Auteur: Rebeldeway
Titre: Lost in translation
Résumé: Les Tokio Hotel vont enfin réaliser leur rêve: jouer à Tokyo. Mais à cause d'une erreur de passeport, Bill se retrouve coincé une semaine à l'Aéroport...
Disclaimer: Ils ne m'appartiennent pas. Dommage. Elle, par contre, oui.
Note de l'auteur: Voici une mini fic TH pour patienter; car je ne pourais pas mettre de chap. de TOTGELIEBT avant la fin des vacances, à cause du changement d'ordi... Je prévois quatre chapitres pour celle ci. Si j'ai des reviews qui disent que ça vous plait, j'en met peut-être plus.
Chapitre un: Parlez vous français?
PoV TomJe n'en crois pas mes oreilles. Et pourtant, David ne nous ferai jamais ce genre de blague. Les garçons, j'ai une surprise pour vous. On va au Japon!
Japon. Japon. Au Japon. Nous. Au Japon.
Ce qui veut dire que...
Tokyo. Tokyo. A Tokyo. Nous. A Tokyo. Notre rêve.
J'ai l'impression que Bill va s'évanouir;Gus n'a pas l'air mieux, d'ailleur... Et moi?
J'ai l'air complètement con. Je le sais, parce que je viens d'appercevoir mon sourire béat dans le miroir.
-Tom? Tom? Tom! Tu dors?
Hein, que, quoi?
-Keskyspasse?
-Je te disais, il va falloir faire ta valise...
-Ah ça... ouais.
-Cache ta joie surtout. Tu t'en rends compte? TOKYO!
-Justement. J'y crois même pas tellement c'est... extra.
-Crois-y, crois-y...
Je laisse donc mon frère pour me diriger vers cette activité si passionante qu'est le remplissage de valise. On y croit tous.
Quatorze baggys pour trois semaines, c'est raisonable, nan? Alors pourquoi il hurle, Bill?
-MAIS T'ES MALADE? QUATRES VALISES?
-Ben... Un T-shirt pour chaque jour et...
-NEIN! Vide moi ça, bordel!
Et c'est repartit! Qui a dit que je detestais les valises?
Bip Bi-biiip Bip Bi-biip!
Je hais mon réveil.
Schplam! Je viens de me prendre un coussin dans la tronche.
Je hais Bill.
-DEBOUT TOUT LE MONDE! C'est le grand jour, les avions gazzouillent et volent bas, aujourd'hui!
Je hais Gustav.
-Ta gueule, Gus.
J'aime Georg.
Mais pourquoi ils sont tous sur les nerfs? Y a rien de spécial, nan? Si? Et pourquoi « les avions gazzouillent »?
Ho! Putain de merde, les AVIONS!
Ca y est, je me suis reconecté à la réalité. On s'en va. Trois semaines de paradis. Ou plutôt, deux semaines de vacances et une semaine de promo et de concerts.
-Putain, Tom, tu m'gave!
Hein? J'ai fais quoi?
-Gné?
-Tu est enférmé dans les chiotes depuis une demi-heure!
Ah oui. Je suis aux toilettes. Bonne nouvelle.
-Je dois me maquiller, grouille toi!
Une vraie gonzesse, j'vous jure...
Je tire la chasse d'eau, remonte vite mon pantalon et sors, me prenant au passage une tape de mon cher frère.
PoV BillOuf. Il m'a enfin laissé la place. Je me jete sur le mascara avant que David vienne gueuler comme quoi on est encore en retard.
Je ne sais pas combien de temps plus tard, je sors. Mon paresseux de frère s'est endormi sur la porte de sa chambre. Ca promet...
-Debout fainént!
-Bouh... laisse moi tranquile...
-Sûrement pas. A moins que tu veux que se soit David qui te reveille. Et il sera sûrement moin doux.
-Toi? Doux? Laisse moi rire!
T'en pis pour lui, y fallait pas me provoquer. Je me jete sur lui pour un calin.
-Ah bon?
-C'est pas de la douceur, ça! Tu métouffe!
-Oups...
-Connard, tu l'a fait exprés!
-Mais non, roh...
Je relache un peu mon étreinte, sans pour autant le laisser partir.
-Et les frangins, vous comptez nous faire un bébé sur place? Lance Georg.
-T'es con toi! Lui répond mon frére en me tapant pour se liberer.
