Hetalia, FrUK
Résumé: Un couple au bord de l'explosion, où les claques sont plus fréquentes que les Je t'aime et pourtant, ces cœurs qui (se) battent quand même...
Chanson "Il faut qu'on s'batte" par Gérald de Palmas
Francis avait cru que c'était finit, que cette fois, leur relation allait enfin fonctionner normalement. Mais il semblerait que cette fois encore, ce n'était qu'une illusion, un rêve qui avait vite tourner au cauchemar...
On avait rendu les armes, réussi à sécher nos larmes
Mais rien n'y fait
Une autre crise de jalousie, une nouvelle fois, la main d'Arthur s'était levée pour s'abattre sur sa joue, y laissant sa trace cuisante. Pourtant, il n'avait rien fait d'autre que bavarder à la terrasse d'un café avec une amie. Ils avaient pourtant convenu que chacun pouvait voir ses amis, du moment que l'autre était prévenu. Cette fois, ils avaient fixé des conditions et heureux de ça, ils avaient fêté leur nouveau départ de la façon la plus délicieuse qui soit...
Négocié une trêve, scellé l'accord avec nos lèvres
Qu'est-ce que tu me plais
C'est sur entre nous c'truc là ça marche à tous les coups
Mais rien n'y fait
Oui le sexe, ça marchait toujours. A vrai dire parfois, Francis pensait qu'il n'y avait bien que ça qui marchait entre eux d'ailleurs. Et pourtant, il aimait Arthur. Visiblement, ça ne suffisait pas, leur couple ne cessait de se casser la gueule encore et encore, au désespoir de leurs amis et de leurs familles. Cette nuit encore, il dormirait sur le canapé.
Demain y aura des cris, y aura des drames, des cendriers qui planent
Rien n'y fait
Le cendrier en forme de grenouille celui là même que pourtant, Arthur lui avait offert à cause de son surnom, Froggy. Autre chose encore qui finissait en miettes... Comme tout, depuis deux ans qu'ils s'étaient mis ensemble.
Arthur était conscient du problème lui aussi mais il n'arrivait pas refréner sa jalousie, née de la peur de perdre Francis pour de bon.
Il faut qu'on s'batte, il faut qu'on s'venge
A grands coups de lattes ou à l'arme blanche
Mais ce stupide Froggy ne le faisait-il pas exprès de s'afficher avec de belles filles, souriant et riant comme jamais?! Il ne souriait pas avec lui, il semblait toujours embêté, ennuyé, prêt à en découdre. Bien sûr, c'était un peu de sa faute aussi mais... Les disputes incessantes à coups d'insultes et à coups de poing. Il craignait qu'un jour ça ne parte en escalade, qu'un jour l'un d'eux ne se saisisse d'un couteau dans la cuisine ou d'une lampe dans le salon et finisse par commettre l'irréparable... Un crime passionnel, un meurtre pour de l'amour trop turbulent... Ne serait-ce pas une fin appropriée? Quelle place choisir alors, celle du tueur passionné ou du tué énamouré?
C'est dans nos gènes, ça nous démange
Il faut qu'on s'batte
Même étant juste amis, ils n'avaient jamais cessé de se disputer, se mettre en couple avait sans doute été la pire décision du monde. Mais ils s'aimaient, un amour digne d'un champ de bataille, un amour qui peut mener aux urgences suite à une lutte un peu trop féroce...
- Je suis rentré.
Il se retourna, ses yeux verts croisant le bleu terni de son amant. Il tenait un bouquet de fleurs, peut-être que celui-ci ne finirait pas écrasé contre un mur cette fois.
