Hey ^^

Eh oui, ça faisait looooongtemps que j'avais pas posté sur ce site :/

Et ça m'avait drôlement manqué ^^"

Du coup je suis de retour aveeeec une nouvelle fanfic, et on part sur une trilogie (si tout se passe bien).

Du Disney/Dreamwork habituel, ships presque habituels.

Parce que oui, si on part sur du jelsa/eugenezel/kristanna, on a soit du hiccup soit du mericcup. Je fais pas de polygamie dans mes fic, doooonc j'introduis au beau milieux de ces ships mon "main character" qui seraaaa

*roulement de tambours*

MIGUEL RIVERA

Du film "Coco".

Oui je sais, ça n'arrive pas souvent. Je suis bien conscient que certains auront du mal, voire ne liront pas du tout, mais franchement, pourquoi ne pas se laisser tenter ^^

Ne vous inquiétez pas, vous couples habituels ne seront pas délaissés (mais alors AB-SO-LU-MENT PAS).

J'espère en tout cas que vous apprécierez ^^

Sur ce bonne lecture

Enjoy ^^


-Fais attention à toi, d'accord ?

-Oui papa, promis.

-Tu reviendras pour Noël, hein ?

-Ouais, bien sûr.

-Tu es sûr que...

-Papa, dis-je avec un sourire qui se voulait rassurant.

Comprenez-moi, j'adorais mon père. On était vraiment proches. C'était de lui que je tenais ma passion pour la musique, et c'était lui qui m'avait appris à jouer de la guitare. Il disait souvent que j'étais très talentueux, que je pourrais me lancer dans la musique si je m'y mettais sérieusement.

Mais je savais qu'il fallait écourter les adieux, avant qu'ils ne deviennent trop douloureux. Je savais très bien ce qu'il ressentait: depuis la mort de maman, on n'avait jamais été séparé plus de quelques jours, et il s'assurait toujours que ma abuelita s'occupe de moi pendant son absence. Là je le lâchais pour, quoi... Quatre mois à tout casser ? C'était dur. Mais mamie l'avait convaincu, et je me retrouvais là, la portière ouverte, à échanger un dernier regard avec lui.

-Ok muchacho, prend soin de toi.

-Toi aussi p'pa. Je t'aime.

-Moi aussi.

-Et toi Dante, garde un oeil sur lui.

Mon xolo aboya comme pour rassurer papa à son tour, puis bondit à l'extérieur, impatient de dégourdir ses jambes après un long voyage.

J'embrassais une dernière fois mon père avant de sortir, récupérant ma valise et ma housse au passage. Je lui adressais ensuite un dernier signe de la main en voyant notre vieille Camaro s'éloigner, puis je me tournais vers ce qui serait désormais ma maison, et ce jusqu'à la fin de mes études.

J'avais été surpris lorsque papa m'avais dit que j'allais étudier au beau milieux du New Jersey. Je n'avais jamais quitté New-York, aussi m'étais-je dis enfant que j'étudierai dans une grande ville plus tard. Tu parles... Je me suis retrouvé au beau milieux des champs.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que vu de l'extérieur, ça n'avait pas vraiment l'air accueillant. En faite, on voyait strictement rien. Des murs hauts de sept à huit bons mètres s'étendaient à perte de vue, à croire qu'ils abritaient un immense domaine. Certes, on m'avait dit que le campus était énorme, mais là...

Ensuite il y avait l'immense porte blindée, qui plafonnait les quatre mètres. On aurait presque dit une prison. Je ne dis pas ça à cause des caméras de surveillance qui balayaient la zone ou même des barbelés qui surplombaient le mur, non, c'était juste... Une impression.

Inspirant un bon coup, je m'avançais au milieu de ce flot de nouveaux élèves (on devait être une bonne centaine). Certains faisaient leurs adieux à leurs parents, au bord de la route. D'autres commençaient carrément à faire connaissance. Pour ma part, je préférais garder mes distances. Ne vous y trompez pas, j'apprécie la compagnie des autres, mais j'évite surtout les questions potentielles qu'ils pourraient me poser. Et bien évidemment les ennuis qui vont avec. Donc avant de faire ami-ami, mieux vaut repérer directement les fauteurs de trouble.

D'ailleurs en parlant du loup...

