Il était une fois...
NOTE DE L'AUTEUR: Bonjour à tous! Cette fiction palpitante, pleine de rebondissements et d'émotion, met en scène notre chouchou à toutes, Sirius Black, ainsi que plusieurs autres personnages créés par J.K. Rowling, et un original character, Demy King. Cette fiction est classée M pour de bonnes raisons. Par ailleurs, les titres des chapitres sont tous des titres de chansons, choisis en priorité parce qu'ils m'ont inspiré pour l'écriture de leur chapitre.
NOTE DU 09.09.2011: Je sais, le titre est nul, mais que voulez-vous, j'avais seize ans. Je ne vais pas le changer maintenant! Les premiers chapitres de la fic viennent eux en revanche d'être réédités, c'est-à-dire légèrement réécrits. AUX NOUVEAUX ARRIVANTS: l'écriture évolue en même temps que la fic... pas très pro, mais c'est pour le mieux =$.
Sans ça... j'aime beaucoup les reviews :) elles m'inspirent! alors ne vous gênez pas, si des défauts vous sautent à la figure ou si vous adorez, ou si vous avez une suggestion sur la suite et que comme par hasard je suis en panne d'inspiration... lâchez-vous, ce sera vraiment apprécié. Juste, restez polis.
Bonne lecture, et j'espère que cette fic vous plaira!
Chapitre 1: A Little Less Sixteen Candles, A Little More Touch Me
- Demy -
Je n'aurais jamais dû venir à Poudlard. Je n'aurais jamais dû être envoyée à Gryffondor. Je n'aurais pas dû être là, devant cette porte, me préparant à interrompre un cours d'histoire de la magie de sixième année. Il y a des tas d'autres choses qui n'auraient pas dû arriver, mais elles sont arrivées. J'étais devant cette porte.
Je m'appelle Demy – en fait Demenda, mais c'est hideux comme prénom – King. Je descends de la plus noble de toutes les familles de sang-purs, de la plus crainte aussi, parce que le patriarche, mon oncle Andrew – Andy pour les intimes – est le bras droit de Voldemort. Un ami de la famille. L'oncle Andy m'a élevée après avoir fait tuer mes parents dans une mission suicide pour le compte du Lord et je suis sa seule héritière autant dire que ma réputation n'est plus à faire.
Je pris une grande inspiration pour occulter la question « qu'est-ce que je fous là ? » qui me trottait dans la tête, parce que si je me laissais aller à y répondre, j'allais m'enfuir en courant. Alors, rassemblant mon courage légendaire de sang-pur, je frappai trois coups autoritaires sur le panneau de la porte. J'entendis une voix grinçante m'inviter à entrer et j'entrai. M'avançai sous les regards intrigués des Gryffondors sixième année jusqu'à leur professeur d'histoire de la magie, un dénommé Pickett dont les petits yeux vicieux luisaient dans des plis de peau parcheminée.
-Je suis la nouvelle élève, dis-je. C'est le directeur qui m'envoie.
Il m'a toisée un instant.
-Et vous vous appelez ?
-Demenda King.
Un murmure parcourut les rangs, confirmant mes suspicions : ma réputation me précédait toujours.
-Ah oui, a eu l'air de se rappeler Pickett, vous êtes cette jeune fille de Durmstrang…
Autre murmure. Génial…
-Comment avez-vous atterri ici ? demanda le prof.
Comme s'il ne le savait pas c'est juste pour me l'entendre dire devant toute la classe. Je ne vais pas le décevoir la honte, ça ne me connaît pas.
-J'ai été renvoyée, je dis posément.
Cette fois c'est plus qu'un murmure qui parcourut les rangs. Pickett eut l'air satisfait.
-Vous pouvez aller vous asseoir.
Je ne me fis pas prier et allai me poser au dernier rang, dernière table libre. Je mis ma pile de livres sur le bureau, m'appuyai contre le dossier de ma chaise et croisai les jambes. Pickett me fixa quelques instants, attendant peut-être que je sorte une plume. Le regard que je lui lançai le dissuada et il reprit son cours.
