi, je suis la plus jeune et j'ai deux frères. Christopher qui est à l'université en médecine et Éric qui est une année de plus que moi à Poudlard. Bien que nous soyons de la même famille, nous ne nous ressemblons pas. Christopher tenait beaucoup de ma mère. Il avait ses cheveux bruns de ma mère et ses yeux bleus de mon père. Éric, lui, avait les cheveux auburn et les yeux noisette comme ceux de mon père remplis de joie de vivre. Quant à moi, j'ai les cheveux noirs de mon père et des yeux verts qui venaient... En fait, c'est une bonne question, car je ne sais pas du tout d'où me vienne mes yeux. Un autre mystère à élucider. Je sais, ça en fait gros.
Éric se trouvait à Gryffondor tout comme moi! Ben oui! Dans la famille, on est tous des courageux qui foncent, bref..., on est de vrai lions. Chris n'était jamais allé à Poudlard, n'étant pas un sorcier, mais s'il y aurait été, je n'ai pas de doute qu'il serait dans la même maison que nous. Je m'entends très bien avec Christopher. C'est un garçon posé et sérieux, mais qui est quand même capable de s'amuser quand l'occasion se présente. Et, pour Éric, c'est une autre affaire. Disons qu'il aime jouer avec mes nerfs et qu'il attire volontairement les ennuis. Des fois, je me demande s'il est suicidaire. Et, avant que j'oublie, je viens d'une famille sans sorcier. Pour tout dire, mes parents sont des moldue et personne dans la famille n'a de pouvoir spéciaux à part Éric et moi ce que je trouve bizarre que tous les deux nous en ayons. Soyons sérieux et regardons pendant une seconde les chances qu'il y ait deux enfants sorciers dans un couple de moldu. C'est rare et on ne peut pas vraiment dire le contraire.
Me postant devant mon miroir, je me regardai. Mes cheveux étaient attachés, découvrant mon visage et j'étais encore en pyjama. Portant ma main à mes cheveux noirs qui, en tant normal m'arrivait au milieu du dos, que je trouvais d'un banal tellement ils étaient lisses, je les détachai et les laissai cacher mon visage et mes yeux verts. Ensuite, j'allai prendre des vêtements, un pantalon noir, ample et un gros chandail de la même couleur. Regardant l'heure, je prends ma valise et je commence à descendre l'escalier qui m'amena au rez-de-chaussée. Éric est déjà devant la porte, appuyé nonchalamment sur la porte et une main dans les poches de son jeans. Il a l'air de s'emmerder totalement. Ce qui n'est pas nouveau pour lui. Quand il n'a pas de méchants coups à faire, ou quelqu'un à écœurer, systématiquement c'est moi la personne qu'il agasse tout le temps, cela prouve qu'il s'ennui totalement. Oui, vous avez bien compris... Je suis un peu son souffre-douleur. Snif snif. Je suis une mal aimée. Mon frère m'aime pas et je n'ai personne pour me protéger quand je suis loin de mes parents. Snif.
J'imagine qu'il m'entend arriver, car quand je descends la dernière marche, il lève la tête et me regarde avec un air arrogant que je déteste au visage. Je sentais qu'il allait encore me sortir une idiotie, tel que je le connaissais.
- Tu devrais penser à perdre du poids, ce ne serait pas une mauvaise chose pour toi… On t'entend arriver à des kilomètres à la ronde. On dirait un éléphant qui descends un escalier. Tu manques franchement de gracieuseté. Quel honte! Qu'ais-je fais pour mériter une soeur sans féminité!?
La preuve! Il est tellement méchant. En plus, il me traite d'éléphant. Je vous le dis, il ne laisse jamais passé une occasion pour me mettre en rogne.
- Qu'est-ce que tu as dit, morveux? Répètes un peu ça pour voir. Que je t'entendes encore une fois me comparer à un éléphant et tu vas voir de quoi je suis capable!
- Successible en plus de ça, murmura Éric. Que de défauts dans une si petite personne. Quel dommage. Depuis le temps, je pensais que tu apprendrais à avoir quelques qualités. Pas surprenant que tu ne sois sortis avec aucun gars. Qui voudrait de toi? En tout cas, aucun gars qui ne se respecte ne penserait à sortir avec une peste dans ton genre. Quiconque mérite mieux que toi.
- Toi, je vais t'en foutre une espèce de…
- Hé! Ton langage. Je me demande ce que dirais maman et papa s'ils t'entendraient parler comme ça. Ce ne sont pas des propos qu'une jeune fille bien élevée devrait avoir et tu le sais très bien. Tournes sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler.
