Déjà, merci d'avoir eu la curiosité de cliquer sur ma fiction.

J'espère que vous prendrez autant de plaisir à la lire, que j'en prends à l'écrire.

Bonne lecture à tous !


- PROLOGUE -

L'aube se levait sur la région du Rhudaur, traversant les feuillages des chênes ancestraux en de fines auréoles de lumières dorées. Le murmure du vent qui s'insinuait entre eux fit danser les fins cheveux châtains d'un homme qui se trouvait là. Il portait dans son dos un carquois, à moitié rempli de flèches et sur son épaule balançait son arc. A sa ceinture, une dague abîmée qui n'était presque plus tranchante et sur son flan droit, de petits animaux de forêts qu'il avait tué, quelques heures auparavant.

Il avait chassé toute la journée qui s'était écoulée ainsi qu'une partie de la nuit, hélas, le gibier se faisait de plus en plus rare dans ses terres isolées et sauvages. L'homme cherchait à présent à sortir de la forêt pour rejoindre la grande route de l'est, puis il partirait, à quelques lieues au nord-est, pour rejoindre son village, perdu entre les falaises d'une montagne de faible altitude.

C'était un petit village où il n'y avait guère plus d'une cinquantaine d'habitants. Parfois, quelques voyageurs intrépides ou égarés s'arrêtaient là, dans l'auberge et taverne que tenait sa famille. Mais les visiteurs étaient rares ou étaient des habitués qui savaient qu'ils pourraient se reposer en sécurité pour une nuit ou deux.

Ses parents étaient, à l'avis de tous, des personnes agréables et sympathiques, avec qui il faisait bon de discuter, malgré une certaine étroitesse d'esprit. A leur défense on pourra avancer que tout les habitants du village étaient également victime de cette étroitesse. Ainsi, cela ne se remarquait ni chez les uns, ni chez les autres. Seuls ceux qui avaient quitté au moins une fois le village, et mit un pied à l'extérieur, dans le vrai monde s'en rendait véritablement compte.

Son père, Ermor s'occupait jadis de chasser dans les forêts aux alentours, offrant à sa clientèle des pièces de viandes de qualité. Mais le temps l'avait rattrapé et l'avait contraint à laisser le flambeau à son fils. Il restait donc à la taverne pour aider sa mère, Elda, à diverses tâches.


Celle-ci, d'un geste délicat, remettait une mèche folle de ses cheveux gris dans son chignon avant de nettoyer une des tables de bois de la salle de réception. Elda, tout comme son époux, prenait peu à peu l'allure d'une vieille femme, heureusement, elle n'était pas seule pour gérer la bâtisse.

- Je n'ai pas eu la joie d'apercevoir la demoiselle, ce matin, chère Elda, lança un voyageur qui avait une chambre chez eux depuis la veille.

L'homme venait de Bree, une ville plus à l'ouest, pour affaire.

- Elle avait de petits détails à régler avant le retour de mon fils, lui répondit la pauvre femme.

- Ah, votre fils, hein ? Toujours pas revenu d'après ce qu'on dit ...

Elda fronça les sourcils d'inquiétudes et d'irritation. Son cœur de mère s'inquiéter bien qu'elle fasse confiance au talent de son rejeton. Elle avait eu tant de difficulté à mettre au monde sa progéniture ... Durant plusieurs et interminables années, les Valars avaient choisi de ne pas lui faire grâce d'enfant, et alors que vieillissante, elle s'était vu échoir la responsabilité de donner la vie.

- Kay est partit chassé hier, à l'aube. Ses pas l'auront surement éloignés plus qu'ils ne l'auraient du, coupa la voix rauque d'Ermor. Mais ça ne serra pas la première fois que cela se produit ...

- Vous avez sans doute raison, mon ami, sourit Elda.


Passant entre les poutres verticales et traversant à travers les objets métalliques, plus ou moins tranchants, une silhouette se profila dans la battisse et la lumière du feu qui rongeait les bûches dans l'âtre renvoya son ombre sur les murs.

