Bonjour/bonsoir à tous/toutes ! Aujourd'hui, je vous offre un OS sur une partie de l'enfance de Law à ma manière. Bien que je m'approche le plus de l'histoire originale, ce n'est pas totalement ça. J'ai fais comme bon me semble, accentuant la partie "TRASH". Ouais, il faut que je vous prévienne : Cet OS est assez "sanglant". Enfin, pour ma part c'est assez simple, mais certains d'entre vous peuvent être assez sensibles. Donc, cet OS est destiné aux personnes ayant un estomac bien accroché et des idées sombres. Oui, j'ai les idées noires. Et ça contraste avec ma fiction "Societatem" qui est plutôt saine d'esprit. Je suis polyvalente, alors ne vous inquiétez pas. Ce n'est pas cet OS qui me caractérise le plus. Bien !
J'ai écris cet OS en 3 jours. J'ai pris mon temps. Et j'ai énormément changé de plans. Disons, qu'à la base, je voulais faire une scène de torture en incarnant Law. Mais je suis partie dans les détails de l'enfance, alors j'ai préféré me concentrer dessus. J'ai essayé de donner une raison à plusieurs tics de notre chirurgien préféré. Par exemple : Pourquoi est-ce qu'il n'accepte pas qu'on lui donne des ordres ? Pourquoi est-ce qu'il tient tant à son chapeau ? Pourquoi est-t-il si cruel ? Bref. (Ah, j'ai oublié la question du PAIN ! xD)
J'ai écris en écoutant les soundtracks de Resident Evil (À quel point je ne suis pas nette x'S) Et ça se mélange plutôt bien ! :D
Voilà, je pense que j'en ai terminé. Même si vous êtes réticents, essayez de lire cet OS. Y'a pas de détails sur les éléments GORE ! (En gros, je n'ai pas décris intensément les "assassinats" si je puis dire...) C'est plus une douleur morale. Allez, je vous laisse à votre lecture ! :')
Disclaimer : Rien ne m'appartient.
Rating : M.
Narration : Point de Vue de Law.
/!\ RISQUE DE SPOIL SI VOUS N'AVEZ PAS LU LES SCANS /!\
Enfance Déséquilibrée.
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J'avais une famille extraordinaire. Une vie admirable. Tout pour être le plus heureux.
Mes parents étaient un couple parfaitement respectable. Ils étaient terriblement heureux du tournent qu'avait pris leur vie. Installés dans une petite ville sans soucis, entourées de champs cultivés : Flevance. On pourrait presque dire que c'était un village. Tout le monde se connaissait, s'appréciait et vivait sereinement.
Mes parents étaient les seuls médecins du village. Alors tous les villageois me reconnaissaient, tant je ressemblais à mon père, à quelques détails près. Sa peau était pâle, légèrement rougie par les rayons solaires. Il portait une paire de lunette carrée qui ne quittait jamais ses yeux noirs et profonds. Le plus marquant, c'était ses cheveux foncés qui tiraient étrangement sur le bleu. Ça avait un certain charme et ma mère n'y avait pas longtemps résisté. Elle adorait passer sa délicate main dans les épis azuréens qui jonchaient le crâne de mon père. A contrario, mon père aimait caresser les doux cheveux ambrés de ma mère. Elle était aussi blême que mon père, les joues roses naturellement. Ses lèvres étaient douces et orangées, un peu comme une pêche. Et à chaque fois qu'elle m'embrassait, je pouvais sentir ce parfum fruité. Ses iris étaient bruns, et j'avais cette impression de me noyer dans un océan d'amandes délicieux à chacun de ses regards protecteurs. Ma sœur était le portrait craché de ma mère. Mais, elle n'avait ses yeux auburn. Les siens étaient céruléens, très clairs et pétillant de joie.
Ma sœur, Lamy. Elle était tout ce qu'il y avait de plus important pour moi. Même si je n'étais pas très expressif, mes pensées se tournaient sans cesse vers elle. Toujours elle. Je lui passais tous ses caprices. Même lorsqu'une idée aussi folle que de me retirer mon chapeau préféré germait dans sa tête. Quand elle était triste, c'était moi qu'elle venait voir pour être consolée. Quand elle était joyeuse, c'était à moi qu'étaient adressés ses radieux sourires. Quand elle était énervée, c'était moi qui encaissais sa fureur avant de la réconforter. Quand elle était curieuse, c'était à moi qu'elle venait poser ses questions. Un ange divin qui foulait la terre des cieux. Et moi, j'étais son Gardien de la Paix.
