Chapitre 1 : Nous…

DESCRIPTION FICTION

Naruto, jeune professeur à l'université, se contente d'une vie remplit de quiétude. Marié à son amour d'enfance, il accepte d'elle, l'inacceptable. Son meilleur ami partage avec lui leur passion commune pour l'enseignement et se concrétise lorsqu'ils sont promus tous les deux, professeurs dans la même faculté.

Naruto à tout, la femme qu'il aime près de lui, son meilleur ami à ses côtés, il est beau, jeune, ambitieux, il croque la vie, cependant, « ce lien », « ce secret », lui fait mal, lui pourrit la vie, mais il résigne, se résigne, chaque jour, à oublier, mais jusqu'à quand ?

Elle guète sa montre, sept heures et quart, « quinze minutes de retard ». Elle court comme une prisonnière s'échappant de sa prison, elle bouscule quelques passants, « il va me refouler, c'est sur ! », elle se rassure, elle voit enfin le quai de gare, elle passe son ticket et se pince le doigt, elle s'accroche à la rambarde des escaliers, elle qui prends le risque de sauter deux à deux les marches, elle se démène et se glisse à la dernière seconde dans ce wagon qui siffle son départ.

Elle s'assoit sur un siège, non elle se relève, que de risque de manquer l'arrêt. Enfin, sa destination est échue, elle s'approche de la porte, appuie dix fois sur le bouton malgré que le métro soit encore en marche, peut-être les portes vont-elles s'ouvrirent… ?

Enfin, elle ne laisse le temps aux passagers d'être les premiers à sortir, elle balaye son monde et court à la sortie de la gare.

Heureusement, plus qu'un trottoir à traverser et deux rues à contourner et enfin elle aperçoit son immeuble.

« Elle est en retard ». Il l'aperçoit enfin. Elle est belle, comme toujours ces jours LA. Ses cheveux sont longs, détaché, brillant, elle a fait un jolie effet à sa frange, « une coiffure de star ».

Ses deux yeux vert clair son divinement maquillé, « elle connait ses goûts ».

Elle porte un magnifique tailleur gris, chic, son corps svelte épouse parfaitement cet ensemble, « je ne l'ai jamais vu ce tailleur ».

Son cœur fait mille bon dans son cœur, elle est tellement belle, tellement désirable, « j'en connais un qui a de la chance ».

Elle sourit, elle est ravie d'arriver à bon port, elle espère juste qu'il ne soit pas trop contrarié de son retard, « il déteste les gens en retard ».

Il s'émerveille devant ce petit ange qui court aux portes du paradis, sa joie de vivre se dessine sur son visage, elle à l'air épanouit, elle attendait ce moment avec beaucoup d'impatience, un moment qui va être charnel, jouissif, mais qui aura tout de même un goût de péché.

- Qu'elle sera ton excuse cette fois-ci… ?

Elle sonne, appartement vingt sept. L'interphone sonne et son cœur s'emballe à l'entente de sa voix.

- Oui… ?

- C'est moi… !

- Tu es en retard… !

- Je sais, excuse-moi, mais ça à durer plus longtemps que prévu !

- La belle affaire…

- Ne fais pas l'idiot, j'avais tellement hâte de te voir… Dit-elle tristement

- Tu es prête à payer tes quinze minutes de retard !

- Oui, en tout ce que tu veux… !

- Monte !

Le propriétaire ouvre la porte d'entrée, et la voilà partit pour une heure de rapport charnel.

Une généralité.

Il part dans le café d'en face, le barman lui sert toujours un café serré et un verre de Whisky sec.

Il prend un livre, un livre rassurant son esprit de mari défaillant.

Des femmes viennent l'aborder parfois, il pourrait suivre son exemple, lui faire payer ce maudit affront qui bouffe son quotidien, mais il n'en fait rien, lui, il l'aime.

Une heure est enfin passé, il attend toujours qu'elle sort de l'immeuble pour rentrer à son tour.

Il paye sa consommation, enfourche sa moto et retourne « chez eux ».

La clef tourne dans la serrure. Elle ne tremble jamais, n'a jamais peur de l'affronter, elle le regarde dans les yeux, lui demandant comment s'est passé sa journée, elle raconte la sienne comme une parfaite actrice, tout est cohérent, tout à une preuve, elle ne faillit pas depuis cinq années maintenant, « elle doit réellement l'aimé ».

- Bonsoir chéri… ! Chéri, où es-tu… ?

- La salle de bain…

La jeune femme se dirige dans la salle d'eau.

- Tu prends ton bain du dimanche… Sourit-elle moqueuse

- C'est un rituel de plus…

- Ah, tu as d'autres rituels… ? Rit-elle

- Oui…

Le jeune homme attrape la main de sa femme et la fait plonger dans ce bain chaud rempli de mousse, puis sensuellement, il l'embrasse.

- Tu aimes ce rituel…

- J'aime bien… Rit-elle. Mais, c'est malin, je suis toute trempée !

- Déshabille-toi et rejoins-moi…

- D'accord…

Elle ôte ses vêtements sous ses yeux. Il observe son corps de déesse, il aime se torturer l'esprit avec ses marques qui ne sont pas de lui.

Ce suçon dans le bas du cou, ses griffures dans son milieu du dos, « il est plus agressif que moi ».

