Voici la traduction d'une fiction écrite par TheSingingGirl … (Si vous voulez lire "Missing moments" vous trouverez un lien pour TheSingingGirl sur mon profil)

N'hésitez pas à donner votre avis = Review !!!

(La saga Twilight n'appartient qu'à la grandiose Stephenie Meyer !! Mais on peut dire merci à Megan pour son imagination !!)

Nota: J'espère que vous ne serez pas déçu de lire des paroles différentes du livre ... je n'ai pas lu les livres en français, donc j'écris les paroles ou phrases d'après ma traduction !! J'espère que vous ne vous laisserez pas trop déconcentrer par les différences !!

Chapitre 1 : Supplier

Point de vue de Bella

Je pris le téléphone de mon mari et fis défiler les numéros du répertoire. J'étais heureuse qu'il ait coupé le son, apeurée qu'il puisse m'attraper. Pouvait-il être au bateau maintenant ? Ou déjà de retour ? Pouvait-il m'entendre dans la cuisine si je murmurai ?

Je trouvai le numéro que je voulais, un que je n'avais jamais appelé avant de toute ma vie. J'appuyai sur le bouton ‟appeler" et croisai les doigts.

Pendant que la sonnerie bourdonnait sans s'arrêter, je ne pouvais empêcher mon esprit de rejouer les mots d'Edward.

‟Nous allons faire sortir cette chose avant qu'elle ne blesse une seule partie de toi."

‟… faire sortir cette chose …"

‟… cette chose …"

Je voulais crier de peur, de rage, pour lui dire que 'cette chose' était notre enfant, pour lui dire que c'était mon enfant, pour lui dire qu'il avait tort.

Quand j'avais compris au début, j'avais été trop paralysée pour considérer ce que ça signifiait d'être enceinte d'un bébé d'une espèce inconnue. Je n'avais pas du tout réfléchi à ce qu'il fallait faire, je n'avais pas réalisé que j'étais enceinte. Enceinte ! A 18 ans ! De l'enfant d'un vampire !

Puis il m'a donné un coup.

Soudain, tout était clair. Oui, j'étais enceinte, et oui, c'était l'enfant d'Edward, et plus que tout, c'était mon bébé. Mon bébé. La sensation qui me parcourra était impossible à décrire. La plus proche comparaison que j'avais était comme si je tombais amoureuse encore une fois. Pour la troisième fois dans ma vie, j'aimais, et je savais que j'aimerai mon bébé à jamais. Le rêve prenait un sens alors ; je sentais la même envie protectrice pour sauver l'enfant que j'aimais déjà. Je pouvais seulement être reconnaissante car, contrairement à mes rêves, il n'y avait aucun danger.

Je n'avais même pas considérer l'avortement.

Je n'étais pas l'une de ses activistes contre l'avortement ou autres. J'avais toujours pensé que l'avortement était un choix personnel, et qui étais-je pour dire ce qui est bien pour quelqu'un d'autre ? Certainement, dans certains cas c'était mieux pour l'enfant en question de ne pas être amener dans une vie ou il ne serait pas aimé, ou s'il n'y avait pas assez d'argent pour subvenir à la vie qu'il mérite. Donc l'un dans l'autre, j'étais plutôt neutre sur le sujet, ou je l'avais été jusqu'à ce moment.

Je ne comprenais pas comment Edward pouvait faire ça ! Comment il pouvait seulement l'envisager … notre enfant … Je tremblais d'horreur absolue. Il ne m'avait même pas demandé ce que je pensais. Peut être que j'aurais compris s'il m'en avait parlé, et je savais qu'il était inquiet à propos de ma sécurité, mais il avait simplement supposé que je voulais le faire. Supposé que je voulais avorter de cet enfant. Quel genre de personne pensait-il que j'étais ? Quel genre de personne était-il ? Un faible halètement m'échappa à la pensée traitresse qui parcourrait mon esprit, avant que la sonnerie s'arrête brusquement. Je sautais, et pressais le téléphone plus près de mon oreille pour bloquer le bruit.

‟Allo ?" Répondit une voix ressemblant à des carillons dorés.

‟Rosalie ?" Murmurai-je. ‟C'est Bella. S'il te plait. Tu dois m'aider."

Elle me coupa avant que je puisse lui expliquer davantage, et la voix de ma belle sœur devint glacée. ‟Oh ? Et en quoi je dois t'aider ? Après tout ce que je t'ai dis, tu prends toujours la mauvaise décision Bella ! Vas-tu un jour prendre la bonne décision ?"

C'était la plus grande colère que je n'avais jamais entendue de la part de Rosalie. Plus émotionnelle encore que quand elle m'avait raconté son histoire terrifiante, et je réalisais ce qu'elle devait penser de moi. Elle avait sans aucun doute entendu les nouvelles de ma grossesse inattendue, et supposait que j'étais à l'origine de l'horrible décision d'Edward. Un serrement de culpabilité me frappa, même si je n'avais rien à avoir avec ça.