- Et toi, veux-tu savoir ce que je te ferais si...
- Hé les enfants! Arrêter de vous chamaillez, s'écria une voix derrière moi. Ça devient lassant de vous entendre vous chicaner pour des broutilles. Vous n'arrêtez donc jamais tous le deux? C'est moi ou ça empire avec l'âge? Au moins, quand vous êtes à Poudlard on n'a droit à un peu de calme. Vous êtes vraiment trop infernal.
Je regarde qui a eu l'audace de me couper et aperçois Christopher à qui je vais faire un gros câlin. Je ne peux pas en vouloir à Christopher. C'est impossible de lui faire la gueule plus qu'une minute. Croyez-moi, j'ai déjà essayer, mais sans succès. Je vous jures que c'est vrai. Ça doit faire parti de son charme qui attire tout le monde et qui amène le sourire sur le visage de quiconque se trouve proche de lui quand il est de bonne humeur... Moi, je trouve que c'est de la triche et je lui dis sans arrêt. Ce gars est un manipulateur né, et, le pire dans tout ça, c'est qu'il ne s'en rend même pas compte. Et il n'y a rien de pire qu'un manipulateur qui ne sait pas qu'il l'est.
En ce moment, nos regard se croise et il me fait un grand sourire en s'approchant de moi. Il me frotte la tête et je grimace. Je déteste quand il fait ça et il le sait, mais ça ne l'arrête pas.
- Salut toi!!! Alors tu es prête? Ça fait un moment qu'Éric et moi on attend. On commençait même à s'inquiéter pour toi, me dit-il avec un petit sourire moqueur. Éric et moi on pensait venir te chercher pour être sûr que tout allait bien.
Ouais, c'est ça... Je suis sûre que ça ne fait même pas dix minutes qu'ils m'attendent, car si ce serait le cas, Éric ne m'aurait pas attendu en bas de l'escalier. Il serait venu me gosser jusque dans ma chambre. Éric a beaucoup de défaut et son manque de patience en fait partie. Je lance un regard ironique à Christopher. Celui-ci laissa un sourire errer sur ses lèvres qui me fit prouva que j'avais raison. Je les connais trop bien mes frères!
- Désolé!
Bien sûre, je ne suis pas vraiment désolé, mais je ne veux pas perdre encore plus mon temps à parler avec mes frères, car, quand ils sont ensemble, ils se liguent tous les deux contre moi, et je perds à coup sur. Ils trichent carrément et sans aucun scrupule. C'est pas juste, mais j'imagine que c'est ça la punition de n'avoir que des frères.
Et voilà!! Poudlard me voilà!!!
PENSÉE DE SIRIUS
- Sirius, réveilles-toi. Tu dois te lever si tu ne veux pas manquer le Poudlard Express. Il est déjà assez tard, dit doucement une voix qui me fait doucement ouvrir les yeux.
Je me redresse doucement dans mon lit et me passe une main dans les cheveux pour dégager ma vue. Assise au bord du lit que j'occupe depuis que je me suis enfuie de chez moi cet été, les parents de mon meilleur ami m'ayant invités à vivre avec eux, Lucille Potter me regarde en souriant. Elle a un doux sourire et dans ses yeux je peux y voir toute la bonté et la chaleur qui m'a tant manqué durant mon enfance à habiter avec toute la famille Black. Vivre chez les Potter était pour moi une délivrance et je me sentais vraiment bien avec eux. James avait de la chance d'avoir des parents si aimants. Doucement, encore tout ensommeillé, je souris doucement à Lucille qui me regarde d'un air attendri.
- Tu es aussi dur à réveiller que James. Vous faîtes vraiment la paire tous les deux, me dit-elle avec un petit rire en se levant. Je te laisses t'habiller et finir tes bagages. Rejoins-nous à la salle à manger. James est déjà prêt.
Sur un dernier sourire, elle me laisse et je regarde la porte se refermer derrière elle. Je m'étire et j'entends mes os craquer. Ça fait du bien. D'un bond, je saute du lit et me dirige vers un bureau qui se trouve dans un coin de la chambre que j'occupe. Je prends à toute vitesse un t-shirt blanc et un pantalon noir que j'enfile avec hâte. J'avais fini mes bagages hier soir, alors je peux tout de suite rejoindre les autres pour manger. Au même instant que je penses au bon déjeuner qui doit m'attendre, mon estomac se met à gargouiller. Avec bonne humeur, je sors de ma chambre et descends l'escalier. Je vois que James est déjà attabler devant son assiette et à mon entrée, il lève la tête avec un grand sourire. Lucille est derrière le comptoir en train de faire cuir du bacon. Mon frère de cœur me fait signe de m'asseoir près de lui.
