Titre : Possession [pɔsɛsjõ] n. f. :
Genre : Drama/Mystery/ Humour/Romance/Slash
Rating : T (pour l'instant, mais je risque de passer en M si je m'en sens le courage ;)
Pairing : Harry/Voldemort
Disclaimer : J. K. Rowling (quand on se dit qu'elle a le mérite d'être citée plus de 500 000 fois rien que sur ffnet, elle doit avoir les oreilles qui sifflent en permanence…)
Spoiler : L'intégral des sept tomes, même si l'histoire se déroule durant la sixième année de Harry.
Note de l'auteur : A force de lire des fanfictions, je savais que ça allait arriver, et finalement, il n'a pas fallu grand chose (un iTouch, un bloc-note, un trajet en voiture, une insomnie à quatre heures du mat et un petit frère qui ronfle trop fort pour mon propre bien) pour que je mette à mon tour à écrire.
C'est le premier texte que je publie et je sais que j'ai encore beaucoup de choses à apprendre donc si vous avez des commentaires constructifs à faire, je suis ouverte à tout (euh, pour les commentaire, hein ?). Sur ce je vous souhaite une bonne lecture parce que je me suis beaucoup amusée à écrire cette fic !
Possession [pɔsɛsjõ] n. f. :
1. fait de détenir quelque chose; faculté d'en disposer, d'en jouir.
2. état d'une personne soumise à une force démoniaque.
3. (pathologie) état de délire d'une personne qui se croit soumise à une force démoniaque ou surnaturelle.
4. maîtrise, connaissance.
5. fait d'avoir une relation amoureuse.
•• × ••
Chapitre 1
Retour aux sources
ou
Comment le Seigneur des Ténèbres serait bien retourné à Poudlard)
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Voldemort, assis sur son trône de pierre, caressait distraitement la tête de son serpent. En contrebas, un mangemort de second ordre faisait son compte rendu de mission. Quelque chose en rapport avec une infiltration au ministère semblait-il. Le pauvre homme était tellement terrorisé qu'il était incapable de faire des phrases correctes.
Le Seigneur des Ténèbres laissa échapper un soupir peu discret. Rien qu'à la terreur qu'il percevait dans la voix du mangemort, il était certain que la mission avait échoué.
Il redressa brusquement la tête, faisant sursauter l'assemblée, et promena son regard sur la douzaine de mangemorts présents dans la salle. Il pouvait sentir la peur suinter de tous ces corps camouflés sous les robes noires.
Être un tyran était franchement monotone. Personne pour se rebeller, personne pour pimenter un peu son existence. Personne pour mériter vraiment les doloris qu'il distribuait à la pelle. Même Severus et Lucius, avant que celui-ci n'ait la bonne idée de visiter les geôles d'Azkaban, ne l'avait jamais vraiment contredit.
Un nouveau soupir passa le barrage de ses lèvres et le mangemort à ses pieds se recroquevilla un peu plus si cela était possible. La salle elle-même semblait retenir son souffle.
Brusquement, le mage noir sembla revenir à la réalité. Il fixa brièvement l'homme qui se tortillait à ses pieds et lui balança négligemment un doloris, puis un sort de son cru qui donnait à la victime l'illusion de se faire écarteler.
- Ne me décevez plus.
Puis, d'un geste, il congédia l'ensemble de ses hommes qui quittèrent la salle précipitamment.
- Nagini, ma douce complice, je m'ennuie.
- Yeux rouges triste ? Mal ? Faim ? Veut quelqu'un ?
- Oui très chère, on peut voir ça comme ça.
Et tandis que sa main passait et repassait sur le tête du reptile, en quête infructueuse de chaleur, le Lord se mit à penser au rêve étrange qui le tourmentait depuis son réveil.
