Coucou. Alors voilà un petit OS qui vient de me passer par la tête aujourd'hui.

C'est mon premier ainsi que le lemon donc j'espère que ca ne vous décevra pas.

Une review me fait toujours plaisir surtout dans ce cas là.

Car je ne suis vraiment pas sur de moi. Donc donnez moi vos avis.

Sur ce que vous en pensez et si je dois en faire d'autres ou non.

Bref bisous à vous toutes qui passez par là.


POV Bella:

Vendredi soir

Et voilà, c'était sur, j'étais dans la merde. Bon je m'en doutais mais alors là ma stupidité venait de battre des records. Pourquoi n'avais-je pas eu l'option concentration et même l'option persévération à la naissance? Non, la seule option à laquelle j'ai eu le droit, c'était maladroite et alors là j'en tenais une couche. Depuis les premiers pas que j'avais fait jusqu'à aujourd'hui, rien ne m'avait été épargné. Tout avait commencé comme mon père aimait le raconter, le jour où j'avais réussi à rentrer dans la porte du frigidaire et sans faire exprès en plus. Puis ça avait continué avec les années même si maintenant je réussissais à le faire plus discrètement, seuls quelques amis étaient au courant de ma maladresse et j'en étais contente.

Je me pris la tête entre les mains en posant mes coudes sur mon bureau et je soufflais un bon coup. Ce n'était pas en divaguant que j'allais m'en sortir. Je jetais un dernier coup d'œil à mon planning et je m'empêchais de hurler devant la catastrophe imminente qui allait me tomber sur le coin de la figure. « Reprends toi Bella, tu vas trouver une solution et une bonne en plus » pensais-je désespérément. Je me levais d'un coup et me mis à faire les cent pas dans ma chambre en essayant de trouver une solution miracle. Avec le temps, je connaissais par cœur l'organisation de mon minuscule appartement et je réussissais même à me promener dedans les yeux fermer. Pas très intéressant me direz vous et pourtant je peux vous garantir que lorsque je rentre chez moi à 4h du mat' après une bonne cuite avec ma meilleure amie, je suis heureuse d'y arriver.

Mon atroce meilleure amie s'appelle Rosalie et elle vit depuis 2 ans avec son petit ami Emmett. On pouvait facilement voir que ses deux là ne se quittaient que très rarement et j'étais vraiment heureuse pour eux. Quoique jalouse certains soirs des attentions particulières qu'ils avaient l'un envers l'autre. Je n'avais jamais eu cette chance et à 23 ans, mes relations se résumaient à deux coups et oui dans mon cas, on pouvait parler de « coup ». Tout d'abord pour ma première fois, c'était avec le fils du meilleur ami de mon père, il était plus jeune que moi mais on s'entendait bien malgré ça et il m'avait toujours bien traité. Alors un soir, nous avions testé notre pouvoir de séduction l'un sur l'autre, je ne peux pas dire que j'en suis heureuse aujourd'hui mais je ne regrette rien même si après ça notre amitié a vite tourné au vinaigre. Et le deuxième était Tyler un paumé qui m'avait toujours fait du charme. Un soir après une bonne déprime et une bonne cuite, j'avais cédé, et ça par contre je le regrette. Je n'en avais pas parlé à Rosalie de peur qu'elle me fasse subir un lavement à l'eau de javel pour me libérer de toutes traces nauséabondes. Cette pensée me fit sourire, Rose était vraiment la meilleure et j'étais contente de passer mes soirées avec eux.

Récemment on avait même fait la rencontre d'Alice et de son petit ami Jasper. Il travaillait dans la même entreprise que Rosalie et un soir elle les avait invité à prendre l'apéritif à la maison. Cette soirée s'était vraiment bien passée et après ça on avait décidé de se voir plus souvent. Alice était un peu comme Rose, toujours prête à sortir, à rigoler alors que j'étais un peu plus réservée mais ça ne m'avait jamais dérangé. Et puis j'avais ainsi appris qu'elle avait un frère dans la même fac que moi, je l'avais déjà aperçu à la cafeteria, il ne parlait à personne ou très rarement. Je l'avais vu une fois sourire, ce sourire m'avait envouté pour le reste de la journée sans que je m'en rende compte. C'était Emmett en me voyant le soir qui me demanda pourquoi je souriais bêtement et moi comme une cruche de lui répondre « pour rien, j'en avais envie c'est tout ». Je ne souriais jamais pour rien et il le savait mais l'arrivée de Rose me sauva de ses questions et j'en ai profité pour me sauver.

