Bonjour bonjour ! Voici la première partie de Contes de Coeurs, j'espère que j'arriverai à parodier d'autres contes encore ! =)
Conte parodié : La Belle au bois dormant.
Nouveau titre : La Rose dans l'bois qui pionce.
Disclaimers : les persos ne m'appartiennent pas encore, mais c'est prévu, étant donné que je projette de dominer le monde un de ces quat'.
Autre : O.O.C. malheureusement ^^" J'espère que ça vous ira quand même.
Bonne lecture !
La Rose dans l'bois qui pionce
Il était une fois, dans le Royaume des Cœurs, qui se trouve bien évidemment dans une contrée fort fort lointaine afin que vous ne puissiez vérifier la véracité de cette histoire, régnait l'éloquent roi Lexaeus et la bienveillante reine Xemnas (1). Ce couple menait une vie tranquille et luxueuse grâce aux considérables impôts imposés par Dame Xemnas. Il leur manquait cependant un élément pour qu'ils se considèrent comme étant heureux, élément qu'ils n'arrivaient pas à obtenir : une descendance. La reine envoya donc son plus fidèle serviteur, Xigbar, à la recherche de quelqu'un ou de quelque chose capable de résoudre le problème. Après de longues recherches, il lui ramena, ligotées comme des saucissons et avec un sac sur la tête, trois fées. Ayant négligemment jeté ce paquetage sur le sol en marbre (hors de prix) de la salle du trône, Xigbar déclara :
« Voilà qui devrait, ma reine, vous aider à résoudre votre problème. Si elles ne peuvent rien faire par leurs propres moyens, elles connaissent sans doutes d'autres fées ou créatures magiques qui le pourront. »
Il retira alors le masque de leur tête, et les trois fées purent contempler à loisir ce hall construit sur la misère des autres. En dépit de la façon dont elles avaient été amenées ici, Xemnas chercha à se présenter sous son meilleur jour.
« Bienvenue, chères fées. Je vous remercie d'avoir fait le déplacement jusqu'ici. Permettez-moi de me présenter. Je suis le reine Xemnas, souveraine du fort fort lointain Royaume des Cœurs. »
La première fée, vêtue de rouge, se leva et se mit à flotter au dessus du sol pour être à hauteur d'adulte comme le font la majorité des fées, c'est bien connu.
« Je suis Roxas. C'est aimable à vous de nous avoir... invitées ici, dans votre château. »
La deuxième se leva et s'envola à son tour en époussetant sa robe bleue.
« Moi c'est Xion. Oui c'est vraiment... gentil à vous. »
La troisième, d'un vert doux, s'était élevée en silence pendant ce temps là, et ne semblait pas être plus intéressée que ça par la discussion.
« Je m'appelle Zexion.
- Quels charmants prénoms !», s'exclama Xemnas.
Xigbar, posté derrière les fées, ne put s'empêcher de lever les yeux aux ciel en se disant que ça devrait être interdit de mentir comme ça. La reine, bien qu'ayant vu le geste, ne fit aucune remarque et entra dans le vif du sujet.
« Si je fais appel à vous, c'est parce que mon mari, le roi Lexaeus, et moi-même sommes très malheureux. En effet, nous ne parvenons pas à avoir d'enfants. »
Elle fit une pause dans ses propos, le temps de laisser des larmes volontaires lui monter aux yeux.
« Excusez-moi, c'est juste que... j'aimerais tellement en avoir un. »
Elle cacha son visage dans ses mains avant d'éclater en sanglots (hem hem). Les fées furent très touchées par le souhait de la reine...
« Vous n'avez qu'à adopter un orphelin.
- Zexion !», la réprimanda Xion.
… ou presque. Elles cherchèrent alors ls divers moyens qui permettraient au roi et à la reine d'être parents. Elles n'en virent malheureusement qu'une seule. Elles se concertèrent du regard et furent d'accord sur ce point : elles n'avaient pas envie de donner cette solution. Elles le devraient, pourtant, car elles se devaient d'aider les personnes plongées dans le malheur. Xemnas ne leur laissa pas plus de temps pour se décider, lisant dans leurs yeux qu'elles avaient ce qu'elle cherchait.
« Auriez-vous quelque sortilège ou décoction pour m'aider ? Je vous en supplie, je mettrai à votre disposition toute l'aide nécessaire.
- Eh bien... commença Xion.
- Il existe en effet une potion permettant d'enfanter à quiconque la boit, poursuivit Roxas. Cependant...
- Voilà qui est parfait !, s'exclama Xemnas. Apportez-moi cette potion au plus vite. »
Les trois fées furent mises dehors avec autant de douceur qu'à l'aller.
« Je le savais que c'était une mauvaise idée, soupira Xion.
