Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, je les emprunte juste un moment.
Ben voilà, j'avais commencé cette fic' puis il s'avère que j'ai perdu le texte de base, avec ma clé USB donc j'ai supprimé la fiction en question.
Je l'ai reprise en sautant le premier chapitre que j'ai tenté de résumer ici, je n'avais pas le courage de le refaire... ^^'
Bon, soyons clair, c'est juste une histoire qui me permet d'écrire des lemons... =D Pas très porté psycho... On s'amuse comme on peut...
Bref, comme d'hab', ceux qui me lisent et remarquent des fautes, qu'ils m'en fassent part...
Chapitre I : Jalousie.
Il l'avait cherché toute la journée, fouillait toutes ses cachettes, sans le trouver. Normal, il a tout fait pour m'éviter… Mais il s'en fichait quelque peu, il savait comment le faire tomber…
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Toute une journée a évité Angeal, il avait découvert un nouvel endroit pour être tranquille. Il savait bien que l'autre connaissait toutes les autres cachettes du roux. Ce qui ne l'avait jamais dérangeait, avant. Il rentra dans sa chambre par la fenêtre qu'il avait laissée entrouverte. Il soupira, il avait faim, n'ayant pas mangé de la journée. Quel idiot, je peux être… Son comportement avait été puérile, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Il retira ses bottes, de même que ses gants rouges. Il s'assit sur le lit, non plutôt s'étala sur son lit. Vraiment, c'était épuisant, d'éviter une personne toute une journée. Sachant qu'il devra recommencer le lendemain… Il ne pouvait pas le regarder en face, pas encore… Il s'était fait Zack Fair, sans aucun scrupule ! Il était au courant, non, que leurs deux chambres étaient adjacentes et que l'insonorisation des bâtiments des SOLDIER était nulle. Rien, on entendait tout, absolument tout… Et il avait laissé rentrer le petit brun, en avait profité pour le sauter et… Stoooooop ! Depuis quand je suis aussi vulgaire, moi ? Il ne pardonnait pas à Angeal. Mais alors, pas du tout.
Son ventre criait famine, il se leva à contrecœur, alla à l'armoire où il planquait des rations, s'en prit quelques unes. Allez, une douche et c'est fini.
Il avait laissé la chambre dans le noir et c'était toujours dans l'obscurité qu'il entra dans la salle d'eau de sa chambre. Il soupira une nouvelle fois, commença à se déshabiller. Soudain, il s'arrêta net, encore vêtu de son col roulé et de son pantalon. Il y avait quelqu'un. Angeal… C'était le seul qu'il ne découvrait pas tout de suite, habitué à sa présence.
« Angeal. »
Sa main chercha l'interrupteur et la lumière les aveugla tout les deux.
« Salut. Comment ça…
_ Sors. D'ici. Tout de suite. Ordonna-t-il au brun, lui désignant la porte derrière lui.
_ Pour ça, il faudrait que tu te pousses… Commença l'autre, taquin. »
Le roux ne se fit pas prier et libéra le chemin. Angeal lui attrapa le bras, le ramenant vers lui. Genesis (eh oui, qui voulait vous que ce soit d'autre ?) se dégagea.
« Qu'est-ce que tu fous ici ? Ou plutôt, non. Je m'en fous. Je ne veux pas t'entendre, ni te voir. Continua-t-il précipitamment en voyant qu'il s'apprêtait à répondre. Sors d'ici, Angeal.
_ Non. Tu t'es fait une joie de m'éviter toute la journée, tu crois que je vais partir sans t'avoir parler ?
_ De quoi tu veux qu'on parle ? Il n'y a aucun problème, retournes dans ta chambre et à demain. Répondit Genesis, sèchement.
_ Vraiment ? Dans ce cas, pourquoi j'ai seulement eu l'honneur de te croiser dans le bureau de Sephiroth, où tu n'as même pas daigné me saluer ?
_ Angeal. Sors. Répéta une fois de plus le roux.
_ Quel est le problème ? Le même que Seph ? Dans ce cas je m'excuse d'avoir perturbé ta nuit et…
_ Sors ! Maintenant. S'énerva son interlocuteur. »
Il se sentait prêt de lui lancer tout dans la figure, mais il savait aussi qu'il en était ridicule, qu'il deviendrait pathétique à souhait. Et ça, il ne voulait pas que le brun ne le sache.
Angeal aussi, sentait que son vis-à-vis n'allait pas tarder à exploser. C'est pourquoi, il continua à le provoquer, restant volontairement dans cette petite salle de bain.
« Non, Genesis. Je ne partirai pas. Tu le sais, non ?
_ ...
_ Ecoute. Tu veux quoi d'autres que mes excuses ?
_ Mais je ne veux rien ! Ok ? Alors CASSE-TOI ! Cria Genesis, sentant qu'il allait vraiment craqué. »
Le silence tombe sur la pièce. Les yeux du brun se fixe dans ceux du roux. Ce dernier détourne la tête, tout à son énervement. Il ne sent pas le brun s'approcher, ne sent pas son souffle sur son cou, ses bras autour de sa taille… Ou plutôt, si ! Il les sent. Il sursaute son dos contre le torse de l'autre. Il essaie de se dégager, essaie… et rate.