Je m'arrêtais une minute dans mes allés-retours, et je mis à rigoler toute seule, vraiment mes nerfs allaient bientôt lâcher avec toute cette tension que je retenais. Je venais de trouver inconsciemment la solution à mon problème et j'allais devoir m'organiser au plus vite pour pouvoir m'en sortir. Je poussais un vif juron en voyant l'heure et je me dépêchais de sortir de mon appartement pour me diriger vers l'entrée de ma fac. Ma fac se composait de plusieurs bâtiments car elle regroupait différents cursus, mais chaque cursus avait des cours en commun donc ça ressemblait plus à une grande usine. J'étais en littérature et je cherchais à passer mon diplôme pour pouvoir faire quelque chose de plus, je dis bien chercher car j'avais quelques difficultés dans deux matières et il fallait que je trouve quelqu'un pour m'aider. Voilà pourquoi je me retrouvais devant ma fac à 19h passé, je savais que les cours de musique se finissaient à 18h45 et j'espérais ne pas avoir loupé Edward.

Je m'installais sur une table dans la cour et je fixais mon attention sur la porte d'entrée, je n'avais pas le droit de le rater. Je me mis à réfléchir à ce que je pourrais lui dire pour le convaincre de m'aider, il avait toujours l'air tellement fermé que je ne savais pas du tout comment m'y prendre avec lui. Une fois, il avait repoussé une fille dans un couloir, tout le monde s'était retourné pour les observer, la fille pleurait et hoquetait sans pouvoir s'arrêter alors que lui avait juste haussé les épaules en lui disant qu'il l'avait prévenu puis il était parti. Je n'avais jamais vu quelqu'un agir de cette façon et ça m'avait fait des frissons dans le dos de le voir de mes propres yeux. J'entendis le grincement d'un porte et je relevais les yeux pour apercevoir une silhouette marchant le long des bâtiments, je savais que c'était lui, je le sentais sans savoir pourquoi.

Je me levais et je me dirigeais dans sa direction. Le bruit de mes talons résonna étrangement à mes oreilles et je ne pus m'empêcher de frissonner lorsque je le vis relever la tête pour croiser mon regard. Je m'arrêtais en face de lui sans prendre la parole et lui en profita pour me détailler. Je ne sais pas si ce qu'il vit lui plu mais en tout cas un petit sourire en coin apparu et je dus mordre la joue pour ne pas le lui manger. Il ne pouvait pas savoir que c'était ce petit sourire que j'avais aperçus une fois et que c'était le même qui me donnait des envies violentes de le prendre sur le bord de la route. Je pris une grande respiration, je ne devais pas flancher, il en allait de mon avenir et puis qui sait peut être qu'il me laisserait une chance. « Oui, oui bien sur. J'aurais plus de chance de croire au Père noël. » Pensais-je nerveusement alors qu'il me regardait dans les yeux maintenant.

« Salut Edward. » Dis-je en lui faisant un sourire. Il se contenta de secouer la tête en signe de salut. Bien ce n'était pas gagné pour moi. « Alors je ne vais pas y aller par quatre chemins comme ça on ne perdra pas notre temps si précieux n'est-ce pas? » Toujours aucune réponse seulement un foutu hochement de tête. Il a vraiment envie que je le décapite ou quoi. Bon je reprends mon souffle et c'est reparti. « Comme tu le sais les examens sont dans deux semaines et j'ai quelques soucis avec deux matières. Avant cette année ça ne me dérangeait pas de passer les rattrapages mais je ne peux pas me le permettre aujourd'hui. Nous avons quelques cours en commun dont ses deux matières et je voulais savoir si tu accepterais de m'aider à réviser la semaine prochaine? » Je le fixais avec espoir cherchant à comprendre ce qu'il pouvait se passer dans sa tête.

« Je dois déjà réviser pour les miens. Pourquoi je ferais ça? » Il venait à peine de refermer la bouche et pourtant j'hésitais entre l'embrasser ou le tuer, même si l'option « je t'égorge puis je te jette dans la rivière » semblait très tentante. Il faut que je respire, je ne pouvais pas me permettre de tuer le frère d'une amie et encore moins la personne qui pouvait sauver mes examens n'est-ce pas?

« Tu ne sembles pas avoir beaucoup de problèmes avec tes cours selon les louanges d'Alice et puis ça ne serait que pour une journée et si tu as besoin de quelque chose de ma part, demande et je verrais ce que je peux faire pour toi. » J'avais ponctué ma phrase d'une petite moue suppliante sans pour autant le laisser prendre de l'assurance quant à ma situation. Je ne sais pas ce qui avait changé mais une lueur étrange brillait dans son regard, je ne me sentais pas rassurée et pourtant je savais qu'il ne me ferait pas de mal. Ne pas savoir ce qui se passait dans sa tête me troublait bien plus et j'étais perplexe sur ses intentions.