- Oui, moi aussi j'avais un mauvais pressentiment.
- C'est de votre faute, accusa placidement Zexion.
- Parce que tu n'y es pour rien là-dedans ? »
Roxas trouvait ça gonflé de sa part.
« Il aurait suffit de lui mentir et l'histoire était réglée. »
Les deux furent offusquées par ses propos : en tant que fées, elles ne pouvaient se permettre de mentir. Elles durent cependant admettre que leur verdoyante amie n'avait pas tord.
« Et j'aurais pus ajouter que nous pourrions retourner à notre vie sans plus se soucier de cette reine égoïste...
- On ne peut tout de même pas, elle compte sur nous !, s'exclama Xion.
- … si elle n'avait pas envoyé quelqu'un pour nous surveiller.
- Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort, la fée la plus calme était bien évidemment la plus forte. »
Le fidèle soldat de la reine était sorti de sa cachette, son éternel sourire carnassier aux lèvres (sourire qui mériterait une légende à lui tout seul).
« La reine m'a demandé de vous suivre, au cas où il vous arriverait quelque chose. »
Il examina alors son arc et ses flèches avec un peu trop d'intérêt.
« Ou pour vous persuader que vous avez raison d'aider notre auguste reine. »
Les fées, n'ayant aucune envie de finir en brochette, ne reprirent leur route qu'avec plus d'entrain. Le sens de l'orientation de Xigbar les empêchait de faire des détours inutiles, et elles arrivèrent à leur fatale destination : la tour de la sorcière Larxene. C'était en effet elle qui, à ses heures perdues et pour se distraire, avait mit au point une potion offrant aux couples malheureux un enfant. Le problème était que Larxene ne portait pas son titre de sorcière pour rien. Elle le méritait grâce à son sale caractère (n'oubliez pas, chers lecteurs, que ce n'est que depuis très récemment que le mot à perdu de sa connotation péjorative), grâce à son goût pour la magie noire, et grâce à ses goûts jugés lugubres par le monde des gentils de contes. Notre douce Larxene, que nous venons de clairement identifier comme étant une méchante dans cette intrigue, ne donnerait jamais la dite potion (un méchant n'est pas généreux. Au mieux, il peut accepter une transaction inéquitable, mais le don ne fait pas partie de sa base de données). Nos amies les fées durent donc pénétrer dans la demeure de Larxene pendant que Xigbar les attendait tranquillement dehors, afin de leur rappeler qu'ils ne repartiraient pas sans la potion (au cas où elles oublieraient). Après avoir affronté des seringues volantes, des glacières remplies de sauce congelée, des armoires à papa-poule à glace, des poires dansant la samba, des manches en pleine révolution, une mangouste au régime (et donc fort irritable), et une armées scarabées dorés lançant des éclairs, elles rejoignirent victorieusement le garde avec la potion. Elles entendirent juste un « pour des manches liiiiiiiiiiibres ! » en refermant la porte, puis ce fut tout. Elles avaient réussit ! Elles étaient en vie !... Mais pour combien de temps avant que Larxene ne se rende compte de quelque chose ?
Elles retournèrent au château, et offrirent la potion à Xemnas, qui fut ravie de constater qu'elle avait le goût de jambon (2). Elle constata rapidement qu'elle était enceinte, à la grande joie des fées qui avaient été gardées enfermées, prêtes à être offerte à la peine capitale si cela s'avérait être une entourloupe de leur part. Elle donna naissance à une ravissante petite fille aux cheveux roses, que le couple baptisa Marluxia.
« Je peux savoir pourquoi je suis une fille dans cette histoire ? Je suis mec !»
Les réclamations se font dans la salle « reviews », au fond à droite du couloir, c'est quand même pas de ma faute si tu me donnes envie de te travestir ! Xemnas et Zexion se sont pas plaints, eux ! (par contre, je les vois qui m'attendent avec des barres de fer et autres gadgets) Donc... Le roi et la reine rayonnaient de bonheur. Jamais Lexaeus n'avait été aussi bavard :
« ... »
Quand à la reine, elle avait enfin un enfant à marier qui lui rapporterait des terres et de l'argent grâce aux alliances créées. Pleins de reconnaissance envers le trio de lucioles volantes, les souverains les invitèrent à boire un verre de jus d'orange avant de les envoyer d'où elles venaient, ou de les exploiter pour un autre service encore. Mais la flamme des chandelles vacilla de même que les autres sources de lumières planquées comme dans tous les films, la porte à double battant fut ouverte par le vent qui souffla avec violence dans la salle de réception. Quelques secondes plus tard, la sorcière Larxene entrait avec classe, élégance, et arrogance. Son sourire ne masquait pas son immense colère.