‟Attends, Rosalie !" Murmurais-je urgemment, désespérément. ‟Ce n'est pas ma décision ! C'est Edward qui veut que …" je bloquais sur le mot ‟j'avorte … notre bébé. J'ai besoin de ton aide pour l'arrêter !"

Cela la fit taire, et j'étais obligée d'attendre, devenant plus tendue. Combien de temps cela prendrait-il à Edward de revenir ? Quand elle parla enfin, la voix de Rosalie était basse, hésitante, et toujours pleine d'émotions, un tel contraste avec son ton habituellement arrogant. ‟Je … oh, Bella, bien sur je vais t'aider. Je les arrêterai." Ajouta-t-elle, et sa voix était forte maintenant.

Je sentis une énorme vague de soulagement et ma main se dirigea vers mon estomac pour caresser mon gros ventre. Je réalisais à peine que je le faisais, ça semblait si naturel. Tellement vrai. ‟Merci beaucoup, Rosalie. Tu ne peux pas savoir ce que ça représente pour moi." Les larmes coulèrent en abondance sur mon visage et je devais me battre pour garder ma voix cohérente. Je me sentais proche de m'évanouir par gratitude, il y avait une chance pour mon bébé.

‟Je pourrais être en désaccord avec toi sur ce point." dit-elle. ‟Je sais exactement ce que ça représente. Si je ne peux pas être mère, je te remercie de me permettre d'être tante. En fait, tu sais quoi, Bella ? Même si je sais que tu voudras toujours être changée après ça, même si je suis maladivement jalouse de toi, je suis heureuse que tu sois ma sœur."

C'était la chose la plus sincère que Rosalie ne soit jamais venue à me dire et qui signifiait qu'elle m'appréciait. J'aurais pu éclater en sanglots si mes larmes ne m'aveuglaient pas déjà.

‟Merci" Murmurai-je. Luttant pour me reprendre, j'eu l'impression d'avoir entendu un bruit provenant du bateau. C'était une manifestation du stress d'Edward que je puisse entendre quoi que ce soit ; en général il bougeait en silence. ‟Je dois y aller, Edward -"

‟Je serais à l'aéroport."Promit Rosalie. ‟On s'en sortira, Bella."

J'entendis le clic du téléphone quand elle raccrocha, et je me dépêchai de remettre le téléphone d'Edward exactement ou il était sur le comptoir. En le faisant, j'étais émerveillé par la façon dont un coup de fil qui avait du durer moins de 3 minutes pouvait tout changer. C'était incroyable à quelle rapidité Rosalie et moi étions devenues une équipe. Comme Edward et Seth, formant une inhabituelle alliance, se battant contre un ennemi commun. Ca me brisa le cœur que l'ennemi soit l'homme que je pensais précédemment parfait, l'homme auquel j'étais mariée depuis seulement 2 semaines. L'homme qui marchait en ce moment dans la cuisine et qui me prit dans ses bras, séchant mes larmes avec ses doigts froids.

‟Es-tu prête à y aller ?" Murmura Edward.

Ne croyant pas en moi pour parler, je secouai la tête contre son torse dur comme la pierre, son cœur silencieux étant un constant souvenir de son insensibilité. Je n'avais jamais pensé à Edward ainsi auparavant, pas même quand il m'avait quittée. Je lui avais pardonné sans question parce que je l'aimais plus que de raison. Néanmoins, maintenant, il y avait quelqu'un d'autre que j'aimais autant, plus que je n'avais jamais aimé Jacob, peu importe ce qu'ils pensaient. J'avais pardonné à Edward de vouloir tuer Jacob, et j'avais pardonné à Jacob de vouloir tuer Edward, mais je ne savais pas si je pouvais pardonner à Edward de vouloir tuer notre bébé. Cela m'effrayait, la possibilité que je puisse ne pas lui pardonner. Nous avions survécu à temps de choses ensemble, des batailles et tentatives de mort aux tests plus humains comme la séparation et le mariage. Est-ce que ceci, ce qui était censé être la dernière marque de combien nous nous appartenions l'un à l'autre, pouvait finalement nous séparer ?

Non. Je ne pouvais pas le supporter. Je ne pouvais perdre aucun d'eux, mon mari ou mon bébé. Mais eux deux étaient impossibles à réconcilier.

Précipitamment, je m'écartai et me dirigeai droit vers la porte, effrayée de lui montrer mon visage au cas où il voit dans mes yeux que j'étais en train de me tourmenter. Encore une fois, je remerciais vivement Dieu pour mon esprit silencieux alors que j'envisageai la possibilité de lui cacher ceci – mon plan pour sauver notre bébé et mon horreur face à ses premières haines envers notre bébé – pendant un jour entier.

Tout ira bien, pensais-je pour mon petit donneur de coups. Tante Rosalie et moi te sauverons. Je t'aime.

Je quittais l'ile de ma lune de miel sans même regarder en arrière.


Merci d'avoir lu et n'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez !!