Salut! Je sais que je ne devrais vraiment pas commencer une autre fic surtout que je ne peux même pas vous promettre de la finir! Mais que voulez-vous!
«Tu es fou, petit, il faudrait ne jamais grandir.»
Jean Anouilh
L'Empire Ottoman entra dans la salle de cette qu'il avait connu il y a très longtemps. Dans le centre de cette salle se trouvait celui qui 'avait un jour élevé. Il se retrouva à être triste pour cet empire qui allait chuter, pour celui qui avait été comme un père. Dans cette pièce, dans les bras de l'autre empire, se trouvait un enfant, une autre nation, Grèce. Sadik s'avança alors que l'empire Byzantin murmurait à l'oreille du plus jeune.
Avec un respect peu courant pour lui, Sadik attendit que son ancien mentor finisse ces murmures. L'enfant dans les bras de l'autre avait les larmes aux yeux mais refusait de les laisser couler.
-Sadik, prend bien soin d'Héraclès…
Vas avec lui, ne te retourne pas Héraclès, tout vas bien aller…
Le turque hocha la tête et tendit la main vers l'enfant qui, malgré son envie de rester dans les bras qu'il avait toujours connu, bougea. Byzantin avait remplacés sa mère quand celle-ci était partie avec tous les anciens. Pourtant son «père» lui avait toujours dit que ce jour arriverait, tous les grands empires chutaient…
Le turque s'avança vers le petit et lui prit doucement la main pour l'amener à l'extérieur de la pièce. À l'intérieur de la salle qu'ils venaient de quitter ils entendirent le bruit d'une lame qui fend l'air puis un corps qui tombe. Bien malgré lui, le garçon lâcha la main de Sadik et s'effondra sur le sol en larmes. Le turque le regarda un moment, ne sachant pas quoi faire, avant de le prendre dans ces bras avec tendresse.
Sadik aussi avait envie de pleurer, mais il avait reçu des ordres et il les suivrait. Il partit au dehors de la ville pour aller dans un très grand château typiquement Islamique. Quand il arriva là-bas, il envoya rapidement pour qu'une chambre soit préparée. Les serviteurs en choisirent une chambre juste devant la sienne. Le Turc alla doucement déposer le petit corps qui s'était endormis en larmes contre lui.
Devant le visage maintenant paisible de l'enfant, le brun sourit avec douceur avant de le couvrir et de sortir de la chambre. Il alla quelques portes plus loin où il toqua avant que la porte ne s'ouvre sur un adolescent, alors que le grec semblait avoir 9 ans, celui devant lui semblait en avoir au moins 14. Sadik sourit en voyant le sourire gêné accompagné d'une pâle rougeur au niveau des joues du plus jeune.
-Comment as-tu Gupta?
-Je vais bien et vous?
-Tout va bien, je suis revenu avec un nouvel pays, je voudrais que tu l'aide un peu à s'adapter. Ça m'enlèverait du poids des épaules et je saurais qu'il sera entre de bonnes mains.
-Bien sûr!
Le dit Gupta, Égypte, rougit un peu plus en voyant le turc lui demander son aide. La rougeur de ces joues s'enflamma lorsque Sadik lui posa un baiser sur le front en lui disant merci. Il lui dit par la suite qu'il devait aller s'occuper de quelques papiers et qu'ils se reverraient au souper. Gupta resta dans le seuil de sa porte, le cœur battant trop vite et le visage rougit.
L'égyptien finit par se réveiller de ses fantaisies un peu honteuses et alla dans la chambre de l'autre pays se trouvant sous le toit de l'empire Ottoman. Il toqua à son tour mais ne recevant pas de réponse il ouvrit la porte et s'avança à l'intérieur, le garçon était enroulé dans les couvertures, pourtant la respiration trop rapide et pas assez profonde laissa savoir à l'égyptien que le grec ne dormait pas.
-Ça ne sert à rien de faire semblant de dormir.
-Qu'est-ce que tu veux?
-Sadik veut que je t'aide un peu à t'habituer à la demeure, aux gens…
-Pourquoi il te dirait de m'aider? Pourquoi tu l'écouterais?
Gupta rougit à nouveaux, il ne s'était pas attendu à ce que le plus jeune lui pose des questions. Après que l'empire Ottoman soit arrivé sur son territoire et qu'il l'ait pris, Sadik avait été plus que gentil avec lui. Beaucoup d'autres nations auraient esclavagés les nations qu'elles gagnent, mais lui ne l'avait pas fait. Après quelques temps, Gupta avait commencé à passer du temps avec le turc. Un matin il s'était tout simplement rendu compte que l'autre homme ne le laissait pas indifférent.
Pendant que l'égyptien se perdait de nouveaux dans ces pensées, le grec le fixait avant de se lever. Gupta sortit de son esprit et sourit au plus jeune le laissant sans réponse. Gupta fit tout simplement sorti le grec de sa chambre et l'amena dans les couloirs, le repas serait bientôt servit. La cloche du repas sonna alors qu'ils atteignaient la grande salle à manger.
Celle-ci était richement décorée et des pans de soie étaient accrochés aux murs. Une grande table base se trouvait dans le milieu de la pièce. Des coussins se trouvaient tout autour et des plats étaient posés, remplis de victuailles, vers le milieu de la table. Devant chaque coussin se trouvait un plat vide que chacun pouvait remplir à son envie. Des plantes chaudes et exotiques se trouvaient un peu partout dans la pièce, proche des murs. La salle était éclairée par des grandes lampes à l'huile toutes joliment colorées un peu partout.
Quelques personnes étaient déjà assisses attendant quelque chose ou quelqu'un. Avant que les deux jeunes n'aient eu le temps d'avancer un rire doux sonna derrière eux. Sadik se trouvait derrière eux et les pris pas la main pour les faire avancer. Le turc s'assit à la tête de la table alors qu'il s'assoyait Héraclès à sa gauche et Gupta à sa droite. Gupta avait les joues rouges au contact de la main du plus vieux. Il s'assit et poussa même son coussin plus proche de la tête de table, tentant de s'approcher de l'Ottoman qui souriait en attendant que le reste des invités prennent leur place.
Héraclès boudait légèrement, la nourriture sur les plats de milieu ne lui était pas familière et il avait faim! En voyant le regard que le grec lançait à la nourriture, le turc fit un mouvement de la main à une servante et lui murmura quelque chose. Avant que tous ne soient assis, d'autres plats furent déposés devant le grec. Héraclès regarda avec des grands yeux surpris, Sadik sourit en voyant le garçon émerveillé devant les plats typiques de sa nation. Le Turc Ottoman prit la parole quand tous furent assis, il dit quelques mots de bienvenue avant de commencer à manger, vite suivis par les autres gens de la salle.
Pendant tout le repas, Sadik parla à tout le monde ayant même des petits gestes tendres envers Gupta qui se trouva à rougir à chaque fois. Héraclès regardait doucement, presque en cachette le Turc qui, chaque fois qu'il captait le regard du plus jeune, souriait.