Non. Je sais que beaucoup de fans ont des idées bizarres comme ça, mais non. On est très demonstratifs, d'accord. On se caline tout le temps, d'accord. On s'inquiete un peu trop l'un pour l'autre, d'accord. Et oui, si il n'y a pas de place ou en cas d'urgence, on dors ensemble. Depuis qu'on est tout petits. Mais c'est tout. On ne COUCHE pas ensemble, bordel!
-T'es jaloux peut-être? Lance mon frère à Georg d'une voix aguicheuse. T'as de la chance, c'est que des rumeurs. Je suis liiiiiibre!
Mais qu'est ce qu'ils sont cons...
-Bon les garçons, si vous sortez pas MAINTENANT, je rentre et j'en prend un pour taper sur les trois autres!
Oups! Un David en colère, ce n'est vraiment pas bon pour notre matricule!
Tout va très vite ensuite. Les gardes du corps, le van, et même l'Aéroport. Ils n'ont même pas vraiment vérifié nos passeport.
C'est bon d'être une Star.
Douze heures d'avion plus tard...
PoV TomEt voilà. On est arrivés. Tokyo. Je n'arrive même pas à produire des phrases cohérantes. Tiens, un agent de sécurité interpelle mon frère...
-Excusez moi monsieur, puis-je voir votre passeport?
David s'avance à sa place et tend le document.
-Merci monsieur. Ah, monsieur Kaulitz. Bienvenue à Tokyo, monsi... Ho! Votre passeport est périmé depuis deux mois!
-C'est impossible! S'énérve David.
-Si monsieur, voyez vous même!
-Aaaargh! S'étrangle notre manager, C'est vrai!
Ho mon dieu. Pourquoi j'ai un mauvais pressentiment, moi?
Ils parlent. Je ne les entends plus. Je tiend la main de mon frère. Si jamais on ne le laisse pas rentrer, il va en crever! Tokyo, on rêve depuis qu'on est tout petits!
-Nous sommes désolés, monsieur Kaulitz, vous ne pouvez pas rentrer en territoire Japonais.
Voilà, c'est dit. On viens d'assassiner mon frère. Ce dernier me serre encore plus la main.
-C'est impossible! Ils ont des concerts!
-Je suis désolé monsieur, les ordres sont des ordres.
-Mais je vais vous en foutre, moi, des ordres! Vous détruisez la carière d'un artiste très prommeteur! Je veux voir un responsable!
Ah ma mia! David dans cet état là c'est franchement...
-J'AI DIT: JE VEUX VOIR UN RESPONSABLE!
... terrible et devastateur.
Mon frère s'avance alors. Et vu qu'il a pas l'air de vouloir lacher ma main, il me traine deriere.
-Ne t'énérve pas David.
Oulà! Mon frère et son calme Olympien. Mais, moi, je sais ce qui se cache deriere. Bill est mort de stress.
-On peut trouver un arangement...
David a dit ça avec l'air de quelqu'un qui peut payer pour avoir ce qu'il veut. Ce qui n'est absolument pas faux.
-Non.
Contre toute attente, ce n'est pas l'employé de l'Aéroport qui a répondu ça. C'est Bill.
-Je ne veux pas qu'une histoire de corruption quelquonque vienne tâcher l'image des Tokio Hotel. Mais si je ne m'abuse, il y a une autre solution...
S'ensuit un « Gné? » général très éloquent.
-Je crois qu'on peut me faire un passeport en urgence, n'est ce pas?
-Absolument, monsieur. Cela prendra à peine une semaine. Par contre, je suis désolé, mais vous n'avez pas le droit de quiter l'Aéroport avant de posseder votre nouveau titre de transport.
Je vois David serrer les dents.
-C'est parfait, annonce mon double.
-Mais... Commence David.
-J'ai deux semaine de vac's. J'en sacrifie une, c'est tout. Et comme ça, on est Okay avec la loi.
Cette descision lui coûte beaucoup plus que ce qu'il laisse paraître. Mais pourtant, il le fera. Autant il peut être égoïste des fois, autant il ferai tout pour le groupe.
-A la fin de la semaine, peut-être avant, vous serez « libre ». Pendant ce temps, vous serez logé au Hilton, suite de Luxe, évidemment. Nous ferons tout pour que votre séjour parmis nous soit agréable.
Viens le moment des adieux. Okay, c'est pour une semaine, mais... je l'avoue, on n'a jamais été séparés aussi longtemps. Ne riez pas, sérieux, ça m'fais trop bizarre.
-Tu vas me manquer, 'tit frère, dit-je en le serrant dans mes bras, tu est sûr que tu veux pas que je reste?
-Sûrement pas, refuse-t-il catégoriquement, profite de ton séjour, toi.
