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Auteur :Ruines

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Auteur : Ruines

Source :Gundam Wing

Genre :AU , Yaoï , OOC de Quatre…

Rating : G en général et peut-être PG-13 pour le vocabulaire du début.

Résumé : Quatre est un bellâtre d'une beauté dangereuse. La plupart des personnes le côtoyant le croient inoffensif du fait de son visage d'ange, néanmoins il s'avère être plus lubrique qu'il n'y paraît, incapable d'aimer, jusqu'au jour de la signature du contrat de fusion de son entreprise avec celle d'un autre…

Cette fic ne devrait pas comporter plus de 3 chapitres, 5 grand maximum.

J'espère sincèrement qu'elle vous plaira !!!Bonne lecture pour toutes personnes qui s'y aventure…

-Infime Espérance- chapitre I

Dans le building Winner, les salariés étaient repartis dans les étages selon leurs grades et leurs importances dans la société. De se fait, plus les étages augmentaient et plus les salariés étaient bien payés.

Au point dans arriver au bureau le plus luxueux du bâtiment, le bureau du grand patron.

Après l'ascension de près de cinquante étages, après avoir traversé de nombreux couloirs aux murs plus immaculés les uns que les autres, et après avoir passé une splendide et épaisse porte en chêne se tenait enfin un bureau aux allures de petit appartement.

De taille tout bonnement inconcevable pour un simple bureau, il était néanmoins décoré avec beaucoup de goût.

En face de la porte d'entrée faisant aussi office de sortie, se tenait un immense bureau en yeuse sur lequel était ranger et ordonné bon nombre de dossiers aux noms plus imprononçables les uns que les autres ainsi qu'une boite à cigare et quelques stylo marqué au nom de l'entreprise, puis, derrière se trouvait un gros fauteuil sur roulette en cuir noir, ainsi qu'une baie vitrée recouvrant l'intégralité du mur face à la porte donnant sur une vue d'une beauté insoupçonnée, sur la ville de Kokubo sur l'île de Kyushu. Etant en plein milieu de l'après midi un mois de mai, le soleil était placé hautement semblant surveiller chaque parcelle de la ville et éclairant bien plus cette pièce qu'une autre du bâtiment puisqu'elle se trouvait être plus haute, on pouvait aussi entendre si l'on tendait bien l'oreille quelques oiseaux chantant quelques étages plus bas, puis bien entendu, il y avait une vue imprenable sur l'un des plus beau et riche parc de Kokubo fleurie de toute part par de somptueux cerisiers, mais aussi par quelques arbustes taillés sévèrement et un petit pont de couleur rouge vive traversant fièrement une petite rivière d'une profondeur insondable. Néanmoins, malgré ce tableau idyllique les stores du bureau étaient tirés afin de ne faire passer dans la pièce que quelques raies de lumière.

Si on observait de plus près la pièce nous pourrions distinguer sur la droite de la porte emmêlés l'uns a l'autres deux jeunes personnes se caressant, s'embrassant et se déshabillant hâtivement, sûrement de peur d'être surprises. Si nous regardions d'encore plus près nous verrions que ces deux personnes étaient toutes deux de sexe masculin, et qu'elles étaient nonchalamment allongées sur un sofa de cuir noir comme les cheveux d'un des deux protagonistes. Nous verrions aussi que l'autre protagoniste partageant les caresses n'était autre que le grand patron de l'entreprise, Quatre Raberba Winner.

Celui-ci était littéralement affalé sur le sofa, le jeune homme aux cheveux noir de jais sur lui, lui prodiguant une multitude de caresses sûrement plus agréables les unes que les autres.

Monsieur Winner s'exprimait par toutes sortes de sons de gorges incompréhensibles pour la majeure partie des humains vivant au Japon bien que parlant la même langue. Néanmoins son partenaire de jeu avait l'air de comprendre la totalité de ces sons puisqu'il y répondait par de semblable le faisant en pousser d'encore plus fort tout droit venu du tréfonds de sa gorge. De ces sons indéniablement formés par le plaisir ressortaient quelques fois, certains murmure un peu plus humain dont certaines pouvant même s'apparenter à tes supplications ou à des prénoms murmurés avec beaucoup de sensualité.

Le silence pesant de la pièce était donc comblée par des murmures, des gémissements et toutes sortent d'appel, mais aussi par de nombreux bruits de froissement de vêtements qu'on essayait désespérément de retiré sans pour autant les déchirer.

