Chapitre 1 : Concours de force
Cette nouvelle se déroule après Arès le dévastateur, Brise-Rocs est un ogre qui a rejoint l'équipage de Luffy, durant leur aventure sur l'île de Crètas.
A bord du Mille soleils, le bateau de Luffy, l'ambiance était fébrile, car un défi titanesque se déroulait entre Luffy et Zorro, les deux finalistes d'un concours de force, auquel participa tout les hommes de l'équipage. Pipo fut le premier à abandonner, à cause de l'impossibilité pour lui de soulever des haltères de cinquante kilos, le second à déclarer forfait fut Brok 300 kilos c'était trop pour lui, Franky s'arrêta à deux tonnes, Sandy à 5, Brise-Rocs à 10. Zorro affichait un discret sourire, Luffy bloquait sur les haltères de 20 tonnes. Il s'apprêtait à demander à son capitaine s'il déclarait forfait, quand Luffy effectua un geste étrange à première vue, il posa ses mains sur ses genoux, puis attendit deux secondes, une grosse boule apparut au niveau des talons de Luffy, elle remonta progressivement vers le haut des jambes, puis disparut. Ensuite la peau du capitaine devint rouge, et émit de la vapeur. Luffy se mit alors à jongler avec les 20 poids les plus lourds de Zorro, ceux de 5 tonnes, au bout de 2 minutes, il arrêta de s'amuser, Luffy avec une seule main tendit une charge de 100 tonnes à Zorro. Celui-ci le regard bas, dit qu'il abandonnait, Zorro éprouvait une grande déception, son record personnel de 30 tonnes, venait d'être ridiculiser par la performance de Luffy.
Sandy : Luffy tu as triché, tu as utilisé ton Gear 2, ta technique de dopage pour gagner.
Luffy : L'utilisation des pouvoirs d'un fruit du démon n'était pas interdite Sandy.
Zorro : Luffy a raison, aucune règle n'encadrait le concours.
Luffy exultait non seulement il avait vécu un moment passionnant en affrontant ses compagnons, mais en plus il avait acquis 10 millions de berries, le prix du vainqueur. Avec cette somme il allait enfin pouvoir se payer, la statue en bronze de deux mètres de haut à l'effigie de Gold Roger, le premier seigneur des pirates. La joie de Luffy fut interrompue par le choc que reçut le bateau, chacun se précipita à l'avant du navire, pour découvrir que le Mille soleils avait heurté un modeste esquif à moitié délabré. A l'intérieur de la frêle embarcation en piteux état, gisait un homme évanoui. Chopper s'occupa de lui, il reprit conscience au bout de quelques heures.
Inconnu : Merci de m'avoir sauvé, je m'appelle Didier.
Luffy : De rien, j'ai quelques questions à vous poser. Est-ce que vous vous sentez en état de répondre ?
Didier : Je vous en prie, allez-y.
Luffy : Pourquoi étiez-vous en train de dériver ?
Didier : Parce que mon navire a coulé, à cause d'une attaque d'un navire de la marine.
L'équipage de Luffy : La marine ?
Luffy : Vous êtes un pirate ?
Didier : Non, il suffit de déranger les plans du gouvernement mondial, pour que la marine vous considère comme de la vermine nuisible, qu'il faut éliminer à tout prix. Mon seul crime est d'avoir voulu protéger mes proches d'un génocide.
Luffy : Génocide ?
Didier : Le gouvernement mondial a découvert des gisements d'or, d'argent, de fer et de charbon sur mon île natale, Atollia, seulement comme mon peuple refuse de laisser le gouvernement les exploiter, il a décidé de se venger en ordonnant le massacre de tous les habitants de mon pays.
Luffy : Très bien reposez-vous, Franky tu crois que le bateau de Didier est réparable ?
Franky (se concentre) : Hm, ce bateau est en mauvais état, même avec des réparations minutieuses, il sombrera si le temps se gâte.
Didier : Il faut absolument que je retourne sur Atollia, je refuse d'abandonner mes amis et mes parents, alors qu'ils sont confrontés à une situation critique, tant pis si je risque la noyade. Il se lève et retourne en titubant vers son bateau.
Franky (agrippe la veste de Didier) : Hé, vous avez vraiment l'intention de partir tout de suite ?
Didier : Je n'ai pas le choix, je ne peux pas attendre très longtemps, d'ici deux ou trois jours le génocide des atollians commencera.
Franky : Je comprends que vous ayez envie de partir, mais je vous conseille d'attendre quelques heures, vos chances d'arriver sur Atollia, seront bien plus grandes si vous vous reposez, et que vous me laissez colmater les fissures de votre barque.
Didier : Pourquoi m'aidez-vous ?
Franky : Parce que les ennemis du gouvernement mondial sont mes amis.
Didier : Je ne sais comment vous remercier.
Franky : Si vous voulez me faire plaisir, retournez vous allonger dans votre lit.
Didier : Très bien. Il va se coucher
Après la discussion avec Didier, Luffy et ses compagnons se concertèrent, ils se mirent d'accord pour un détour vers Atollia. Pour eux venir en aide à tous ceux qui s'opposent au gouvernement mondial est une priorité. A son réveil Didier fut étonné, une odeur familière lui parvenait. Il se précipita sur le pont, et poussa un cri de surprise.
Didier : Comment ? Didier aperçoit Atollia. Ce n'est pas possible, je rêve ! Il est impossible qu'un bateau à voile aille aussi vite.