« Qu'est-ce que… ? Angeal, sors. Vraiment. Commença le roux, las.
_ Pourquoi ? Je suis bien là… Le taquina Angeal. Dis, ça te dirait pas de vider ton sac, que je comprenne le problème ? Sinon je croirai que c'est une scène de jalousie que tu nous fais là. Continua-t-il, ses lèvres dans son cou en souriant. »
Il embrassa la nuque qu'il avait devant lui, essayant de détendre son compagnon.
« Jaloux ? De qui ? Fair ? Tu m'as vu ? J'ai vraiment une tête à être jaloux ?
_ Une tête peut-être pas, mais le comportement, si. Tu m'as fui toute la journée, je te rappelle.
_ Je suis au courant, merci. Murmura-t-il, se parlant à lui même.
_ Vaut mieux, oui ! Rit le brun, desserrant légèrement sa proie. »
Proie qui se dégagea.
« Faut peut-être que je te rappelle ! Tu nous empêches de dormir, pas une excuse lorsque Sephiroth t'en fait la remarque ce matin. Rien ! En plus, vous avez vraiment du vous faire plaisir, vu le bordel que ça a foutu ! C'est bon, vous avez bien pris votre pied ? Il était comment au lit, Fair ? Tu t'es bien amusé, j'espère ! S'énerva Genesis.
_ Tu sais que tu deviens vulgaire quand tu t'énerves ? Lui demanda Angeal tout guilleret.
_ Elle t'emmerde ma colère, ok ?
_ Vraiment, vulgaire, va falloir arranger ça… Chuchota le brun en s'approchant. »
Continuant dans sa lancée, Genesis était vraiment en pétard, il aperçut à peine Angeal s'avancer. Il ne le remarqua vraiment que lorsqu'il se retrouva coincé entre la baignoire et le lavabo, le dos collé au mur. Les lèvres du brun sur les siennes, brutales, envahissantes, quémandant plus.
« Ar…rê…te. Réussit à prononcer Genesis.
_ Certainement pas. Vraiment trop mignon, lui sourit le brun, le plaquant toujours sur le mur. »
Il reprit possession des lèvres de son vis-à-vis, ses mains se baladaient sur le visage, glissaient dans le cou, les épaules, sous le col roulé. Elles étaient chaudes, le torse de Genesis, froid. Malgré le fait qu'il commençait indéniablement à se réchauffer, du bas vers le haut. Réticent aux caresses, le roux abandonnait, petit à petit, il n'arrivait plus tellement à réfléchir, ni penser. Tout ce qui comptait c'était ces mains, sur son corps. Son corps. Son corps…
« Arrête ! Se reprit–il en repoussant le brun. Tu t'envoies Fair et tu reviens quand ça te plait ? J'ai l'air de faire le trottoir et d'être affublé d'un string, haut moulant et mini short ?
_ Non, et il ne vaut mieux pas… Ce serait une horreur, Gen.
_ Te fous pas de moi, Angeal ! Ce serait quelque chose que je ne supporterai pas.
_ Ok, ok… Allez, viens. »
Il prit son compagnon par la main et le traîna jusqu'à son lit, l'obligea à s'asseoir dessus tandis qu'il s'asseyait sur une chaise, en face de lui.
« Zack est venu pour Seph', pas pour moi.
_ Sephiroth ? Il est dans la chambre à côté et ça m'étonnerait qu'il se soit trompé de chambre. Fit le roux, ironique.
_ Tu ne comprends pas. Ce que je veux dire, il voulait un essai, pour avoir Seph'.
_ Et la marmotte, elle plie le… »
Angeal le coupa en se levant et l'embrassant, doucement.
« Je peux terminer sans que tu ne m'interrompes ? Fit-il, à deux centimètres du visage du roux. On va parler crûment. Zack veut se faire Seph', il m'a demandé un essai, pour savoir comment faire.
_ Parce qu'il a besoin d'un dessin, en plus ? Répondit le roux, mal à l'aise de la proximité du brun.
_ Ne fais pas celui qui ne comprend pas.
_ Pourtant c'est le cas. Et puis, il était obligé de venir vers toi ? Je suppose que des SOLDIERs prêts à l'emballer, y en a plein. T'es son mentor et maître, ok, mais peut-être pas en tout, non plus… Bougonna-t-il. »
Il savait qu'il avait perdu, Angeal aussi savait. Mais il luttait pour la forme, ne voulant pas s'abaisser à une scène de jalousie qui…
« N'a pas lieu d'être.
_ Pardon ?
