Introduction
A/N : je vous pose mes excuses pour tout erreur grammatical ou autre qui puisse m'être échappé pendant la ri-lecture de ce texte. Bien évidemment, les personnages de OUAT ne m'appartiennent pas.
Regina laissa glisser les doigts le long des nombreux livres qui recouvrait les étages de la bibliothèque. Le cuir poussiéreux lui plaisait et lui donnait un sentiment de sécurité qui lui manquait cruellement lors des longues journées, passées avec sa mère à apprendre à coudre ou à se tenir comme la future reine que Cora espérait de tout cœur elle devienne. Perdue dans les couloirs sombres, la jeune femme pouvait se laisser emporter par les mondes merveilleux at les aventures éclatantes écrites sur les pages jaunies par l'âge, sans se soucier de ce que sa mère ne le lui reproche. Et pourtant cette fois, elle cherchait quelque chose d'incroyablement spécifique. Elle s'arrêta auprès une section minuscule, cachée dans un coins sombre de la pièce et mal signalé, comme si des précautions avaient étés prises pour qu'elle ne reste introuvable. Sa main trembla lorsqu'elle saisit avec nervosisme évident, l'un des livres qui lui se présentaient devant. Elle eut des long moments d'hésitation avant que, toute tremblante d'excitation, elle ne l'ouvre. Elle le lut rapidement, avec le cœur qui battait la chamade et l'esprit enfin heureux, soulagé a l'idée qu'après tout, elle n'était bel et bien pas la seule personne de la Forêt Enchantée qui trouvait les femmes toutes aussi attrayantes que les hommes. Le livre appelait cela bisexualité. Vraisemblablement, cela n'avait rien de mauvais et, au contraire n'était rien d'autre que l'une des nombreuses nuances que la sexualité humaine pouvait acquérir. Certes, dans le Royaume ce type d'amour était quelque peu inhabituel et sans ombre de doute, tout a fait tabou, mais Regina ne put s'empêcher de sourire en découvrant que cet amour peu conventionnel qu'elle éprouvait pour la jeune servante rousse, il y a peu arrivée au château, n'était pas le résultat de quelque malédiction, ni de quelque obscure maladie. Elle aurait voulu pouvoir tout dire à sa mère mais elle savait parfaitement ce qui serait arrivé si elle lui avait dit. Du moins pour l'instant, les préférences de la jeune femme ne pouvaient être exposée. Elle serra le livre contra sa poitrine avec un soupir.