•• × ••
"Ses yeux s'ouvrent d'abord sur un noir total puis, après quelques secondes, il distingue un plafond. Celui d'un lit à baldaquin pour être précis. Les rideaux qui l'entourent sont fermés et les couvertures épaisses ne lui donnent pas envie de se lever. Pourtant, il sait que Greyback doit passer au manoir ce matin pour lui tenir compte de l'avancée des négociations avec les meutes du Pays de Galles. Ce loup-garou est une plaie : répugnant, malpoli et extrêmement dangereux. C'est pour cela que Voldemort se fait violence pour se lever. Inutile d'être en retard et d'agacer la bête plus que de raison.
Il se redresse dans son lit et ne manque pas de remarquer que les tentures lui semblent plus claires que d'habitude. Alors qu'il ouvre celles-ci, des bruits suspects lui parviennent de sa chambre. Des ronflements sonores. C'est alors que le mage noir se rend compte qu'il n'est pas dans sa chambre. Ces cinq lits aux tentures sombres lui rappellent un lieu qu'il a quitté depuis des années. Poudlard.
Mais le dortoir ne ressemble pas vraiment à celui de Serpentard. Pas grave puisqu'il s'est déjà rendu compte qu'il est dans un rêve.
Il pousse la porte discrètement, essayant d'étouffer au mieux les grincements du bois et des vieux gonds, et descend l'escalier. Les marches en pierre sont froides sous ses pieds nus. Il arrive enfin à ce qui semble être une salle commune et, malgré la faible lumière dispensée par les cheminées, une couleur lui saute aux yeux : le rouge. Allons bon, il est tellement obsédé par ce Potter que les stupides gryffondors viennent le hanter jusque dans ses rêves ? Il laisse échapper un gloussement puis se reprend, il est Lord Voldemort, plus Tom Jedusor. En aucun cas il ne peut se permettre de glousser.
Il se dirige vers ce qui semble être la porte de sortie et pousse délicatement le battant. Tiens, le portrait ressemble beaucoup à la directrice de l'orphelinat où il a passé toute son enfance. Il se retient de glousser à nouveau.
Il erre au hasard des couloirs, l'esprit un peu dans les nuages. Il arrête de s'empêcher de glousser lorsqu'il passe devant des lieux qui lui évoquent des souvenirs. Il éclate même de rire en croisant le portrait du Chevalier de Catogan, celui qui l'avait poursuivit toute sa quatrième année dans l'espoir de le battre en duel.
Alors qu'il tourne à l'angle du couloir, il manque de heurter quelqu'un. Pendant que la personne recule, par réflexe, Voldemort en profite pour la détailler de la tête aux pieds. Il reconnaît immédiatement son ancien bras droit, bien que celui-ci ait considérablement rajeuni. Mais c'est la logique des rêves, sur les lieux de son adolescence, il ne peut croiser que d'autres personnes du même âge.
- Lucius, mon vieil ami, es-tu aussi sur les traces de ton passé ? Glousse-t-il en agitant l'index devant le visage en face de lui.
Il se sent d'humeur joyeuse et tout le stress de la journée semble s'envoler comme par magie. Ce soir, il a envie de redevenir Tom Jedusor et d'oublier un peu la conquête du monde, Bella et ses lubies morbides, Greyback et son regard lubrique, Nagini qui passe son temps à le materner, tous ses fidèles qui retiennent leurs sphincters en s'agenouillant devant son trône. Ce soir, dans ce rêve, il peut être enfin libre.
- Et si nous allions dire bonjour à cette pauvre fille, tu sais, cette sale sang-de-bourbe que mon très cher basilic a tué ? Reprend le mage noir avec un franc sourire. Montre moi le chemin, ô toi qui deviendra mon plus fidèle serviteur.
Au fil de la tirade, le jeune homme blond a pâli, jusqu'à ce que son teint rivalise avec la couleur de sa chevelure. Puis c'est d'une voix éraillée, bien loin de la grâce qui sied à un Malefoy qu'il répond.
