Disclaimer : Je ne suis ni blonde, ni anglaise et encore moins talentueuse. En concusion, je ne suis pas JK Rowling et vos reviews sont mon seul salaire...

Avertissement : Cette fanfiction est un Slash donc homophobes, s'abstenir ! Risque d'un Lemon par la suite mais cela sera précisé donc, PG-12 pour le moment.

Remerciements : Mille mercis à Marie Pier pour sa relecture attentive de cette fanfiction.

Note de la gribouilleuse : Bonjour à tous et bienvenue sur cette histoire.

A vrai dire, rien ne vous oblige à la lire. Tout vous pousserait même à faire demi tour et partir lire d'autres histoires, bien plus réussies cette fois. Cela avantagerait tout le monde. Vous liriez quelque chose de qualité, et je ne serais pas obligée d'écrire la suite de ce navet... Mais, malheureusement pour vous, cette note d'auteur est éditée alors que la fic est déjà finie. Donc tout est écrit et les seuls désagréments restent pour vous, qui prenez cette histoire en retard. Moi, j'ai fait ma part du boulot!

Ah, vous me semblez tenances!

Très bien, dans ce cas, lisez les déboires d'un pauvre héros vu par les yeux d'une adolescente voulait révolutionner la monde de la littérature mais qui finira toujouirs par prendre un gros bide. Lisez, mes amis... mais c'est à vos risques et périls!

☼ Enjoy!


• Prologue •
Souviens-toi d'hier...

La première fois que les doigts de Drago Malfoy se souillèrent de sang, c'était lors de l'attaque du Terrier. Au prime instant, lorsque sa dague s'enfonça dans le cœur de Ginny Weasley et que le liquide chaud coula le long de ses bras aux muscles bandés par la rage, Drago se sentit fier. Il était enfin à la hauteur de ses aïeux, ces Malfoys purs et durs qui avaient ôté tant de vies au péril de la leur pour enfin faire triompher le Mal.

Débarrasser le monde de tous ces sangs impurs de moldus et traîtres à leur sang était devenu la cause que le jeune homme défendait ardemment depuis quelques mois. Il n'imaginait pas l'avenir autrement que noir, vert et argent. Purifier la race des sorciers et tout cela à la gloire de Lord Voldemort était un honneur pour un sang pur de bonne famille !

Lorsque Drago tua pour la deuxième fois, c'était encore lors de l'attaque chez les Weasley. Quand Hermione poussa son dernier soupir, il éprouva de la joie. Le jeune homme aux cheveux blonds comme les blés était heureux de pouvoir enfin se venger de ce foutu Potter, héros de pacotille et sa bande de lèche-bottes. Un simple éclair vert avait suffit à faire sombrer le cerveau de l'intello de service dans l'obscurité. Dix-sept années d'études tombèrent dans l'oubli.

Finies ces années où les filles n'avaient d'yeux que pour le Survivant et enviaient en pleurant la place de Hermione, la soi-disant fille la plus chanceuse de Poudlard. Finies ces ridiculisations qu'il avait subies par le trio. Finies le surnom de fouine, fini le Bien. Aujourd'hui, c'était Drago qui gouvernait. Il était puissant, il était libre. Drago Malfoy était un Mangemort !

A son troisième meurtre, toujours dans cette porcherie qui servait d'habitation aux rouquins, seul l'indifférence habitait son esprit. Arthur Weasley n'était qu'un amoureux des moldus. La Terre se porterait mieux sans les imbéciles tels que lui. Il n'était qu'un vieux sorcier traître à son sang parmi tant d'autres à qui on ne devrait pas porter attention, au risque de se souiller les yeux. Drago passa ensuite au prochain mort, à sa prochaine victime.

Tel un enchaînement invincible, il continua son massacre sans se poser de questions. Ron, Bill, Molly, il les vit tous tomber sous ses yeux. Une flopé de sentiments étranges lui traversèrent le cœur lors de cette soirée, mais jamais le dégoût, ni la culpabilité. Le cœur des Malfoys était de pierre.

Ses Avada Kedavra s'enchaînèrent très vite. Ce n'était pas si compliqué. Un éclair vert, un regard vitreux et puis, plus rien. Pas de remords ni de honte. Drago Malfoy était un bon Mangemort ! Plus les mois passaient et plus le jeune homme vit le Monde tomber sous la domination du terrible Mage Noir. Le Soleil n'arrivait plus à traverser l'épais nuage de brume que les détraqueurs répandaient dans leur sillage.

Les oiseaux ne chantaient plus sur les arbres car il n'y en avait quasiment plus et les enfants ne jouaient plus dans les jardins. Aucun éclat de rire n'arrivait à troubler le silence de mort qui avait envahi le Monde. Seuls les créatures et les plantes magiques étaient autorisées par sa majesté de la cruauté à élire domicile sur cette Terre maudite. L'air devenait irrespirable par manque d'oxygène. Les moldus se cachaient dans des caves, n'ayant pas retenu la leçon des guerres passées qui leur aurait montré l'importance de ne pas laisser un monstre monter au pouvoir. Les camps d'extermination allaient bon train et rien ni personne ne semblait capable d'y changer quoi que ce soit.

Seuls les esclaffements de Mangemorts, poivrots à leurs heures perdues, retentissaient parfois dans des pubs miteux lorsque ceux-ci relataient avec un plaisir sanguinaire les meurtres qu'ils avaient commis. C'était à celui qui tuait la personne la plus importante, le plus grand nombre d'innocents. Certains remportaient alors la palme de l'ignominie qui ne leur apportait que l'obligation de payer une nouvelle tournée à ses collègues qui enchaînaient ensuite au débat pour savoir qui d'entre eux était le meilleur serviteur de leur Maître.