« Bien je t'aiderais une journée la semaine prochaine. Et en échange tu feras quelque chose pour moi, dans les limites du raisonnable bien sur. » Répondit il. Il souriait franchement à sa dernière phrase et j'étais perdue entre son soudain sous entendu et son sourire. Je l'entendis vaguement me saluer puis la porte de sa voiture me réveilla complètement. Je ne savais pas quel était mon problème mais j'allais devoir le régler vite fait avant que je devienne folle. « Oui c'est ça j'allais devenir folle. » Pensais je en trainant des pieds jusqu' à mon appartement.

Mercredi matin

Mon réveil sonna et je me précipitais sous la douche, pour une fois que je ne rechignais pas à me lever. Aujourd'hui, était le jour de la libération de mon calvaire, Edward ne tarderait pas à arriver et après je pourrais enfin respirer librement. Il m'avait appelé lundi matin pour me donner rendez-vous mercredi chez moi. J'en profitais pour lui quelles matières, j'avais besoin d'étudier et où se trouvait mon appartement. Il ne parut pas surpris et il m'expliqua qu'Alice lui avait à peu près tout raconté sur ma vie lorsqu'il lui avait demandé mon numéro. J'avais marmonné quelque chose à propos de « vie privée non respectée et il rigole en promettant d'être là mercredi à 9h.

Je recommençais à faire les cent pas, tout en me mangeant la lèvre, j'étais impatiente et cette attente me mettait les nerfs à vif. J'étais complètement incontrôlable entre l'arrivée imminente d'Edward et mes examens, j'allais bientôt exploser mais il fallait que je tienne jusqu'à la fin de la journée. Il était bientôt l'heure, je vérifiais une dernière ma chambre en espérant n'avoir rien laisser trainer puis j'allais me servir un jus d'orange. Je le sirotais plus calmement devant la fenêtre, je me laissais envahir par le silence et je ne percevais plus que les battements de mon cœur. La sonnette de la porte de d'entrée me fit sursauter et je réussis à renverser une partie de mon jus d'orange sur mon tee-shirt, j'avais une fois beaucoup de chance.

« J'arrive! Pas la peine de s'exciter comme ça ». Je criais contre le psychopathe qui aimait les sonnettes tout en donnant un dernier coup d'éponge sur le sol puis j'allais ouvrir. « Salut. Dis moi tu n'as jamais utilisé de sonnette de ta vie ou c'était juste pour moi » Demandais-je en le laissant entrer dans le salon. Je pris sa veste et je restais bloquée un instant devant lui, mes yeux ne m'obéissaient plus et ne voulaient pas quitter sa chemise. Un toussotement me ramena à la réalité et après un léger « besoin d'aide » qui le fit rire, je le guidais jusqu'à mon bureau. Je ne savais pas où il serait le plus à l'aise alors j'avais rangé le salon et mon bureau, il fallait mieux que je sois préparée à toute éventualité avec lui.

« Je ne savais pas quel endroit tu préférais alors à toi de choisir? » Demandais-je en me tenant près de la porte. « Tout me va même si j'ai une nette préférence pour les chambres, bien sur. » Me taquina-t-il en installant ses bouquins sur mon bureau. « Alors nous allons travailler toute la journée et je ne veux aucun soupir ni protestation. » Dit il très sérieusement. Il dégageait une telle assurance qu'il me fit frissonner mais pas de peur cette fois-ci. « Tu fais ce que je dis et quand je le dis. J'ai tout organisé et normalement ce soir tu pourras être soulager de réussir tes examens. » Menace-t-il. En fait rectification il faisait peur mais merde, qu'est-ce qu'il pouvait être sexy dans cette chemise.

« Bien, je me tais, j'écoute et je bosse sans pleurer. C'est cool. J'ai jamais testé cette méthode mais ça ma l'air très réjouissant. » Il me regarda comme si un troisième œil venait de me pousser sur le front et après un soupir, on s'installa tout les deux devant mon bureau.

