POV KAZEKO :
Je marche dans les rues, avançant vers le bar d'Otose. Je n'entre pas, montant les escaliers vers les Yorozuya. Je toque doucement sur la porte coulissante, un peu tremblante. Un brun, un peu plus petit que moi, avec des lunettes sur son nez, ouvre et me fait rentré gentiment. Je m'installe face au duo déjà installé, vite rejoints par le malvoyant. Je pose alors ma mallette sur la table et leur montre la somme que je vais leur proposé. L'homme aux cheveux blancs semble méfiant de ce que je lui montre, pensant que c'est un travail dangereux.
Moi : "Vous n'avez rien à craindre, je vous assure !"
? : "Alors que voulez-vous ?"
Moi : "Que vous m'hébergiez pour un mois. Je m'appelle Kazeko, troisième fille de la famille Akashii."
? : "Une personne aussi connue et autant d'argent ? Pour un si petit travail ? Allez à un hôtel jeune fille."
Moi : "J'aimerai vraiment vivre avec vous... J'ai entendu tellement de choses sur vous et je dois absolument passé ce qu'il me reste avec vous..."
Le plus grand du trio soupire et accepte, se présentant et m'introduisant ses camarades. Gintoki, Shinpachi et Kagura. Pendant un seul petit mois, ils formeront un quatuor avec moi puis je disparaîtrai de leur vie comme si je n'y avais pas été. En y pensant, ça me rend un peu triste et je cache directement les larmes qui se forment dans mes yeux. La rousse le remarque et vient directement à côté de moi, me demandant ce qui ne va pas.
Moi : "Ne t'en fais pas Kagura, ces crises arriveront souvent..."
Kagura : "Et pourquoi ces crises ?"
Moi : "Un mois c'est court n'est-ce pas ?"
Kagura : "Surtout avec tout cet argent, tu peux encore demander plus de temps."
Moi : "Je ne peux pas... Et je vous offre tout mon argent avec plaisir."
Kagura : "TOUT ?! Mais comment vas-tu vivre après ça ?"
Moi : "Je ne vais pas le faire."
Kagura : "Comment ça ?"
Moi : "J'avouerai tout le jour de mon départ..."
Mais plus que ce mois ridicule qui allait me faire souffrir, je pleurais car j'ai connu mon coup de foudre trop tard... Ma vie est si dure et elle s'empire de jour en jour, me rendant fatigué de vivre. Et quand je commence à lui dire au revoir, elle me pique en me faisant tomber amoureuse d'un garçon qui ne pourra jamais me rendre ce que je ressens car s'il le faisait, il souffrirait...