Dix minutes de cours suffirent à me confirmer que les guerres des gobelins, je n'en avais rien à foutre. Je m'employai donc à détailler mes « camarades de classe ». La plupart avaient l'air de dormir, sauf quatre mecs qui discutaient avec enthousiasme, juste devant moi. Un petit gros efflanqué, un blond carrément maigre, un brun pas mal avec des lunettes et un autre brun négligé genre beau gosse parfaitement conscient de son effet. D'ailleurs, si on y faisait attention, la plupart des filles de la classe ne cessaient de lui lancer des regards et, selon, de rougir ou de glousser.
-Tu devrais aller lui parler, Sirius, disait le maigrichon, à ce qu'on dit elle a pleuré toute la nuit…
-Je lui avais rien promis, lâcha le beau gosse en se recoiffant.
-Mais tu l'as plaquée d'une façon très peu courtoise.
-Je…
-Si messieurs Black et Lupin voulaient bien se taire, intervint Pickett.
Black. Sirius Black. Je savais bien que j'avais déjà entendu ce nom quelque part. Encore des amis de la famille, enfin ses parents du moins. Au moment où ils étaient rappelés à l'ordre, Sirius et l'autre s'aperçurent que je les regardais intensément. Ils firent mine de m'ignorer mais, cinq minutes plus tard, Sirius me balança un bout de papier plié en quatre. Je le dépliai et y lus :
L'oncle Andy doit pas être content,
depuis quand les Mangemorts se font virer de Durmstrang ?
J'ai froissé son putain de papier et je lui ai balancé à l'arrière du crâne. Il a sursauté et s'est retourné brusquement, ce qui a déclenché les remontrances du professeur Pickett :
-Monsieur Black, prenez la porte !
Il s'est levé avec un regard noir. J'ai soupiré. Cette école était un vrai paradis.
- Sirius -
On était dans la salle commune avec les potos quand elle s'est pointée, et sa présence a jeté un froid. Il faut dire que la façon dont elle s'était présentée… Comment la dernière des King avait pu être renvoyée de Durmstrang ? Il avait dû se passer un truc louche, une embrouille. En tout cas elle était à Poudlard maintenant, à Gryffondor de surcroît, et faut voir comment elle faisait tache dans le décor. Pas de bas, des talons un peu trop hauts, une chemise un peu trop déboutonnée. Des cheveux châtain foncé lisses sur le sommet du crâne et qui bouclaient dans son cou, avec une mèche plus courte tombant sur son nez. Des grands yeux bleus pleins de colère, des lèvres fines pleines de mépris.
Elle s'est assise sur un des fauteuils en prenant bien soin de me regarder avec un sourire ironique avant. Elle me cherchait ou quoi ? Je me suis levé, mais juste au moment où Amanda Jewels, la fille que j'avais indécemment – selon Remus – plaquée, passait devant moi. Elle s'est arrêtée, une lueur d'espoir dans ses yeux brillants c'est vrai qu'elle avait l'air triste. J'ai brièvement regardé James, mon meilleur ami, qui m'a encouragé d'un signe de tête.
-Euh… Amanda… je suis désolé pour hier soir… mais tu sais, on était pas faits l'un pour l'autre, ça n'aurait jamais marché entre nous…
J'avais entendu ça dans une émission de radio à l'eau de rose et ça avait plutôt bien marché, mais ici ce ne fut pas le cas. Les yeux d'Amanda se remplirent de larmes et elle s'enfuit en courant. Ah les femmes ! Je me suis retourné vers mes potes et j'ai vu qu'ils se retenaient à grand peine d'éclater de rire. James s'est concentré pour retrouver un peu de sérieux et a réussi à sortir :
-Ca n'aurait jamais marché entre nous ?
Remus a explosé de rire et il en a fait autant. Quelle bande de lâcheurs. Je me suis détourné et là j'ai vu que Demy King se foutait de ma gueule aussi. Je me suis dirigé vers elle d'un pas vif.
-T'as un problème, King ?