Elle plonge nue dans ce bain et se met face à lui. Elle mouille et frotte son corps dans cette eau savonneuse, « trop tard chérie, j'ai déjà sentit Son parfum au moment où tu as franchit cette porte ».

- Ta journée s'est bien passé chéri… ?

- Oui, je me suis préparé pour la rentrée de demain…

- Oui, c'est vrai, les vacances sont vite passés, il va falloir que je lise le programme aussi ce soir…

- Et toi, ta journée… ?

- Bien… Par contre, il y avait un monde fou dans le métro, tout le monde se bousculer, on étouffer, ça se voit que les travailleurs sont revenus de vacance…

- Oui…

- Au fait, tu es sorti, ta moto à changer de place… ?

- Tu es observatrice… !

- Évidemment, tu es mon mari, j'observe tout !

- Je suis partit rendre visite à une amie…

- Une amie… ? Qui… ?

- Une jeune femme que tu ne connais pas…

- Comment ça… ? S'agace cette dernière

- Jalouse… ?

- Je veux savoir qui sait… ?

- Es-tu jalouse… ?

- Répond à ma question !

- Ankô… Je l'ai rencontré à la librairie, nous avons discuté et nous avons beaucoup de point commun, elle m'a laissé sa carte et m'a demandé de passé quand je le souhaitais !

- Qu'elle garce, elle n'a pas vue que tu étais marié et toi, tu n'as rien précisé bien sur !

- Il y a des femmes qui se fichent de savoir si l'homme qu'elle drague est marié ou non… !

- Bon et c'était bien, ton après-midi avec elle…

Le jeune homme s'avance dans le bain et se positionne devant sa femme.

- Es-tu jalouse, as-tu peur de me partager, es-tu inquiète de savoir qu'une autre femme puisse m'aimer… ?

- Va te faire voir… !

Le jeune homme ne laisse pas sortir sa femme, il la retient fermement et l'embrasse de tout son amour.

- C'était une blague… Cela étant, je suis vraiment allé à la librairie…

- Ce n'est pas drôle !

- Je sais, mais j'aime te savoir jalouse, alors ne laisse pas une autre femme m'emmené loin de toi…

- Oui… Promis…

Il embrasse sa femme sensuellement, sa fierté est déjà prête à faire voyager son amour.

- Je te veux maintenant chérie…

- Dans le bain… ?

- Oui, dans le bain…

Il s'assoit dans le bain, ramène sa femme sur lui et pénètre en elle tendrement.

La jeune femme agrippe le cou de son mari, il est toujours doux et attentionné, la façon dont il caresse son corps est unique, ses baisers sont toujours sucré et tendre, « j'ai un mari fantastique »…

- Encore… Jouit-elle

- Tout ce que tu veux ma princesse…

Le jeune homme se relève, il met de dos sa femme, la fait se cambrer et la prend suavement ainsi.

Il a vu sur ses griffures, ça le rend fou, fou de rage.

Comment est son rival, fait-il mieux l'amour, ne fait-elle que simuler avec lui, épuisée des chastes coups de rein de son amant.

Ils finissent ainsi, sous la colère charnelle d'un mari blessé, mais sous les cries jouissifs d'une femme apparemment comblé.

Il se rince et sort du bain. Il la laisse ainsi.

- Je vais préparer le diner… Dit-il nonchalant

- Oui…

Elle pleure. Souvent après un rapport, elle déverse des larmes silencieuses. Il ne sait pas ce quelles veulent dires.

Une prise de conscience… ?

Du mépris pour soi-même… ?

De la culpabilité débordante… ?

Dans le fond, il ne veut pas savoir.

Ils dinent tous deux, discutant de chose et d'autre. Puis, épuisé de leur journée, ils partent s'installer dans la chambre.

Elle travail ses dossiers pour la rentré de demain, lui, lit un livre paisiblement.

- Tient, tu savais qu'il y aurait une nouvelle chéri… ?

- Non, je n'ai rien vu…

- Hinata Hyûga…

- Hyûga… ?

- Pourquoi cet étonnement… ?

- La famille Hyûga est la trentième plus grosse fortune du monde… Son père est courtier en bourse, il est le meilleur dans son domaine et il travaille pour de nombreuse branche, tout le monde se bat pour l'avoir dans ses filiales…

- Impressionnant… Mais que viens faire sa fille dans une simple université de lettre…

- Je ne sais pas, surtout que son cousin Neji Hyûga est inscrit dans l'université privé de Nihon…

- Comment sais-tu tout ça… ?

- Dans les journaux, les informations télévisuels de l'étranger… ! D'ailleurs, actuellement, je le pensais en Amérique, au Wal-Mart !

- Wal-Mart, mais c'est la plus grande entreprise du monde !

- C'est ce que je te disais… ! Nous allons avoir une surdouée dans notre classe de terminal !

- Je ne crois pas, regarde ses notes, pas une seule est au-dessus de la moyenne…

- Vraiment, fais voir… !

Le jeune homme se saisit du bulletin.

- Oui, ce n'est pas une lumière…

- Oh, nous avons eu pire dans cette classe, mais quand même une fille de son rang, c'est étrange…

- C'est une gosse de riche, elle est surement superficielle, vivant au crochet de papa, elle se fout de savoir ce qu'elle va faire de sa vie, elle sait que son père sera là !

