MORTEL HASARD
Disclaimer : Comme d'hab'
Auteur : Aziliz
Note : Cette fois ci la partie ship prend plus de place que d'habitude… les shippeurs/shippeuses devraient être ravi(e)s. Quant aux autres et bien, vous n'avez qu'à sauter ces passages !
Je sais que j'avais promis une explication concernant le comportement de Mac avec Clara, mais je n'ai pas réussi à l'inclure de façon concluante ici… Ce sera donc pour une prochaine fic' !
CHAPITRE 1 : Un flacon bien mystérieux !
Le mois de décembre avait apporté le froid et la neige sur la ville de New york. Les gens s'étaient lancés avec frénésie dans la course aux cadeaux, et les magasins ne désemplissaient pas.
Mac se dirigea vers son bureau, il était encore tôt et les bureaux étaient vides. Il regarda un instant les lumières de la ville, les guirlandes… Puis s'assit. Il consulta rapidement son courrier, promesse de tracasseries administratives. Un petit paquet attira son attention. C'était une boite carrée, jaune, identique à celles utilisées à la poste. Son nom y avait été calligraphié en majuscules noires. Mac fronça les sourcils, son métier lui avait appris à se méfier des colis. D'autant plus, quand il n'y avait pas d'expéditeur… Le policier se leva et partit à la recherche de l'agent de garde. C'était une jeune blonde, au regard perpétuellement étonné et toujours souriante. « Bonjour Lieutenant Taylor !
- Bonjour Mandy. Dites moi… vous étiez de garde cette nuit ?
- Oui, monsieur.
- C'est vous qui vous êtes occupée de mon courrier ?
- Oui monsieur. Je l'ai posé sur votre bureau il y a un instant. Un problème ? » S'inquiéta t elle. Il lui sourit, rassurant. « Non. Vous souvenez vous de la personne qui a déposé le paquet ? » Elle plissa le front, ses yeux se perdirent dans le vague. « Attendez…Oui, oui. C'était un coursier, il est passé vers 19h30. Vous veniez de sortir, je me souviens je lui ai proposé de vous rappeler mais il a refusé.
- A quoi ressemblait il ?
- Je ne sais pas. Il est resté à peine quelques secondes, et il n'a même pas pris la peine d'ôter son casque… C'est important ?
- Non. Simple curiosité. »
Mac secoua le paquet avec précaution, le colla à son oreille. Rien. Il l'emmena vers le labo, bien décidé à en savoir plus. Le scientifique fit toute une série de manipulations, avant d'ouvrir la petite boite. A l'intérieur, ne se trouvaient qu'un petit flacon de liquide transparent et une feuille de papier. « Bravo Lieutenant parano ! Il n'y avait pas besoin de faire tout ce cirque…» soupira –t-il. Mac saisit le mot avec des pinces et le lut :
AIDEZ LES !
Stella arriva dans le laboratoire à cet instant. La neige avait laissé quelques flocons dans ses longs cheveux bouclés, et le froid avait rougi ses joues : lorsqu'elle lui sourit ses yeux s'éclairèrent. La jeune femme regarda le paquet avec curiosité. « C'est votre anniversaire Mac ?
- Pas que je sache.
- Alors ? » Mac hésita un instant. Devait il lui dire ? Pour l'instant il ne savait même pas ce que c'était, mais son instinct lui disait de se méfier… Et de protéger ses collègues. Stella croisa les bras sur sa poitrine, bien décidée à connaître le fin mot de l'histoire. Il la connaissait : c'était sûrement plus simple de faire changer le sens de rotation des planètes que de la faire changer d'avis. Devant son air buté, il réprima un sourire et capitula.
« Voilà, j'ai reçu ceci ce matin… Apparemment, un coursier casqué l'a déposé vers 19h30 hier soir, juste après mon départ.
- Et qu'est ce que c'est ? » Mac regarda le petit flacon. « Pour le moment je n'en ai aucune idée…
- ET ce mot, vous avez une idée de ce que cela veut dire ?
- Non plus. » Il regardèrent les éléments, en silence. « Je peux vous aider ? demanda Stella. Désormais, cette histoire avait piquée sa curiosité et elle mourrait d'envie d'en savoir plus, Mac ne put s'empêcher de remarquer que les yeux émeraude brillaient de mille feux… Elle était vraiment ravissante. « OK. Je m'occupe du flacon, vous n'avez qu'à étudier la boite et le mot. » A peine avait il prononcé ces mots qu'il priait pour ne pas le regretter. S'engager à l'aveuglette n'était pas très prudent, si jamais il devait arriver quoi que ce soit à Stella…
Stella se saisit du mot, puis regarda son supérieur. Il avait l'air inquiet, préoccupé…
« Qu'est ce qui vous tracasse ?
- Tout va bien.
- Sauf votre respect, vous ne mentez pas très bien. Ecoutez, je serai muette comme une tombe.
- Je sais. » Il secoua la tête « Quoique vous trouviez, prévenez moi immédiatement…. Et…Soyez prudente, murmura-t-il.
- Bien sûr. »
Danny arriva à cet instant, plaisantant gaiement avec Lindsay et Clara.
« Vous savez ce qui est bien avec vous, les filles ?
- Non, dirent elles, méfiantes. Elles connaissaient Danny… Ce sourire en coin ne leur disait rien qui vaille.
- Eh bien, j'ai l'impression de voyager sans bouger de chez moi ! A ma gauche, miss Montana et sa politesse totalement anti-new-york. A ma droite, miss France qui a, non seulement des idées étranges, mais en plus mange vraiment n'importe quoi ! » Les deux filles éclatèrent de rire. « Et tu sais ce qui est bien avec toi Danny ? Le taquina Lindsay.
- je suis le garçon le plus spirituel et beau que tu n'ai jamais vu ?
- Tu es le modèle typique du new-yorkais : macho, un poil orgueilleux…
- Et tu te nourris exclusivement de hamburgers ! » Ajouta Clara. Elles rirent, et disparurent vers le laboratoire. Si elles s'étaient retournées, elles auraient pu voir un sourire se peindre sur les lèvres du garçon. Montana avait le sens de la repartie…et cela lui plaisait beaucoup !
