Bon et bien...
Je suis un peu nouvelle en FMA (mais pas en fic. Ça me rajeunit pas. Lol). J'espère que ce début de fic vous plaira. N'oubliez pas...Review : D.
Cette histoire se situe donc a la fin de FMA, sauf que...forcement Ed ne fait pas de bébé ou quoique ce soit avec Winry (ben oui sinon j'aurai pas vraiment d'histoire). Les deux frères sont revenus a Amestris.
Somebody that I used to know
Je m'éveillai soudainement. Le soleil m'éblouissait je n'avais pas fermé les rideaux. Je soupirai. Je balançai mollement ma main pour attraper ma montre. 9H02. J'essayais de me souvenir quel jour nous étions. Dimanche. Tout allait bien.
Je rejetai ma montre sur la table basse et me tournai sur le coté. La couverture me tombait sur le ventre et je commençais à avoir un peu froid. Je la remit jusqu'à mes épaules et me tournai à gauche pour trouver des bras.
Mais il n'y avait que le vide.
Je rouvris les yeux et m'assis. Il n'était pas la. Hier il y était.
Roy.
Je ne sais pourquoi, je commençai à paniquer. Je me relevai et jetai un regard à la chambre. Mais enfin... ? Je fis le tour du lit il n'y avait plus rien. Il avait tout repris. Plus de vêtement ou de gousset d'alchimiste. Je m'habillai avant d'ouvrir la porte de ma chambre à la volée et d'aller voir dans le salon. Mon frère était déjà là et me jeta un regard interrogateur. Il avait un verre d'eau dans la main.
« C'est pour qui le verre d'eau ? » fis-je, ma voix toujours enrouée à cause de hier.
Il fronça les sourcils.
« Ben... Moi, Ed. Pour qui d'autre ? Tu dormais encore y'a 5 minutes ». Il pencha la tête sur le coté. Il comprenait qu'il y avait quelque chose qu'il ne saisissait pas. Mais quoi ?
J'ouvris la bouche puis la refermai.
« Rien... rien. T'inquiètes ».
« Ça s'est bien passé la fêté hier ? » me demanda t-il. Il s'assit à table.
Je le rejoignis et hochai la tête. « Pas de problème ».
Ils avaient tous été fête l'anniversaire d'elysia. Sans son père, décédé. Sans Maes Hughes. On aurait pu dire que l'histoire était bien finie Mustang avait été promu, Edward avait retrouvé son corps, Alphonse aussi.
Edward avait changé d'emploi sans son alchimie, il avait décidé de quitter l'armée. Il assistait son frère. Alphonse avait ouvert une librairie dans le centre, et à une rue du quartier de l'armée. Tout les deux y travaillaient. Ils avaient gardé d'excellent liens avec l'équipe de Mustang, se retrouvant souvent au nouveau bureau de ce dernier ou ailleurs.
J'ai rêvé nos corps qui se touchent
Caressé l'esprit de nos idéaux
J'ai posé ma langue sur ta bouche
Savourer l'essence de tes moindres mots
Xx O xx O xx O xX
« Alors, FullMetal ? Je vois que tu as fait des efforts. Pour une fois ». Il affichait encore son petit sourire moqueur, comme toujours.
Je soupirai comme seule réponse. Je n'en pouvais plus de me battre et de jouer à ce jeu. Ce petit jeu qui consistait à savoir qui serait le dernier à emmerder l'autre.
Étonné, il me questionna du regard. Je me contentai d'avancer et de prendre ma place dans la voiture, suivi d'Alphonse que je pus deviner hausser les épaules. J'esquissai un petit sourire. Al s'assit à mes cotés et Riza me dit bonjour. Elle avait mit une robe noire moulante mais pas trop. Classique, de soirée, mais pas trop. Son bon goût quand elle n'était pas en uniforme me frappa.
« Vous êtes très élégante » fis-je remarquer. Je vis Roy me jeter un coup d'œil surpris.
« Merci Edward » me dit-elle. Je pouvais deviner un petit sourire dans sa voix.
« Tu es sur que tu vas bien FullMetal ? » me questionna Mustang.
« Bien sur. Vous démarrez ? ».
Il enclencha le moteur et démarra vers la maison de Maes. Le trajet se fit dans un silence confortable même si je sentais les coup d'œil de mon frère. Je le rassurai d'un sourire.
« Je suis un peu fatigué Al. T'inquiètes pas » murmurai-je.
« On devrait peut-être te ramener à la maison FullMetal » ricana Mustang. Je lui jetai un regard mauvais.
« Fermez la un peu vous ».
« Ed ! » me fit Alphonse tandis que l'homme se retournait.
«Mustang ! Vous conduisez ! » chuchota Riza, très calme. Mais toujours très menaçante.
Roy grogna et revint vers la route. J'eus un sourire de vainqueur. Que je perdis en voyant le regard que me jeta Riza.