- J'ai trop hâte d'être à Poudlard. On va trop s'amuser cette année, surtout que ça va être la dernière.
Lucille se tourne vers James avec un air sévère.
- Je t'avertis, James. Je ne veux recevoir aucune plainte de la direction cette année. Tiens-toi sagement.
- Mais, ma! Tu me demandes vraiment trop. Et Sirius est pas mieux que moi, s'indigna mon meilleur pote.
J'eus un petit sourire. Même si McGonagall, la directrice de notre maison à Poudlard décidait d'envoyer des plaintes à ma famille, pour elle je n'existais plus, alors je pouvais faire autant de méchants coups que je voulais sans me faire gronder. Que c'est le fun d'être libre! Hahaha! Je suis trop heureux. Soudain, je déglutis, car je remarques que Lucille me regarde avec un drôle d'air. Et l'expression qu'elle a sur le visage me rappelle cette que James a quand il s'apprête à lancer une bombe à retardement. Cela ne laissait rien présager de bon pour moi.
- J'ai oublié de te dire quelque chose, Sirius, commence-t-elle avec une voix douce, j'ai avertis Dumbledore que tu habitais maintenant avec nous et si jamais il y a des problèmes à Poudlard, j'ai demandé à en être avertis. Comme tu sais, Ross et moi, nous te considérons un peu comme notre fils. Et nous te faisons confiance pour surveiller James pour qu'il ne fasse pas trop de conneries. J'espère que tu vas pourvoir lui montre le bon exemple.
Lucille retourna à sa cuisine pendant que je jette un regard à James qui lève les yeux au ciel. Bon, ça voulait dire que j'étais dans le même cas que James. Mais j'en étais heureux. Ainsi, je savais que Lucille se préoccupait de moi et j'avais vraiment l'impression de faire partie de la famille. Quelques minutes plus tard, Lucille s'attable avec nous et nous avons nos assiettes pleines devant nous et je ne perds pas de temps pour me mettre à manger. Miam. Miam. Lucille est une bonne cuisinière.
- Lucille, si tu ne serais pas la mère de mon meilleur ami, je pense que je te demanderais de m'épouser, je lui dis avec un sourire Colgate.
Lucille rougit un peu et James m'envoi un coup dans les côtes qui me fait grimacer de douleur. C'est que ça parait pas, mais mon petit Jamesie a plus de force qu'il n'y parait au premier abord.
- Je t'interdis de faire du charme à ma mère, Sirius.
- Qui fait du charme à ma femme? Questionna une voix derrière moi qui me fait retourner. Sirius, je vais te demander de mettre tes talents de séducteur ailleurs que sur ma bien-aimée. Attends d'être à Poudlard pour briser le cœur des pauvres filles qui vont tomber amoureuses de toi.
Ross me regarde avec un sourire amusé et je le salue. Il s'approche de Lucille et lui donne un bec rapide sur la bouche avant de s'approcher de James et de lui ébouriffer les cheveux.
- Je comptes sur toi, fils. Fais honneur à ta réputation.
Lucille, indignée, lui jette un regard noir.
- Ross Potter, tu vas me faire le plaisir de ne pas mettre de telles idées dans la tête de ton fils. Je ne veux pas recevoir de plaintes cette année. Alors, arrête de l'encourager dans cette direction.
J'éclate de rire en regardant le couple. James, de son côté, a l'air fier de lui. Mon pote ressemble beaucoup à son père. Il est assez grand, il a des yeux marrons derrière des lunettes, un sourire de gamin tout comme Ross. En les mettant côte à côte, on pourrait presque les prendre pour des jumeaux. Mais si son père avait les cheveux châtains et raides et était assez carré, James avait les cheveux noirs et rebelles de Lucille et sa minceur.
J'aimais vraiment beaucoup la famille Potter et j'avais vraiment hâte de me retrouver à Poudlard avec James. Cette année n'allait pas être de tout repos. Je le sentais. Échangeant un sourire amusé avec James, je finis mon assiette
PENSÉE DELUCIUS
- Stupide elfe! Est-ce que tu vas l'apporter en bas cette valise aujourd'hui ou demain? Dépêches-toi!
- Désolé, maître Lucius. Dobby va apporter la valise du maître en bas tout de suite. Veuillez excuser Dobby, monsieur.