- Oui, c'est sur… Bon, je suis épuisée…

La jeune femme embrasse son mari et plonge dans le lit afin de s'y reposer.

Son mari est toujours plongé dans sa lecture, il se ressource l'esprit grâce à son philosophe favori, Aristote.

Mais la fatigue pèse sur ses paupières et finit par faiblir devant Morphée. Il pose son livre, éteint sa lumière et s'endort devant cette journée qui ressemble à toutes les autres.

Sept heures.

Hinata ouvre doucement les yeux. Le soleil pénètre à travers les volets de sa chambre, présentant qu'une belle journée ensoleillée se prépare. Elle se lève péniblement, aujourd'hui est sa centième rentrée – du moins, elle en n'a l'impression – et n'a envie d'affronter tous ces nouveaux regards curieux, ces visages qui se bloquent sur vous, ces messes bases qui vous traduise comme l'étrangère de l'établissement.

Enfin, l'ambition qui la conduite ici la pousse à se lever et elle se dirige avec courage dans la salle de bain.

Sous la douche, elle repense à cette motivation.

- « Si j'ai mon examen papa me laissera tranquille, je ne serais plus obliger de faire ce qu'il m'ordonne depuis toutes ces années… ».

Elle sort de la cabine, s'enveloppe d'une serviette et observe son reflet dans le miroir.

- « Ils vont tous me détester rien qu'à l'entente de mon nom, ils vont tous avoir une idée sur moi « fille de riche », et quand ils vont voir mon niveau d'apprentissage, je vais être la risée de l'université ».

Hinata se vêtit joliment, son gouvernant, Ko, la couvre toujours de présent que son père se refuse de lui offrir.

- « Mademoiselle Hinata, vous n'allez pas partir à Tôkyô vêtue ainsi, allons faire les magasins pour faire de vous une vraie citadine ». Avait-il confié

- « Ko… Il me manque, j'aurai du lui demander de venir vivre avec moi au Japon, je me sens bien seule dans ce grand appartement… ».

Elle enfile ses escarpins.

- « Ce qu'il m'a offert est splendide, il a beaucoup de goût… Il m'offre tout, présent, amour, je dois réussir pour lui… »

Prête, Hinata prend un petit-déjeuner énergétique. Elle confectionne son bento et part à reculons à l'université.

Quinze minutes de marche n'enlevèrent pas le stress à Hinata. Elle ne connaissait personne, ne saurait comment les professeurs de cette établissement se comporterait, tous à leur faire des courbettes sans se soucier de son niveau scolaire minable, il fallait juste prendre soin de la fille de « Monsieur Hyûga ».

Comment serait ses camarades de classe… ? Serait-ils l'accepter, être compréhensif, ou la jugeait-elle à son eux aussi… ?

Elle planta son corps devant cet établissement de bois. Très coquet pour une banale université de lettre. Elle avança difficilement dans la cour, des regards commençant à la fixer curieusement. Si certain se demandait qui été cette ravissante jeune fille, d'autre se disait qui est cette pouf prétentieuse.

Elle entra dans le hall, anxieuse, que lui réservait cette année… ? Il fallait qu'elle obtienne à tout prit son diplôme. Elle serait majeure dans l'année, et son diplôme en poche, elle pourrait enfin faire ce qu'elle veut de sa vie.

Elle partit à l'accueil, regardant le tableau d'affichage afin de se diriger vers sa classe. Salle trente, deuxième étages. Elle se rassura quelque peu, avec elle, il ne serait que neuf dans la classe. Ça fera moins de paires d'yeux à supporter.

- Bonjour à tous ! Cria une voix enjouait, rentrant dans une petite pièce

- Bonjour Ino… Sourit son amie. Tu as l'air motivé pour une rentrée… Dit-il lui tendant un café.

- Merci… Oui, tu sais, je dois t'avouer que je tourne souvent en rond pendant les grandes vacances… Surtout depuis que j'ai divorcé… Finit-elle tristement.

- Je suis désolée Ino…

- Arrête Sakura, ne t'en fais pas, ça va… Et toi, où est le tien… !

- Il est partit saluer le Directeur…

- Je vois…

- Bonjour charmantes jeunes femmes… ! Retentit la voix rauque d'un jeune homme

- Bonjour Saï… Prononça doucement Sakura

- Salut ! Se contenta Ino

- C'est toi qui à fait le café Sakura… ?

- Oui, pourquoi… ?

- Je m'inquiète toujours si c'est ton mari !

La jeune femme rit quelque peu.

- C'est vrai que son café est immonde… Il est toujours trop fort…

- Oui…

- Alors, tu as déjà repéré une cible Saï… ! Demanda sur les nerfs Ino

- Non, pas encore…

- Ça m'étonne de toi ! En général tu les repères dès la rentrée pour te faire un plan d'action !

- Ino… Glissa son amie.

- Laisse Sakura… Ma charmante ex-femme à toujours autant de culot, je crois que c'est pour ça que je t'ai épousé ! Sourit-il sarcastique

- C'est aussi pour ça que tu as divorcé, si je n'avais pas eu le culot de fouiller tes affaires et ton téléphone, jamais je n'aurai trouvé que tu me trompés et de surcroit avec des élèves !