Mais, je n'ai jamais compris pourquoi est-ce qu'on m'avait retiré tout ça.
Qu'avais-je fait ? Que n'avais-je pas réalisé, pensé ? Ai-je fait du mal ? Je n'en sais toujours rien.
Et pourtant, cet après-midi restera à jamais graver dans mon cœur blessé.
Ce jour-là, les rayons solaires reflétaient la blancheur de l'horizon de plomb. Cette ville était particulière : elle comportait un gisement quasi durable de plomb blanc. Flevance était réputée pour cette caractéristique. C'était notre fierté.
Je jouais paisiblement dans notre jardin, accompagné de Lamy. On s'amusait à suivre le cheminement des fourmis noires jusqu'à leur terrier. L'après-midi était déjà bien entamé, lorsque soudainement, mes parents revinrent de leur cabinet, affolés. C'était étrange, puisqu'ils ne terminaient que tard le soir.
- « Les enfants, rentrez immédiatement à la maison ! » s'écria ma mère.
- « Law, Lamy ! Ne trainez pas ! » conclu mon père.
Lamy tourna nerveusement sa tête vers moi, apeurée. Je la rassurai et pris sa main afin de nous diriger vers l'habitation. En arrivant près de nos parents, ma mère prit Lamy dans ses bras et mon père me tira brusquement vers l'avant, m'obligeant à courir à en perdre le souffle.
Une fois en sécurité à l'intérieur de l'habitat, mes parents retirèrent leurs vêtements professionnels et se lavèrent frénétiquement les mains. C'était un geste inhabituel. Pas le fait de se nettoyer les mains, ça non, c'était devenu quelque chose d'automatique. Non, plutôt la folie avec laquelle mes parents s'activaient à débarrasser leurs mains sales. Ils s'essuyèrent les mains sur une serviette propre qu'ils avaient ensuite jeté à la poubelle. J'étais encore plus surpris. Ma mère s'accroupit auprès de Lamy et mon père s'assied sur le canapé, visiblement énervé.
- « Lamy, ma chérie. Il se passe quelque chose de grave… » commença ma mère.
- « Un virus mortel menace notre petite ville. Et nous sommes dans l'incapacité de le stopper pour le moment. »
Ma petite sœur prit un air désolé et dépité. Malgré son jeune âge, elle comprenait parfaitement tout ce qu'on pouvait lui expliquer, même des faits aussi importants que celui-là.
- « Nous devons aider les scientifiques à progresser dans l'enquête. Ce pourquoi vous allez vivre quelques temps dans un autre foyer. »
Lamy s'effondra en larmes dans les bras de ma mère. Elle ne voulait pas quitter nos parents, et je la comprenais. Cette fois-ci, c'était mon père qui prit la parole :
- « Vous ne devez en aucun cas entrer en contact avec des personnes qui présentent les symptômes de ce virus. Ce sont des personnes affaiblies, fiévreuses et contagieuses. Pour les reconnaître physiquement, regardez leur peau. S'il y a présence de plaques blanches rugueuses, ne vous approchez surtout pas. » expliqua calmement mon père.
Je commençai à m'imaginer le portrait d'un villageois infecté pour pouvoir me guider. Mes yeux fixaient inconsciemment les mains frêles de ma mère. Et, malgré la distance, je perçus des irrégularités blanchâtres sur la pulpe de ses doigts.
- « Comme celles-là ? » questionnai-je, innocemment.
Je pointai la main droite de ma mère qui tenait fermement Lamy. Le regard de ma mère glissa lentement sur ses phalanges, tandis que ses yeux s'exorbitaient à chaque secondes écoulées. Mon père porta sa main sur sa bouche pour s'empêcher de crier. Ma sœur entrouvrit ses lèvres mais aucun mot n'y parvint. Je restais impassible devant la scène qui se déroulait sous mes yeux.