Je vois la petite créature disparaître avec ma valise et je pousse un soupir. Ces elfes de maison ne savent pas faire leur travail comme il faut. Quand je pense qu'ils sont supposés nous servir... Ils ne sont bon à rien si ce n'est qu'à se plaindre. Je pense que je vais en parler à mon père... Il va devoir punir cet incompétent, car, moi, je n'ai pas le temps. Je dois me rendre à Poudlard. Un coup à la porte de ma chambre me fait tourner la tête.
- Oui? Qui est-ce? Je demande d'une voix impatiente.
- C'est moi mon chéri. Puis-je entrer?
- Bien sûre, mère.
La porte s'ouvrit doucement et ma mère entre. Elle a de longs cheveux blonds qui lui arrivent à la taille, des yeux bleus. Elle est belle, elle est grande, elle est distinguée... Elle est une Malfoy.
- Je voulais savoir si tout allait bien pour toi, Lucius?
Je hoches la tête doucement.
- Tout va bien pour moi, mère, si ce n'est que ce stupide elfe de maison est un incapable. Père va devoir le corriger à mon avis pour lui apprendre à obéir. Il ne comprends rien à rien.
- Je vais lui en parler. Je te laisses finir de te préparer.
Elle me laisse seul et je m'approche de mon miroir pour bien me coiffer. Je devais rester respectable à tout moment. Je n'étais pas n'importe qui. Je suis Lucius Malfoy. Je suis le descendant d'une illustre famille de Sang Pur et je suis fier de porter mon nom. Pas comme cet idiot de Black qui a traîner son nom dans la bout. Au moins, son frère et ses cousines étaient là pour remonter le niveau. Ce crétin était un traître à son sang. Déjà qu'il avait déçu toute sa famille en étant rapatrier à Gryffondor, il devait aussi se prendre d'amitié avec des Sangs de Bourbe qui méritaient seulement de s'agenouiller devant nous, les Sangs Purs. Mais un jour, tout allait changer. Poudlard allait être une école pour les sorciers qui méritaient vraiment d'y mettre les pieds, qui avaient le sang pur, comme le voulait Salazar Serpentard, un des quatre fondateurs de l'école, et le plus intelligent. Ses condisciples auraient dû l'écouter, mais ils étaient tous un peu idiot.
- Ces Sangs de Bourbes devraient savoir rester à leur place, je dis tout bas pour moi-même.
Surtout cette Lily Evans. Cette fille était à Gryffondor et elle se pensait meilleur que tout le monde. Mais ce n'était qu'une enfant de moldue qui devrait apprendre à rester à sa place. Elle se croit brillante parce qu'elle a les meilleurs notes, moi je dis plutôt qu'elle fait sa flatteuse de profs pour avoir ce qu'elle veut tout simplement. Le pire de tout ça, c'est qu'elle est préfète. Non, mais! Le monde sorcier n'est plus le même qu'auparavant. Prendre des déchets pour faire régner l'autorité... Au moins, moi-même, je suis préfet, mais quand je pense que cette Evans... J'en ai des sueurs froides dans le dos. Elle me répugne. Oui, c'est bien le mot. Elle est dégoutante avec ce sang impur qui coule dans ses veines.
Je sens un sourire jouer sur mes lèvres quand l'image d'une autre Sang de Bourbe me vient à l'esprit. Elle, elle savait plus se tenir à sa place qu'Evans. Elle avait beau être la sœur d'un de ses pires ennemis, il avait bien envie de s'amuser avec elle pour sa dernière année.
- Cette année va être mémorable, je le sens.
En disant cette phrase, je me souris dans le miroir.
PENSÉE DE MARIA
Je suis levée depuis un bon moment déjà. À côté de moi, mon amant dort encore. Je le secoue pour qu'il se réveille.
- Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? Laisses-moi dormir. T'as vu l'heure? Il est encore tôt. Grogne mon ami en me tournant le dos.
Je le secoue de nouveau.
- Lèves-toi! T'as oublier que tu dois me ramener chez moi. Je dois aller prendre le train. Et si je le manques par ta faute, je vais vraiment t'en vouloir.
L'homme se souleva pour me regarder. Je ne rigoles vraiment pas.
- Ramènes-moi chez moi.
Il se lève en maugréant.
- D'accord, j'ai compris. Mets tes fringues et je te ramène.
Je suis heureuse qu'il se soit enfin levé. J'avais peur d'avoir à manquer le Poudlard Express. Je m'approche de mon amant et l'embrasse doucement dans le cou en caressant doucement son dos pour le remercier. Il me prend la tête entre ses mains pour m'embrasser à perdre haleine.
- Tu dois vraiment partir aujourd'hui? Me demande-t-il en me caressant.
Je commence à avoir du mal à réfléchir. C'est qu'il savait s'y faire et il connaissait mes points faibles.
