Une petite explication rapide : oui, c'est du Batman & Co, mais attention : c'est centré sur Robin ! Et pas n'importe lequel (Firesey, ce n'est pas encore l'historie dont je t'avais parlé, s'en est une autre) ! Le Narrateur peut varier. Le rating est élevé, mais c'est une fanfiction à tendance humoristique (après lecture de l'intro, vous comprendrez pourquoi) malgré une atmosphère relativement sombre (Gotham, tout de même !) et un sadisme développé dans un cadre psycho-gore à souhait. J'espère (tout comme les personnages) que ça vous plaira. Gros bisous à vous et bonne lecture.
Gotham City. Comment pourrait-on décrire correctement cette ville sans vous exaspérer, lecteurs ? Premièrement, éviter les digressions. En général, les digressions amusent, mais elles agacent le lecteur, parce que, bien souvent, le narrateur ne s'en sert que pour tourner autour du pot. A éviter dans une introduction, donc. En plus, je suis certain que personne, parmi vous, n'est intéressé par un exposé de quarante cinq minutes sur l'histoire de Gotham, avec diapos et projections en noir et blanc. Surtout que, par papier, ce n'est pas très évident. Je vais essayer de faire simple. Une description sous deux points de vue : premièrement, le citoyen de Gotham, né à Gotham, et, dans un second temps, l'acolyte en collant du justicier Luminophobe. Oui, je suis Robin. Non, pas Richard Grayson, désolé, vous pouvez arrêter de baver. Ne sortez pas les couteaux non plus, je ne suis pas Jason ! Merci. Inutile de vouloir m'offrir le couteau maintenant, je ne suis pas Damian… Et voilà, maintenant, vous paniquez parce que vous n'avez pas la moindre idée de qui je suis… Ce n'est pas grave. Officiellement, je ne suis même plus Robin. J'ai eu une « promotion » (enfin, si on peut appeler ça comme ça, parce que, au vue de la conjoncture des récents événements, je me la suis accordé moi-même, cette promotion. Il faut dire qu'avec la crise et les licenciements… j'ai préféré quitter le navire avant qu'il ne soit trop tard. Mais bon, je vous expliquerai ça une autre fois.). Non, je ne suis toujours pas Jason ! (C'est fatiguant à la longue). Je suis Timothy Drake. Bon… je vois que personne ne suit… Timothy Wayne, ça vous parle plus ? Visiblement non… Effacez-moi ces mines contrites, je vais finir par avoir pitié pour vos muscles faciaux. Bon, je suis Robin numéro III. Ca y est, ça va mieux ? J'en vois quelques unes dans le fond de la salle qui ont un petit sourire éclairé : le cerveau s'allume ! Bon sang, voilà que je deviens aussi courtois qu'une porte ! (ou que Damian, ça marche aussi. Quoique, la porte est plus civilisée que lui… héhé !) Tout ça pour dire que je vais vous expliquer, en essayant de ne pas vous perdre et de ne pas vous décourager, comment fonctionne Gotham.
Tout d'abord, il faut savoir que, pour le citoyen lambda, Gotham est une ville de la côte Est. Voilà, ça, c'était on ne peut plus objectif…mais revenons-en à nos moutons. Donc, pour le citoyen lambda de Gotham City, c'est une petite ville tranquille, avec un taux d'ensoleillement qui frôle le zéro absolu (oui, des fois, quelques rayons frappent le bitume, et, en général, on croit tous à l'Apocalypse. Sauf Dick. Mais il n'est pas né à Gotham. Ca ne compte pas vraiment. Sinon, il faudrait faire des diagrammes à doubles entrées, détailler les différentes origines de la population immigrée et… je sens que je vous perds. Bref, tout ça pour dire que Gotham n'est pas la destination touristique idéale pour les surfeurs. Mais nous seront ravis d'accueillir tous ceux qui se présenteront. Sauf Edward Cullen… Je vous expliquerai !) Bon, j'en étais où… ah oui ! Donc, peu de lumière à Gotham. Mais ne vous inquiétez pas. L'un dans l'autre, on est content : on ne risque pas de faire un cancer de la peau… enfin, les fumeurs, si, mais… bon, on ne va pas faire des pourcentages ! (Enfin, si, moi, je les ferais, mais pas vous. Vous, vous voulez juste que j'abrège, pas vrai ?… Bon, j' retourne :) je disais donc que (que d'occurrence de « donc » ! il faut que je songe à revoir mon lexique) que Gotham est une ville sympathique, si l'on excepte son taux de criminalité élevée. (Et la foule de crétins en collants qui se promène de toits en toits dès le crépuscule, pour suivre un taré qui se prend pour une chauve-souris et croit faire peur à tout le monde alors qu'il se contente d'être ridicule…Bref, je m'éloigne encore du sujet…) On peut admettre au moins cela : si le taux de criminalité est élevé, le taux de justiciers l'est également. (Nous ne mentionnerons pas ici le taux de fous évadés de l'Asile Arkham) quand on est né à Gotham City, on sait deux choses : premièrement, qu'il ne faut jamais se promener au crépuscule, ni durant la nuit. Deuxièmement : que le seul endroit où l'on peut (pas toujours, mais ça arrive) être en sécurité, est en Dehors de Gotham. C'est pour ça que les habitants qui voient débarquer des nouveaux ont un grand sourire : le sadisme s'exprime toujours aussi. C'est un fait sociétal… dont je vous parlerai une autre fois. Soit.