Sakura essouffla plusieurs sentiments. A chaque moment que sa meilleure amie se trouvait dans une pièce avec son ex-mari, les disputes, les rivalités, les reproches fusaient entre eux. Ino avait de la colère en elle, une colère douloureuse, qui pansait surement son incroyable mal-être. La jeune fille était folle amoureuse de Saï depuis l'époque du lycée et même si leur relation était houleuse, le jour où le jeune homme avait demandé Ino en mariage, chacun c'était imaginé que malgré son instinct de séducteur, il était capable d'aimer la jeune femme.

Toutefois, l'année dernière, Ino à découvert que Saï la trompé avec des élèves depuis trois années maintenant. Elle s'est sentit détruite, tellement qu'elle s'est absenté tout un trimestre.

Elle semblait aller mieux aujourd'hui, mais elle lui en voudrait à jamais.

- « Pourquoi ne me dit-elle rien dans ce cas… Je devrais la dégoûter… »

- Bonjour… Lança sans fond un jeune homme

- Bonjour Sasuke…

- Salut… ! Lança-t-il à Sakura

Le jeune homme se servit un café et partit s'asseoir sur une chaise. Il sentait la mauvaise ambiance, encore une dispute de la femme trahit et de l'ancien mari perfide.

- Joli suçon… Comment elle s'appelle… ? Demanda d'un ton ironique Saï

- Pourquoi, tu veux que je te la refile !

- Pourquoi pas, elle te laisse souvent des souvenirs assez exaltant…

- Tu n'as qu'à être un meilleur amant…

- Mais peut-être peux-tu m'apprendre quelque technique…

- Tu vires de bord maintenant… Se dégoûte Ino

- Si tu savais comme c'est meilleur avec un homme…

- Pervers ! Tu es vraiment corrompu, tu m'écœures…

- Bonjour à tous… Entre soudainement la voix enjoué de Naruto

- Salut…Lance Sasuke

- Bonjour Naruto, de bonne humeur, comme d'habitude ! Sourit Ino

- Oui, on fait aller !

- Au fait… ! Nous avons une nouvelle cette année pour la dernière année… C'est plutôt rare… S'entend Saï

- C'est la fille de Hiashi Hyûga… ? Complète Naruto

- Hyûga… ? La vache ! Je n'ai pas intérêt à me la serrer celle-là !

- Saï… Modère ton vocabulaire… Râle le blond

- Toi qui voulais apprendre des choses Saï, en prison pour les pervers, c'est la meilleure école ! Sourit sournoisement Sasuke

- Alors, ça c'est glauque ! Grimace Sakura

- Ça lui mettra peut-être du plomb dans la cervelle ! Renchérit la blonde

Hinata n'osa rentrer. Son corps était pétrifié de peur. Elle s'inquiétait d'avance des préjugés qui allait ronger sa conscience. Elle souffla un bon coup, pris cette poigné dans sa main et ouvrit enfin la porte.

La jeune fille devint pâle, aucun élève ne se trouvait dans la salle. Elle fut quelque peu soulagée, mais trouva ceci étrange qu'aucun d'entre eux ne soit encore arrivé.

Elle partit s'installer au fond de la salle. Elle scruta du regard cette nouvelle classe. Elle était sobre, simple et une atmosphère affectueuse s'y dégager. Elle sortit de ses songes en entendant des élèves pénétrer dans la salle.

- Elle était vraiment trop bonne ! Dit l'un d'entre eux

- Tu n'es vraiment qu'un obsédé Kiba, n'importe qu'elle fille te va du moment qu'elle dit oui dans ton lit ! S'agace Tenten !

- Laisse-le Tenten, il ne fait de mal à personne, je n'ai jamais encore entendu une seule femme se plaindre de Kiba ! Rit son ami

- Lee, ne l'encourage pas !

Les trois amis stoppèrent leur dire et tournèrent la tête devant une jeune fille rougissante jusqu'aux oreilles.

- « Ils sont des conversations étrange… » Se dit-elle

- Bonjour… Sourit Tenten. Tu es Hinata… ?

- Euh, oui…

- Bienvenu dans notre ville et dans notre classe !

- Euh, merci…

La jeune fille fut étonnée d'un tel accueil.

- Moi, c'est Kiba… !

Le jeune homme s'appuya sur son bureau et regarda de haut en bas la jeune femme.

- Tu es vraiment ravissante, je ne t'imaginais pas comme ça !

- Kiba, ne t'approche pas d'aussi près ! Râle son amie

- Moi, c'est Lee, enchanté !

- Enchantée…

Une jeune fille aux cheveux rouge fit une rentrée fracassante, elle balança son sac de cours contre le mur, juste derrière Hinata.

- Karin, doucement, tu as faillit la frappée ! Intervient Lee, rattrapant le sac attend.

- Ah… !

- Qu'est-ce qu'il à fait encore… ? Rit Tenten

- Rien… Ça n'a pas d'importance… ! Désolée pour le boucan, je suis Karin…

- Hinata… Enchantée…

- De même…

La jeune fille prit place au bureau d'à côté, elle posa sa tête avec une mine triste sur sa main, elle semblait désemparé. Kiba s'assit en face de Hinata, riant déjà des bêtises de son ami.

- Salut tout le monde !