- Mmmmm..... Oui.
- Dommage, me souffle-t-il en laissant ses mains glisser sur mon dos pour m'empoigner les fesses et me coller à lui.
J'avais hâte d'être de retour à Poudlard, mais ce qu'il s'apprêtait à me faire était encore bien mieux. Je me colles à lui et je regardes son cadran pour regarder l'heure. Un petit sourire se joue sur mes lèvres et je me décolles un peu pour le regarder dans les yeux.
- Je peux rester encore un peu, mais dans une heure je dois être chez moi sans faute, je lui dis avant de l'embrasser.
Une chance que j'avais fini mes bagages la veille. La journée commençait bien et je sus sûre que ça allait continuer. Dans quelques heures, je vais revoir mes amies. Katie a toujours le mot gentil pour remonter le moral. Elle est gentille et amusante. Alex, quant à elle, c'est une rêveuse. Elle ne parle pas beaucoup et se laisse marcher sur les pieds, mais elle est une bonne oreille. Et je ne parles pas des garçons. Il y en a de beaux spécimens. Oui, vive Poudlard!
PENSÉE DE REMUS
Je suis en train de descendre mes bagages. Mon père vient m'aider et je le remercie. Je jette un regard à l'horloge. Il me reste encore du temps avant de me rendre à la gare. Je m'approche de ma mère qui regarde la télévision et je lui donne doucement un baiser sur la joue. Elle se tourne vers moi et me souris. Avec des larmes dans les yeux comme à chacun de mes départs à chaque années, elle se lève et me prend lentement dans ses bras. Je me sens bien. Au fond, je suis resté le petit garçon à ma maman.
- Tu vas bien faire attention à toi, n'est-ce pas mon chéri?
- Bien sûre, maman. Je fais toujours attention, tu le sais.
- C'est que tu me manques tellement quand tu n'es pas là et je me fais du soucis. Tu es mon bébé.
Un petit rire moqueur sort de mes lèvres.
- Un bébé qui te dépasse de deux bonnes têtes, je lui réponds en l'embrassant une deuxième fois affectueusement sur la joue.
Elle me lâche enfin et me regarde de la tête aux pieds.
- J'ai l'impression que c'était encore hier, le temps où je te prenais dans mes bras. Tu as grandis tellement vite. Mais promets-moi d'être prudent.
- Je te le promets, maman.
Je lui sourit une dernière fois avant de rejoindre mon père qui m'attend devant la porte de l'entrée. En me voyant, il prend mes bagages et me fait signe de le précédé. Je lui ouvre la porte et tous les deux nous mettons mes bagages dans la valise. Je me rends à la place du côté passager de l'auto.
- Que fais-tu? Me demande mon père avec un grand sourire.
- Heu... Je prends place. Pourquoi?
Je le vois secouer la tête de droite à gauche sans perdre son sourire. Il me lance quelque chose que je rattrape au vol. Les sourcils froncés je regarde ce qu'il m'a jeter et je reconnais les clés de la voiture. Je relève vivement la tête. Je ne suis pas sûre de comprendre.
- Aujourd'hui, c'est toi qui conduis, fiston.
En ce moment, je suis vraiment heureux. Mon père veut que je conduise son auto. Je dois me retenir pour ne pas sauter de bonheur. Je prends place derrière le volant et mon père va au côté passager. Soudainement, je me sens moins heureux. Mon père le remarque et me regarde.
- Que se passe-t-il? Tu ne veux pas conduire?
- Si. Bien sûre que je veux, mais je n'ai pas encore mon permis de conduire. Si on se fait attraper...
Mon père m'interrompt.
- Si tu conduis bien, il n'y aura pas de problème et je te fais confiance.
Mon père était du genre bourru qui laissait que très rarement voir ses sentiments, mais en ce moment, il me montrait à sa façon qu'il m'aimait et j'en étais touché. En me laissant conduire, il me montre sa confiance. Avec un clin d'œil, il fit un signe de tête vers les clés que je tenais toujours et c'est avec bonne humeur que je mis le moteur en marche. J'avais hâte de revoir mes trois amis.
J'espère que vous avez aimé ce premier chapitre que j'ai réécrit. Il n'y a pas grand changement avec la première version, mais je veux faire connaître mieux les personnages, en tout cas, je l'espère. C'est pour ça que j'ai décidé de mettre le point de vue de tous les personnes un tant soit peu principal. Donnez-moi des nouvelles s'il vous plait pour me dire ce que vous en pensé, j'en serais vraiment contente! En tout cas, pour l'instant, je vous dis au prochain chapitre...
Aodren