- « C'est… Ce n'est pas vrai… » lâcha mon père.
- « Non… NOOOOOON ! » hurla ma mère.
Elle recula violemment et s'étala sur le sol, choquée. L'index blanchi avait touché le long bras de Lamy. Cette dernière regardait épouvantablement le cercle grisâtre s'élargir comme une tache d'encre sur sa peau. La progression était douloureuse au vu de l'expression qu'affichait ma petite sœur. Lamy commençait à pleurer, ses larmes de désespoir s'échouant sur l'immondice laiteuse.
Lamy était contaminée.
- « Ma… Maman... » bafouilla Lamy.
- « La… Lamy ? » l'appelai-je, en m'avançant.
- « Non Law ! Reste loin de nous ! » m'interdit ma mère.
- « Il faut l'emmener à l'hôpital. » conseilla mon père.
Ma mère acquiesça. Mes parents prirent leurs affaires et celles de Lamy, m'ignorant. Mon père tachait d'éviter un contact importun avec sa femme et sa fille, afin de rester sain.
- « Tu reste ici, Law. C'est beaucoup trop dangereux pour le moment. » m'ordonna mon père.
Ce fut le dernier ordre que l'on m'ait donné.
J'entendais les plaintes éperdues des villageois condamnés. Je voyais les familles se déchirer. Des infectés souffrants et réclamant leur sentence.
Et j'avais attendu dans cet état jusqu'à la tombée de la nuit.
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- « Papa ? Maman ? » m'exclamai-je.
Mes parents marchaient nonchalamment vers notre maison, le sourire aux lèvres. Je sortis dans la cour et accourus vers mon père.
- « Tout va bien, Law. Ta petite sœur est à l'hôpital, en sécurité. » me rassura ma mère.
Je lui offris un petit sourire discret comme j'en faisais rarement. Nous allions rentrer lorsque subitement…
BOUM !
Nous fûmes brutalement projetés à quelques mètres de l'explosion inattendue. La détonation me rendit sourd durant quelques secondes interminables. Le décor était totalement flou et les éclats lumineux m'aveuglaient. Des ombres paraissaient courir vers le centre-ville. Lorsque que je retrouvai une vue correcte, j'observai le gigantesque nuage sombre et menaçant flottant dans le ciel noir. Le cumulus reflétait le tableau d'horreur qui se peignait sur le sol de Flevance. Toute la population était paniquée et des cadavres sanglants brûlaient au milieu des flammes croissantes.
- « Le village est attaqué ! Mettez-vous à l'abri ! » hurla une villageois, avant qu'un soldat qui m'était inconnu ne le poignarde.
J'étais horrifié devant ce spectacle. Au loin, une lignée de grandes personnes s'avançait vers nous, armes en mains. Un homme drôlement vêtu fit signe à ses subordonnés d'attaquer dans notre direction. Je me relevai tant bien que mal et voulus prévenir mes parents.
- « Papa, Maman. Il y a des hommes qui veulent- »
PAN !
Je fis demi-tour sur moi-même pour savoir d'où provenait ce bruit inquiétant.
Un garde royalement habillé pointait son arme à feu sur le front de mon père. Une fumée blanche sortait doucement du canon chaud. Mon père, la tête renversée en arrière, tenait encore les bras musclés de son assassin. Je discernai un flux sanguin s'écouler sur les joues pâlottes de mon père, comme s'il pleurait. Ses bras désormais sans vie vinrent pendre le long de ses flancs. Le garde poussa le corps inerte de mon père de son pied pour l'abattre sur le sol. Pour combler cette vision terrifiante, une tête décapitée s'échoua devant moi. Un beau visage blafard entouré de crins dorés. De petites lèvres pamplemousse gracieuses. Ma mère.
Les meurtriers qui venaient de tuer mes parents devant moi rigolèrent sans retenue. Un intense sentiment de vengeance m'effleurait dangereusement la peau. Mais comme pour me sortir de cette torpeur, je me souvins que ma sœur était restée à l'hôpital. Un frisson d'espoir me parcouru l'échine en une fraction de seconde.
L'espoir mélangé à la vengeance me donnait une sensation de puissance inopinée.