- Salut Suigetsu ! Rit Kiba

- Oh… La petite nouvelle est là… Enchantée… Dit-il s'asseyant sur son bureau.

- …

- Sui… ! Descend, tu l'embarrasses imbécile ! Cria Karin

- Calme, calme… Je faisais juste les présentations !

Le jeune homme descendit et partit à côté de Kiba.

Un garçon aux allures étranges fit également son entrée.

- Hey, hey, Shino mon pote ! Viens ! S'écrit Kiba.

Le jeune homme salut de la tête Hinata et s'assoit en face du brun.

Tenten partit s'installer à côté de Karin et Lee s'assit en face.

Un couple, plutôt bien apparie fit son entrée. La jeune blonde, avait tendrement ses doigts entrelacés dans ceux de son bien-aimé. Ils se souriaient, le jeune homme chuchotait des mots dans l'oreille de sa petite-amie, certain la faisant rire, d'autre rougir.

- Et, les amoureux, dite bonjour à la nouvelle ! Siffla Kiba

- Désolée… Je suis Temari…

- Hinata…

- Shikamaru, bienvenu dans notre classe galère !

- Shika ! Ne l'effraie pas tout de suite ! Grimaça sa bien-aimée

Le couple partit s'installer. Shikamaru prit place en face de Suigetsu et Temari s'assit à côté de son bien-aimé.

Hinata fut surprise d'un accueil aussi chaleureux. Les anciennes classes qu'elle avait fréquenté, ne prêté jamais attention à elle. Sachant son rang entant que fille de « Hyûga », les élèves ne se présentaient pas à elle, ne la saluaient pas et encore moi lui souriaient. Elle se figea un léger sourire sur les lèvres, toute l'angoisse qu'elle avait accumulait depuis son arrivé en ville, s'était envolé.

- Tu as l'air soulagé…

- Pardon… ?

- Tu ne t'attendais pas à tel accueil, c'est ça… Sourit Karin

- Non, je… Je l'avoue…

- Nous sommes uniques, c'est pour ça !

Hinata rit légèrement à cette prétention sincère.

- Nous ne faisons jamais de préjugés, mais surtout grâce à nos professeurs, ils nous enseignent au-delà de l'inscription écrite des livres, surtout Monsieur Uzumaki, notre professeur de philosophie, c'est un professeur incroyable… Alors, ne t'en fais pas, tu seras à l'aise très vite… La rassura Karin

- Merci…

- Enfin de presque tout le monde ! Intervient Kiba

- Euh… ? S'inquiète Hinata

- Il manque une personne avec nous ! On la prévient tout de suite ou pas… ? Ricane ce dernier

Hinata ne comprenait pas les sous-entendus de ce jeune homme.

- Pourquoi me présenter comme la bête noire mon cher Kiba… Retentit la voix d'une jeune fille, rentrant dans la classe.

- Parce que tu n'es qu'une petite coquine ! Sourit ce dernier malicieusement

- Hinata… Hyûga… Les rumeurs étaient donc vrai…

- Shi… Shion… ? Prononça cette dernière

- Vous vous connaissez !

- Évidement, nos pères sont collaborateurs ! Dit-elle snobant. Et nous avons était dans le même lycée privé…

- Et ton père ta punit en te mettant dans un lycée public ! Rit Lee

- La ferme, ça n'a rien de drôle, je me sens comme dans une ferme puante de campagne avec vous dans cette classe !

- Tu ne crois pas que tu exagères… Grimace Suigetsu

- Mon beau Sui… Tu m'as manqué pendant ces vacances… Est-ce que ton serpent à lunette te pourchasse toujours…

- Ah… Je ne suis jamais tranquille… Tu peux le dire… Mais je m'y habitue…

- Tu n'as qu'à plus me parler si ma présence t'oppresse à ce point !

- Arrête de toujours prendre tout mal !

- Ridicule… Tu ne peux pas le blâmer de ne faire bander aucun mec… Rit Shion sans honte

La jeune fille ne préfère pas répliquait, elle préfère se morfondre dans la vérité que lui fait paraître cette « garce », elle n'a jamais eu aucun petit-ami, et à l'âge de dix-huit, ça commençait à peser.

Kiba regarda Suigetsu, son air joyeux s'était quelque peu changé en homme brisé, la réflexion de Shion pour son amie l'avait-il atteint… ?

La jeune femme partit prendre place en face de Shino.

Hinata détestait toujours cette fille. Méprisante, méchante, blessante, prétentieuse, avide de toujours obtenir ce qu'elle désire, une vraie princesse.

La cloche retentit enfin. Les professeurs ainsi que le Directeur s'avancèrent dans leur classe de littérature. Les élèves furent surpris de voir rentré le Directeur ainsi que tous leurs professeurs dans la classe.

Cependant, il accueillait la fille d'un homme important, et le Directeur voulait faire bonne impression devant la jeune fille. Le jeune homme avait eu des remontés concernant Hinata, elle était craintive, timide et était l'opposée de Shion, du même statut.

