Prologue
Le corps sans vie de son ennemie tomba parterre. Un grand vide se forma en lui. Les larmes ne tombaient pas et pourtant dieu seul sait à quel point il avait envie de pleurer ! La guerre avait fait bien des morts et pourtant, une seule vie arrivait à le mettre dans tous ces états. Voldemort. Un nom qui pendant longtemps l'avait tourmenté et torturé pendant un grand nombre d'année.
Si seulement ! Si seulement le monde magique avait été plus compréhensif, on aurait pu LE sauver et éviter la folie d'un mari désespéré. L'expression du visage de Voldemort restera gravée toute sa vie : regret. Le regret de ne pas avoir pu sauver son amant. Le regret de n'avoir pas pu stopper sa propre folie.
« Désolé… »
Ce fut le dernier mot prononcé par le seigneur des ténèbres avant qu'il ne tombe dans le sommeil éternel. Cet homme qu'il croyait complètement fou et raciste n'était en fait qu'un homme en colère, en colère contre le monde magique et son incapacité à sauver les gens.
Le cancer. Une maladie moldue incurable jusqu'à présent mais pouvant être retardé.
J'aperçois Hermione. Des larmes de joies coulent le long de ses joues. Dans ses bras Ron lui fait un petit sourire fatigué mais soulagé. C'est enfin fini. Toute cette joie me met hors de moi ! Mais qui suis-je pour leur reprocher ceci ? La guerre a laissé derrière elle nombre de morts et de blessés, cette joie est donc justifiée.
« Harry »
Ginny se jette dans mes bras un gros sourire plaqué sur son visage. Elle pleure et rie en même temps. Elle s'aperçoit que je ne réagis pas et observe mon visage. Son visage se fait doux et elle me murmure à l'oreille que tout est fini. Nous allons enfin pouvoir être heureux ensemble ! Peut-être même avoir des enfants…
Je la repousse brusquement. Ses yeux se font interrogateurs. Elle ne comprend rien mais je n'ai pas la force de lui expliquer.
Un cri retentit. C'est Molly. Elle cris tout son malheur et son désespoir devant le corps de son mari. Les jumeaux Weasley sont derrière elle essayant de la consoler mais rien ne peut stopper quelqu'un pris au désespoir…
J'aperçois plus loin la même scène avec Remus en train de sangloter et pleurer devant le corps de Tonks. Un autre enfant qui ne connaîtra pas sa mère pensais-je amèrement. Je n'en peux plus et quitte le champ de bataille en direction du château.
Dévasté.
C'est le meilleur adjectif que j'ai trouvé pour décrire Poudlard. Le monument que je trouvais si majestueux et magique n'a plus rien de tout cela. Les murs se sont écroulé ou bien à moitié détruit, des débris de verre et des taches de sang peuvent être aperçu à chaque endroit, certains tableau sont déchirés comme si on les avait déchirés avec des griffes. Je reconnais la signature de Fenrir.
Je traverse les couloirs avec nostalgie me rappelant tout les bons souvenirs que j'ai pu passer ici. Bientôt, les larmes coulent doucement sur mes joues sans que je ne puisse les en empêcher. J'arrive finalement à la grande salle. Les drapeaux de griffondor sont déchirés et pour la plus part, complètement brulé. La seule chose qui n'ait pas changé, c'est le ciel magique qui est toujours aussi beau.
J'entends le bruit sonore que font deux talons en frappant le sol de pierre. Je n'ai même pas besoin de me retourner pour savoir qui est derrière moi.
« Harry ? »
Je ne réagis pas et ne tourne même pas la tête vers elle. Je n'en est plus la force. Je sens deux bras entourer mes épaules et une poitrine se coller contre mon dos. Etrangement, elle réussit plus à me calmer que la femme dont je suis amoureux. Elle ne me dit rien et je l'en remercie. Parfois, le silence d'un proche te prenant dans ses bras vaut mieux que tous les mots de consolation au monde.
