Blanc... Le blanc scintillant de la neige, ce blanc si lumineux, si froid, mais si beau... Un doux et épais manteau qui recouvre tout, y compris la laideur de la ville... Mais ça ne durera pas... Les gens la piétine, pour eux, cette neige n'est qu'un détail, elle ne vaux même pas la peine d'arrêter son inexorable course quotidienne pour être admirée... La neige devient toujours sale très vite en ville...
BOM
Un gars vient de me rentrer dans l'épaule
- Hey, rester pas plantée la, vous gênez bon sang ! me lance t-il
- Et alors?
Je lui ai répondu avec froideur, cela semble l'étonner, il se retourne et je l'entends murmurer;
- Pauvre conne...
Je ris, les gens sont décidément très cons, tout cela ne m'atteint guère, je pourrais rester des jours entiers à admirer cette neige, et peu importe le nombre de gens qui me bousculerais... Je me décide pourtant a bouger, mon corps est endoloris par le froid, j'aime cette sensation, cette impression d'être transpercée par des milliers d'aiguilles, ont ne peut pas se cacher du froid, il vous prend, vous explore, vous viole malgré vous, aucun détail ne lui échappe, il traverse tout, peu importe les épaisseurs que vous pourrez mettre, les couches qui recouvrent votre peau...
Je regarde mes pieds, je veux marcher, je ne suis pas sur de me souvenir comment il faut faire, voyons, ah oui, un pied devant l'autre... Je commence a marcher, cette sensation me déplaît, j'ai l'impression de soulever un poids mort, c'est ca, mon corps est un poids mort...
Un, deux, trois...
Je marche en comptant mes pas, les gens que je croise se retourne, l'air de me prendre pour une évadée d'asile…
Finalement j'atteins mon appartement... une fois rentrée chez moi, je me cloître... Ce soir, c'est la pleine lune, et je dois faire attention cette fois-ci... Mes yeux se rivent sur un article du mois dernier que j'ai découpé
"Les loups garous, mythes ou réalité? une photo amateur sur laquelle on peut apercevoir un forme étrange, ressemblais de façon troublante a la silhouette d'un gigantesque loup, a éte prise hier soir entre 22 heure et minuit, l'auteur du cliché a décrit une "bête" mesurant deux mètres cinquante de haut, et ressemblant a un loup capable de tenir sur ses deux pattes arrières..."
J'ai besoin d'un café, je crois... La nuit va être longue...
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