- Bonjour à tous… Je suis ravi de me présenter à vous pour le commencement de votre dernière année… Je vous souhaite à tous bon courage et je sais que votre réussite sera présente…

- Merci…

- Est-ce que Mademoiselle Hinata Hyûga peut se lever…

La jeune fille se leva timidement. Tous ses professeurs la dévisagèrent. Elle ressemblait à Shion physiquement, mais était beaucoup plus jolie, plus naturelle. Elle avait de magnifique cheveux long couleur nuit, descendant gracieusement sur sa poitrine. Elle était svelte, des yeux de perles, un visage doux, des traits fins et pâle. Son apparence était chic et aux goûts du jours. Elle dégageait de la sagesse.

- Je suis Gaara Muntao, je suis le Directeur de l'établissement…

- Bonjour… Dit-elle timidement

- Je tenais à vous présenter vos professeurs qui vous accompagneront tout le long de l'année…

- Oui…

- Mademoiselle Yamanaka Ino, votre professeur d'histoire, Madame Uzumaki Sakura, elle vous enseignera l'anglais, Monsieur Law Saï, professeur d'art, Monsieur Uchiwa Sasuke, s'occupe de la culture générale, et enfin, Monsieur Uzumaki Naruto, vous enseignera la philosophie et vous fera également les cours de sport en après-midi les vendredis.

- Bien…

Hinata était impressionné devant le charisme de ses professeurs, ils lui souriaient plus ou moins, apparemment, ils ne s'attendaient pas à découvrir une élève de son « rang », aussi simple.

- Je vous souhaite la bienvenue et j'espère que vous vous plairez dans notre humble université…

- Oui… Merci…

- Parfait, je vous laisse avec Monsieur Uzumaki pour le matin ! Bonne journée à tous !

- Merci Monsieur…

Les jeunes gens prirent congés.

- Bonjour à tous, ravi de tous vous revoir et j'espère que vous êtes prêt pour tous décrochés vos diplômes !

- Galère !

- Shikamaru à traduit le fond de ma pensé… !

Naruto et ses élèves rirent.

- Toujours en forme à ce que je vois, ça fait plaisir… Hinata… !

- Oui… ?

- Je suis ravie d'avoir une nouvelle élève dans cette classe de sauvage ! Surtout n'hésite pas si tu as besoin de quoi que se soit ! Sourit-il aimablement

- Euh, oui… Rougit-elle

La jeune fille était étonnée d'autant de gentillesse.

- Bien… ! On va commencer fort, histoire de nous réveillez et de vous mettre dans le bain tout de suite ! Vous allez me lire les pages cinquante à soixante et je vous poserais des questions par la suite ! Nous attaquons cette année avec une étude philosophique « Le politique de Platon ».

- Rien que le titre ça me déprime ! Souffle Suigetsu !

- Allez, allez, ne commencez pas à vous morfondre… Rit Naruto

Laissant lire tranquillement ses élèves, Naruto sortit un livre et commença sa lecture à la marque page laissé. Hinata l'observait, cet homme était complet de gentillesse, il souriait en lissant son livre, ses yeux pétillaient, son visage rayonnait, il paraissait simple et incroyablement charmant.

Se sentant observé, il tourna les yeux en direction de sa classe, et vit que la jeune Hyûga la regardait.

- Une question Mademoiselle… ? Sourit-il

- Euh, non, non désolé…

Elle rougit et déposa ses yeux dans le livre. Naruto sourit surpris, « qu'elle fille étrange ».

Le moment étant écoulé pour Naruto, il remit des feuilles avec des questions à ses élèves.

- Vous avez une demi-heure pour répondre aux questions, ensuite, on fera une correction globale… Respirez, décontractez-vous, ce n'est pas noté ! Rit ce dernier voyant la tête de ses élèves se décomposer.

Hinata se sentait nerveuse, elle avait toujours une très mauvaise technique pour retenir. Elle était sur d'être concentré, de retenir le plus d'information, mais une fois la feuille sous ses yeux, tout s'envolait.

Les trente minutes passées, Naruto ramassa les copies et les scruta furtivement. Il fut tout de suite étonné du peu de réponse qu'avait donné Hinata et celles présentent étaient courtes et relativement mal formulé, il ne s'attendait pas à une telle faiblesse.

- Bon, est-ce que quelqu'un peu me faire un résumé globale de ce qu'il à compris… ? Shikamaru, mon prodige, sauf tes camarades qui baissent tous les yeux ! Sourit-il

Le jeune homme résuma les pages sont trop de difficulté et Naruto le corrigea très peu.

- Hinata ! Peux-tu nous citer un régime politique classé selon Platon… ?

- Euh…

La jeune femme se tritura les doigts, elle avait lu cette partie avec attention, mais rien à faire, aucun mot ne venait de sa bouche.

- Bon, si je te dis, l'oligarchie, que représente ce régime… ?

- L'oligarchie… Et bien…

- Vous perdez votre temps Monsieur ! Mademoiselle Hyûga est loin d'avoir le génie de son cousin… Elle est impotente, elle ne sait jamais rien et incapable de retenir quoi que se soit, sauf peut-être les propos qu'on tient d'elle… Sourit Shion vicieusement

Naruto observa Hinata, effectivement, elle n'avait pas l'air d'avoir retenu quoi que ce soit et sa copie le confirmer davantage.

- Karin… ? Tu peux répondre…

La jeune fille donna la réponse complète que le jeune professeur attendait.

Pendant toute la matinée, Naruto essaya de soutirer des réponses à Hinata, mais rien n'y faisait, elle ne répondit à aucune.