« Essayez de ne pas gâcher la fête avec vos futilités. Nous allons chez Maes. Respectez sa maison ».
Nous fîmes tous oui de la tête, un peu penaud.
Nous finîmes par arriver. Il y avait déjà beaucoup de voiture devant. Et des petits ballons dans le jardin. Je souris.
Nous toquâmes à la porte et ce fut Grace qui nous ouvrit. Elle eut un grand sourire.
« Roy ! Riza ! Ed, Al ! ».Elle m'entoura moi et mon frères de ses bras rassurants. Un instant je me laissais m'y blottir puis me reprit. Elle s'écarta et sourit aux deux autres. « Je suis contente de voir que vous êtes venus. Je suis sure qu'il serait heureux en vous voyant ici ». Roy hocha la tête et baissa la tête. Grace baissa la tête pour rencontrer le regard de Mustang et lui sourit. « Allons. Il faut continuer. Ceci est une fête de joie. Pas de tristesse ! ». Elle se retourna. « Elysia ! Edward et Alphonse sont là, ma chérie ! ».
Un cri d'enfant retentit et quelques secondes plus tard, une petite fille apparut tout sourire.
« Bonjour ! ». Elle donna la main à sa mère. « Maman. C'est quand que je peux ouvrir mes cadeauuux ? ». Sa mère rit.
« Rentrez » fit-elle.
Elle ferma derrière elle.
Xx O xx O xx O xX
« Tu es sur, Ed ? » me demanda Alphonse, de l'inquiétude dans la voix.
« Bien sur. Pourquoi ça n'irait pas ? ».
Al sembla réfléchir. Il ouvrit la bouche puis la referma.
« Qu'est ce qu'il y a ? » demandai-je en m'asseyant en face de lui.
Il détourna la tête.
« Al ? ».
Il commença à triturer ses doigts.
« C'est bon. Dit ».
« Je... J'ai trouvé quelque chose. Je ne sais pas ce que c'est exactement» murmura t-il.
Je me levai d'un coup.
« Qu'est ce que c'est Al ? ».
Il chercha dans sa poche et en sortit un papier. Je le questionnai du regard. Il me la tendit.
Je suis déjà parti.
Pardon.
Je déchirai le papier, en fis une boulette et la jetai sur la table. Je poussai un cri de frustration. Al m'observai sans savoir quoi faire, inquiet. Je pris le verre qui était devant moi et le jetai contre le mur.
« PUTAIN LE BATARD ».
Je m'enfuis sans plus d'explication en claquant la porte derrière moi.
Xx O xx O xx O xX
Tout le monde rigolait.
Sauf moi.
L'alcool m'était monté à la tête et j'avais mal là.
« FullMetal ? ». Je grimaçai.
« Colonel ? » fis-je, me retournant pour voir l'homme.
Il avait mit pour la fête une chemise noire, avait gominés ses cheveux. Il était particulièrement beau. Quelques mèches rebelles retombaient sur son front. Sa chemise soulignait sa carrure et ses muscles. J'essayai de m'empêcher de le regarder trop longtemps.
« Tu vas bien ? ».
« Vous vous inquiétez de moi ? » ricanais-je. Il fronça les sourcils.
« Je ne suis plus ton supérieur. Tu peux me tutoyer. Et ne pas m'appeler par mon ancien grade ». Il eut un sourire. Je soupirai. 'Garde le ton sal sourire'.
« J'y penserai » fis-je. Je finis ma coupe et la reposai sur la table plus loin. Je décidai de m'arrêter là niveau alcool. Je voulais qu'il s'en aille. Il se rapprocha.
« Que se passe t-il ? Tu n'as pas l'air normal aujourd'hui » s'inquiéta t-il.
Je n'en revenais pas.
« Laissez moi tranquille ».
Tout plutôt qu'il ne sache la vérité.
Je m'écartai et passai à coté de lui en le bousculant. Il m'attrapa par le bras et m'entraina dans le couloir plus loin. Il ferma la porte du salon derrière nous. Il me plaqua violemment au mur.
« Edward ? » me fit-il.
Cette peur qui me déshabille
Pour avoir osé ton nom sur ma peau
Et ces pleurs qui te démaquillent
Viennent emporter ma raison sous les flots
« Juste... Laissez moi tranquille...Roy ». J'essayai de m'écarter. Ma raison voulait que je m'en aille. Mon corps voulait que je reste près de lui. Ou peut-être que ma raison le souhaitait aussi.
Il me prit le menton par la main et m'obligea à le regarder.
« Qu'est ce qu'il t'arrive ? C'est Hughes qui te manque ? Depuis que tu es revenu à Central tu ne souris presque plus. Je ne sais pas ce qu'il se passe. Pourtant toi et ton frère vous avez retrouvé votre corps ». Je sentis l'inquiétude percer sa voix. Ça me rendait malade.