PoV Julie-Nous sommes vraiment désolés mademoiselle.
Mais, oui, mon oeil! Pfff, désolés, tu parles. J'ai pas l'air conne,moi, avec mon passeport périmé de puis deux mois!
Je me rends compte alors qu'il y a quelq'un d'autre dans ma situation. Tiens il résérve une chambre au Hilton, comme moi.
-ScheiBe! Vilidiotisch!
Ho, un allemand! Il est entrain d'insulter un type, à côté de lui. Heureusement que je sais parler allemand! Je vais pouvoir tout écouter!
Moi, curieuse? Nooooon.
D'ailleurs, je commence ma traduction intensive.
Merde! Espéce d'idiot!
-Je te jure Saki, je peux faire seul! Va plutôt surveiller mon frère.
-Mais...
-Moi, je suis consigné à l'Hotel. Lui par contre, il peut faire toutes les conneries qui lui chante. Pleeeeeease Saki!
Je pige vraiment rien au message qu'il essaye de faire passer. Mais je comprends les mots, c'est déjà ça.
Il est plutôt bizarre en fait: bonnet, lunettes noires, comme un uniforme.
Yeah! Je viens d'avoir une idée géniale! Puisqu'on est coincés dans le même Hotel pour une semaine. On a qu'à devenir amis.
C'est décidé, je vais lui parler.
PoV BillSes yeux. Des émeraudes. Son sourire. Parfait. Son corps. Tout aussi parfait. Mais ce n'est pas ça que je regarde en premier. C'est tout son être, duquel émane une aura bienfaitrice et apaisante.
Et puis, cette phrase.
Parlez vous français?
Prononcée d'une voix si douce, si mélodieuse.
Acceuillante.
Un rayon de soleil dans ma solitude.
-Fransösich? Nein. Ich spreche Deutsch.
-Ah... Ich spreche auch Deutsch aber...
-And English!
(-Français? Non. Je parle Allemand.
-Ah... je parle également Allemand, mais...
-Et Anglais, aussi!)
-Anglais? Okay!
-Et... que vouliez vous me dire?
-Oh. J'ai vu que vous etiez dans la même situation que moi et...
-C'est à dire?
-Bloqué au Hilton pour une semaine.
-Ah, ça! Ris-je.
-Et je me suis dit que l'on pourais engager une conversation. Genre pour pas s'ennuyer.
-Okay.
-Euh... je peux te tutoyer?
-Ouais.
-Je m'appelle Julie. Et toi?
Merde. Je voulais son amitié. Pas son admiration.
Allors tant qu'a faire, donnons lui mon véritable prénom.
-William.
Et ben oui. Bill est le diminutif de William.
-Je peux t'appeler Will?
-Ouais, comme tu veux.
Pendant un instant, j'ai cru qu'elle m'appelerais Bill. Grosse trouille.
On se connait à peine, j'ai pourtant l'impression de retrouver une amie de longue date.
On se met à marcher vers l'Hotel, et, naturellement, j'atrappe sa main.
Elle ne me repousse pas. Elle se contente de serrer encore plus fort.
PoV JulieNos doigts s'entremelent. Et je me sens bien. Cette euphorie se brise au moment ou nous traversons la porte, car il me lache, comme si il avait peur de quelque chose.
Will s'aproche du contoir et interpelle la receptioniste.
-Nous avons...
-On m'a prevenue, dit celle ci, monsieur Kau...
Je ne peux pas écouter la suite car Will tousse-vachement fort-à ce moment là.
Ho, et puis, t'en pis pour son nom, il ne m'interese guère.
-Voici vos chambres. La 629 pour mademoiselle et la 483 pour vous.
-Euh... La 485 n'est pas libre? Demande Will avec un grand sourire.
PoV BillJ'éspère qu'elle n'a pas capté mon nom, par ce que sinon, c'est mort! Il faut dire que j'ai pas vraiment été discret avec mon pseudo-etouffement...
-Non, nous sommes désolés monsieur Kau...
Kouf Kouf Kouf. Bill qui s'étrangle, le retour!
-Euh... tu vas bien?
-Kouf, kouf... Non. Tu peux me ramener de l'eau?
-Euh... Okay...
Julie est partie. T'en mieux ça m'évitera de tousser comme un con.
-S'il vous plait. La chambre 485?
-Je vous l'ai dit monsieur, il n'est pas li...
La receptioniste s'est interompue. Il faut dire que le billet de 100 $ que je lui est mis sous le nez doit lui sembler attrayant.