En temps que Robin (ex-Robin, excusez-moi), je peux vous donnez le point de vue subjectif d'un justicier sur Gotham : cette ville craint un max ! (pour m'exprimer en termes accessibles à tous). Sérieusement : vu le nombre de super-héros qui viennent nous donner un coup de main et le nombre de super-vilains qui s'en sort indemne, j'estime qu'on se fiche un peu du monde ! (aussi bien du lecteur que de nous.) Surtout que, après avoir fait des études et quelques sondages, les scientifiques des Drake Industries en viennent à la conclusion que… c'est toujours moi qui prend. Bon, Jason est mort. C'est sûr que ça compte mais… il est revenu après ! Alors que moi, je me fais éventrer : tout le monde s'en fout. On m'égorge : Bah alors Drake, relève-toi, on va être en retard pour la soupe ! Je me prends un camion volant (que Superman n'a pas rattrapé) : Oups ! Désolé Brucie, j'ai cassé ta poupée.
Sérieusement, c'est fatiguant. Enfin, j'ai été Robin pendant plus longtemps que n'importe qui d'autre. Et j'aurais pu durer encore longtemps si Damian n'était pas si teigneux (et si je n'avais pas dû parcourir le monde pour sauver Batman…). Mais bon, je ne regretterai jamais cette période de ma vie : il a quand même fallu que je fasse des pieds et des mains pour avoir le droit de porter un collant au lieu du boxer qui servait de short à Dick et Jason. (C'est là qu'on remarque la stupidité de Damian : lui a préféré revenir à l'ancien costume, celui où le Joker peut glisser sa main sous… j'ai rien dit ! C'est juste une illusion d'optique ! Si si, je vous assure !)
Bon, finalement, je suis peut-être un peu moins amateur de digression que ce que je pensais… Soit, ce sera plus facile.
Maintenant, je dois vous faire un bref récapitulatif de l'histoire de la « Bat-family ». Parce qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on vous raconte dans les comics. Souvent, c'est juste pour noyer le poisson et faire passer Batman pour un héros (en même temps, c'est lui qui paye les scénaristes alors… Corruption chérie… Vous avais-je expliqué qu'elle est au centre de tout le Système de Gotham ? Non ? Pour un prochain chapitre alors.). Bref. Tout d'abord, Batman est bel et bien Bruce Wayne. (Oui, je l'écris tel quel, mais on s'en fiche : avec ce chapitre, un virus vient de contaminer votre ordinateur et il effacera toutes les preuves de nos identités de votre système informatique et de vos cerveaux dès la fin de votre lecture. Je ne suis pas Tim Drake pour rien, héhé.) Bruce = Batman, donc. Dick Grayson fut le premier Robin (et le premier fils adoptif de Brucie. Désormais, il est Nightwing. Contrairement à ce que tout le monde pense, Barbara Gordon n'est pas paraplégique. Et elle ne sort pas avec mon grand frère. En réalité, elle a mon âge et nous sommes bons amis (halte-là à tous ceux qui ont de drôle d'idées pour nous deux derrière la tête, le virus va s'occuper de laver ce coin-là de votre cerveau aussi !). Jason Todd est vivant, même si nous l'avons longtemps cru mort (ce qui, soit dit en passant, ne me fait ni chaud, ni froid, du moment qu'il ne sort plus mes organes vitaux de mon abdomen.) Damian est bel est bien un sale chiot enragé et, oui, nous nous tapons régulièrement dessus. Non, je ne suis plus fan de Batman (quand on vit avec lui au quotidien, croyez-moi, on comprend vite pourquoi aucune femme ne reste avec lui !). Alfred Pennyworth est bien plus qu'un majordome (et ceux qui pensent le contraire sont appelés à une mort certaine : ou, je sais tuer les gens… arrêtez de me prendre pour un incapable. S'il vous plait. D'avance merci.)
Soit. Je pense que, pour une brève introduction, j'ai été assez concis. J'espère que vous ne serez pas trop perdu. J'ai voulu poser les bases de l'histoire pour que vous puissiez démarrer la lecture en toute tranquillité. Mais, si vous manquez d'informations, je me ferai un plaisir de compléter les blancs et de partager avec vous mes petites découvertes.
Sur ce, je vous salue : la nuit étant tombée, je dois enfiler mon costume et aller caillasser du méchant : ça ne se fait pas tout seul.
Sincères salutations.
Timothy Drake/Wayne
Red Robin~