Je me redressai vivement et m'élançai vers les deux hommes royaux. Je frappai derrière leurs genoux pour les faire tomber. En chutant, les gardes lâchèrent leurs armes que je récupérai prestement en passant délicatement entre eux.
Les deux assassins se cognèrent la tête sur l'herbe et se redressèrent pour me regarder méchamment. Indifférent, je pris mon air hautain et grinçai des dents. Mon regard perçant les fit frissonner de frayeur.
Un calibre dans la main gauche et un couteau aiguisé dans la main droite.
Je me mis en position d'attaque tandis que les deux gardes désertèrent vers les champs. Je grognai en les voyant s'enfuir, démunis. Je me décidai à lancer le couteau furtivement qui se planta dans le crâne du premier garde, une giclée de sang recouvrant son camarade. Celui-ci se tourna vers son collègue, les yeux révulsés. Et avant qu'il n'ait pu reprendre sa course, je visai et tirai une balle qui vint se loger dans son cœur. Les deux hommes succombèrent et s'écrasèrent à terre dans un bruit sec.
Un habitant avait remarqué toute l'action. Il hoqueta de surprise.
- « Gamin… Qu'est-ce que tu as fait ? » clama-t-il.
Je lui jetai un regard désintéressé par-dessus l'épaule, et le villageois me reconnu aussitôt.
- « L… La… LAW ? C'est… C'est toi qui… C'est toi qui as fait ça ?! » réprima-t-il.
Il avait distingué les macchabés qui jonchaient le parterre. Je levai les yeux au ciel, n'ayant aucune réponse à fournir. Le villageois s'approcha de mon arme et la désarma. Il prit soin de m'expliquer que ce n'était pas un jouet, et qu'il fallait que je m'en aille d'ici. Instantanément, je braquai l'arme sur l'habitant qui recula, alarmé. J'examinais attentivement le chien de sécurité et la queue de détente. Je m'efforçais de comprendre le fonctionnement de l'arme. En définitive, je baissai mon arme et la rangeai dans mon dos. Je tournai tristement ma tête vers la bâtisse vitrée qu'était l'hôpital. Puis, d'un geste franc, je m'engageai sur la route pour rejoindre l'établissement.
« Law ? Où vas-tu ? LAW RÉPONDS- MOI ! » aboya le villageois dans mon dos.
Je m'arrêtai au centre d'une mare de sang. Je chavirai sur le côté pour mépriser l'habitant du regard. Ce dernier regretta ses paroles en observant le regard insolent que je lui portais. Je récupérai sensiblement mon arme coincée dans mon dos. Je tendis lourdement mon bras armé vers le villageois qui leva les bras, en signe de paix. J'orientai le canon de l'arme vers son genou droit et tirai efficacement. L'habitant plia sous la douleur lancinante. Il leva fébrilement la tête pour tenter de comprendre ma réaction. Je plissai hargneusement les yeux, accentuant mon regard glacial.
- « Ne me donne pas d'ordres. » crachai-je.
Les yeux vissés sur le sol, les doigts crispés sur la crosse de l'arme à feu, la mâchoire serrée, mes oreilles indifférentes aux lamentations, j'avançai sur la route saccagée, laissant des empreintes ensanglantées à chaque pas, bouillonnant.
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L'hôpital était en proie aux flammes incendiaires. Je me frayai un chemin parmi les débris brûlés, les vitres explosées, le bois fumant, le matériel brisé, les ruisseaux emplis de solutions chimiques s'écoulant dans les conduits encombrés : tout le bâtiment tremblait sous l'attaque.
J'atteignis le second étage, cherchant désespérément ma sœur. Le personnel essayait d'évacuer au plus vite les patients. Certains infirmiers tentaient de me dissuader de monter vers les étages supérieurs, mais en voyant l'arme luisante au creux de ma main, ils s'abstenaient immédiatement.
Bientôt, j'arrivai dans l'aile destinée aux enfants. J'étais seul, les câbles électriques suspendu au plafond m'éclairant dans la pénombre.
- « LAMY ! LAAAAMY ! » demandai-je.
J'entendis un lit grincer et des draps blancs se froisser. Puis des pas sur le carrelage glacé.
- « La... Law ? Tu es là ? » souffla une faible voix.
