Salut à tous ! Comme je l'avais dit, j'ai décidé de réécrire tous les chapitres du Choix d'Harry Potter et les voici ! J'espère qu'ils vous plairont !
Harry Potter, 17 ans, sauveur du monde des sorciers commençait vraiment à en avoir marre que ses deux supposés meilleurs amis, Ronald Weasley et Hermione Granger, se mêlent de ses affaires. À chaque pas qu'il faisait, les deux le suivaient. À chaque sourire, ils se précipitaient comme des rapaces sur un cadavre pour en connaitre la raison. Et tout ça commençait à lui pomper l'air. Lui qui rêvait de liberté et d'indépendance, il avait l'impression d'être un enfant qui ne pouvait faire ce qu'il voulait à cause de parents surprotecteurs.
Et maintenant qu'il savait que Dumbledore le considérait comme une arme dans son plan de destruction de Voldemort, il les supportait encore moins. Voilà ce qu'on apprenait quand on laissait trainer une oreille du côté de chez le directeur. On en apprenait de belles. Quand il avait essayé d'en parler à Ron et Hermione, ceux-ci lui avait dit qu'il était fou et qu'il devrait cesser de mentir. Comme il avait eu envie de leur arracher la tête à tous les deux. Il devait avouer qu'il avait eu une réaction de fillette après ça. C'est sûr que pleurer toutes les larmes de son corps dans le giron de Luna qui l'avait cru quand il lui avait raconté n'était pas très viril mais bon, elle n'avait rien dit et était allée jusqu'à lui caresser la tête. Lui qui avait longtemps pensé qu'elle était un peu dingue, il avait révisé son jugement.
Il avait fallu qu'il tombe sur Malfoy qui s'était foutu de lui mais après lui avoir fait un résumé de ses malheurs, il n'avait plus vraiment ri. Il lui avait même proposé de l'accompagner chez les Serpentards. Malfoy avait eu un fou rire en voyant la tête qu'Harry avait fait puis avait dû admettre que ce n'était peut-être pas la meilleure idée du monde. Néanmoins, ils commencèrent à se fréquenter et Harry découvrit que Drago n'était pas le con arrogant qu'il semblait être. Ils se découvrirent de nombreux points communs et finirent par devenir amis. Drago ayant insisté pour qu'il rencontre les autres Serpentards, il finit par accepter et se rendit compte des nombreux préjugés qu'il avait eu. Pansy Parkinson n'était pas la pétasse superficielle qu'elle était en public mais était une jeune fille très douce et calme. Théodore Nott n'était pas si effacé que ça et avait un sens de l'humour mordant. Blaise Zabini était un coureur de jupons, et de pantalons, invétéré. Et Crabbe et Goyle n'étaient pas deux idiots sans cervelle. Il avait passé un très bon moment auprès d'eux et depuis ils continuaient à se fréquenter dans le plus grand des secret.
Harry sourit en repensant à ça ce qui n'échappa pas à la miss-je-sais-tout qui était assise en face de lui.
- Qu'est-ce qui te fait sourire Harry ?
Il se retint de lui lancer un regard Made in Rogue.
- Je repensais à une blague que Neville m'a dite.
Elle le regarda d'un air peu convaincu, comme si Neville ne pouvait pas faire de l'humour.
- Vraiment ?
Il se retint de soupirer.
- Oui Hermione, vraiment. Bon, je vais me promener, salut.
Elle sembla sur le point de dire quelque chose puis retourna à son pelotage de belette.
Harry sortit de la salle commune des Gryffondors pour se diriger vers celle des Serpentards. En chemin, il rencontra le professeur Rogue.
- Potter, pourrais-je savoir ce que vous faites par ici? En sachant pertinemment que votre salle commune est de l'autre côté?
Grâce à Drago, il avait un peu apprit à connaitre le professeur Rogue qui était totalement différent de ce qu'il pensait de lui. Il prit alors son air de tragédien le plus convainquant et se mit à déclamer.
- Oh professeur, si vous saviez. Je viens de voir dans ma salle commune, une belette et un castor qui forniquaient, on se serait crut dans un documentaire animalier. J'ai été très choqué.
Il finit sa tirade en versant une petite larme solitaire. Rogue le regarda un instant puis le coin droit de sa bouche se releva et il sourit.
- Oh je comprends Mr Potter. Et bien allez vite vous réfugiez dans un endroit sûr.
Harry sourit de toutes ses dents et lâcha un "merci professeur" bien sonore. Rogue sourit encore puis se recomposa un visage impassible. Dieu que cet enfant le surprenait.
