Wouhou ! Salut tout le monde ! Me voilà avec une nouvelle petite fic qui sera assez courte (une dizaine de chapitres je pense).
Pour les lecteurs de ''On a tous droit au bonheur'' il s'agit bien évidemment de ce qu'il s'est passé avant durant la guerre du Wutai.
Et pour les autres il n'y a aucune obligation d'avoir lu la première fic (bah oui vu que ça se passe avant). Vous allez donc lire une série de petit one shot qui se suivent et qui sont plein de bonne humeur ! (pour mon cerveau dérangé).
Bonne lecture tout le monde !
Disclaimer : Non non et non, vous aurez beau insister je ne possède toujours pas FF7.
La guerre du Wutai. Un conflit aux origines floues. Déclaré par la Shinra qui désiraient étendre encore son influence tentaculaire sur le monde. Elle opposait ses armées, composée du SOLDAT et de la milice, aux troupes wutaiennes qui luttaient pour la survie de leur territoire et de leur culture.
En vérité, c'était un véritable enfer sur terre, un mouroir ou venait s'échouer les espoirs et les rêves de jeunes gens en quête de gloire. Les combats entraînaient des morts innombrables sans cesse remplacés par de nouveaux arrivants. Tout ceci durait depuis plus de dix ans entrecoupés de trêves et d'accords fallacieux. Et pourtant on n'en voyait toujours pas la fin
C'était ce à quoi songeait le Général Séphiroth, le grand héros du SOLDAT, juché au sommet d'une colline avoisinante pour observer le champ de bataille. Le spectacle était atroce : les corps plus ou moins mutilés s'entassaient dans un charivari de bras et de jambes sur l'herbe teintée de rouge. Les combats avaient cessés mais aucun des deux camps n'était allé rechercher ses morts au milieu du charnier. Ils faisaient le bonheur des monstres. Le risque de se faire attaquer était trop grand et les soldats épuisés n'éprouvaient plus le courage ni l'envie de se battre aujourd'hui. Le lendemain, il faudrait recommencer à nouveau. Oublier le compagnon tombé la veille et charger au son de la trompette qui prenait des allures funèbres.
Séphiroth lui même se battait perpétuellement en première ligne. Sa présence seule garantissait que ses hommes ne déserteraient pas. Son aura d'invincibilité leur donnait la confiance nécessaire pour continuer à combattre tandis qu'il ouvrait un chemin de sa masamune au milieu de ses ennemis. Il ne les comptait plus ces vies qu'il avait fauché depuis qu'il était en âge de tenir un sabre. Sa vie entière était tâchée de sang.
Avec un soupir le héros du SOLDAT fit demi tour et redescendit en direction du campement. Les wutaiens se cachaient plus loin, dans les montagnes. Là où il ne pouvait pas les atteindre sans sacrifier un nombre bien trop important de ses hommes pour une victoire négligeable.
Il se fit attaquer par deux fauves. C'était l'autre plaie de cette guerre. Les monstres attiré par la concentration d'homme et l'odeur du sang ne leur laissait presque pas de répit. Il s'en débarrassa cependant aisément. Il n'existait plus guère de monde capable de lui donner du fil à retordre au cours d'un combat singulier. Les deux seules personnes qui en avait le pouvoir se trouvait actuellement loin d'ici et ne ferait jamais une chose aussi stupide que l'attaquer sur un champ de bataille. Quoique avec Génésis il ne pouvait jamais savoir.
Il passa la barrière du camp sans un regard pour les hommes pendus à l'entrée. On les avait attrapés en train de violer des wutaiennes après la prise de leur village. L'affaire avait été portée à son jugement et il les avait fait condamner sans sommations. Des hommes ayant de pareil comportement étaient plus proche de la bête que de l'être civilisé. Il n'en voulait pas sous son commandement. Malheureusement ils étaient trop nombreux ceux qui se laissaient aller à de telles exactions pour qu'il puisse les punir tous.
Il pénétra dans l'espace des tentes proprement dit. Partout des SOLDATS et des miliciens erraient avec lassitude. Ils le saluèrent, la plupart avec déférence et d'autres avec une lueur craintive dans les yeux, tous avec empressement. Il en avait pris l'habitude. Son statut à part de général et de héros faisait de lui un homme au dessus de la moyenne, que l'ont craignait et respectait, mais toujours de loin.
Il était épuisé. Il hésita à prendre du repos car sommeil était souvent agité de cauchemars. C'est alors qu'un jeune milicien nerveux comme tout vint l'informer d'une petite voix que le directeur du SOLDAT le cherchait.
Que pouvait bien lui vouloir Lazard ? Il congédia le jeune homme d'un geste de la main et bifurqua en direction de la tente de commandement. Son chef l'y attendait, en compagnie de quelques uns de ses assistants et de six ou sept SOLDAT de seconde classe.