« Mais lâchez-moi ! » criai-je. Je lui jetai un regard mauvais. Il raffermit sa prise sur mes bras.
Je le regardai. Puis j'eus le malheur de fixer ses lèvres.
Peut-être avec un peu trop d'envie.
Peut-être avec trop de désespoir.
Tout se passa très vite.
Je sentis sa main aller jusqu'à mon cou et pousser ma tête vers la sienne. Ma bouche vers la sienne.
Malgré tous
Le désir est fragile
Près de nous
Le plaisir en péril
Je me laissai emporter sans même réfléchir. Je ne réfléchissais plus à rien.
Je sentis ses lèvres douces qui jouaient avec les miennes. Un moment voulant jouer, un moment voulant m'avaler tout entier. Je sentis sa langue passer sur ma lèvre supérieure. J'ouvris la bouche. Sa main qui me rapprochait encore plus. Lui qui me tenait tout entier. Sa main qui se posa sur ma hanche et qui me colla contre lui. Je n'en peux plus. Il me plaqua au mur. Je sentis qu'il n'était pas insensible à moi. Je ne l'était pas non plus. Sa bouche qui descendait dans mon cou et qui me mordit. Je gémis. Je ne connaissais pas cette sensation. Je ne sus pas me retenir. Il écarta mes cheveux d'une main et me mordilla tandis que je changeais l'angle de ma tête pour qu'il puisse avoir plus de terrain de jeu.
« Roy... ». Je soupirais son nom cela me fit rougir. Je ne savais pas quoi faire.
Il s'écarta de moi, les yeux pleins de désir et me prit le bras. « Viens ».
Il m'entraina à sa suite. Nous sortons du couloir, des gens nous regardâmes. Riza,qui nous jeta un regard plein de point d'interrogation. Elysia, qui sourit et qui me fait bye de la main. Alphonse qui tendis la main et l'arrêta avant d'avoir un petit sourire. Et tant d'autres personnes. Je tournai la tête tandis que l'homme m'ouvrait la porte et que nous sortions dans l'air froid de la nuit.
Xx O xx O xx O xX
Je marchai. Sans m'arrêter malgré les gens qui me disaient bonjour. J'avais envie de vomir. Je n'arrivais pas à le croire. J'entendis des bruits de course derrière moi. Je me retournai.
« Ed ! Qu'est ce que tu fais ? » me demanda Alphonse, en sueur d'avoir couru après moi.
« Vas-t-en Al » fis-je. Je continuai de marcher sans m'arrêter.
« Ed ! EDWARD ! ». Il hurla mon nom.
Mais moi, j'étais déjà bien loin.
Xx O xx o xx O xX
Il ouvrit la porte de l'appartement à la volée. Je rentrai précipitamment à l'intérieur. Il se pencha sur moi et ferma la porte. Je sentis ses mains qui empoignaient mes fesses, me soulevant et me mettant sur lui. Il me soutint tout entier. Ma tête était légèrement plus haute que la sienne. J'y prenais un malin plaisir en le taquinant de ma langue.
Il commença à marcher.
« Dernière pièce à droite dans le couloir » murmurai-je. Il sourit et recommença à m'embrasser. Je sentis ses mains qui n'étaient pas en reste.
Il poussa avec son dos la porte, me mit sur le lit, referma la porte et vint me rejoindre. Il me dominait tout entier. Et il savait. Il écarta mes jambes pour se laisser une place entre.
Je sentis encore et toujours nos bouches qui jouaient l'une avec l'autre. Il ouvrit ma chemise, me l'enleva. Je le vis qui me dévorait du regard. Il se pencha sur moi et m'embrassa la poitrine, le ventre. Ses mains se baladaient sur mon corps. J'en voulais plus. Encore plus.
Je rassemblais toute ma volonté pour retourner la situation. J'étais désormais au dessus. Il fronça les sourcils. Je souris. Je lui enlevai sa veste de force, puis sa chemise. Son corps était musclé mais élégant. Je ne voulus qu'une seule chose, c'est qu'il me tienne contre lui. Je jouais aussi avec son corps, comme il avait fait avec moi. Mes mains se baladaient sur son torse musclé.
Il releva le buste et se mit en position assise. Il prit mes jambes et les mit derrière lui. Nous étions assis l'un en face de l'autre. Ses mains se baladaient dans mon dos, une descendant un peu plus bas. Il mordillait sans arrêt mon cou, m'embrassait, ne laissait rien en reste. Je gémissais et je le vis sourire.
Une fois de plus, nous nous retournâmes. Il reprit le dessus. Ses mains revinrent devant et commencèrent à détacher mon pantalon.
Je ne l'arrêtai pas.
Xx O xx O xx O xX
J'étais arrivé au quartier général. Je rentrai sans problème tout le monde me connaissait.
Je montais les marches et me retrouvai dans le couloir menant au bureau de l'équipe de Mustang.
J'ouvris la porte à la volée.