- Bien le bonjour, Nimuë, comment vous portez-vous pour cette belle journée ? Questionna le forgeron du village en voyant une frêle jeune femme abaisser son capuchon.

La fameuse silhouette regarda par la fenêtre la pluie tomber avec ferveur, martelant la terre battue du village et la transformant en boue, tachant le bas des robes des femmes et les bottes des hommes.

- Belle ne serait pas le terme que j'aurais employé pour décrire cette journée, mais j'espère qu'elle le serra au moins par son contenu, choisit de répondre doucement la jeune femme.

- Il est vrai que le temps n'ait guère clément, concéda le forgeron, surtout pour vous ! Prenez garde en sortant à ne pas prendre froid ! Nous avons tous eu bien peur lorsque nous avons apprit que vous étiez alitée durant les deux dernières semaines ...

- Et je vous en suis gré, mais voyez de vos propres yeux, je vais bien mieux à présent, sourit la jeune Nimuë.

- Il est vrai que vous avez meilleure mine, approuva l'artisan. Mais assez de bavardage, je doute que vous soyez venu chercher la compagnie d'un vieux homme comme moi ... En revanche, si il vous plait, mon fils est là, lui aussi, dans l'atelier !

- Vous m'êtes sympathique, vous le savez, voyons ! Fit mine de s'outrer la cliente. Et bien que j'apprécie également la ... euh ... personnalité de votre fils ... il est vrai que ce n'est pas cela que je suis venue chercher.

- Bien sûr, bien sûr, rit le forgeron, voyons, où l'ai-je mise ?

Il ouvrit différents coffres, soulevant des pièces de métaux, destinées aux chariots, aux objets de tout les jours ainsi qu'aux armures, bien que plus rares. Il trouva enfin ce qu'il cherchait et tendit le présent au petit bout de femme qui le fixait avec un air enthousiaste.

Il sourit à travers sa barbe grisonnante. Il voyait Nimuë depuis qu'elle était venu au monde, étant un habitué de la taverne et un ami de son père. Oh oui, les rejetons d'Elda, il les connaissait comme son établi ! Et même si celui-ci était donc un fichtre bordel, comme disait sa femme, il savait parfaitement où se trouver chacun de ses outils.

De gentils et braves gamins comme on en voyait plus, pensa t-il en voyant les yeux verts sombres de la jeune femme s'illuminer. Ils s'étaient vraiment inquiété pour la petite lorsqu'ils avaient appris, lui, sa femme et son fils, qu'elle était touchée par un mal inconnu depuis plus d'un an, qui partait et revenait sans que l'on sache pourquoi.

- Elle est magnifique, souffla-t-elle en glissant la dague à l'extérieur de son fourreau. Vous ne pouvez qu'être pourvu de magie, pour faire de si belles choses, mon ami !

Nimuë l'entendit s'esclaffer de sa façon si particulière d'éclater de rire, entre le grognement d'ogre et d'ours. Pas qu'elle est déjà rencontré un ogre, ni même un ours, en réalité, mais c'était bien l'idée qu'elle s'en faisait.

- Je suis heureux qu'elle vous plaise, mais rangez-là donc avant de blesser quelqu'un ! Les armes sont affaires d'hommes.

La jeune femme hocha la tête et rengaina la dague dans son fourreau, puis entoura l'objet de son châle, craignant que son frère soit de retour à l'auberge avant elle et qu'il n'aperçoive alors le présent qu'elle avait l'intention de lui offrir pour leur anniversaire.


Bien lui en prit car à peine eut-elle mis un soulier dans la taverne que deux iris semblables aux siennes se présentèrent devant elle.

- Kay ! S'écria t-elle en se jetant au cou de son frère.

- Et bien, et bien, heureux de voir que je t'ai manqué, s'esclaffa le jeune homme. Je me suis posé des questions, moi qui pensait te retrouver à l'auberge m'attendant sagement, quel coup au cœur de voir que tu étais sortie !