- « LAMY ! Tu vas bien ? » souris-je.
- « Ah, Law ! LAW ! Je suis là ! » pleura Lamy.
Je m'approchai de la chambre bruyante, ne m'occupant plus des câbles électrifiés qui m'envoyaient des décharges électriques au contact de ma peau. Je voyais désormais ma petite sœur courant vers moi. Je tendis les bras pour l'attraper, mais un tremblement brutal nous bouscula. Je tombai à genou tandis que ma sœur voltigea contre un lit métallique. Mon chapeau tacheté s'échappa et ma sœur le rattrapa vigoureusement. Le plancher de l'étage basculait dangereusement, faisant glisser l'équipement médical.
- « Law ! Aide-moi ! J'ai peur ! » me supplia Lamy.
- « Prends ma main ! » suggérai-je.
J'allongeai mon bras pour saisir la petite main frêle de Lamy. Nos doigts s'effleurèrent, mais une nouvelle secousse déchira les murs bétonnés, nous séparant davantage. L'étage craqua et une fissure s'étira entre ma sœur et moi. Il fallait agir !
- « LAMY ! » jurai-je.
Je concentrai mon regard sur l'innocent visage de Lamy. Cette dernière m'offrit un sourire grandiose, exceptionnel. Je ne comprenais pas la raison si évidente de son geste. Je ne voulais pas croire à ce destin funeste auquel était destinée ma sœur. J'avais encore une trace infime d'espoir dans les veines.
Jusqu'à ce que le bâtiment se rompit dans un fracas assommant. La fissure sectionna définitivement le sol, emportant ma sœur dans une chute vertigineuse, accompagnée des ruines de l'hôpital. Dans son élan, Lamy me lança mon bonnet fétiche, dernier souvenir matériel. Je le harponnai sans ménagement, préférant fixer ma sœur s'enfonçant dans les abysses. Elle souriait toujours, et les lèvres se contractèrent pour murmurer mon prénom. « Law… » Puis, elle ferma légèrement ses paupières, signe qu'elle attendait son jugement.
Son corps disparu dans les sinistres ténèbres, les étages s'écroulant à sa suite. Les fondations de l'hôpital n'allaient pas tenir très longtemps. Je me redressai, évitant de glisser malencontreusement sur le sol crevassé. Je cherchai un moyen pour sortir de se calvaire. Je n'allai pas sauter à partir du second étage en espérant atterrir en douceur. Et pourtant…
L'hôpital avait investi une somme importante pour la construction d'une piscine aménagée pour tester de nouveaux traitements. L'aménagement était joint au dos de l'hôpital. Je jetai un coup d'œil par les fenêtres et aperçu la piscine en question. Elle était suffisamment profonde pour limiter les dégâts de chute. Je courus en direction de l'aile centrale. Les grands vitraux qui ornaient la mezzanine étaient encore intacts, ce qui était plutôt problématique. Je voulus réfléchir, mais un ultime remous coupa le fil de mes pensées. Les niveaux s'éboulèrent soudainement. Je n'eus qu'une seule et unique seconde pour réaliser la tournure des événements. Je cavalai à pleine vitesse droit devant moi, le vitrail doré s'approchant de plus en plus. Je m'envolai prodigieusement vers le verre teinté, amorçant l'impact foudroyant avec mes épaules. Les ornementations se fendirent sans accrocs et je traversai brillamment le vide.
Le temps s'était arrêté. Aucune sensation ou douleur physique ne m'atteignaient. Je contemplais l'éclat divin des étoiles qui filtrait à travers le nuage de néant dans le ciel. Mes forces m'abandonnaient, alors mon arme et mon chapeau se faufilèrent entre mes doigts. Je perçus l'esquisse du meurtre de mes parents, ainsi que la déchéance de Lamy. Je planais, entièrement anéanti. Et maintenant, que ferais-je ? Où vivrais-je ? Que deviendrais-je? Je fermai paisiblement mes yeux, écartant mes bras. J'inspirai calmement un dernière fois avant le choc décisif.
SPLASH !
Et puis, plus rien. La noirceur intégrale.
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Cet OS est terminé ! Si vous souhaitez avoir la suite, n'hésitez pas à me le demander !
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À bientôt~