- Mais avec joie mon seigneur, si vous voulez bien me suivre …
Le jeune homme s'incline et s'engage dans un couloir, le Lord sur ses talons. Celui-ci fixe la nuque blanche, perdu dans ses pensées. Cela fait quelques mois que la majorité de ses mangemorts les plus fidèles ont été envoyés à Azkaban et, bizarrement, cela fait également quelques mois qu'il se rend compte qu'il s'ennuie. Il aimait beaucoup Lucius, l'homme se prétendait froid et hautain mais chacune des piques qu'il lui envoyait faisait naître une émotion sur son visage. Oh, pas grand chose, juste un plissement des yeux, une légère ride sur le front ou un battement de cils mais le mage noir se délectait de ça. C'était un de ses jeux les plus amusants. Alors, maintenant que son jouet préféré est là, pourquoi ne pas en profiter ?
- Lucius, tu étais vraiment un homme de confiance pour moi, il est vraiment dommage que tu aies failli à cette mission. Mais ne te méprends pas, j'avais déjà des doutes sur ta fidélité. Tu savais pourtant que cette mission au Département des mystères déterminerait l'avenir de ton fils et tu as choisi d'échouer. Regarde-le maintenant, obligé de devenir mangemort pour te remplacer alors qu'il n'a jamais eu la carrure d'un homme d'action...
- Je vous demande pardon mon maître, puis-je faire quelque chose pour me racheter ?
Voldemort s'arrête net au beau milieu du couloir, une lueur dangereuse au fond des yeux.
- Luciussss, siffle-t-il d'une voix tellement douce qu'elle glace le sang de son interlocuteur. Est-ce là les manières d'un sang pur ? Ou sont donc passées les règles absolues de la famille Malefoy ? Dis moi, très cher Luciussss, quelle est donc la phrase que ton père t'as faite écrire avec une plume à sang jusqu'à ce que l'on doive t'amener à Sainte Mangouste ?
- Un ... Un Malefoy ne demande jamais pardon.
Pff, ce n'est pas drôle, songe son tortionnaire, ce Lucius là est beaucoup trop serviable. Je préférais largement mon Lucius coincé et arrogant. Après cette constatation, il décide de simplement se laisser aller à être là, à Poudlard, et d'en profiter.
- Bien. Sais-tu que je viens de croiser le tableau de cet affreux chevalier qui était persuadé qu'il me battrait en duel et que…
Et le plus dangereux mage noir de tous les temps continue son babillage puéril pendant quelques heures, accompagné de son fidèle bras droit le suivant comme son ombre, alors qu'il se promène au hasard dans les couloirs du château.
Alors que la cime des arbres de la Forêt Interdite commence à se parer d'or, Voldemort s'arrête soudain de parler. Il se tourne vers le blond qui semble tomber de fatigue et lui adresse la parole sur un ton cotonneux.
- Le rêve semble toucher à sa fin, ce fut un plaisir mon très cher Lucius, j'espère que nous nous reverrons bientôt, nos conversations civilisées me manquent terriblement.
Peu à peu le décor s'estompe et il lui semble distinguer la réplique de Lucius adolescent qui le rattrape dans ses bras avant que le sol ne se rapproche dangereusement et qu'il ne retombe dans la douce torpeur du sommeil."
•• × ••
Rêver de l'époque de Poudlard l'avait fait réfléchir à pleins de choses mais surtout à ce qu'il était devenu. D'un sang mêlé de la plus basse extraction, il s'était hissé au sommet. Il contrôlait la moitié du pays et était en passe d'étendre son influence à l'intégralité de la Grande-Bretagne. Il fallait juste qu'il déniche cette foutue prophétie, qu'il pousse dans la tombe cet amoureux des moldus et sa figure de proue : le Sauveur-du-monde-sorcier-qui-n'est-rien-de-plus-qu'une-marionnette, qu'il fasse élire un Ministre de la magie un peu plus compétent et surtout totalement à sa botte, qu'il signe des accords de non-agression avec l'ensemble des peuples magiques minoritaires et, le plus urgent, qu'il demande à Severus une bonne dose de potion contre le mal de tête.