-Je vais voir monsieur, un instant...
C'est bon d'être une Star.
-Oui, on peut la liberer...
-Je la prends.
Je récupère les deux clefs, et me dirige vers l'ascenseur, attandant Julie.
PoV JulieJe me jette sur lui avec la bouteille d'eau, avant de me rendre compte de la bizarrerie de notre position.
Je redescend donc de son dos.
-Tiens, j'ai trouvé l'eau.
-Merkiii.
-Tu m'as trouvé une chambre plus prés?
-Ouais! La juste à côtés!
-Yes! Trop fort!
Et on se met à rigoler comme deux gosses...
-Etage 4. Annonce la voix métallique de l'ascenseur.
Will me prend par la main et me tire vers l'exterieur.
-Eh!, je rigole, c'est pas chez toi ici!
-Si justement... Les Hotêls...
-Hein?
-...
-Bon d'accord, je pose plus de questions...
-Non, non...
-Euh... T'enlève pas ton bonnet?
PoV Bill-T'enlève pas ton bonnet?
Gros bugg...
-Tu veux pas me montrer ton visage?
Enorme silence.
-Wiiiill? T'es mort?
Merde!
J'ouvre ma chambre et lui claque la porte au nez.
Je me jette dans la salle de bain, me démaquille, enlève le vernis (pauvre manucuriste...), me lave les cheveux, enlève toute trace de gel, et...
Pfiou. Je ne ressemble plus vraiment à Bill Kaulitz. Plutôt à William Kau-Kouf Kouf Kouf!
Je me dirige vers ma valise, sort un jean des plus banals et un T-shirt rouge.
Puis, je sors et vais toquer à la porte au numéro 485.
PoV JulieIl... Il... M'as claqué... la porte... au nez... Je vais le tuer!
Toc toc toc!
Si c'est lui, il est mort, fois de Julie!
-Salut...
Agheu? C'est quoi ce Dieu, là, devant moi?
-Will? C'est toi?
-Non, c'est le Pape.
-Idiot!
Pour l'instant, toute envie de meurtre m'a quitée. On ne gache pas une merveille de la nature!
-Je suis désolé pour tout à l'heure... Je sais pas ce qui m'a pris.
-Euh...Non, c'est... rien...
Will me souris étrangement en levant un sourcil. Tiens, je n'avais pas remarqué qu'il avait un piercing... Trop chou!
-Je suis si beau que tu n'arrive plus à parler?
-Mais non, prétentieux! C'est juste que comme tu te cachait, je m'étais attendue à... autre chose.
-Et...?
-Je... Je ne suis pas deçue.
Et voilà que cet idiot ce met à rire! Non, mais, serieux qu'est ce que j'ai dit de drôle?
-Je... Je suis... Content de t'avoir rencontrée... T'es trop tordante! Parvint il à dire entre deux éclats de rire.
PoV BillL'après midi c'est vite passé. Films, pizzas, rigolade et même des gages! Julie a un don pour me faire mourir de rire, même quand c'est pas drôle.
-Il est 21h00. On devrait peut-être se coucher...
-Ouais, okay...
-Bonne nuit.
Je me lève et dépose un baiser sur son front.
Eh! C'est moi, ou elle a frissoné?
Je ferme doucement la porte en lançant un dernier regard et murmure:
-A demain.
Trois heures. Trois heures que je suis dans mon lit avec cette fichue insomnie. Peut-être que si je comptais les moutons...? Nan.
Toc Toc Toc!
Aaaargh! Non mais ça va pas de toquer au porte à une heure du matin! J'ai failli avoir une crise cardiaque, moi!
-Qui est ce?
-Will?
Ho non. J'éspére qu'elle n'a rien de grave!
J'ouvre la porte, complétement paniqué.
-Je... J'arrive pas à dormir...Dit elle en regardant ses pieds.
-Moi non plus. Viens ici, j'ai deux lits, et à deux, peut-être qu'on aura plus peur du grand méchant loup?
-Idiot! S'éclame-t-elle en me poussant.
Je l'installe sur le lit de gauche, vais sur le mien et ferme les yeux.
C'est drôle, mais sa présence m'a apaisé.
-Will... dit une voix plaintive.
PoV Julie-Will... J'ai froid.
Je l'entend alors se relever, marcher vers mon lit et se glisser sous mes couvertures. Mais je suis trop crevée pour protester, et de toutes façons, maintenant, il fait chaud.
Je m'endors donc sur son torse bercée par sa respiration régulière.
Et voilà! Premier chapitre!
Reviews?