Le tableau ne prit même pas la peine de lui demander le mot de passe et ouvrit pour lui présenter la Salle Commune. Les Serpentards étaient habitués à le voir et ne se sentirent pas plus déphasés que ça. Harry repéra Drago et alla s'affaler à ses côtés avec un soupir de bien-être. Il se sentait vraiment chez lui à Serpentard.
- Qu'est-ce que t'as à sourire comme ça ? Tu as enfin tué la sang-de-bourbe et le vilain roux ? lui demanda Drago.
Harry sourit encore plus
- Oh c'est rien j'ai juste croisé ton parrain.
Drago haussa un sourcil sceptique.
- Ah? Et depuis quand mon parrain te fait sourire? Serais-tu secrètement amoureux de lui par hasard?
Les yeux d'Harry s'écarquillèrent d'incrédulité et d'horreur sous le choc et il perdit tout de suite son sourire. Théo, Blaise et Pansy éclatèrent de rire à cause de la tête que faisait Harry.
- Mec, t'es gore ! Qu'est-ce qui te prend de me dire des choses comme ça ? Tu veux que je te lance un sortilège qui va te laver la bouche, ou quoi ?
Ce fut au tour de Drago de sourire.
- 'Ry fais gaffe, tu commences à parler comme un Serpentard. Et pour répondre à ta question non merci, ça va aller.
Harry haussa les épaules en souriant.
- Si ce n'est que ça.
Les autres sourirent et se remirent à discuter. Harry en profita pour regarder autour de lui avec un sentiment de bonheur. La Salle Commune n'avait pas vraiment changé depuis la deuxième année où il était venu avec Ron mais il avait l'impression qu'elle était plus chaleureuse. Était-ce parce qu'il s'y sentait désormais chez lui ? Et qu'il y était avec des gens qu'il appréciait et qui l'appréciaient vraiment ? Il ne savait pas mais ça lui faisait vraiment du bien. Il avait l'impression que tous ses soucis s'étaient envolés.
Une main le secouait et il se réveilla en sursaut. Il s'était endormi ? Et bien, c'était la première fois que ça lui arrivait. Il leva les yeux vers Pansy qui venait de le réveiller.
- C'est bien la première fois que tu t'endors ici, Harry.
Il lui sourit et s'étira.
- Je me sens bien, ça doit être pour ça.
Elle lui sourit et passa une main dans ses cheveux ébouriffés.
- Allez, viens, c'est l'heure du dîner.
Il se leva et soupira en pensant qu'il allait devoir rejoindre les deux casse-pieds. Ils se dirigèrent vers la Grande Salle où il entra en premier pour ne pas attirer de commentaires.
Hermione se tourna vers lui
- ça va Harry ils ne t'on rien fait?
Harry retint un geste malpoli et se contenta de lui sourire. Elle voulut ajouter quelque chose mais le directeur se leva.
- Mes très chers élèves. Un élève m'a demandé pour repasser par le Choixpeau et j'ai accepté. Mais que tout le monde soit d'accord c'est un cas exceptionnel. Bien j'appelle Harry Potter.
En effet Harry avait été voir le directeur en lui disant que ce serait mieux si il changeait de maison pour avoir des informations sur Lord Voldemort. Bien sûr, il avait totalement menti. C'était juste parce qu'il détestait sa maison et tous les incapables qui s'y trouvaient. Il se leva donc sous les regards ébahis et regarda Granger et Weasley qui lui lancèrent un regard blessé et qui eut pour seul effet de le faire ricaner. Il posa alors le Choixpeau sur sa tête et entendit sa voix.
- Alors comme ça on veut changer de maison? Ne te l'avais-je pas dit? Harry sourit " Cette fois je ne te laisse pas le choix. Ce sera SERPENTARD!"
Harry se leva avec un sourire de soulagement sous les applaudissements des Serpentards. Tout en se dirigeant vers ses véritables amis, il jeta un coup d'œil vers le vieux gâteux qui semblait abasourdi et ne put retenir un ricanement.
Il s'assit tout naturellement à côté de Drago qui le regardait avec une lueur d'amusement et de tendresse dans les yeux.
- Tu es un vil maraud, Harry Potter ! Tu aurais pu nous dire que tu nous rejoindrais.
Harry lui sourit avec chaleur.
- Ah non, pour rien au monde je n'aurais raté ta tête ahurie.
Réflexion qui fut récompensée par un coup de coude dans les côtes qui ne le fit que rire joyeusement. Regardant sa nouvelle maison avec un sentiment d'allégresse, il ne put retenir un « enfin chez soi » que personne n'entendit.
