Titre : Les Hommes Que J'aime
Auteur : Iroko
Genre : POOV, song-fic, yaoi
Disclamer : Les hommes, enfin les G-boys ne sont pas à moi et la chanson non plus, elle est du groupe "La rue kétanou".
Blabla de l'auteur : Ma première song-fic. J'espère que vous allez l'aimer. Désolé pour ceux qui attendent les suites de mes fics, avec la semaine de partielles je manque de temps et puis ça me déprime, même les tartines de beurre de cacahouète ça me remonte pas beaucoup le moral et pourtant Dieu sait si j'adore ça.
Les Hommes Que J'aime
Je voudrais vous parler
D'habitude j'aime pas parler, mais là je ressent le besoin de m'exprimer. Que ça vous intéresse ou pas, j'ai envie de vous parler
Des hommes que j'aime
Oui, parce que j'aime les hommes. Les femmes aussi. Je suis bi. J'ai pas de problème avec ça. Si vous vous en avez, ben je m'en fous. Ce que pense les autres m'indiffère.
Ceux qui m'ont embrassé
Je sens encore leurs lèvres, si chaudes sur ma peau, sur ma bouche...
Au bord de la Seine
Je les ai rencontré au bord de ce fleuve immortel
Où j'allais me jeter
Me suicider dans l'eau froide et agitée. Jeter ce qui restait de ma vie après avoir été
Jeté par une reine
Une reine forte et belle
Que j'avais aimée
À en mourir. Elle était mon bonheur et ma vie. Je l'aimais
Plus que les hommes que j'aime
Ils ont des gueules cassées
Ce ne sont pas des enfants de coeurs, des bons garçons qui vivent une vie paisible
Il faut les voir au petit jour
Quand nous avons passé la nuit ensemble
Se coucher tout étonnés
Leurs yeux brillent, s'interrogeant à propos
Du monde qui les entoure
Ce monde qui ne les comprend pas et dont ils ne comprennent que les règles
Ils vont ils viennent ils traînent
À travers les rues, le jour et la nuit, la nuit surtout
Ils parlent fort ou ils ne parlent pas
Leurs voix éclatent ou s'égarent dans leurs regards
Ils entendent des Carmen
Les filles de rue évoluent dans le même espace, souvent aux mêmes heures. Elles sont là, adossées aux pierres des rues
Qui leur disent : « Eh ! Viens par là ! »
Cherchant quelques pièces en échange d'une étreinte
Et chaque fois ils y vont
Les appas sont parfois maigres mais ils leur donnent malgré tout un peu plus que de l'argent
Et chaque fois ils en reviennent
Petit sourire triste devant la douleur du monde qu'on ne peut guère soulager
Entre un ange et un démon
L'un joue de sa gueule d'ange et l'autre se prend pour le Dieu de la mort mais ils sont si semblables de coeur
Ainsi j'aime les hommes que j'aime
Je voudrais vous parler
Et je sais que vous m'entendez même si vous n'y faites pas attention. Le vent pourrait tout aussi bien vous parler
Des hommes que j'aime
Murmurer dans vos oreilles sans laisser trace dans votre mémoire de
Ceux qui m'ont embrassé
Vous aurez entendu
Au bord de la Seine
Le bruit de l'eau
Où j'allais me jeter
Mais n'ai pas pu le faire bien que j'ai été
Jeté par une reine
Qui m'avait aimé
Que j'avais aimée
Mais qui ne m'aurait pas retenu
Plus que les hommes que j'aime
Ce sont des Dom Juan
Le geste sensuel et la parole polissonne, ce sont des séducteurs
Qui savent le chagrin d'amour
L'amour ils le connaissent, de la félicité à la souffrance. Ils préfèrent ne garder que
Des amitiés de survivants
Entre gens qui se comprennent et
Qui fêtent votre retour
Quand vous vous retrouvez dans la même rue
Et quand passe un drame
(Ce qui est plus fréquent que ce que pensent nos dirigeants)
Et que l'un de nous il touche
On n'est pas plus invulnérable que d'autres, être fort ne veux rien dire
On se donne des prénoms de femme
Des surnoms affectueux, dont le ridicule nous amuse
Et on s'embrasse sur la bouche
Cherchant l'essence de vie qui brûle en chacun de nous
Aujourd'hui c'est mon tour
Je n'ai plus assez d'essence, j'en ai perdue et quand
J'ai vu le bord de la Seine
J'ai eu envie d'éteindre le flambeau
Et j'ai crié : « Au secours ! »
Parce qu'ils m'en auraient voulu de ne pas les avoir attendu
Ainsi m'aiment les hommes que j'aime
Je voudrais vous parler
Et je sais que vous m'écoutez. Vous pouvez bien vous en défendre, je sais bien que vous commencez à vous intéresser aux propos
Des hommes que j'aime
À la manière de vivre de
Ceux qui m'ont embrassé
Quand bien même vous seriez dégoûtés, vous aimeriez savoir ce qui s'est passé
Au bord de la Seine
Dont les eaux vous nargent et
Où j'allais me jeter
Et jeter mon coeur brisé
Jeté par une reine
Qui ne voulait plus de moi comme roi mais
Que j'avais aimée
De tout mon coeur, de toute mon âme
Plus que les hommes que j'aime
Et je lève mon cœur
Ou du moins ce qu'il en reste
A la tendresse de ces voyous
Ce ne sont pas toujours les plus aimables qui vous apportent le plus de réconfort et de tendresse
Qu'elle me porte bonheur
Et j'en aurai besoin
Ce soir j'ai rendez-vous
Avec l'amour peut-être bien
Et j'irai comme je suis
Pourquoi s'affréter ?
Non je ne changerai rien
A ce qui est moi
A toutes mes folies
Que garde ma mémoire
A mon feu dans mes mains
Qui s'enflamment à toucher le désir
A mon amour sans pudeur
Cru de vérité
A mon amour qui se déchaîne
Pour que nul ne puisse l'enfermer
Et même si ça fait peur
Ainsi aiment, entendez-vous ?
Ainsi aiment les hommes que j'aime
Je voulais vous parler
Et vous m'avez écouter parler
Des hommes que j'aime
Et que j'aimerai sans doute toujours
Ceux qui m'ont embrassé
Pour me redonner goût à la vie
Au bord de la Seine
Qui berce nos amours et
Où j'allais me jeter
Sans bien y réfléchir
Jeté par une reine
Trop fière et arrogante
Que j'avais aimée
Mais qui ne pouvait pas m'aimer
Plus que les hommes que j'aime
OWARI
Alors ? Vous avez devinez qui est qui ?