- C'est l'heure de déjeuner… Bon appétit ! A mercredi !

- Merci…

Hinata se leva honteuse, on devait la prendre pour une idiote. Elle fut retenue par Karin.

- Où vas-tu… ? Viens déjeuner avec nous…

- Oui…

La classe partit déjeuner ensemble, excepté Shion qui rejoignit un groupe de fille aux allures superficielles.

- Hinata, ne fais pas cette tête… Ce n'est pas grave de ne pas savoir répondre à chaque fois… C'est le premier, il faut se mettre dans l'ambiance, c'est tout ! La rassure Karin.

- Oui… Mais tu sais, je suis vraiment nul dans toutes les matières…

- Ah… ?

- Je suis allé dans de bonnes écoles, mais me faire progresser n'était pas la priorité des professeurs, au contraire, ça gâchaient leur image de ne rien savoir faire de la fille de Hyûga…

- Hinata, je suis désolée… Mais tu sais, tu es dans une bonne université ici, et les professeurs comme Monsieur Uzumaki, ou Monsieur Uchiwa, ne te laisseront jamais dans une telle morale, ils te feront progresser, crois-moi ! Ais confiance !

- Merci beaucoup Karin…

Les jeunes gens déjeunèrent.

- Au fait, Hinata, il faut qu'on te dise quelque chose à propos de Shion… Avant que tu ne fasses une gaffe… ! Sourit Kiba.

- Ah… ?

- Elle est a couché avec Monsieur Law l'année dernière… Notre professeur n'a pas été renvoyé car le Directeur et lui se connaisse bien, mais… Ils sont tous les deux très surveillés, alors, je te conseille de ne pas tombé sur eux !

Hinata fut choquée par cette révélation, Shion avait une relation avec un professeur. En y réfléchissant cela ne l'étonnait pas, cette rumeur était déjà d'actualité dans son ancien lycée.

Naruto rejoignit ses collègues à table.

- Alors, comment est notre petite nouvelle ? Demanda curieux Saï

- Et bien… Je ne sais pas si elle sera ainsi dans toute les matières, mais… En philosophie c'est une calamité…

- Calamité, tu n'y vas pas un peu fort ! Réplique Sakura

- Non… Sa copie était pratiquement vide et ses explications valaient celle du collège !

- Ah oui… ? Fut surprise Ino

- C'est peut-être la philosophie qui ne passe pas mais…

- Ce n'est pas la matière la plus évidente certes, mais au vu des écoles qu'elle à fréquenté, calamité c'est presque improbable… Affirma Sasuke

- Oui… En même temps, elle vient d'un milieu riche, mais surtout rustique, elle est peut-être différente du milieu qu'on lui impose…

- Et oui, tout le monde ne peut pas être aussi farouche que Mademoiselle Swam Shion ! Dit ironiquement Ino

- C'était un message !

- Non pourquoi, tu t'es sentit concerné !

- Ino… Souffle son amie

Naruto observa la jeune fille, elle semblait bien s'entendre avec Karin et Temari, c'était déjà ça, elle était acceptée.

Les jeunes gens quittèrent la cafétéria pour la cour.

- Oh… Karin… !

- Oui… ?

- Peux-tu me dire où est la bibliothèque… ?

- La bibliothèque, tu ne veux pas te détendre avant… !

- Non, il faut absolument que je trouve des livres…

- Et bien… Tu fais comme si tu allais dans notre classe, tu prends l'escalier du fond, tu arrives à l'étage et c'est la dernière porte sur la gauche…

- Merci…

Hinata se rendit dans son lieu convoité. Elle comptait y pénétrer quand elle entendu des voix criardes de l'autre côté de la porte.

- Shion, non !

- Pourquoi, ça ne t'a pas plu la dernière… ?

- La dernière fois c'était avant les grandes vacances, je suis passé à autre chose depuis ! Tu n'étais qu'un fantasme !

- Ça l'était aussi pour moi, mais je veux le faire dans l'université…

- Hors de question, je ne risquerais pas ma place une deuxième fois…

- Tu n'es vraiment pas drôle parfois…

Hinata resta figée devant cette conversation. Elle n'en revenait pas de ce qu'elle entendait, un professeur et une élève, Shion de surcroit, la jeune fille resta pétrifiée.

- Hinata… ? L'appela Naruto

La jeune femme cria quelque peu sa surprise, et la porte de la bibliothèque s'ouvrit sur Saï.

- Saï… ? Se surpris le blond

- Ah, Monsieur Uzumaki, ma prochaine cible…

- Pardon… ?

- Tient, tu es là aussi toi… ? J'espère que tu n'iras pas pleurer dans tes peluches avec ce que tu viens d'entendre… ! Ricane cette dernière

- Sortez, tous les deux ! S'agace Naruto

Les deux jeunes gens prirent congés et se séparèrent dans les couloirs.

- Hinata… ?

- Oui…

- Je ne sais pas ce que tu as entendu, mais…

- Rien, j'ai… J'ai rien entendu… Rougit-elle

- J'imagine que tes camarades t'ont mises au courant de toute façon… ? Sourit ce dernier

- Oui…

- Que venais-tu faire ici pendant ta pause… ?