– Séphiroth, l'accueillit succinctement l'homme à lunette.
L'intéressé se contenta d'incliner poliment la tête.
– J'arrive de Midgard J'amène avec moi les éclaireurs que tu m'a réclamé.
Il désigna les secondes classes d'un geste de la main.
– Ils commandent chacun à une unité. Sera-ce suffisant ?
Le général évalua du regard les recrues qui lui faisaient face. De jeunes gens sans doute, qui n'avaient jamais connu sérieusement l'épreuve du feu. Qu'importe, ils manquaient cruellement d'éclaireurs. Au moins autant que les wutaiens qui eux avait l'immense avantage de connaître leurs montagnes par cœur, raison pour laquelle ils résistaient depuis si longtemps malgré leur écrasante infériorité numérique.
– Il le faudra bien. Je vous remercie d'avoir pu nous délivrer quelques bras supplémentaire.
Son supérieur fit un geste négligent de la main.
– Ce n'est rien, la guerre est notre priorité absolue. Ce sera tout, dit-il au jeunes gens qui patientaient. Attendez nous à l'extérieur.
Il enchaîna ensuite sur une suite de considérations techniques et autres aspects logistiques qui les conduisirent à discuter encore plusieurs heures jusqu'au coucher du soleil. Puis Lazard pris congé et repartit en direction du terrain de décollage des hélicoptères tandis que le général ressortait en songeant à tout ce qu'il allait devoir régler avant le lendemain. Sans doute allait-il y passer une bonne partie de sa nuit.
Il fut interrompu dans le cours de ses pensées par la voix d'un de ses nouveaux éclaireurs qui lui demandait ses ordres. Avec un léger soupir il parcouru du regard les SOLDATS au garde à vous qui se tenait devant lui.
– Votre mission, commença t-il, consistera à avancer en amont de nos troupes pour repérer les ennemis et les pièges qui pourraient attendre le corps principal. Vous serez donc très vulnérables car vous avancerez en terrain inconnu mais vous pourrez compenser ce handicap par une plus grande mobilité et vos capacités à garder la tête froide et à prendre les bonnes décisions. Vos ordres précis vous serons donné au fur et à mesure de l'évolution de la bataille et de la situation.
Il marqua une pause pour voir s'ils suivaient. Ils le fixaient tous avec le plus grand sérieux. Son cœur se serra quand il songea qu'il allait probablement les envoyer à la mort dans les jours qui suivraient. Les postes d'éclaireurs étaient ceux où l'on mourrait le plus et le plus vite. Quand on n'était pas capturé et torturé par l'adversaire.
– Tâchez d'éviter de mourir, conclu t-il, je n'aime pas avoir à remplacer mes éclaireurs trop souvent.
– A vos ordres ! S'exclamèrent sept voix en cœur.
– Nous sommes là pour vous aider, ajouta une voix claire, demandez nous et nous tâcherons de vous satisfaire.
Avec un froncement de sourcil le première classe dévisagea le jeune homme brun, pas très grand qui lui faisait face. Il s'agissait en fait d'une jeune femme. Il en fut un peu étonné, il était rare de voir des femmes au SOLDAT car la mako pouvait avoir sur elles des effets secondaire indésirables.
– Votre nom ? Demanda t-il.
Elle redressa la tête avec fierté comme si elle était flattée que le héros légendaire s'adressa à elle.
– Anya Gwenhyll mon général. Première femme seconde classe du SOLDAT.
– Et bien Mlle Gwenhyll, répliqua t-il avec une pointe de cynisme, tâchez de ne pas être la première femme seconde classe à mourir pour le SOLDAT.
Elle devait avoir le sens de l'humour car son visage se fendit d'un sourire sincère et malicieux.
– A vos ordres mon général ! Ne manquez pas de me punir si je ne le respecte pas mon général, dit-elle dans une parodie de sous-fifre zélé.
Séphiroth se surpris à avoir un rire bref.
– Je n'y manquerais pas, assura t-il.
Puis il s'éloigna avec un peu moins de poids sur sa poitrine. Ces jeunes gens avait l'air d'avoir les pieds sur terre. Peut-être qu'il ne mourraient pas tous dans les prochaines semaines.
Et voilà ! Le prochain arrive demain, ou après demain. Vite en tout cas :) (qui a dit pour une fois ? Qu'il se dénonce !).
Si vous sentez arriver l"histoire d'amour cucul la praline et bien sachez que vous avez tord. (Si vous ne me croyez ^pas lisez les premiers chapitre de ''On a tous le droit au bonheur''). (Comment ça un placement produit ?).
Et n'oubliez pas : Auteure reviewée = auteure motivée !
A la prochaine !