-Eh, depuis quand les animaux sont autorisés ici ?

Je me retournais, surpris. Mon interlocuteur, même s'il avait mon âge devait faire une bonne demi-tête de plus que moi. Il portait un sweat à capuche bleu ciel et un jean noir. Rien de bien inquiétant au premier coup d'oeil (si ce n'est sa curieuse teinture de cheveux d'un blanc immaculée), mais après un rapide examen, quelque chose clochait visiblement chez lui. Ce sourire espiègle continuellement scotché à son visage, ce regard à la fois amusé et fuyant, comme s'il se disait "bon, une fois que j'en aurais fini ici, où est-ce que je pourrais bien foutre la merde ?". Le fauteur de trouble par excellence donc.

-Je sais pas, lui répondis-je simplement. Je suis nouveau ici.

-Moi aussi, comme toutes les personnes ici en faite, se moqua-t-il légèrement. Mais sur mon dossier d'inscription il y avait bien écrit "animaux interdits".

Je fus soudain pris d'un doute. Il n'y avait pas de réseau ici, donc pas moyen de contacter papa au cas où Dante ne pourrait pas rentrer.

-Je sais pas, c'est mon père qui s'est occupé de mon inscription.

-Bof, on verra bien. Sinon moi c'est Jack, ravi de te rencontrer. J'espère qu'on deviendra potes.

Il n'avait pas l'air si... Turbulent, tout compte fait. Je lui serrais donc la main qu'il me tendait avec nettement moins de réticence qu'au début de la conversation.

-Miguel. Et lui, fis-je en désignant mon chien, c'est Dante.

-Et ben... T'es plutôt du genre calme et réservé toi, non ?

Je détournais le regard, légèrement embarrassé.

-T'inquiète va, c'est normal la timidité du premier jour. D'ici, quoi... Une semaine ? Je suis sûr que tu seras déjà là à draguer toutes les jolies filles de la fac.

-Dra... Quoi ?

-Me fait pas croire que ta guitare est là juste pour le style, me lança-t-il avec un clin d'oeil appuyé.

Cette fois-ci, il me prit complètement au dépourvu. J'étais sur le point de balbutier une réponse en adéquation avec mes joues légèrement rosies quand une sonnerie retentissante me sauva de mon embarras.

Les lourdes portes de fer s'ouvraient enfin. Les retardataires s'empressèrent d'embrasser leurs parents avant de se mêler à la foule. Je m'avançais avec eux, Jack et Dante à mes côtés. Plusieurs furent d'ailleurs surpris de voir qu'un chien se baladait tranquillement au milieux des étudiants, mais cela ne me dérangeait pas.

Une fois rentré dans l'enceinte des murs, j'en eus le souffle coupé. Il s'agissait bel et bien d'un domaine, et il semblait s'étendre à l'infini. Vu de l'extérieur, je n'aurais jamais pu deviner qu'il était aussi grand. Il semblait même... Trop grand. La route, bordée d'immenses prairies, s'avançait sur plusieurs centaines de mètres jusqu'à un carrefour. Là, la pancarte nous laissait le choix nous était laissé entre "salle de cours", "dortoirs/bâtiments administratifs", et "terrains d'entraînement. Dans la direction de ce dernier, vers la gauche, on voyait d'ailleurs une immense forêt.

-Veuillez vous dirigez tout droit, vers les dortoirs, annonça quelqu'un d'une vois forte. Vous pourrez y déposer vos affaires, avant de finaliser votre inscription administrative.

Ce type était une véritable montagne de muscle ambulante. Il devait plafonner les deux mètres pour pas moins de 140 kilos sans un seul gramme de graisse, avait une énorme barbe blanche, et parlait avec un accent à couper au couteau.

-Eh toi, me lança-t-il alors que je passais devant lui, c'est ton chien ?

-Oui monsieur.

-Hein ?

Il m'intimidais tellement que je n'avais réussis qu'à émettre un pitoyable coassement.

-Oui monsieur, dis-je d'une voix un peu plus forte, sous les sourires amusés des quelques élèves s'étant attardés sur la scène.

Il fronça légèrement les sourcils.

-Miguel Rivera, c'est ça ?

-Oui monsieur, répétais-je.

Il hocha légèrement la tête.

