p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="LEFT"emstrongspan style="font-family: 'Segoe Print';"Espoir capital/span/strong/em/p
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p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="LEFT" /p
p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="LEFT"span style="font-family: 'Segoe Print';"Vous tremblez ; ce n'est pas parce que vous avez froid. Vous transpirez ; ce n'est pas parce que vous avez chaud. Vous avez mal aux os, mal à la peau. Ça vous marque, des années de peur. Vous marchez ; vous ne savez pas vers où. Vous sursautez ; vous ne savez pas pourquoi. Vous pleurez ; vous ne savez pas si vous allez les retrouver. Ça vous marque, des années de silence. Silence pesant. Silence constant. Silence infernal. Silence éternel. Silence douloureux. Et vous cherchez, encore et encore, avec l'espoir au poing et le désespoir autour du cou. Ça vous marque, des années d'absence. Ça vous a tués. Vous hurlez. Vous cherchez désespérément un indice que vous ne trouvez jamais. Vous chuchotez. em« Ça va aller, on va les retrouver. » TN/em. Vous mentez ; vous le savez. em« Ils nous ont tués, ces lâches. Ils nous ont tués quand ils se sont barrés pour sauver leur peau. » BZ/em. Vous continuez. Vous n'abandonnez jamais. Le soir, vous vous couchez, abattus et fatigués de chercher. Mais l'espoir revient chaque matin, plus fort, plus beau, plus grand. Vous essayez désespérément de les retrouver. Vous les haïssez. Vous les maudissez. Mais vous continuez sans rien lâcher. Ça vous marque, des années d'espérance. Et quand enfin vous les retrouvez, vous êtes heureux, vous les remerciez. em« Ça y est, on peut crever. » PP/em./span/p
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