Quelques fois, une ivrogne finie affalée sur son Whisky Pur Feu affirmait haut et fort avoir conquis le cœur du Seigneur des Ténèbres. Son mari débarquait ensuite avec sa démarche zigzagante pour hurler que sa putain de femme confondait Lord Voldemort avec le gars qui pieutait dans le taudis d'en face et qui l'avait un jour mise en cloque. L'homme arborait ensuite pour preuve le marmot avec la chandelle au nez accroché à la jupe de la Mangemorte qui, selon lui, ressemblait comme deux gouttes d'eau à l'amant de sa femme. L'enfant braillait pendant quelques minutes d'être ainsi malmené avant que sa mère ne lui retourne une paire de taloches en lui intimant de la boucler sinon il croupirait à la cave toute la semaine. Quelques années plus tard, le môme prendrait la Marque et se ferait tuer à l'âge de quinze ans par un des derniers bataillons d'Aurors encore en service.

Tel était le quotidien de Drago Malfoy : voir s'éteindre les étincelles dans les yeux des enfants qui ne demandent qu'à vivre et sentir peu à peu son cœur se voiler d'une carapace d'albâtre. Garder toujours contenance, rester impassible devant tant de haine et de douleur était devenu un automatisme. Faire semblant de ne rien ressentir pour finir par le faire.

Une machine à tuer, un robot d'acier, voila que ce que garçon aux cheveux de son était à présent. Les sentiments, c'était uniquement pour les mioches ! Fier et hautain, Drago Malfoy grimpa les échelons de la hiérarchie maléfique. Il devint vite Sir Malfoy. Drago n'était toujours qu'un pion mais au moins, il avait l'impression d'être tour.

Lorsque, à la demande de son Maître, Drago exécuta sa mère, le jeune homme n'éprouva que de la consternation. Comment sa mère avait-elle été assez idiote que pour renier son camp et rejoindre celui du Bien ? Il ne prit pas en compte le courage qu'il avait fallut à cette pauvre femme qu'était sa mère pour dire enfin non à son mari et suivre ses idéaux. Le courage, c'était juste une affaire de Gryffondors !

Dans le sordide cachot où, enchaînée, Narcissa rendit l'âme après avoir supplié des yeux la chair de sa chair, Drago se vit oublier ce que sa mère avait fait pour lui depuis sa naissance. Il en avait oublié jusqu'à la signification du mot « maman ». Le lavage de cerveau que subit chacun des sbires de Lord Voldemort marchait à merveille. Un plan sans une ombre à l'horizon, sauf si on comptait la brume que répandaient inlassablement les détraqueurs.

Lors du premier viol qu'il commit, Drago Malfoy ressentit un plaisir inouï. Merlin que c'était bon de dominer une fille, Merlin que c'était bon d'avoir sa virilité dans toute sa splendeur, Merlin que le regard de la petite Gabrielle Delacourt faisait… honte ? Non, Drago s'était simplement laissé aller dans un moment de faiblesse.

Son visage retrouva tout son air dédaigneux lorsqu'il vit le sang couler le long des jambes de la petite vélane. De plus, elle l'avait bien mérité. Elle et son charme naturel qui avait laissé Drago la désirer, elle qui l'avait rembarré à coups de pieds, elle qu'il allait bientôt tuer. Il n'y a pas à dire, être Mangemort, c'est tout de même la belle vie !

Un jour, le jeune home aux cheveux blonds comme les blés dû tuer un bébé moldu. Il n'avait jamais achevé d'enfant auparavant, mais il le fit sans hésiter. Peu importait pour lui que ce petit être était tout ce qu'il y a de plus innocent, qu'il ignorait encore le mot « guerre ». Peu importait pour lui que la maman agonisante le suppliait à genoux. Un nourrisson n'était qu'une vermine, rien de plus, tout simplement. Personne ne semblait assez fort pour déstabiliser Drago Malfoy, le méchant Mangemort.

Ensuite, Drago se mit à rêver d'un monde ailleurs, là où le règne de son Maître était parfait, là où Harry Potter était mort et enterré. Il se voyait déjà ramener au manoir de Lord Voldemort le corps déchiqueté de ce foutu Survivant et se faire couvrir de gloire par le Seigneur des Ténèbres.

Pour ne pas prendre la grosse tête, le jeune blondinet se contenterait du poste de bras droit de son Maître. Il est évident qu'être associé serait mérité, certes, mais Drago n'était pas certain d'en avoir la carrure. De plus, rien que l'idée d'avoir un de ces ignobles pochards de Mangemorts lui baisant les pieds transformait son rêve en cauchemar.

Ces serviteurs du mal aux dents jaunies et aux joues rougies par la boisson ignoraient l'art subtil du meurtre. Ils ne comprendraient jamais rien à la beauté d'une vie qui s'en va, du sang qui s'écoule lentement, chaudement le long de vos mains, parfois dévié par votre souffle saccadé et excité qui a l'audace de contredire le parcours sinueux du liquide rougeâtre. Ces Mangemorts de bastringue ne méritent parfois pas la gloire de se faire ainsi nommer. Même le tracé fin de la Marque des Ténèbres était trop élégant pour leurs bras décharnés. Etre Mangemort, cela se mérite, et Drago comptait bien le mériter encore longtemps.

Rien ni personne ne semblait pourvoir changer les choses et sortir le Monde de l'apocalypse dans lequel il était plongé. Rien ni personne ne semblait pouvoir se faire rendre compte à Drago Malfoy que la pierre qui lui servait de cœur était en fait une merveilleuse émeraude. Mais un jour, Drago Malfoy débusqua Harry Potter, son meilleur ennemi

→ To Be Continued ...