Après un soupir plus puissant que les autres présentant plus les traits d'un grognement, tout bruit fut suspendu pendant que le jeune homme à la peau brune aillant des traits asiatiques toujours empreints de tendresse se blottie dans les bras pales et fins du jeune dirigeant.

Celui-ci releva le menton du bel asiatique et l'embrassa à pleine bouche sans aucune considération ni aucune douceur, bien au contraire, il lui donna un baiser brusque. Il mordilla violemment la lèvre inférieure du jeune homme sur lui, le faisant gémir de douleur, puis le repoussa sans ménagement sur le sofa.

Il se leva pour s'accroupire quelques pas plus loin afin de prendre dans la poche intérieure de sa veste un paquet de cigarette dont il en sortie une qu'il porta à ses lèvres, il l'alluma avec empressement et tira une longue bouffée. Se relevant avec souplesse sur ces deux pieds il revint s'asseoir sur le sofa s'écroulant à moitié, aussi dépourvu de vêtements que le jour de sa naissance.

Portant une nouvelle fois la cigarette a ses lèvres il en tira une nouvelle bouffée avant de se baisser et de l'écraser contre le cendrier de porcelaine posé sur une petite table basse en face du canapé.

Se relavant une fois de plus et ne faisant nullement attention aux regards jetés par l'asiatique il se mis en devoir de retrouver chacun de ses vêtements. Voyant que le jeune homme nu comme un vers était toujours assis simplement sur son canapé et ne déniait bouger Quatre, ne prenant même pas la peine de se retourner vers lui, lui dit d'une voie ironique et moqueuse :

-Bouge ton auguste postérieur Wufei, j'ai un rendez-vous à 15 heures.

Quelque peu surpris par les paroles de son amant, Wufei ne réagie pas pensant à une plaisanterie de mauvais goût certes mais une plaisanterie quand même. Quelle ne fut pas sa déception quand le jeune Winner réitéra ses paroles mais d'un ton plus dur :

-Bouge-toi de là!

Ne réagissant toujours pas, trop choqué par les paroles de son ami, il ne vit pas venir la claque s'abattre violemment contre sa joue dans un bruit sec.

-Qu'est ce que tu n'as pas compris dans la phrase « bouge-toi »? C'est quand même pas trop compliqué, je ne crois pas que se soit en dehors de tes compétences. Si?

-Que…non mais ça va pas ! Qu'est-ce qui te prend de me gifler comme ça ? Si t'as des pulsions sadomasochistes a assouvir y'a des maisons spéciales pour ça ! Et puis y'en a marre, merde ! J'suis pas une pute ! Tu viens pas me prendre quand tu veux et me jeter une fois que tu t'es vidé. T'as qu'a me payer pendant que tu y es ? !

-Wu amour, notre relation est purement sexuelle, tu le sais bien. Et si pour que nous couchions ensemble et que tu te la ferme il faut que je te paye alors très bien je te payerais.

-Merde Quatre, tu fais vraiment chier ! T'as vraiment trop changé ! Ah…tu peux avoir l'air doux comme un agneau pour signer tes contrats de merde mais une fois émoustillé plus rien ne te retiens, t'es pire qu'une bête…

-Tutu tut…mon ange, tu sais que tu es vraiment vulgaire quand tu t'y mets ? Toutes ces saletés ne te vont vraiment pas, toi le grand, le beau, l'intelligent écrivain, philosophe et politicien Wufei Chang profère des injures de basses catégories…ça a beau être très existant ça n'en reste pas moins de vilaine chose. Maintenant dépêche-toi parce que j'ai vraiment un rendez-vous.

-…T'as quand même pas oublié que je suis ton petit copain ? J'suis pas une poupée ! Sa va faire deux mois qu'ont s'étaient pas vus, et encore seulement parce que je prends sur mon temps pour venir te voir. Alors que tu soit très occupé je peux très bien comprendre, parce que je suis dans la même galère mais putain tu peux bien prendre un après midi de ton temps si précieux pour qu'on soit un peu ensemble. J'ai pas envie d'être avec un mec qui ne m'accorde que quinze minutes entre deux rendez-vous tous les deux mois, seulement pour se faire une petite sauterie ! «Wufei proféra ces phrases sans reprendre une seules fois son souffle, il arriva donc a la fin de son récit la voix basse et le souffle coupé »

Quatre le fixa quelques instant un sourire germant sur ses lèvres à chaque mot sortant de sa bouche, puis il se détourna et fini d'attacher correctement sa chemise, veillant à ce que lundi ne soit pas boutonné avec mardi. Il lissa quelques peu son pantalon et tamponna brièvement son postérieur tentant de se débarrasser de la poussière s'y étant attachée. Puis, calmement et lentement il partie s'asseoir derrière son bureau sur son fauteuil de cuir. Attendant que Wufei se soit rhabiller convenablement, il appuya sur une des touches de son combiné pour tomber directement sur son secrétaire personnelle :

-Faites traîner mon rendez-vous de quinze heures quelques minutes, j'ai quelques affaires a régler.

