Rien à moi et pas pour les sous ! Se passe après les 16 ans de Drago.
Encore une histoire autour des Malefoys. Bonne lecture, attention personnage un peu OOC.
Dans les cachots du manoir Jedusort, des enfants sans défense se blottissaient contre les murs, tandis que plusieurs hommes encagoulés descendaient dans une des geôles avec un prisonnier. Insultes et coups volèrent durant les premiers temps. Les petits entendirent distinctement les mots « Traître, tu paieras, on s'amusera avec toi et ton fils… » Peu après cela, ils bouchèrent leurs oreilles pour ne plus entendre les cris de douleur et se serrèrent les uns contre les autres en gémissant de peur. Personne ne les voyait, ni même les entendait jusqu'à ce qu'ils voient la masse noire des tortionnaires se reculer. Un corps nu, des cheveux blonds maculés de sang furent tout ce qu'ils virent avant qu'un d'eux ne se décide à s'amuser à leur dépend. A ce moment là, un sorcier titubant s'approcha des grilles en disant :
Laissez ces enfants en paix, si vous avez besoin de sang, venez plutôt ici. Le regard clair d'Arthur Weasley vit le corps de son ennemi au sol et se jura que ces enfants ne seraient pas les prochains. Il frémit en se demandant pourquoi l'homme en était arrivé là.
Mais avec plaisir, toi d'abord, eux ensuite…
Il ne finit jamais sa phrase, de l'ombre jaillit une forme vaguement humaine qui le fit tomber au sol. Un pied se posa sur sa gorge et écrasa sa carotide d'un geste sec. L'homme râla et mit de longues minutes à mourir. Mais déjà l'ombre se déplaça sans plus se soucier de sa victime et les autres mangemorts furent tués. Ils tombèrent l'un après l'autre en hurlant de douleur, se tenant la gorge, le ventre, ou la tête. Le combat ou le massacre qui se déroulait sous les yeux du père de la tribu Weasley le glaçait, cependant avant la fin, il rassemblait déjà les prisonniers encore en état de marcher, il sentait que cet envoyé était le seul moyen de sortir d'ici. La forme se rapprocha de lui sa besogne finie et murmura :
Nous allons sortir d'ici. Suivez moi. Son regard s'arrêta sur le corps de Lucius Malefoy et elle soupira.
Il me ralentira, mais je ne peux le laisser ici. Elle retourna dans la cellule et se pencha sur lui pour le prendre dans ses bras et le souleva. Au moment où elle le tint contre elle, il délirait et n'arrêta pas de répéter « Non pas encore…laissez mon fils, ne lui faites pas de mal »
Tout ça pour son fils…laissa échapper Arthur.
La jeune femme hocha la tête même si pour elle, c'était sans intérêt. Elle s'approcha d'une fillette et lui dit :
Rebecca, c'est toi qui m'a appelé ?
Comment vous savez mon nom ?
Tu me l'as dit quand tu m'as appelé, avec le médaillon.
C'est cadeau de ma grand-maman. Elle a dit : si t'as mal, ou peur et que maman n'est pas là, prend le médaillon, sers le fort en pensant que tu as besoin d'aide.
…et je suis venue. Je m'appelle Irène. Nous allons sortir d'ici, mais j'aimerais que tu me donnes le médaillon pour que je puisse te ramener chez toi. Tu veux bien ?
Un sourire lui répondit, le premier.
Je veux la maison.
Je sais. D'abord vous allez me suivre.
De couloirs en couloirs, les enfants et Arthur suivaient silencieusement, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant un mur.
On est coincé !
Chut..
La jeune femme posa sa main sur le mur et se concentra tenant toujours Lucius inconscient contre elle. Le mur disparut et une clairière apparut à la place. Un fort vent secouait les arbres. Pour couvrir le bruit, elle hurla :
Mettez-vous en cercle, tenez vous les mains !
Tous s'exécutèrent.