J'étais à deux doigts de l'attraper par le col et de la secouer comme un prunier. Elle me rappelait tellement ma famille que je détestais, cette bande de connards enfarinés et dédaigneux… Elle s'est levée. Même avec ses talons, elle faisait bien une tête de moins que moi. Elle a pris le temps de me dévisager plusieurs instants, avec ce rictus méprisant qui donnait à son visage une beauté cruelle, avant de répondre :
-Je crois plutôt que c'est toi qui a un problème avec cette pauvre Amanda, Black.
J'ai recherché mon sourire hautain, mon sourire de sang-pur et accessoirement de séducteur volage, et je l'ai affiché en sortant :
-T'inquiètes pas pour elle, King. Dans une semaine tu seras dans le même état, quand tu te seras jetée à mes pieds et faite sautée et plaquée.
Elle m'a giflé de toutes ses forces. Enfin je crois, parce que ça a fait un putain de bruit et une putain de marque rouge sur ma joue. Elle s'est tirée dans son dortoir sans même m'accorder un regard et je suis resté là comme un con, fulminant en me tenant la joue. Les Maraudeurs se sont regroupés autour de moi et j'ai explosé :
-Quelle petite salope !
-Sirius… a commencé Remus d'un ton apaisant.
-Quoi ?
-Tu ne crois pas que tu la juges sans la connaître ? Tu ne crois pas que ce que tu hais tant en elle, c'est plus ta famille et la sienne que ce qu'elle est réellement ?
J'ai donné un coup de pied dans le fauteuil. Je m'en foutais si c'était elle ou ce qu'elle représentait pour moi que je haïssais. Je la détestais, comme je détestais Servillus et ses cheveux gras. Et elle allait voir ! On ne baffe pas impunément Sirius Black…
- Demy -
J'ai halluciné. Non mais pour qui il se prend ce type? Et pour qui il me prend ? En même temps maintenant je vais avoir de sérieuses emmerdes. Récapitulons : je suis la nièce et héritière de the big Mangemort du moment, je viens de the école qu'on déteste dans le coin et j'ai baffé the beau gosse du château. Je ne vois comment je vais pouvoir me tailler une place ici.
Je ne sais même pas comment ce chapeau pourri a pu voir en moi un truc qui appartiendrait à Gryffondor. Je ne vois pas pourquoi Dumbledore m'a acceptée ici. Je hais cet endroit. C'est ça la vérité, c'est que je suis toujours en colère, que je ne vis que de la rage. J'enrage contre ce prétentieux de Black, contre cette école qui semble me rejeter toute entière, contre mon oncle qui a détruit tout ceux que j'aimais, contre Voldemort qui est le pourquoi de ces destructions.
Andrew King. Il est mon sang, ma famille, mon monde, mon présent et mon futur. Il m'aime comme sa fille et je crois que je l'aime, comme j'aimais mon père mais la colère est là, noire, intense. Parce qu'il y a quatre ans il a convaincu mes parents d'exécuter cette mission pour le Lord, alors qu'il savait où ça les mènerait. Parce qu'il y a un an il a promis au Lord que je le servirais. Parce qu'il y a un mois il a tué Alex de ses propres mains.
Je ne pleure jamais, les larmes ça ne sert à rien, alors la colère te maintient en vie. Alors face à la mort, à la trahison, à la défaite, à l'emprisonnement, je crie et je cogne.
J'en ai marre, je m'en fous de tout j'ai arrêté de penser et je suis partie prendre une douche. C'est productif comme activité.
Le lendemain, au petit déjeuner, j'ai vite compris que je ne m'en tirerais pas comme ça. J'étais à peine assise que Black s'est posé à côté de moi. Sans ses potes ils étaient restés plus loin et ils avaient l'air de désapprouver. Mais peut-être que c'était juste en lui et moi, finalement peut-être que c'était devenu un duel à mort entre sang-purs.
-Bien dormi, King ? m'a-t-il sorti avec acidité.