Elle enlève ses bras des mes épaules et je l'entends chercher quelque chose dans une de ses poches. Pris par la curiosité, je me retourne. Elle me tend une lettre. Je la regarde sans rien comprendre. Je prends la lettre et finalement l'ouvre. Une lettre de recommandation. Je la regarde dans les yeux.
« C'est pour quoi ? » lui demandais-je.
Alors qu'elle essayait de me répondre, elle s'écroula à mes pieds sans que je ne puisse ne l'en empêcher. Je commence à paniquer…Que dois-je faire ? Je sors ma baguette et lui jette un sort de diagnostique. Je n'en crois pas mes yeux.
« Qu'est-ce que… »
« C'est le plus vieux sort de la famille Parkinson, cela fait apparaître une sorte de bestiole qui te mange le cœur pour se nourrir avant de finalement mourir. Harry, ne pleure pas… Surtout pas pour moi…Je ne le mérite pas… »
« Mais qu'est-ce que tu raconte ? Tu vas vivre, n'est-ce pas ? Tu va vivre et nous pourrons recommencer à vivre une vie plus tranquille avec tout nos amis, et tu sais à quel point nous avons d'amis… »
« Harry, je suis condamné. Rien ne peut me sauver à présent, il est trop tard…Je ne veux plus vivre sans lui. »
« Qu'est-ce que tu racontes Pansy ? Rappel toi ! Draco t'attend à votre rendez vous près du saule pleureur… «
« Harry…Draco ne viendra jamais à ce rendez vous, il ne pourra pas tenir sa promesse. Il est…mort…pas son propre…père.
Elle n'arrive plus à parler. Elle se retient de crier de douleur ne voulant pas que je sois peiné pour elle. Les cheveux noir de sa franche se collent à son front brulant. Elle ne tiendra pas longtemps…
« Je n'ai plus beaucoup de temps…Cette lettre… te feras rentrer dans…l'hôpital de…. »
« Arrête de parler ! Tu te fatigue… »
« Non…Laisse moi parler… elle te fera rentrer dans l'hôpital…de… Rinceton-Plainsboro… »
« Mais…Je ne suis pas médecin ! Je n'ai aucune connaissance en… »
« Tu t'en sortiras…Prends ma main… »
Il lui obéit docilement et prit sa main. Il cria. Une grande douleur l'assaillit. Il avait l'impression que son cerveau allait exploser sous la douleur. C'était encore plus pire que quand Voldemort envahissait sa tête. Il voulait retirer sa main mais la jeune femme serrait sa main de toutes ses forces et puis, il n'avait jamais été très fort physiquement non plus.
Quand elle lâcha sa main, il s'écroula sur son corps. Avec les dernières forces qu'il lui restait, elle caressa doucement les longs cheveux noirs de son ami.
« Je t'ai donné…toutes mes connaissances en médecine….moldues…oublis nous… Oublis le monde magique…Oublis tes amis et…vis comme bon il te le semble… »
Les larmes ne pouvaient s'arrêter de couler sur mes joues et je retenais mes sanglots le mieux que je pouvais mais sans succès.
« Harry…J'aie une dernière volonté…Tue-moi…Je ne veux pas mourir comme ça… »
« Pansy…Je ne peux pas… »
« Harry…Pour moi…. »
Il secoua de la tête.
« Non…non….Je ne peux pas ! Pourquoi…Parmi toutes les choses que tu aurais pu me demander… Ne me demande pas ça ! »
« Si tu ne le fais pas…je mourrais dans d'affreuses souffrances…Le veux-tu ? »
« Non ! Bien sûr que non… »
« Alors…Fais le… »
« D'accord… »
Il se leva, sortit sa baguette en tremblant et la pointa sur Pansy.
« Merci Ryry… »
Je criais el nom de mon amie et vis avec horreur le sort de la mort se diriger vers elle et lui prendre la vie. Je tombai à genoux sur le sol avant de commencer à crier.
Ce que je n'avais pas prévu, c'était que mes cris allaient attirer du monde. Et malheureusement, ce fut les agents du ministère avec le ministre en personne qui arrivèrent les premiers.