Droit d'asile à Poudlard ! entendirent-ils la femme dire. Ils disparurent comme aspirés par le sol, pour atterir dans la Grande Salle en plein souper au moment où Dumbledore annonçait la disparition d'Arthur Weasley et Lucius Malefoy présumés morts.
Chers étudiants et professeurs, je souhaiterais que vous aidez ces enfants dans la perte qu'ils subissent et que nous déplorons tous…
BANG
Il y eut un silence.
Papa ! crièrent à l'unisson Ginny et Ron et sautèrent dans les bras de leur père, le serrant à l'etouffer.
Père ? Drago s'était approché silencieusement d'Irène et de son père. Des larmes maculaient le visage froid du serpentard.
C'est impossible, ce n'est pas vrai n'est-ce pas ? Irène le fixait en silence. C'est ce moment-là que choisi Lucius Malefoy pour ouvrir une paupière et murmurer :
Protégez Drago, je vous en prie.
Si vous vivez, accrochez-vous, je vous promets que votre fils ne risque rien. Irène se tourna vers la table professorale.
Messieurs, j'ai officiellement recourru au droit d'asile de Pouddlard pour arriver jusqu'ici. J'ai ici un ancien prisonnier qui a besoin de soins immédiats. Quant aux enfants, ils sont orphelins à part une seule Rebecca que je me charge de conduire à sa famille.
Madame Pomfresh s'approcha de son blessé et demanda à la jeune femme de le déposer à terre, ce qu'elle fit, mais apparement l'homme ne le concevait pas ainsi car il s'accrocha à elle en s'agitant et perdant encore plus de sang.
Calmez-vous. Personne ne vous fera de mal. Je veux juste que l'on vous soigne.
La voix d'Irène eut comme un effet magique sur le malade qui se calma instantanément tandis qu'un léger halo doré entourait le couple. Sous le choc, Drago observa la jeune femme, la compagne de son père. Les gènes veela avaient reconnus l'âme sœur que son père avait cherché en vain depuis si longtemps. Dumbledore se leva et prit la parole.
Ces événements m'obligent à écourter le repas. Professeur Macgonagal occupez vous des petits. Arthur, je crois que Molly vous attends. Mademoiselle, Drago, je souhaiterais vous parler dans mon bureau.
Dans le bureau d'Albus Dumbledore.
Le chaos régnait, des objets volaient.
Je ne suis liée à personne ! A personne ! Et ce n'est pas un mec qui va me dicter ma conduite !
Un veela rectifia Drago
Quoi ?
Un veela est un homme ou une femme qui trouve son âme sœur à l'odeur, père vous a reconnue. Il a cherché pendant longtemps quelqu'un qui lui corresponde. Pour ne pas devenir fou, il a pris pendant 30 ans une potion qui bridait ce qu'il était et a épousé ma mère. Vous ne pouvez pas le rejeter comme cela, ou alors vous auriez du le laisser mourir.
Je ne pouvais pas faire cela. Et je ne peux pas me lier à quelqu'un. J'ai des responsabilités et je ne le connais pas.
La famille Malefoy vous donnera tout. Argent, gloire, pouvoir, ajouta Drago espérant que cela la retiendrait.
Je suis déjà riche, mais je ne suis pas une sorcière et franchement je préfère mon monde en paix au votre répondit Irène en mentant effrontément.
Je vais appeler Narcissa Malefoy. Elle doit savoir ce qu'il se passe. En attendant de lui parler, peut-être pourriez-vous demeurer ici, votre départ pourrait être fatal à Mr Malefoy.
Je n'ai pas vraiment le choix n'est-ce pas ? fit-elle lasse…
Pas vraiment non, se moqua Drago.
Quand ils sortirent, une femme attendait déjà.
Drago ! Est-ce vrai ?
Oui, mère.
J'ai tant attendu cela, quel bonheur. Je suis si heureuse mlle ?
Irène Hell….