Mercredi soir

Je m'étirais le long de ma chaise alors qu'Edward commençait à ranger ses affaires, on avait bien travaillé et on s'était même plutôt bien entendu. Enfin j'avais découvert l'autre facette de cet homme froid, il s'était en un être vivant lorsqu'il m'aida à comprendre mes cours, il aimait ce qu'il apprenait et ça se voyait. Je me levais après lui avoir proposé quelque chose à boire et je me dirigeais vers la porte d'entrée pensant après son refus qu'il voulait rentrer. Pourtant alors que je patientais dans le salon depuis cinq minutes, un doute s'insinua en moi ne le voyant pas revenir. « Il est mort d'hypothermie ou quoi? » Pensais je en retournant vers ma chambre. Il était là debout devant la fenêtre alors que ses manuels étaient toujours sur la table. Je comprenais pas, je le regardais se tourner vers moi, ses yeux provoquèrent des tremblements et je sifflais contre ma stupidité. Il rigola en secouant la tête comme si il se moquait de mon manque de retenir.

« Je ne comprends pas. Tu ne voulais pas rentrer chez toi? » Demandais-je en le fixant. « J'ai changé d'avis et je sais ce que je veux que tu fasses pour moi » Dit il en se rapprochant. Je ne bougeais pas cherchant à comprendre ce qu'il pouvait avoir prévu. « Maintenant? » Question idiote mais je ne voyais ce que je pouvais faire pour lui dans mon appartement. « Oui maintenant. Il y a une méthode que j'ai toujours voulu tester depuis mon entrée à la fac et je pense qu'aujourd'hui est parfait pour essayer. » Souffla-t-il en se rapprochant toujours un peu plus. Je ne pouvais pas le laisser gagner autant de terrain alors que je ne savais pas ce qu'il prévoyait. Je reculais en pensant naïvement que je trouverais une sortie pourtant après à peine cinq pas, je me cognais contre le mur. Je gémis de frustration en me rendant compte que j'étais encore plus mal barrée. « Edward, peux tu m'expliquer ce que tu as en tête? Je sais que j'ai promis de te remercier mais je ne vois franchement pas ce que je peux faire toi. » Déclarais-je en me mordant fortement la langue. Il se trouvait maintenant devant moi et il n'avait qu'à tendre les bras pour me bloquer contre le mur et il avait du comprendre mes intentions de fuite car il posa ses mains de chaque côté de ma tête.

« Je ne comprends pas. » Je déglutissais bruyamment alors qu'il se rapprochait de mon visage. « Bella, tu es la créature la plus atypique et la plus attirante, et je ne peux pas laisser passer une chance de t'avoir avec moi. » Susurra-t-il au creux de mon oreille. Je mordais violemment ma lèvre inférieure, la douleur me fit revenir à la réalité et je ne pouvais laisser le laisser m'avoir comme ça. « Ne dis pas toutes ses choses juste pour me mettre dans ton lit enfin dans le mien dans le cas présent. » J'essayais de me dégager mais il colla son corps contre le mien alors que son nez se glissait le long de mon cou et que sa main droite cherchait à atteindre ma hanche. « Je ne cherche rien du tout, j'en ai envie et je veux que tu le saches. Oui, ça serait pour un soir et je ne te forcerais pas mais sache juste que depuis le premier jour tu m'as envouté. J'en ai envie et je ne peux plus reculer maintenant. Si tu me le demandes, je partirais mais j'aimerais que tu y réfléchisses. » Déclara-t-il en ponctuant sa phrase par plein de petits baisers le long de ma mâchoire. Je ne pouvais plus réfléchir, il sentit ma faiblesse car il accentua ses baisers par des petits coups de langue sur mon cou. « Merde, il est doué en plus. » Pensais-je laborieusement en me retenant de lui arracher sa chemise.

« Alors que penses tu de ma requête? » Demanda-t-il voyant que je ne répondais pas. « J'y ai réfléchis… très sérieusement et je pense… qu'on peut tester cette nouvelle méthode réjouissante tous les deux ». Soupirais-je. Je le sentis sourire contre mon cou, je ne savais pas si c'était de satisfaction parce qu'il avait gagné ou si les mots que j'avais encore employé, résonnait en lui. « Bien dans ce cas commençons la pratique ». Ses baisers se rapprochèrent de ma bouche et lorsqu'enfin il se décida à venir goûter mes lèvres, une tempête se déclencha en moi, je ne savais pas ce que c'était mais je devais céder à mes pulsions. Je m'agrippais au col de sa chemise alors que mes lèvres attaquaient les siennes, il me poussa contre le mur alors qu'une de ses mains s'engageait sous mon tee-shirt.