_ Gen… Murmura son vis-à-vis, lui prenant de nouveau les lèvres. J'ai merdé, p'tetre un peu, mais pas la peine de nous faire une scène de ménage… Continua-t-il en l'allongeant sur le lit. N'y pense plus, pense à nous, seulement à nous. Chuchota-t-il au creux de l'oreille. »
Le roux retint un frisson de plaisir. Surtout ne pas se laisser faire. Ne pas se laisser faire. Ne pas se… Sa volonté éclata en morceau lorsque la bouche du brun descendit sur son cou, écartant le col roulé, ses mains qui soulevaient celui-ci, remontant lentement jusqu'à ce qu'il finisse à terre. Avides, gourmandes, repentantes, les lèvres continuèrent leur chemin vers le bas, oubliant volontairement les mamelons durcis. Genesis se mordait les lèvres, retenait des gémissements. Il ne sentait plus rien, un fond de réprimande au cœur, recouvert par les vagues de bien-être qui accouraient. Il se tendit, les mains du brun caressant ses cuisses à travers le pantalon. Il avait abandonné, depuis le début, il le savait mais… La ceinture tomba, le pantalon la rejoint rapidement.
Angeal contempla rapidement son œuvre. Le roux en sous-vêtement était beau, surtout quand il n'attendait plus qu'une chose. La luxure, entière. Il sera encore plus beau sans ça… Il fit passer ce qu'il restait de tissus le long des cuisses, agrémentant son parcours de morsures sur la peau fine.
Tremblant, Genesis avait pris son poignet comme sourdine. Un mince filet rouge coula le long du bras blanc, finit sur le coude, les gouttes tombèrent sur les draps. Il ne répondait plus de rien. La douleur dans son poignet, les gémissements réprimés, les caresses sur son sexe, les lèvres sur son torse, il n'y avait que ça qui existait : Angeal en fragments. Entier lorsqu'il fut collé à lui. Son bras tomba sur les draps, ses lèvres furent prises violemment. Le souffle court, les deux hommes mélangeaient langue et salive, morsures et caresses.
Pendant trois bonnes minutes, plus personne ne réfléchissait.
Ils écoutaient attentivement le corps de l'autre, répondant à moitié aux attentes pour être dépendant l'un de l'autre. Une caresse furtive le long du flanc, des lanières qui s'enlevaient, des fermetures qui s'ouvraient, une caresse appuyée, une main sur un torse, une bouche sur un lobe d'oreille, des habits tombants sur le sol.
Ensuite, un membre dur, au bord de l'extase, trouva son repère, au bas du dos de l'un. Il le pénétra sans ménagement, faisant remettre le poignet blessé en sourdine devant la bouche du pénétré. Les larmes aux yeux, les dents fermement accrochés à sa peau, le sang s'écoulant, Genesis bougea son bassin, impatient de sentir la douleur partir. Les jambes relevées sur ses épaules, son aine contre les fesses, Angeal redressa le roux, le contorsionnant. Il libéra son bras des dents blanches, le soutint dans cette position et calqua ses mouvements sur ceux entamés par le roux. Il y eut un cri, étouffé par une morsure, cette fois-ci, sur l'épaule du brun, ravageant cette dernière d'entailles. Relâchant la peau pour souffler, la reprenant plus violemment. Angeal n'était pas dans un meilleur état. Il finit par imiter son vis-à-vis, plus doucement, mordillant à la nuque, se baissant jusqu'à la chair rose de la poitrine, remontant.
Le rythme accélérait, toujours, jusqu'à la jouissance. Le brun se libéra à l'intérieur, relâchant le roux qui retomba sur les draps. Il finit de s'occuper de lui, en donnant de puissants coups de butoir, presque douloureux. A peine cinq avant que le roux n'éjacule sur son ventre. La respiration saccadée, tremblant, les deux amants se regardèrent, le regard encore voilé de plaisir. Se calmant, Angeal entreprit de nettoyer le ventre de l'autre avec une serviette et lécha voluptueusement le sang presque sec de son bras. Puis, il prit son vis-à-vis dans ses bras, torse contre dos, effectuant des cercles concentriques sur sa poitrine. Genesis se laissa faire, attendait le retour de son énervement et son amertume. Encore une fois, ils avaient 'réglé' le problème sur le lit.
« Rien ne te vaut, Gen. Rien.
_ Ca ne t'a pas empêché de coucher avec Zack.
_ Tu veux reprendre la discussion, maintenant que t'es calmé ?
_ …
_ J'prends ça pour un oui, te connaissant… T'imagine bien que sa réputation serait brisée s'il avait demandé à quelqu'un d'autre que moi. Et sans vouloir te vexer, je connais Sephiroth, dans le lit.
_ T'enfonces pas, baka. Lui répondit un peu endormi le roux. »
Angeal sourit, tandis que l'autre se blottissait contre lui. Il l'observa, les mèches devant les yeux, la respiration qui ralentissait pour finir régulière et apaisée. Il dégagea le visage, se penchant à l'oreille pour chuchoter les trois mots magiques, véridiques, que ni l'un ni l'autre n'avait dit à l'autre en face et réveillé. Officiellement, ils n'étaient pas en couple. Officieusement, ils croyaient que l'autre ne le prenait que pour un « sex friend ». Mais les lèvres s'étirant en un sourire sur le visage endormi après la déclaration fit douter Angeal des sentiments du roux. Tout à ses réflexions, il enfouit son visage dans le cou de ce dernier et s'endormit.
Reviews ? =P