« Alors comme ça on me vole ma potion de fertilité, et on ne pense même pas à me remercier alors que je vous ais gentiment laissé repartir avec ? Vous n'auriez pas pu être intelligent et éviter de faire la même erreur que dans les autres contes ? A cause de cela, j'ai été obligée de faire le déplacement pour venir maudire cette foutue gamine.
- Je vous défend de la toucher ! Le système de retraite n'a pas encore été inventé, il me faut un moyen d'assurer mes revenus pour mes vieux jours !
- ..., dit Lexaeus.
- Oh que non, vous ne serez pas capable de m'empêcher de faire. »
Les trois fées voulurent s'interposer, mais Larxene reprit aussitôt :
« Vous n'avez rien à me redire ou à me supplier. Vous saviez pertinemment le risque encourut en venant me voler une de mes inventions. C'est déjà suffisamment dur pour moi d'imaginer que c'est le voleur qui passe pour le gentil, ici. Hem, bon, réplique de méchant comme je les aime... HA HA HA HA ! Tremblez pauvres mortels, craignez le courroux de la démoniaque Larxene ! Je condamne cette enfant ! Si jamais elle a le malheur de s'entailler avec une faux, celle-ci sera plongée dans un sommeil éternel ! Sauf si un prince suffisamment con pour tomber amoureux d'une fille à qui il a jamais parlé l'embrasse ! MOUAH HA HA HA ! »
Plusieurs éclairs déchirèrent les nuages, et le ciel signala qu'il avait faim (= le tonnerre gronda). La lumière et la chaleur revinrent, Larxene avait disparut. Une vague de désespoir s'abattit sur les jeunes parents, et Lexaeus hurla sa tristesse.
« ... »
Xemnas, quand à elle, avait des préoccupations un peu plus matérielles.
« Comment vais-je faire ? Je ne peux tout de même pas mettre qu'elle est maudite sur son profil de mariagearrangé.con ! »
Ne voulant pas voir la vie de leur chère fille anéantie, ils prirent aussitôt la décision de ne jamais la laisser sortir, de peur qu'elle ne croise un paysan s'en allant faucher les champs, et d'ordonner à ceux-ci de laisser leur matériel à l'entrée du château lorsqu'ils venaient faire une réclamation (et puis la terre salissant régulièrement le sol, tout le monde y trouva son compte parmi les châtelains).
La jeune princesse grandit, entourée de tout l'amour de ses parents qui l'avaient tant désirée, et du ressentiment des gens du peuple (qu'elle ne voyait jamais de toute façon) qui lui en voulaient parce que sa mère levait des impôts supplémentaires pour la doter. Le but était d'avoir la plus grosse somme possible afin d'avoir le meilleur parti au moment de choisir un mari, et d'amasser le plus de richesses possible. Elle atteint rapidement l'adolescence (enfin, pas plus rapidement que tout le monde, mais c'est surtout pour signaler que le temps passe vite), et commença à se rebeller contre la royale autorité de ses parents. Un jour, elle prit son courage à deux mains, fit une corde avec sa réserve de draps (il n'y en a jamais assez avec un seul lit), et fugua. Son caractère bien trop trempé pour une princesse et son entêtement lui permit de profiter et d'apprécier la découverte du monde malgré la différence des niveaux de vie. Elle vint à rencontrer des paysans occupés par la moisson. Elle demanda, curieuse, ce qu'ils faisaient. Bien que cela les fasse profondément suer d'expliquer l'évidence, ils le firent en voyant la richesse vestimentaire de la jeune fille. Ils en vinrent bientôt à lui montrer leur outil de travail, la faux. Elle fut particulièrement intriguée par cet objet. La forme longe et élancée du manche, la lame fine et gracieusement courbée y étant si merveilleusement assortie. Ayanr pour habitude de maltraiter les pauvres gens sous son service, et mesurant la dangerosité de l'outil, elle se dit que cela pourrait être amusant de développer de nouveaux jeux avec. Elle commença alors à persécuter les habitants du royaume, leur volant leurs repas et leur « empruntant » leur maison pour la nuit. Elle se rendit rapidement compte qu'il fallait aiguiser la faux et en prendre soin. Elle s'y attela, lorsque son père arriva.
« ...
- Aller Papa, soit cool ! Je ne me suis jamais autant amusée de toute ma vie !
- ...
- Mais j'en ais rien a faire de cette vieille carne avare ! (ne parlez pas comme ça de votre mère les enfants)
- ...
- Pff, j'te déteste.
- ...
- Non, je ne laisserai pas cette faux ici ! Je l'emporte avec moi !»