Mon corps réagit instinctivement à ses caresses et il s'arqua pour se fondre complètement avec lui. Ma bouche lécha savoureusement sa langue ainsi que son cou alors que mes mains dictaient leur loi en défaisant les boutons de cette satanée chemise. Un grognement se fit entendre alors que moi-même je gémissais contre sa bouche lorsqu'il se faufila sous mon soutien gorge. Je lui enlevais enfin son bout de tissu et je passais mes mains sur son magnifique corps, je reculais légèrement mon visage pour l'observer quelques instants. « Bella, tu veux ma mort ou quoi? » Je le regardais perplexe alors qu'il se rapprochait dangereusement de mes lèvres. « Ne te lèche pas les lèvres en me regardant si tu ne veux pas que je te prenne maintenant contre ce mur ». Je le regardais dans les yeux, cherchant à voir si il était sérieux ou non. Et lorsque je découvris que la même tempête faisait rage en lui, je ne pus m'empêcher de lécher et de mordiller mes lèvres. Il siffla et avant d'avoir eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, il se jeta sur moi, il était partout à la fois, sur mes lèvres, sur mon cou, sur mes seins. Je gémissais alors que mes mains défaisaient ses boutons de pantalon, il me retira mon haut ainsi que mon soutien gorge, ce qui ne fit qu'augmenter mon désir pour lui.

Tout ce que je ressentais était trop fort, trop puissant, pourtant je ne voulais pas reculer devant ses émotions. Je glissais ma main le long de son torse jusqu'à arriver sur son nombril, je le taquina cinq secondes et puis sans me retenir ma main encercla son sexe. Il me mordit plus fortement à la base du cou ce qui déclencha mes mouvements de pression sur son membre, je prenais du plaisir à lui faire ressentir tout ça. Il défit rapidement les boutons de mon pantalon puis l'enleva ainsi que mon boxer, je me retrouvais nue devant lui et pourtant, je ne pouvais espérer meilleur appréciation de mon corps que la sienne. Il me regardait avec envie, convoitise, bienveillance, j'étais une déesse dans ses bras et je voulais le remercier de faire ça pour moi.

Avant de comprendre ce qu'il m'arrivait, un long gémissement m'échappa. Son index bougeait en moi et les seuls sensations qu'un doigt me faisait ressentir, était extraordinaire. Mais si il avait compris que ça ne me suffisait pas, il entra deux doigts alors que j'agrippais plus fortement son cou pour le maintenir contre moi. « Edward,… Je vais…Viens en moi maintenant, s'il te plait ». Je tressaillis lorsqu'il accentua encore plus la pression de ses doigts. « Tu vas me tuer… ». Souffla-t-il contre mon oreille. Il retira ses doigts et il enleva ses vêtements qui étaient devenus superflus. Il enroula un préservatif puis il me surpris en me soulevant contre le mur et il s'enfonça en moi alors que je plantais mes ongles dans son dos. « Je dirais plutôt que c'est toi qui cherche à me tuer ». Chuchotais-je en lui léchant le lobe de l'oreille. Pour seul réponse un grognement me parvint alors qu'il accélérait l'allure, je ne pouvais plus parler mais mes gémissements et mes cris le faisaient pour moi. Ma respiration buta et je sentis mon corps se tendre, il donna des coups de rein plus longs et plus puissants et c'est en criant son nom que je jouis. Il vint quelques secondes après moi, alors qu'il sifflait mon prénom tout en me serrant contre lui.

J'étais épuisée et pourtant j'étais prête à recommencer. A contre cœur pour moi, il se dégagea de moi mais au lieu de s'éloigner il me porta jusqu'à mon lit. « Tu devrais te reposer maintenant. Tu as eu une longue journée. Ne discute pas. On en parlera demain ». Déclara-t-il sans me laisser le temps de répondre. Je me mettais au bord du lit lui faisant un signe pour qu'il s'installe à côté de moi. Je nichais ma tête dans son cou, je respirais une dernière fois son odeur alors qu'il me berçait doucement en me caressant. « Bonne nuit Edward ». Murmurais-je alors que je me laissais envahir par le sommeil et par mes rêves. Il me murmura quelque chose mais j'étais déjà trop loin pour pouvoir comprendre. « Il me le répétera demain ». Pensais-je.

Jeudi matin

Un rayon de soleil me réveilla, je m'étirais alors que je ressentais une légère douleur dans le dos. La réalité d'hier soir me percuta d'un coup et je me retournais pour regarder l'homme qui m'avait prise hier soir. A sa place il ne restait qu'un bout de papier, le lit était devenu froid mais je tendis la main pour prendre le mot. Je savais déjà ce que j'y découvrirais et pourtant j'espérais.

« Bella, mon ange,

Merci pour cette nuit. Je suis devenu quelqu'un grâce à toi.

J'espère que tu ne regrettes pas notre nuit.

Sache que je la chérirais toute ma vie.

Je suis désolé d'être parti avant que tu te réveilles

Mais il le fallait.

Edward ».


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