-Il a pas besoin de laisse ton chien ?

-Non monsieur.

-Pas de souci alors. Maintenant, circule.

En règle générale, je déteste être au centre de l'attention. Et malheureusement, là, ça n'a pas manqué. Tous les regards se sont tournés vers moi tandis que je baissais la tête et pressais le pas. Après une marche qui me sembla interminable, je me retrouvais enfin au milieux d'une place. Trois immenses bâtisses y trônaient. A gauche et à droite, les dortoirs, un pour les filles et l'autre pour les garçons (d'après les pancartes). Au centre, ça devait être le bâtiment administratif. Et apparemment également le dortoirs du personnel enseignant (vraiment utiles ces pancartes). Les élèves s'alignaient en deux queues. Je me dirigeais sans hésiter vers la file "boursier".

-T'es boursier toi aussi ?

Allez savoir comment, Jack était toujours à mes côtés. Et moi qui pensait l'avoir semé dans la mêlée. Néanmoins, cela me fit plaisir de voir un visage amical, et pas juste intrigué.

-Oui. On avait pas les moyens de payer, alors...

-Tu m'étonnes. 2 000 dollars l'année, pour ce prix là autant aller à Harvard.

-2000 dollars, c'est genre un dixième des frais d'Harvard, remarquais-je.

Il me lança un sourire franc.

-Bah tu vois quand tu veux, je savais que t'étais pas aussi timide que t'en avais l'air.

Incapable de résister à son euphorie contagieuse, je souris également. Nous passâmes ensuite une dizaine de minutes en papotant, attendant notre tour.

-Et t'es d'où toi sinon ?

-New-York

-Oh pareil. T'es de l'East Harlem, non ?

-C'est un peu cliché non ?

Il me sourit, car il savait que je plaisantais. Il fallait dire que mon apparence ne trompait pas. Le teint légèrement basané, les cheveux noirs en bataille, mes origines mexicaines se voyaient comme le nez au milieux de la figure. Si en plus je me trimbalais avec une guitare...

-Et toi, t'es d'où ?

-Je viens du Queens mon pote, dit-il en bombant fièrement le torse.

-Ah ? Un peu trop blanc pour ça, non ?

Il grommela avec mauvaise humeur. Il m'avait poussé à outrepasser ma timidité, à lui maintenant d'en faire les frais. J'essayais néanmoins d'en dire le moins possible sur moi. Mes liens avec les gens étaient très fragiles, j'allais devoir faire très attention à ce que je disais.

Puis vint enfin mon tour. J'entrais de le bureau du responsable, situé tout au fond du couloir, au rez-de-chaussée. J'entrais après avoir toqué, et me retrouvais dans une petite pièce assez sobrement décorée, simplement éclairée par une fenêtre. Juste un bureau, un ordinateur, deux chaises, et l'une d'elle occupée par un vieillard en robe de chambre bleue (sérieusement ?) avec une barbe qui semblait assez longue pour toucher le sol. Une paire de lunettes en demi-lune ornaient son nez. Et puis il y avait le hibou qui contrastait totalement avec le paysage. Oui, un hibou.

-Bonjour mon garçon, installe-toi.

Je m'exécutais, curieux. Il parlais calmement, avec la sagesse de ceux qui ont longtemps vécu, exactement comme ma abuelita.

-Miguel Rivera je présume ?

-Comment...

Il désigna Dante, qui m'avait suivi, du menton.

-North ne laisse pas rentrer n'importe qui.

-North ?

-Le gardien de la porte.

Je me rappelais le colosse qui m'avait interpellé, et hochais lentement la tête.

-Je suppose que tu as des questions. N'hésite pas.

Quelque chose chez lui m'inspirait confiance, aussi m'exprimais-je sans retenue.

-Les animaux ne sont-ils pas censé être interdits ? Pourtant...

Le vieil homme sourit, amusé.

-Dis-moi, que vois-tu à mes côtés ?

-Un hibou ?

-Oui. Il s'appelle Archimède. Une brave bête, qui m'accompagne depuis des années maintenant. Est-ce un animal ?

-Euh... Oui monsieur.

-N'est-il pas autorisé à demeurer ici ?

-Eh bien... Je suppose...

Je baissais la tête, confus.