Elle frotta encore un peu la lame avec la pierre à aiguiser et, voulant tester le tranchant de la lame, passa son doigt dessus. Comme vous vous en doutez, cela n'y manqua pas : elle s'entailla le coussinet du bout de son index ! Elle tomba aussitôt, endormie. Son père la ramena au château, sachant que la malédiction s'était fatalement abattue sur leur fille. Jamais Lexaeus ne s'était montré aussi expressif dans sa peine.
« ... snirlf... »
Ha ha ha ! J'vous ais eus hein ? Vous pensiez qu'il allait rester complètement muet comme d'habitude ! La reine, quand à elle, sombrait dans le désespoir.
« 'tain fait chier ! On l'a nourrie, logée, blanchie on a dépensé une somme astronomique pour la doter, et elle a même pas pu attendre d'être mariée cette idiote ? » (sauf si votre mère est comme Xemnas)
C'était pour elle l'équivalent de la crise. Tout le royaume fut rapidement plongé dans la même torpeur que la princesse, la malédiction étant contagieuse.
Beaucoup trop d'années plus tard, alors que Larxene avait déjà volé suffisamment d'or pour se faire rembourser et qu'elle avait presque oublié cette histoire, un preux chevalier n'ayant pas été effrayé par la longueur de la sieste du royaume s'aventura jusqu'au château. Son cheval était noir (parce que le noir, c'est classe) comme ses cheveux, et ses yeux étaient violet vif, adjectif à l'exact opposé de son cerveau (3). Il avait attaché ses longs dreadlocks en une queue de cheval, parce que ça donnait un air guerrier. Attachés aux flancs de son cheval, pas loin de six lances, histoire d'en avoir toujours une sous la main sans avoir à risquer sa vie. La forteresse était intacte, et il n'y avait guère que Larxene qui avait été capable de la piller. Les autres voleurs, un peu trop audacieux, avaient fini embrochés ou écrabouillés par les pièges gardant les coffres et salles au trésor. En bon jeune homme désœuvré, il prit le temps de visiter le château. Il arriva jusqu'à une porte, avec un l'écriteau « Princesse à embrasser » accroché dessus. Intrigué, il entra, et se prit les pieds dans un câble tendu par la reine. Ce qui devait arriver arriva, il se retrouva étendu au dessus de la princesse, qui n'avait pas prit une ride.
Pub :
Avec l'Oréole malédiction longue durée, gardez une peau jeune pendant toute la durée du conte !
Gros plan sur le visage de Larxene, la star choisie pour tourner la pub.
« Parce que je ne vaux rien ! »
Fin de la pub.
Notre valeureux Xaldin avait bien heureusement eut le réflexe de tendre ses bras, et s'était donc arrêté quelques centimètres au dessus de Marluxia.
« Sérieux ? Faut que j'embrasse un truc avec des cheveux roses comme ça ?
- Parle pour toi ! Eh ! Il est hors de question que je me fasse embrasser par ce macaque ! »
Un bon coup de pied à l'arrière de la tête de Xaldin de la part de l'auteure, et l'histoire est réglée ! Tout le monde se réveilla, étrangement en parfaite santé. Larxene est une méchante sorcière, mais lance des malédictions qui font qu'au final, personne ne meurt... logique. Il y eut tout de même une question qui fit polémique.
« C'est tout simplement hors de question ! Je ne t'ai pas doté aussi richement pour que tu épouses le premier pauvre venu !
- ...
- Je m'en contrefiche que ça soit lui le héros salvateur du conte ! Ce n'est pas moi qui vais commencer à me plier à ces règles à la noix !
- Je suis prince, majesté. Mais laissez moi une chance. Je serai fidèle à votre fille juste assez de temps pour récupérer la dot, puis je m'enfuirai lâchement pour d'autres aventures !
- J'suis avec toi maman ! Ce type est un vrai coureur de jupon ! Je ne vois pas quel autre type d'homme pourrais embrasser une fille qu'il ne connaît pas !
- Attends, c'est quoi cette histoire de baiser là ? »
Ils vécurent une vie plus ou moins joyeuse, n'étant pas une grande référence, je n'ai pas les moyens d'assurer le bonheur de tout le monde ! Les fées continuèrent d'être les larbins de Xemnas, mais se gardèrent bien de retourner voler quelque chose à Larxene.
FIN
(1) Imaginez Xemnas comme vous le voulez, ayant perdu ou non sa virilité.
(2) N'est-ce pas Elins ? XD
(3) pardon, c'est inutilement méchant, mais il y a des choses que je n'arrive pas à me refuser.
Voili voilou ! En espérant que ça vous ait plu !
Je ne pense pas que les autres seront aussi longs, je me suis moi-même surprise au moment de l'écriture.
MERCI BEAUCOUP à Elinska de m'avoir relue et donné son avis ^^
A la prochaine ! N'oubliez pas ! Bureau des réclamations, porte "reviews" !