Il mima un coup d'épée dans la poitrine faisant rire aux éclats Nimuë.

- Et pourquoi ? Demanda t-il en tendant une main vers le panier qu'elle portait à bout de bras. De vulgaires poireaux !

- Ne touche pas mes légumes avec tes mains sales, malotru ! S'outra la jeune femme en ôtant le panier du champ de vision de son frère.

- Mes mains sales ? Comment ça, mes mains sales ?! Fit mine de s'énerver Kay. Ce sont ses mains qui m'ont permises de rapporter de la viande, petite sotte !

- Les jumeaux, cessez-donc vos enfantillages, coupa la voix sévère de leur père. Nimuë, va donc poser la nourriture dans l'arrière cuisine, et toi, mon fils, sers-donc ce brave homme au lieu de t'agiter ainsi autour de ta sœur.

Les jeunes gens s'exécutèrent aussitôt. Nimu, comme la surnommé Kay, disait souvent à qui voulait l'entendre que " son père, c'était quelque chose" ! Et bien que plus aussi vigoureux qu'auparavant, on pouvait toujours dire, qu'effectivement Ermor, dégageait quelque chose, malgré sa petitesse. Il y avait eu une rumeur, à une époque, comme quoi son père aurait du sang nain dans les veines. S'il suffisait pour être un nain de ne pas être très grand et d'avoir la barbe, Nimuë voulait bien épouser le fils du forgeron.

Heureusement pour lui, Kay n'avait pas hérité du physique de son père, il n'avait ni barbe, ni même moustache. Et par chance, il avait même une taille tout à fait raisonnable pour un homme ainsi qu'un large torse musclé. Non vraiment, il s'estimait beau garçon car avait tout prit de sa mère ...

- Kay, tu attends les feux d'la saint-jean ? Beugla son père.

Les valars, merci d'ailleurs, pria t-il intérieurement avec un sourire, avant d'aller servir la bière au voyageur.


Nimu soupira de soulagement en entrant dans l'arrière cuisine où se trouver sa mère, préparant avec soin le repas.

- Me voilà de retour, mère.

- Tu as tout ce qu'il te faut ? Interrogea celle-ci en sortant les poireaux du panier d'oseilles de sa fille.

- Oui, je suis chanceuse d'avoir d'aussi bon réflexe que Kay, un peu plus, il prenait un poireau ! Souffla t-elle.

Sa mère sourit en voyant l'éclat doré d'un fourreau dans le fond du banneton.

- Cela ne t'a pas coûté trop cher, j'espère ?

- Le forgeron m'a fait un prix, contourna Nimuë habillement. Je vais la cacher dans ma chambre !

Pour dire vrai, même si le forgeron lui avait fait un prix, pensa t-elle en montant les escaliers, la dague lui avait tout de même était difficile à payer. C'était des mois d'économies qui y était passé. Cela faisait six mois qu'en plus de travailler à l'auberge, elle allait chez le tisserand pendant une partie de la nuit. Parfois elle filait la laine, ou elle réparait les vêtements à la lueur de la bougie, ça lui arrivait aussi de teinter les braies des hommes et les cottes des femmes. Elle se souvenait des premières semaines où elle rentrait à l'auberge, les doigts en sang de s'être piquée, mais cela en valait la peine, pensa t-elle en arrivant à la porte de sa chambre.

Elle souleva une lame du parquet et y glissa la dague auprès de ses autres biens les plus précieux. Dans la poussière, il y avait un vieux médaillon en argent qu'elle ne vendrait que si sa vie en dépendait. Une vieux portrait d'une de ces aïeules, du côté paternelle. Elle tenait beaucoup à ce portrait car c'était comme se voir dans l'eau de la rivière, Nimu lui ressemblait tellement. Mais elle l'imaginait plus grande qu'elle, plus gracieuse, moins maladroite. Car malheureusement, et bien que jumeaux de naissance et donc semblable physiquement, Nimuë avait, elle, prit de la petite taille de leur père. Il se trouvait aussi dans sa cache un petit lance-pierre de bois que lui avait offert Kay lorsqu'ils étaient enfants. Il l'avait fabriqué lui-même ! Il était habile, son frère ...