OK mon coco, si tu veux jouer à ça…
-Mieux que toi on dirait, t'as la trace de l'oreiller sur la joue… où serait-ce la trace d'une gifle ?
Il avait l'air vénère. Presque autant que moi. C'est vrai qu'il est sexy… Euh, je veux dire, c'est vrai qu'il est chiant. Ses yeux me rappellent ceux d'Alex. Je ne veux pas me rappeler Alex. J'eus la nausée soudain et je me levai.
-Laisse tomber, Black.
Il avait même pas répondu je l'ai planté là, devant mon assiette à laquelle je n'avais même pas touchée. Je me suis tirée et j'ai marché dans le château d'un pas rageur, comme toujours. Je me sentais emprisonnée, l'impression d'être une pauvre marionnette. Une jolie marionnette qui se sait que s'emmêler dans ses ficelles et crier contre ceux qui les tirent, mon oncle et Voldemort, et contre ceux qui n'en ont pas.
- Sirius -
Là j'ai pas tout suivi. « Laisse tomber, Black. » Ca veut dire quoi, ça ? Que je l'ai blessée ? Qu'elle abandonne ? Qu'elle s'en fout ? Moi je ne m'en fous pas.
-Oublie ça, Sirius, t'es allé assez loin comme ça. Fous-lui la paix.
C'est James. Je sais qu'il a raison pour une fois, bien sûr qu'il a raison. Mais est-ce que j'ai une tête à être raisonnable ?
-Assez loin ? Mais je lui ai rien fait, moi !
- Justement, ne commence pas.
-Je vais pas la laisser s'en tirer comme ça !
-On avait cru comprendre… a soupiré Remus.
-C'est bon les mecs, laissez-moi régler ça. Je vais pas lui faire de mal ou me venger, je vais juste mettre les choses au clair. C'est tout.
Ils sont avec moi c'est mes potes, mes frères, évidemment qu'ils sont avec moi. Ils doutent un peu, ils ne veulent pas s'impliquer là-dedans, mais ça ne fait rien c'est entre elle et moi.
On a sortilèges avec Flitwick ce matin. C'est dans la tour ouest, la tour de la volière dur les escaliers dès le matin. Mais King est déjà là quand on arrive elle a une lettre à la main et elle est tant absorbée dans sa lecture qu'elle ne lève même pas les yeux quand on arrive. Ses jointures sont blanches tellement elle serre le papier dans ses petits poings.
Je réfléchis pas longtemps. Je m'écrie « Eh King ! », elle lève la tête et je lui arrache la lettre des mains. Je la survole, quelques phrases me sautent aux yeux : …Je sais que tu m'en veux… C'était pour ton bien… Tu ne dois plus me décevoir… Alex devait mourir. Je t'aime. Ton oncle Andrew. Elle m'a déjà arraché le papier des mains. J'ai cru qu'elle allait me tuer sur place tellement ses yeux brûlaient de colère.
Soudain elle a déchiré la lettre en mille morceaux et elle les a jetés par terre. Ensuite elle m'a regardé.
-Je m'excuse de t'avoir mis une baffe, Black, okay ? Tu vas me foutre la paix maintenant ?
Pas un mot, pas un regard de plus. Elle est rentrée en cours et je suis resté planté là. Oh putain que je me sentais mal. Putain que je me sentais coupable. Un connard de première. Mes potes n'ont rien ajouté. Je les en remercie. Je me suis senti affreusement mal pendant tout le cours, toute la journée.
Le soir venu, ça me vrillait encore la tête. Son oncle l'aimait et il était responsable de la mort d'un certain Alex, un type qui avait dû compter pour elle. Il devait être onze heures mais vu qu'on avait repris les cours, tout le monde dormait. Je suis descendu dans la salle commune.
Y'avait personne, juste le feu, tranquille. Je me suis posé dans le canapé. Je ne m'étais presque jamais senti aussi mal de ma vie. James s'est assis en silence à côté de moi. Je confie rarement mes problèmes, mes doutes, tout ça. Je préfère les garder pour moi et les résoudre moi-même. Mais James c'est différent on se comprend tous les deux.