- Yeux rouges puissant, yeux rouges gentil, oh ! Un petit rat qui court, qui court. Un repas qui court, qui court. Un rat mort, un repas et du sang. Du sang comme Yeux rouges, Yeux rouges ... Chantonna Nagini en glissant le long de la salle vers la porte entrouverte.
Voldemort ne put s'empêcher de sourire devant les facéties du serpent. Avoir bu le venin de Nagini pendant des années et avoir fait d'elle un horcruxe avait créé un lien très fort entre eux, et la femelle savait exactement quand faire le pitre pour lui remonter le moral.
Se retrouvant seul dans la salle du trône, il saisit sa baguette et lança un tempus. Vingt-deux heures passées et Severus, récemment promu bras droit en l'absence de Lucius, n'était toujours pas là. Agacé, le seigneur noir agita sa baguette en psalmodiant un sort en fourchelangue.
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Au même moment, dans un obscur cachot de Poudlard, un maître des potions en pleine correction des copies de cinquième année de Poufsouffle-Serdaigle, sentit la marque des Ténèbres le brûler. Il poussa un juron sonore et renversa à moitié son flacon d'encre rouge dans sa précipitation à rassembler divers parchemins pour son maître. Laissant un champ de bataille à la place de son bureau, il s'empressa de sortir des limites de Poudlard pour transplaner. Il parcourut les couloirs du manoir Jedusor en pestant contre son inattention et la stupidité de ses élèves. Rogue arriva dans la salle du trône à bout de souffle et s'effondra littéralement aux pieds de son maître.
- Severus.
- Maître.
- La ponctualité a pourtant toujours été ton fort. Serais-tu en retard parce que tu complotais ma perte avec le vieux fou ?
Severus sentit une goutte de sueur froide glisser le long de son dos. Lorsque le maître commençait un discours paranoïaque, il était bon pour une séance de doloris.
- Tu me déçois beaucoup. Endoloris !
Gagné, pensa le maitre des potions en se tordant de douleur sur le sol.
- Bien, lança Voldemort en levant le sort, après cette petite mise en bouche, montre moi donc le résultat de tes recherches.
- Bien maître, commença Severus, la voix tremblante. Premièrement, votre apparence actuelle est due à deux choses : le sang de licorne dont vous vous êtes nourri et la potion qui vous a permis de récupérer votre corps. Celle-ci est composée d'os, de sang et de chair. Ah oui, il faut également prendre en compte le venin de serpent qui vous a permis de survivre durant de longues années.
La voix de Rogue avait maintenant retrouvé son assurance et il parlait avec le professionnalisme d'un habitué des potions complexes.
- Pour créer votre nouveau corps, les os de votre père, la chair d'un serviteur et le sang de votre ennemi ont été incorporé dans votre ancienne chair, vous donnant une apparence humaine. Mais les composants antérieurs et donc, dans un sens, involontaires, ont perverti l'apparence que vous auriez du avoir pour donner celle-ci.
Un reniflement peu appréciateur de l'apparence en question le fit légèrement grimacer.
- J'ai donc tenté de créer une potion qui purgerait votre sang du venin de Nagini et du sang de licorne, supprimant donc la malédiction qui vous donne ce visage ... Euh...
- Repoussant ! C'est bien cela Severus ?
- Terrifiant, mais peu seyant au futur dirigeant du monde magique
Voldemort s'autorisa un léger sourire devant le culot de son serviteur.
- Le plus efficace sera de l'ingérer au cours d'un rituel de sang, il en décuplera les effets et purgera également votre corps des séquelles éventuelles.
- Quand cette potion sera-t-elle prête ?