- Et c'est comme ça que je fis ma plus belle prise, une flèche entre les deux yeux de ce sanglier ! Raconta Kay à l'homme de Bree

- Bin dis, alors, souffla celui-ci après une gorgée de sa bière, tu serais un bon garde de Bree, mon garçon ! Tu sais manier une lame aussi ?

- Evidemment, je suis le meilleur épéiste du village ! S'exclama le jeune homme.

- Et le plus humble aussi, comme vous pouvez le constater, signala Nimu en souriant, je vous sers à boire, Monsieur ?

- Avec plaisir, petite Damoiselle ! Mais dis-moi Kay, je travaille pour Bree depuis des années, des gars courageux comme toi, c'est ce qui nous faut pour veiller sur la ville. Tu sais, on a beaucoup de drôles d'oiseaux qui passent ... Qu'est-que-tu dirais de repartir avec moi ?

Nimuë jaugea d'un mauvais œil cet homme. Elle ne les aimait pas beaucoup, ces messieurs qui buvaient comme des trous et qui, rendus plus franc par l'alcool se mettaient à parler familièrement à tout le monde et à tutoyer à tout va. Mais celui-là, elle l'aimait encore moins.

- C'est bien payer ça, garde de Bree ? Demanda Ermor qui avait entendu la conversation.

- Pour sûr ! C'est une situation respectable, avec logis et couvert, à la garnison. Et puis, on y voit du monde, pas comme ici !

L'homme criait à moitié et ne s'en rendait même pas compte. Nimu, une carafe d'eau à la main, avait bien envie de la lui verser sur la tête, histoire de le dégriser un peu. Elle n'était pas de nature agressive Mais Bree était loin à l'ouest, si Kay acceptait, et elle jurerait qu'il allait le faire, alors elle serait seule ici. Et être loin de Kay, s'était comme avoir une moitié d'âme. Elle mourrait de chagrin de ne plus voir son frère ...

- Votre parole la-dessus que ça lui serrait profitable ? Continuait son père.

- Père, monsieur a bien trop bu pour nous donner une parole sur laquelle on puisse compter. Je gages que cela n'en vaut pas l'or qu'il annonce et nous nous retrouverions sans chasseur !

Son père lui lança un regard noir, elle ne devait pas se mêler à une conversation d'hommes, mais c'était plus fort qu'elle.

- Tu pourrais prendre ma place comme chasseuse ! Lança joyeusement Kay.

- Aurais-tu perdu l'esprit ? S'écria la jeune femme.

Leur père lançait pour le coup un regard dubitatif à ses jumeaux, puis jugea sa fille de la tête au pied avant de secouer la tête négativement.

- Tu sais tirer à l'arc !

- Je jure que non, je m'embrocherais moi-même si cela était possible, avec ma maladresse !

- Mais tu vises très bien et tu as de bons réflexes, si je t'apprenais à mieux tenir ton arc ...

- Je ne penses pas que cela soit une bonne idée, Kay. Ta sœur a une santé fragile et quand bien même, elle saurait tirer à l'arc, ce qui, je le crains, n'est pas le cas, elle reste sans défense face à de plus grand danger que des lapins et des biches.

- Elle m'a vue combattre tant de fois, je suis persuadé qu'elle saurait se protéger !

- J'en doutes, mon garçon, tu sur-estimes trop ta sœur. Elle n'est pas toi, n'a pas ta force, ni ton courage. C'est une femme. Et les femmes, surtout lorsqu'elles sont faibles, restent au village.