-Vois-tu, dit-il avec bienveillance, les hommes ont tendances à chercher des complications là où il n'y en a pas. La réponse à ta question, tu la connais déjà.

Je relevais la tête, surpris.

-Pardon ?

-Tu en conviendras, ton chien n'est pas... Ordinaire.

Un frisson me parcourut l'échine. Il savait. Pour une raison inconnue, il savait. Une multitude de questions apparurent alors dans mon esprit, mais je ne parvint à en formuler aucune.

-Je sais ce que tu ressens. Les élèves font tous cette tête là à leur arrivée dans ce bureau, exceptés les télépathes. Ils ont tendance à tout comprendre trop vite, impossible de leur garder la surprise.

Cette fois-ci, je restais bouche-bée. Il venait... De dire...

-Tu es perdu, ça se comprend. Dis moi, que vois-tu par la fenêtre, derrière moi ?

Je jetais un coup d'oeil, et cela ne fit qu'agrandir mon trouble. Une immense étendue d'eau. C'était peut-être un lac, ou alors était-ce la mer, je n'en savais rien. J'étais cependant absolument certain que ce n'était pas là quelques secondes plus tôt.

-C'est un lac non ? Tentais-je. C'est impossible que ce soit la mer...

-Et pourquoi ?

-Parce qu'on est trop loin de la côte, et puis on l'aurait aperçu de l'extérieur...

-Appeler une mer un lac, ou appeler un lac une mer. Deux noms pour désigner la même chose: de l'eau. Le contenu ne change pas le contenant n'est-ce pas ? Ne cherche pas de problèmes là où il n'y en a pas. Laisse ton esprit s'ouvrir et ton coeur s'apaisera.

Je tentais de me calmer et réfléchis à toute vitesse. Un déclic se fit aussitôt.

-Les murs qui entourent cet endroit. Vu de l'extérieur, c'était impossible que tout le domaine tiennent dedans. C'est vous qui avez fait ça, hein, dis-je en le regardant, admiratif.

Il eut un petit sourire satisfait, avant de taper rapidement quelque chose sur son clavier.

-Malin avec ça, n'est-ce pas ? Miguel Rivera, vous êtes à compter d'aujourd'hui un élève de l'Académie DisWork, qui recrute exclusivement des adolescents aux capacités spéciales. En plus de vous enseigner à contrôler et maîtriser ces capacités, nous vous protégerons. A l'issue de trois années d'études, deux choix s'offriront à vous. Ré-insertion dans le monde, disons, ordinaire, ou alors travailler pour la société DisWork.

-La société DisWork ? Qu'est-ce c'est ?

-Tu le sauras bien assez tôt, dit-il, énigmatique. Mais va plutôt t'installer dans ton dortoir. Et n'oublie pas, tu n'es pas seul ici. Ton pouvoir n'effrayeras personne, mais surtout, il ne doit pas t'effrayer toi-même. C'est la solution même qui te permettra de le maîtriser.

S'il savait.

Je supposais qu'il disait cela à chaque nouvel élève, mais j'avais l'impression que son message s'adressait particulièrement à moi.

-Bien, dit-il pour conclure. Tu peux disposer et faire entrer l'élève suivant.

Je me levais donc et me dirigeais vers la sortie. En posant la main sur la poignée, je me retournais soudain, une dernière question me brûlant les lèvres. Le vieillard caressais distraitement Archimède, pensif.

-Excusez-moi monsieur... Je ne connais pas votre nom.

Il me sourit, un éclat de malice brillant légèrement dans ses yeux.

-Certains me nomment l'Enchanteur. Mais pour mes élèves, ce sera seulement Professeur Merlin.


Voili voilou ^^

Ça vous a plu ? N'hésitez pas à commenter ^^

Je posterai cette fanfic sur Wattpad également d'ici quelques jours, le temps de faire une cover (même titre, sous le pseudonyme d'AlexCarthas).

Pour le rythme de publication, je promet rien mais j'essaierai de poster une fois par semaine et dans le pire des cas une fois tous les dix/quinze jours. Ça dépendra de mon emploi du temps hé hé ^^"

En tout cas n'hésitez pas à suivre ou commenter si ça vous a plu, si vous avez des remarques à faire, etc...

Sur ce bonne journée/soirée ^^