-Bien monsieur Winner. « répondis stoïquement une voie grave et sensuelle indéniablement masculine »

Puis, il r'appuya sur une autre touche afin de bloquer ses appels.

Il releva son visage, pour se trouver nez a nez un Wufei furibond et étant sans aucuns doutes dans une colère noire. Il ne put s'empêcher de sourire mentalement fasse à ce visage d'ordinaire si calme et lisse, qui après en était littéralement altéré par la colère, si ses yeux pouvaient jeter des balles il ne faisait aucun doute qu'il en serait criblé.

-Quelques affaires à régler, hein ? C'est tout ce que je suis pour toi Winner ? Quelques affaires a régler … « demanda Wufei d'une voix dangereuse »

-Ecoute Wufei, j'ai un rendez-vous d'une extrême importance, si tu veux qu'on se voit plus souvent tu n'as qu'as prendre un rendez-vous, mon secrétaire se fera un plaisir de te trouver une heure ou deux qui te conviendront parfaitement.

-Tu te fou de ma gueule en plus ? Tu sais quoi ? Je vais sortir de ton bureau et me taper le premier mec a mon goût qui me passe sous la main histoire de me défouler un peu. Ok ? Comme ça je ferais profiter de mon auguste fessier à d'autres personnes .

-Personne ne te retient amour. « lança Quatre avec un sourire vainqueur »

Wufei, complètement hors de lui, que le petit blond se moque ainsi de lui, frappa de toutes ses forces contre le bureau en yeuse, et partie sans se retourner ni prendre la peine de refermer la porte en chêne.

Il revint tout de même sur ses pas et passant rapidement sa tête dans l'encadrement de la porte, dit sournoisement a Quatre :

-Finalement, mes connaissances avaient bien raison Quatre, tu n'es qu'une personne obscène et sans cœur, tu périras en enfer avec tous tes semblables. Au moins tu te sentiras moins seul.

-Je leurs dirais bonjour de ta part Wu-amour.

-Va au diable Quatre, tu me fais pitié. « dit-il en reniflant dédaigneusement et en claquant violemment la porte »

Se retrouvant seul, Quatre, appuya pensivement ses coudes sur son bureau affichant un sourire fier.

Ce re-concentrant sur la future fusion qui devait avoir lieu avec l'une des plus grandes entreprises du Japon, il décida de se préparer plus ou moins en rangeant sommairement son bureau pour qu'il paraisse plus ordonnée qu'il ne l'était déjà.

Il se repassa en tête les grandes lignes du contrat. Près à engloutir une entreprise de plus. Le fait était, que là, se n'était nullement une petite entreprise de base qu'il rachetait rapidement ou pour les patrons les plus coriaces, il sortait un speech préparé sur mesure afin de flatter son interlocuteur qui finissait toujours par céder.

Les affaires ne sont qu'hypocrisie, soigneusement enveloppées par des hypocrites, pour des hypocrites.

Il avait déjà rencontré le patron des entreprises « Wing et cie », celle avec la quel devait avoir lieu la fusion et il avait été une fois de plus bien déçu, car il se retrouvait une fois de plus en présence d'un vieil homme vicieux le détaillant sans gène.

Se disant cela, il ne vit pas entrer silencieusement un jeune homme au trait asiatique, au corps élancé mais néanmoins musclé, aillant sur le haut de la tête une petite tignasse de couleur brune, la peau bien pâle pour un oriental, et de somptueux yeux outremer. Le tout mis parfaitement en valeur par un costume noir et bleu le seyant à merveille. Voyant, que le bellâtre qu'était Quatre Winner n'avait pris garde de sa présence il se fit donc un devoir de se faire remarquer en toussant exagérément.

Relevant brusquement les yeux vers la personne s'étant permis d'entrée dans son bureau sans son autorisation, il ne put dire mot car la parole lui fut enlevée par l'adonise se tenant devant lui.

Celui-ci lui tendit sa main gauche s'attendant certainement a ce que Quatre en fasse de même.

-Monsieur Yuy. « dit-il d'une voix suave »

-Il doit y avoir une erreur monsieur. Monsieur Yuy est un vieil homme décrépit au regard lubrique, alors que vous, vous m'en avait l'air bien loin.