- Si la damoiselle voulait venir sur Bree, à elle aussi je pourrais trouver un bon travail, ricana l'ivrogne. Jolie comme elle est, les hommes se l'arracheraient !

- Nous reparlerons de cela demain, sobre et à tête reposée, trancha immédiatement Ermor, pour empêcher Kay de se jeter sur le malheureux qui ne comprenait pas ce qu'il avait dit de mal.


- Nimu ? Appela t-on à sa porte. Tu dors ?

- Profondément, Kay.

Il étouffa un rire et entra dans la chambre, plongée dans l'obscurité. Sur le mur face à la porte se tenait l'unique fenêtre de la pièce et à son pied, Nimuë assise sur le sol froid, une couverture de laine sur les épaules.

- La lune est pleine, cette nuit.

Elle sentit son frère s'installait à côté d'elle.

- Ça serait mieux si je pouvais avoir ce poste, à Bree, tu sais. S'il payait bien. Je pourrais envoyer de l'argent. Vous n'auriez plus à vous inquiétez. Tu pourrais t'acheter mieux que ses haillons qui ne te rendent pas honneur.

- Je préfères milles fois être vêtue de mes haillons et t'avoir à mes côtés, qu'être vêtue comme une reine et être seule.

- Tu ne seras pas seule, mère et père ...

- Ne fais pas celui qui ne veut pas comprendre, Kay. Père et mère seront toujours là, mais ça ne comblera jamais l'absence d'un frère...

Ils restèrent silencieux un long moment.

- Tu penses vraiment que je peux tirer à l'arc ?

- J'y mettrais ma main à couper ! Tu peux te séparer de ta maladresse, si tu prends confiance en toi. Moi, j'ai confiance en toi, je sais que tu peux le faire ...

- Je me demande si père n'a pas raison, si tu ne me surestimes pas, parce que nous sommes jumeaux et que tu me traites comme ton égal.

- Parce que tu es mon égal, s'exclama Kay.

- A tes yeux, peut-être ... Mais à ceux des autres, je ne suis qu'une jeune femme, malade, maladroite, tout juste bonne à tenir la maison, comme toutes les autres.

- Tu n'es pas ce qu'ils disent ...

- Moi je crois bien que si, Kay ... Je pense que tu vois en moi quelqu'un que je ne suis pas. Que tu me prends pour une version de toi au féminin ... Mais, tu vois, je suis née dans ce village, et ... je mourrais sans aucun doute dans ce village. Mariée à un homme pitoyable, mais gentil, comme le fils du forgeron, avec des enfants qui ne mettront jamais les pieds en dehors de ce village, tout comme les enfants qu'ils auront ...

- Tu vaux mieux que ça, cracha son frère. On vaut mieux que ça !

- Si tu deviens riche, un jour, Kay, tu viendras me chercher, n'est-ce-pas ?

- Evidemment, sourit le jeune homme, tu serras la plus belle et la plus petite femme de Bree !

- Ce n'est pas très courtois de me rappeler ma petite taille, fit-elle avec un sourire triste. Je suis fatiguée, nous parlerons demain.

Les yeux verts sapins de son frère brillèrent sous l'éclat de la lune, et elle vit la masse sombre qu'il représentait se lever et se diriger vers la porte.

- Bonne nuit, Nimu.

- Bonne nuit, Kay.

Il ferma la porte.

Seulement à ce moment là, Nimuë s'autorisa à pleurer en silence.


Je suppose que vous vous attendiez à autre chose, avec des nains et cie ?

Oui mais non, ça ne serra pas pour tout de suite. Chaque chose en son temps, je n'aime pas que ça aille trop vite.

Alors, comment trouvez-vous le début ? Est-ce que mes deux héros vous ont plut ?

Je tiens à préciser que les prochains chapitres se centreront davantage sur Nimuë.

Bon, je n'ai plus qu'à espérer que cela vous ait assez plu pour que vous me donniez vos impressions.

A bientôt, Kalwen.