- Prendre des livres… Dit-elle comme une évidence

- Oui, ça parait logique… ! Je peux t'aider peut-être que recherchais-tu… ?

- Euh… Je, je venais prendre des livres pour chaque matière…

- Comment ça… ?

- Je… Je n'ai pas un très bon niveau scolaire, je n'ai pas eu des professeurs très patients… Je veux mon diplôme alors, je veux me cultiver un maximum…

- Je comprends… Cependant, permet moi de te dire que cette méthode est très mauvaise… C'est impossible de rattraper autant d'années en une seule, il faut que tu te concentre sur les bases…

- Oui, mais je ne sais pas par ou commencer…

- Je dois t'avouer que j'ai été surpris de ton niveau, c'est une catastrophe… !

- Oui… Merci… Dit-elle offusquée

- Mais, tu as de la volonté et c'est le plus important, je vois qu'avoir ce diplôme te tiens à cœur, alors si tu veux, je peux te faire un programme personnalisé, afin que tu te mettes en mémoire l'essentiel !

- Vous… Vous feriez ça… ?

- Oui, je suis ton professeur, mon objectif est de t'amener à l'obtention de ton examen…

- Oui…

- Je vais te préparer ça pour mercredi, en attendant, fait de ton mieux !

- Oui…

Naruto quitta la pièce, laissant une Hinata bouleversée par cette conversation.

- « C'est la première fois qu'un professeur se préoccupe réellement de moi… »

La jeune fille partit rejoindre ses amis dans la cour. Puis, deux heures interminable suivi. Hinata se sentait misérable, ses camarades étaient très à l'aise, mais la jeune fille avait beaucoup de mal à suivre ce cours ou tout se disait en anglais.

Sakura constata les dires de son mari. La jeune Hyûga avait beaucoup de difficulté, son niveau ne valait même les premières années de lycée.

- « Elle va se ramasser la pauvre… »

Hinata rentra chez elle épuisée, cette journée avait été éreintante. Elle partit prendre une douche et se mit directement à ses devoirs. Au bout d'une demi-heure, elle abandonna. Rien, elle ne comprenait rien, tout se bousculait et la concentration n'était pas au beau fixe. Ses pensées étaient dirigées vers son adorable professeur.

Cet homme avait tout pour lui. Il était incroyablement séduisant, gentil, souriant, apaisant, et passionnait par sa matière, la philosophie.

La jeune fille se sentit rougir.

- Je suis vraiment fatiguée, c'est mon professeur et en plus, il est marié…

Hinata se sentit s'évaporait dans la tristesse. Jamais aucun homme et surtout de son genre, ne s'intéresserait à elle. Malgré son ample beauté, sa perfide timidité, faisait fuir les garçons, pensant de la jeune fille, qu'elle était sans doute, ennuyeuse, simple et surement sainte-ni-touche.

Elle s'écroula sur son bureau après ces douloureuses pensées.

- Chérie… Où vas-tu… ?

- Oh, il y a un livre qu'il faut que j'achète absolument pour mes cours, je voulais le prendre la semaine dernière, mais il ne l'avait plus en stock, je l'ai donc commandé… Je vais voir s'il est arrivé !

- Je vois… A tout à l'heure dans ce cas… !

- Oui…

Elle laissa un léger baiser sur ses lèvres, et partit comme une voleuse.

Plus de vingt ans qu'ils se connaissaient.

Cinq années qu'ils étaient ensemble.

Deux années s'étaient écoulées depuis leur mariage.

- Je te connais par cœur…

Le jeune mari savait pertinemment distinguées les fausses, des vraies excuses.

Il quitta l'appartement. Enfourcha sa moto et pris la direction de l'immeuble destiné.

Il se gare à un kilomètre du lieu. Il marche en combinaison de moto, afin de ne jamais se faire voir. Il rentre dans ce bar situé juste en face de cet appartement cent trente huit. Il enlève son casque. Prend son habituelle place. Il l'aperçoit arrivé vingt minutes après. C'est là qu'il commande ses deux boisons. Café serré et whisky sec.

Il sort un livre toujours fétiche, le seul homme qu'il admire et apaise cette souffrance qui s'écoule aujourd'hui à trois années.

- « Oui, trois années… ».

Quatre fois par semaine dans leur grande forme.

Comment il l'avait su… ?

Par les gestes quotidiens.

Il aimait cette jeune femme depuis l'âge de onze ans. Un amour à sens unique, elle-même éperdument amoureuse d'un autre homme. Il connaissait le moindre de ses gestes, ses habitudes, son dialecte, son regard, son sourire, mais surtout, sa façon de faire l'amour qui depuis le douze avril des trois années précédentes, n'avait été consumé de la même manière.

Comment l'avait-il fait succomber… ?

Il était toujours l'épaule sur laquelle elle pleuré et aujourd'hui, il était l'épaule qui évaporés ses mensonges.

Pourquoi ne rien dire, ne rien faire… ?

Parce qu'il l'aime malgré tout. Que l'amour à des limites aussi vaste que s'étend l'univers.

- Je t'aime… Sakura… Murmure t-il pour lui.

Mais dans cette chambre, au septième étage, elle jouit surement du prénom de Sasuke.

Sakura a épousé celui qui la rendait heureuse et garde comme amant celui dont elle est amoureuse, même sans réciprocité.