-Faut que tu rattrapes le coup, Siri.
-Je sais.
-T'as une idée de comment tu vas t'y prendre ?
-J'en sais rien. Je vais la voir et je m'excuse ? Elle s'en fout. Ce qu'elle veut c'est ne plus jamais me voir.
-Tu sais pas ce qu'elle veut.
-C'est ce que je voudrais à sa place.
-Mais elle n'est pas toi, Sirius.
-Tu parles. Les sang-purs, on est tous les mêmes connards, qu'on en soit fier ou pas. On a tous la même éducation, le même dédain. Regarde-moi, je suis comme ça aussi, je l'ai prouvé aujourd'hui. Putain, James, ça me dégoûte.
-T'es un mec bien, tout le monde le sait. Te mine pas et montre le : vas t'excuser.
-T'as raison, c'est ce que je vais faire.
Y'a eu un silence. J'avais pas envie d'aller dormir. Ca me tourbillonnait dans la tête.
-Pourquoi tu crois qu'elle a été renvoyée de Durmstrang ? j'ai demandé.
-Ca ne te regarde absolument pas, Black, a fait une voix derrière nous.
James et moi on a sursauté en même temps et on s'est retournés pour voir King plantée là, en pyjama. Enfin je dis en pyjama mais en fait c'était une nuisette super décolletée qui lui arrivait juste en dessous des fesses le truc qui sert à rien quoi. Mais passons. J'étais stupéfait. On l'avait même pas entendue descendre. Et qu'est-ce qu'elle foutait là, d'ailleurs ? Elle nous avait écoutés ou c'était autre chose qui l'avait fait descendre ?
Bref, il y a eu un gros silence et James – le fourbe – s'est levé et a marmotté « J'vous laisse seuls » avant de filer dans le dortoir en quatrième vitesse. J'ai même pas eu le temps d'ouvrir la bouche qu'elle a attaqué direct et d'après ce qu'elle a dit, j'en ai déduit qu'elle n'avait pas entendu notre conversation.
-Pourquoi tu veux savoir tout ça Black ? Tu cherches à m'atteindre ? Tu crois pas que t'en a déjà assez fait ? Tu vas me faire payer combien de temps de venir du même milieu que toi ?
Heureusement que les murs des dortoirs sont ensorcelés, parce qu'elle hurlait. J'ai contourné le canapé et je me suis avancé vers elle.
-Ecoute Demy, je suis désolé pour hier. Je sais pas ce qui m'a pris mais je voulais pas te faire de mal et je cherche pas à t'en faire…
-Me sers pas tes excuses toutes faites ! Ca prend peut-être avec Amanda mais pas avec moi !
Elle était vraiment furieuse et ça m'a énervé aussi.
-Mais putain je viens de m'excuser là, tu veux que je fasse quoi ? Pourquoi tu te mets dans cet état, c'est à cause d'Alex ?
Je sais pas vraiment pourquoi j'ai dit ça. C'est mon subconscient qui a fait la liaison et qui l'a dit tout seul. En tout cas ça lui a fait l'effet d'une douche froide elle s'est raidie et ses yeux se sont agrandis de surprise, de colère, de tristesse peut-être. J'ai cru qu'elle pleurerait je ne savais pas encore que Demy King ne pleure jamais. A la place elle a crié :
-T'as pas le droit de parler de lui ! Tu sais rien de moi, tu sais rien du tout !
Justement, je voulais savoir. Elle était déboussolée et j'en ai profité :
-C'est qui Alex ? Pourquoi ton oncle l'a tué ?
-Tais-toi !
Elle avait les yeux rouges et pleins de douleur, et c'était encore moi qui lui faisait mal. Pourquoi je ne pouvais pas m'empêcher de lui faire mal, d'aller trop loin ? Je l'ai prise par les épaules. Elle me regarde, elle se dégage et elle recule lentement.
-Me touche pas, Black. Laisse-moi.
Elle a monté les escaliers en courant, et moi je ne comprenais rien.
A suivre.