Monsieur Yuy, leva imperceptiblement un sourcil, avant de sourire franchement devant la description que ce monsieur Raberba Winner venait de faire de son cher père. Certes une description courte, mais tout à fait juste. Voyant qu'il ne comprendrait pas de lui-même il s'aventura dans ses explications.

-Monsieur mon père, est alité pour une période indéterminée sa santé physique se dégradant, sa secrétaire était censée vous prévenir de ma venue mais je vois qu'elle ne s'est pas donnée cette peine. Si vous le voulez bien, vous n'avez qu'a téléphoner au bureau de mon père pour avoir confirmation de ma venue.

-Oui, je préférerais si vous ni voyez pas d'inconvénient.

-Nullement.

Tapant sur la touche lui permettant de joindre son secrétaire il lui demanda donc de composer le numéro du bureau de monsieur Yuy et de lui passer la personne en ligne, ce qu'il fit. Il se retrouva donc, quelques instant plus tard en ligne directement avec la secrétaire personnelle de celui-ci, qui lui indiqua que monsieur Yuy était bel et bien alité et que son fil serait donc au rendez-vous pour le remplacer. Il raccrocha calmement ayant eu vérification des dires de monsieur Yuy JR, il regarda fébrilement celui-ci et lui souri gentiment.

-Veuillez m'excuser pour cette méprise.

-Il n'y a vraiment pas de quoi, vous ne pouviez deviner ce que la secrétaire de père était censée vous dire. « répondit avec beaucoup de douceur monsieur Yuy »

Se relevant de son siège, Quatre contourna son bureau pour se retrouver fasse à son « rendez-vous » de quinze heures. Il lui tendit sa main droite en se présentant :

-Quatre Raberba Winner. « dit-il fièrement »

Son père lui avait toujours dit, que lors d'affaires, il fallait impérativement qu'il se présente sous son nom complet, peut-être pour impressionner quelques peu son adversaire, qui n'avait nullement l'air impressionné soit dit en passant .

-Heero Nell's Mac-Gowan Cost Yuy.

Peut-être était-ce la raison pour la quel il n'était nullement impressionné. Son nom était bien plus long que le sien, il ne put que se continuer de sourire, faisant comme-ci ce nom bien plus long que le sien ne le gênait nullement, alors qu'il en était tout autre, il comprenait à présent le malaise des personnes se trouvant face à lui quand il débitait fièrement son nom .

-Bien monsieur Yuy, je suppose que si vous étés ici, c'est que vous êtes totalement au courant de l'affaire, des compromis de chaque entreprise, et des réglages ultérieurs ?

-Tout à fait. Puise-que nous serons amenés à travailler ensemble dorénavant, j'ai cru bon d'explorer en détailles vos comptes, recettes, dépenses, ainsi que le travail produit par votre entreprise.

-Je doute que les livrets de compte de mon entreprise soit passionnant…enfin…il y a t-il quelques choses qui ne vous a convenu ou sur laquelle il faudrait que je revienne ?

-Du tout. Tout ma semblé parfait et maîtrisé d'une main de maître.

-Il reste tout de même un point sur lequel votre père et moi ne trouvions de terrain d'entente. Il s'agit du nom que prendra notre entreprise après la fusion. Il m'avait belle et bien proposé plusieurs idées pas mauvaises mais qui ne me plaisais guerre. Du coup nous ne nous sommes donc pas décidés. Etant donné que vous êtes le digne héritier peut-être auriez-vous aussi quelques idée ?

-Et bien…tout dépend de ce qui vous plairez, il existe toutes sortes de nom qui tous seraient appropriés pour notre entreprise…est ce que vous seriez intéressé par un nom japonais ? Ou bien cherchez-vous quelques chose de plus…occidental ?

-Je pense qu'un nom japonais mettrait plus en confiance les consommateurs, qu'un nom occidental…vous ne croyez pas ?

-Si, bien entendu…alors…

C'est ainsi que s'écoulèrent deux heures entières de recherche intensive afin de définir le nom approprié a leur société commune. Après de longue heure de dure réflexion et des centaines de mot ou phrase japonaise proposés, c'est heureux qu'ils conclurent tous deux avoir enfin trouvé la perle parmi les perles.

-« Tenchi »

A suivre…

Vala…un chapitre de bouclé. Le prochain très prochainement je l'espère !!!En espérant que sa vous aura plus…

Passez tous d'excellente fêtes de fin d'année.

Et surtout, bonne et heureuse année 2005, tous mes vœux.

Poutous.

Ruines. 3