Bonjour. Alors qu'est-ce que c'est que ce truc ? Tout simplement la représentation du ressenti de Russie vis-à-vis des autres Alliés. En musique ou en poésie, j'sais pas trop, à vous de voir comment vous le lisez. J'ai trouvé ça pas trop mal alors j'vous le partage .3.
Y a pas de noms mentionnés mais c'est très facile de voir qui est qui ~
D'abord y a cet asiat' qui faisait voler ton cœur avant de le plomber
Il t'a pas retenu dans ta chute, il t'a laissé succomber
C'est pas ses lèvres mais bien le sol que t'as bouffé
Il s'est bien accroché, même la Tempête Rouge ne l'a pas fait défaillir
Tout ce qu'il fallait c'était du courage, une larme et un sourire
Pour voir Pékin briller de mille feu, mais elle te laissera périr
Ô ce bel hypocrite qui se pâmait sous la fierté d'être un rouge
Le voici puissance mondiale qui retourne sa veste de sale bourge
T'as vu qu'un trou béant en regardant son âme aux infrarouges
Puis y a cet anglais que t'as jamais vraiment apprécié
Il ne sait pas être heureux, tu l'as jamais vu faire autre chose qu'espérer
Lorsque, pensif, il observe avec dédain Notre-Dame se dépraver
Son Empire est tombé comme un château de carte, comme des dominos
Toutes ses colonies se sont tirées, le traitant de fardeau
Et toi tu le regardais, moqueur, buvant ton verre de Smirnoff
Son amour était un cataclysme, il le vivait comme un fantôme
Seul, délaissé, maudissant tout de lui, de Nice à Vendôme
Au fond peut-être qu'ils s'aimaient mais leur histoire a laissé trop d'hématomes
Ensuite y a ce français que tu as tant aimé, pour qui ta passion était plus forte que tout
Mais quand il a perdu la tête, tu voulais plus le voir, tu l'as laissé crever dans la boue
Au fond il t'a bluffé, sa Révolution était son plus bel atout
Aujourd'hui tu l'admire dans l'ombre, tout a tellement changé
Quand tu vois ce qu'il a vécu, même si c'est terminé tu ne songes qu'à enrager
Car a les yeux posé sur un autre pays, si inaccessible et source de danger
Et même après tout ce temps, la flamme ne s'est pas éteinte elle a juste pris une autre teinte
Après tout il était là quand personne n'était présent
Au fond c'est une malédiction mais il sera toujours omniprésent
Et le meilleur pour la fin, y a cet américain
Au début ça allait bien avant que tout explose et qu'il ne reste plus rien
T'as perdu mais quitte a devenir comme lui tu préfère perdre un rein
La plaie est béante, elle s'étend du fond de la mer jusque dans l'espace
Mais au fond c'était qu'un jeu, à celui qui accumulera le plus de crimes de masse
Il était grandiose et ambitieux mais ne t'a même pas arraché une grimace
Il avait peur du rouge, t'avais la phobie de la bannière étoilée
Tu l'as revu dix ans après, un 11 septembre dont il s'est pas encore relevé
Et quand vous avez voulu cicatriser vos blessures, vous les avez aggravées
Au final tu l'as aimé, tu t'es cru à sens unique
Alors que jusque dans ta belle Moscou on entendait hurler l'Amérique
Le soir venu quand t'y pensais, son silence faisait trop de bruit, il t'empêchait de sommeiller
C'est les Alliés dont j'te parle, ils t'ont porté jusqu'à la victoire, souviens-toi
De cette époque sombre où vous viviez sous le même toit
Tous ensemble, réunis mais c'était chacun pour soi
Même si au fond tu les affectionnait autant que des épines dans le pied
Des casse-pied, des va-nu-pieds, la liste est longue comme celles du peuple d'aliénés qu'ils ont forgés
Dans cette guerre qui a rendu tout le monde taré dégénéré
Alors tu te noies dans cet océan de disputes tumultueux
Ils sont trop ambitieux, ils s'prennent pour Dieu, tu veux juste leur dire adieu
Mais au final tu te rends compte que ta raison de vivre… C'est eux.