Franky : Le Mille soleils, possède un moteur. Il peut aller à plus de 100 kilomètres heure.
Didier : Etonnant, et vous n'avez pas de problème de tant à autre ?
Franky (vexé) ce bateau navigue très bien.
Didier : Les savants de mon île tentent de mettre au point, un bateau à moteur, pour l'instant tout ce qu'il obtienne ce sont des échecs retentissants. L'année dernière, Le fulgurant a explosé, dés qu'il atteignit la vitesse de cinq kilomètres heure. Votre bateau est vraiment épatant.
Franky (content) : Merci !
Didier : C'est moi qui vous remercie, de m'avoir amené près d'Atollia. J'ai une énorme dette envers vous tous.
Luffy : Il n'en n'est rien, mon équipage et moi, sommes contents quand nous aidons des opposants au gouvernement mondial.
Didier ( il s'incline) : Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Maintenant excusez-moi, mais je dois partir tout de suite.
Luffy : Attends Didier, j'ai quelques.
Zorro ( à la vigie) : Un navire de la marine à tribord !
Luffy : Les gars vous êtes d'accord pour protéger Didier ?
L'équipage ( à l'unisson) : oui !
Sur l'Intrépide, un bateau de la marine à proximité du Mille Soleils. Le capitaine Henri d'Anjou dit le malveillant se frottait les mains, et arborait un sourire sadique. Un bateau pirate défendu par un modeste équipage était à portée de tir, quand bien même il ne contenait aucun butin, Henri s'avérait sûr de toucher une coquette somme en revendant les deux superbes femmes qu'il avait repéré comme esclaves. Et puis Henri trépignait de plaisir, en s'imaginait les réactions de peur de ses futures victimes face à son navire fortement armé.
L'équipage du Mille soleil sauf Pipo, Nami et Chopper : A l'abordage !
Henri (perplexe) : Comment ça à l'abordage !
La bataille auquelle participa Luffy et ses amis, dura moins de dix minutes. Tétanisé par la surprise Henri n'avait pas encore bougé, quand le dernier de ses hommes s'effondra. Devant la défaite cuisante de son équipage il entra dans une colère noire.
Henri (exaspéré) : Qu'est-ce que j'ai fait, pour hériter d'une bande de pareilles chiffes molles ?
Zorro : Avant de faire le malin, montre donc l'exemple.
Henri (vexé) : Que veux-tu dire ?
Zorro : Un capitaine est mal placé pour faire la morale à ses hommes, quand il bouge sans rien faire alors que son équipage est attaqué.
Henri : J'ai le droit de me plaindre, je suis entouré de bras cassés, de nuls incapables d'affronter un équipage de pirates pouilleux.
Zorro (sourit) : Très impressionnant, tu fais le fier alors que tu es un gringalet.
Henri (fulmine) : Le gringalet, il est capable de t'assommer, sans problème !
Zorro : Très bien je relève le défi.
Henri : Hein ?
Zorro : Je parie que tu es capable de te faire mal, en essayant de me frapper. Essaie donc de me mettre K.O, minus. Zorro croise les bras.
Henri (hors de lui) : Crève sale pirate de pacotille. Il donne un coup de poing dans les abdominaux de Zorro. Argh !
Zorro (dépité) : Tu es plus pitoyable que je le pensai, je n'ai même pas besoin de bouger pour te faire mal.
Henri (se force à sourire) : Je n'ai rien andouille. Tête d'algue.
Henri (pense) : Aïe, j'ai le poing brisé. Hi, le gazon ambulant se dirige vers moi !
Zorro : Ne t'en fais pas, je ne frappe pas les pitoyables dans ton genre, qui réagisse comme des bébés face au danger.
Henri : Que veux-tu dire ? Il s'aperçoit qu'il s'est fait pipi dessus. Ce n'est pas ce que tu crois, c'est euh, un pari, c'est ça, j'avais parié que je pouvais tenir deux jours sans faire pipi, mais à cause du combat, j'ai été déconcentré.
Zorro (las) : Allez file, roi de l'excuse bidon.
Chopper : Didier a disparu.
L'équipage : Quoi ?
La confusion de la bataille, avait permis à Didier de s'éloigner du Mille soleils, sans se faire remarquer, l'équipage scruta l'horizon mais il n'arriva pas à retrouver sa trace. L'équipage délibéra sur la marche à suivre, finalement les circonstances l'obligea à abandonner momentanément l'idée de chercher Didier, et à fuir vers une cachette discrète, la marine avait envoyé des renforts pour venir en aide aux rescapés de l'Intrépide.
Henri (dans une chaloupe, à une distance respectable du Mille Soleils, crie à tue-tête) : La prochaine fois que nous nous rencontrerons, je t'embrocherai avec un sabre, Zorro l'escrimeur de pacotille.
Zorro (moqueur) : Oh, j'ai peur, je suis confronté à un terrible adversaire, s'il éloigne de moi avant de me lancer un défi, ce n'est pas parce qu'il est lâche, non c'est que sa voix est si forte, qu'elle rend sourd tous ceux qui sont proches de lui.
La réplique de Zorro fit sourire tout l'équipage du Mille Soleils, et rendit rouge de colère Henri. Cependant il se calma vite, en pensant à la mauvaise surprise qu'il réservait à Luffy et ses compagnons.