- Demain mon Seigneur et, bien que je n'ai pas pu la tester, j'ai confiance en mes capacités.
Cette fois, un bref éclat de rire retentit.
- Quelle présomption de ta part ! Endoloris !
Et alors que le maître des potions hurlait à s'en casser la voix, Voldemort lui ordonna :
- Amène-la demain, mais si tu échoues, je te laisse aux bons soins des mangemorts du deuxième cercle, il me semble que certains ont quelques griefs contre toi.
Sur ces paroles, il se leva, passa devant le tas de chair secoué de spasmes et regagna le calme de ses appartements. Un nouveau rêve sur Poudlard ne lui aurait pas déplu.
•• × ••
Voldemort poussa la porte surprotégée qui menait à ses appartements d'un geste las. La journée était loin d'être finie pour lui. Il appela son elfe de maison d'un geste négligent de la main et ordonna que son repas lui soit servi dans ses appartements puis s'installa confortablement à son bureau.
Des dizaines de parchemins couverts de diverses écritures apparurent alors dans un beau désordre. Après un énième soupir le mage noir s'empara du premier de la pile. Une note de Bella demandant à faire évacuer le prisonnier numéro 4815 pour cause d'« odeur intempestive de cadavre en décomposition ». Très chère Bellatrix, encore un moyen détourné de lui annoncer un mort sous la torture. Un claquement de doigts et il eut en main le registre des prisonniers. 4815 était un petit secrétaire récalcitrant du Ministère des finances. Inutile donc. Il apposa son cachet sur la note et celle-ci disparut.
La suivante fut une demande de Severus Rogue pour l'achat de certains ingrédients hautement illégaux qu'on ne trouvait même pas dans l'Allée des Embrumes. Il cacheta.
Une note rapide des elfes de maison pour racheter du mobilier dans l'aile ouest attira son attention. Il appela Liuk, son elfe attitré et lui mit la note sous le nez en fronçant les sourcils à la Malefoy.
L'elfe s'inclina plus bas que terre en marmonnant quelque chose. Un coup de pied dans les côtes l'incita à parler intelligemment.
- Liuk est désolé maître ! Liuk va se jeter de la tour la plus haute maître ! Liuk est évidemment responsable de la dispute entre Yaxley et Greyback de ce matin qui a conduit à la destruction partielle de l'aile ouest ! Ouh, Liuk est un méchant elfe !
Et alors que la bestiole se répandait en lamentations et en suggestions de châtiment, le seigneur incontesté de cette bande de gamins surexcités passa une main lasse sur son visage pour s'empêcher de hurler.
Il cacheta la note et en écrivit une autre qui condamnait Yaxley à deux semaines de cachot. Il n'avait malheureusement aucune influence sur le loup-garou. Quel dommage ! Il en aurait bien fait une descente de lit ou alors un tapis devant sa cheminée.
Il était minuit passé lorsqu'il s'attabla à la gestion des comptes. Bien que Malefoy soit en prison et Bellatrix reconnue officiellement comme mangemort, il avait accès à leur compte grâce à la loi gobeline et ne se gênait pas pour y puiser. Une guerre coûte toujours cher.
Il signa et cacheta l'autorisation d'ouvrir le coffre des Lestrange pour remettre à neuf l'aile ouest puis il s'écroula dans son lit de soie noire. Un seigneur des ténèbres peut-il prendre des vacances ?
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Note de l'auteur (again and again and again (with a spoon)) : Voilà, c'était un petit chapitre pour vous mettre en bouche. J'ai déjà écrit les quatre suivants et je tourne plutôt à dix pages word par chapitre. Avec l'avance que j'ai (et mon optimisme habituel), je pense que je vais tourner à un chapitre toutes les deux ou trois semaines.
Edit du 4 mars : Saluez Ielena qui a accepté d'être ma bêta sur cette fic et qui a corrigé le chapitre \o/
Au plaisir.
