Bonjour/bonsoir,
Après une longue hésitation, j'ai décidé de franchir le pas en me remettant à écrire. J'espère que cela vous plaira, et n'hésitez pas à me laisser toutes vos critiques constructives, j'ai bien conscience que j'ai perdu la main depuis toutes ces années ^^"
Enjoy !
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pov Gaara
Il fait affreusement froid, moi qui suis habitué aux températures extrêmes du désert. Mon ombre écarlate reflète de la terrible défaite que je viens d'endurer. Mon crâne me fait mal. Atrocement mal. Le sang m'aveugle. Soudainement, sans me prévenir, mon corps s'affaisse et s'écrase sur le sol dans un bruit sourd. La solitude ne m'a jamais gêné, mais cette fois ci, elle est pesante. Vais-je mourir ainsi ? Seul, perdu, effrayé..
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pov Sasuke
- Naruto arrête !
Pour ne rien changer aux habitudes, le blondinet prend un malin plaisir à me taquiner, or, je ne suis pas quelqu'un qui aime se faire emmerder.
- Sas'ke teme.
Je lèves les yeux au ciel face à cette pseudo insulte. Qui aurait cru qu'un jour je sortirais avec un gars pareil hein ? Pourtant il semble bien que je l'aime. C'est étrange. Très étrange.
- Tais toi un peu, baka, répliquais-je agacé.
Mais face à son manque de calme évident, je décide de sortir m'aérer un peu. J'enjambe le corps de Naruto, prétextant un rendez-vous avec Shikamaru et Kiba, il grommelle un peu mais ne tente rien, connaissant bien mon caractère de merde.
L'air frais ébouriffe mes cheveux de jais, le ciel est nuageux. Je laisse mes pas me perdre dans la forêt, n'ayant de toute manière rien de bien spécial à faire. Soudain, quelque chose attire mon attention. Un amas de terre suspect. Intrigué et méfiant, je m'approche avec prudence, mon sharingan me titillant. Cette chose est immense ce qui la rend encore plus étrange. Avec une méfiance digne d'un Uchiwa, je dépose ma main sur la surface lisse. Du sable.. Un sarcophage de sable.. Je tente alors de fracasser cette boîte, en vain. De nature peu curieuse, j'esquive cette chose et poursuis ma route, cependant un sentiment étrange me serre l'estomac. Il me faut cette prison de sable.. Je ne saurais l'expliquer, mais je suis comme irrémédiablement attiré par cette bien étrange construction.
Il me fallut tout de même plus d'une heure pour rapatrier cette boule de sable jusqu'à chez moi, celle ci pesant son poids. Pour une fois, je suis bien heureux de vivre seul, personne ne viendra me déranger pendant mon inspection. Je pousse du pieds le sarcophage et l'installe face à mon lit, en position horizontale. Je devrais appeler Neji afin qu'il l'analyse avec son byakugan mais quelque chose au fond de moi m'en empêche. Je suis fasciné sans raison apparente, par ce tas de sable qui repose sur mon plancher. Que faire ? Rien ne me prouve que cette chose est inoffensive, et j'aurais l'air bien con si quelque chose en sort et me tue dans mon sommeil. Cependant, je ne capte aucun signe de vie. Après tout, comment quelqu'un pourrait t-il se retrouver dans une pareille situation et survivre par dessus le marché. Je grimace en m'imaginant la présence d'un cadavre en son cœur. Brrr.
- Sasukeeeeee !
Cette voix si familière me tire de mes pensées. J'ouvre ma fenêtre et m'y penche, fixant alors le blondinet qui se dresse devant ma porte.
- Tu as déjà fini avec Shika et Kiba ? Me lance t-il, un brin suspicieux.
- Euh... ouais, rétorquais-je avec un aplomb absent.
- Je vais à la soirée chez Lee, tu m'accompagne hein ?
Je n'ai absolument aucune envie d'aller dans ce genre d'endroit. Aucune. Je ne supporte pas la présence de gens alcoolisés. Et puis, Naruto en fera sûrement partie, et croyez moi, ce n'est pas beau à voir. Malgré tout, j'enfile ma veste et quitte la pièce après un dernier regard à cette coque de sable, ne pouvant pas résister à l'envie de voir Naruto. C'est vrai que ce gosse est chiant, collant, et souvent bien trop niais, mais il a su me toucher et depuis je ne jure que par lui, même si on nous prend régulièrement pour des adversaires plutôt que pour un couple.
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Pov Naruto
Je pousse Shika en direction de la baignoire remplie d'une multitude de choses dont entre autre de l'eau, de l'alcool et divers chips de toutes les formes imaginables. La soirée à débutée il y a déjà plusieurs heures, et l'excitation est à son apogée. Le pourcentage d'alcool dans le sang de chacun comment à frôler l'interdit et cela commence à se voir chez certains. Sakura batifole gaiement avec Lee, chose impossible sans une bonne dizaine de verres de sake dans le nez.
Je repère alors mon petit brun favoris, assis sur le canapé entre Neji qui pelote un bel inconnu et Ino qui visiblement discute de choses philosophiques avec Tenten. Ni une ni deux, je pars vers lui, dérapant quelque peu sous les effets de l'alcool. Sasuke semble bien étrange ce soir, certes je suis habitué à son manque de joie mais d'habitude il essaie au moins de faire semblant, du moins avec moi. Là il a l'air ailleurs. Et ce n'est qu'une fois mes fesses sur ses cuisses qu'il capte ma présence.
- Bonjour beau brun, voulez vous coucher avec moi, ce soir ? Lançais-je dans un petit rire idiot.
- Tu es bien trop bourré pour ça, rétorque l'Uchiwa avec un léger sourire amusé.
- Moi ? Bourré ? Dis-je en tendant mon index vers lui, exagérant alors mon geste pour imiter un homme saoul.
Son rire suite à ces quelques mots me rassure. C'est qu'il n'est pas facile tout les jours mon Sasuke, avec ses crises d'Uchiwa là. Soudain, ses bras chauds se referment autour de moi et il me soulève comme si je n'étais qu'un petit chiot. Je ne me plains pas, et puis quoi encore, j'aime bien jouer les princesses de temps en temps.
- Rentrons, tu es cuit, marmonne le brun qui en a visiblement marre du bruit et de l'euphorie générale.
J'hoche ma tête, apercevant juste avant de sortir, le corps de Shika, dégoulinant de diverses textures. Le voilà enfin sortie de cette baignoire. Un rire me prend alors que je lui cries des phrases sans sens, l'alcool commençant à vraiment me taper sur le neurone.
Tout est floue autour de moi, je me laisse bercer par les pas réguliers de mon prince, me sentant si bien avec lui. J'ai galéré comme un fou pour l'avoir ce Sasuke, alors je ferais tout pour le garder et ce jusqu'à la fin. Avec douceur, il dépose mon corps sur le matelas affublé d'une couverture verte et orange, signe que nous sommes chez moi. Je sens vaguement qu'il me déshabille, mais n'oppose pas de résistance, bien trop mort pour ça. Son visage apparaît face au mien juste avant que je ne sombre dans un sommeil comateux, aillant grand besoin de décuver. Mes lèvres s'ouvrent pour souffler un « je t'aime » si faible qu'il ne semble pas l'avoir entendu. Un sourire idiot se peint sur mon visage et je sombre pour de bon, en sécurité dans les bras de mon petit ami.