« Eh bien… J'espère que vous avez une bonne explication, mais je suppose que non alors, ENBARQUEZ LE !
Sans attendre un seul instant, je pris en vitesse la lettre de recommandation et je transplanai.
J'atterris comme par hasard dans une flaque de boue. Mais trop choqué par tous les évènements, je n'y fis pas attention. Heureusement que j'atterris derrière dans l'hôpital, à un endroit ou personne ne pouvait le voir.
Soudain, il se rappela qu'il avait oublié de prévenir ses amis. Par automatisme, il allait retransplaner mais il souvint des paroles de Pansy : « oublis nous… Oublis le monde magique…Oublis tes amis et…vis comme bon il te le semble… »
Je séchais mes larmes et me regarda dans une des fenêtres. Mes yeux rouges prouvaient que j'avais beaucoup pleuré. Avec un bon sort de glamour, on ne vit bientôt plus rien. Un autre de nettoyage, et me voilà tout propre. Tiens, depuis quand j'ai changé d'habit ? Je porte un jean bleu tout simple ainsi qu'une chemise noir, le tout caché par une blouse de médecin blanche.
Il fit le tour du bâtiment et arriva finalement aux portes automatiques. Alors qu'il allait rentrer, il se fit bousculer par quelqu'un et tomba la tête la première. Le parfait inconnu avec sa canne ne s'excusa même pas et continua son chemin.
« Eh ! Vous pourriez vous excusez ! »
Il se retourna.
« Je suis handicapé, ca ne se voit pas assez ? Il faut que je vous fasse un dessein»
Je réagis au quart de tour.
« Vous êtes handicapé, et ? Qu'est-ce que ça peut bien me faire ! Un connard avec ou sans canne reste toujours un connard ! »
Il ne réagit pas et je considérais cela comme une victoire. Je passais à côté de lui, qui était encore figé, et lui lança un « salaud ». A la dernière minute, l'homme à la barbe de trois jours avec une canne, me retint par le bras et, instinctivement, je tournais la tête vers lui. Un sourire, que je ne serais par quel adjectif le qualifié, se dessina sur son visage.
« Quel est votre nom ? »
« Je ne vois pas pourquoi je m'identifierais face à un parfait inconnu ! »
Il sourit une nouvelle fois mais, d'un sourire amusé. Il pointa de son doigt mon torse et automatiquement, je suivis son geste. Ce gars me tape sur les nerfs ! Je n'avais même pas remarqué le badge portant mon nom sur ma veste.
« Harry Potter…Je suis enchanté de faire votre connaissance. »
Alors que j'allais lui répondre une voix autoritaire me coupa.
« House ! Vous vous rendez compte à quel heure vous cous pointez ? Tous les candidats vous attendent depuis presque deux heures ! »
« J'allais justement y aller. Au revoir Ryry ! »
Je pète les plombs et ne pu m'empêcher de lui crier dessus comme le ferait un enfant.
« Ne m'appelez pas comme ça ! »
Il ne m'écouta pas et, je pu voir avant que les portes de l'ascenseur ne se ferme, un sourire narquois m'étant destiné. Je le déteste d'avance.
Euh…Coucou. Après deux ans à avoir chipé le compte de ma sœur pour mettre des eviews, ma sœur en ayant marra m'a dit un je cite « tiens petite emmerdeuse, un compte à toi comme ça tu me feras plus chier ».
Bref, j'ai écrit ce petit prologue me demandant ce que je vaux en écriture ayant de très bonnes notes en rédaction. J'attends un avis pour me dire ou je me situe et les problèmes que j'ai dans ma façon d'écrire. Les reviews ne me sont pas indispensable et je trouve que les auteurs qui refusent d'écrire juste parce qu'ils ne sont pas satisfait du nombre de reviews qu'ils ont reçu ! Je vous avouerais quand même que ça me fera sûrement plaisir. Bon sinon, j'espère que ça vous aura plus et que si une suite arrive, elle vous plaira tout autant. Bon, je ne vais pas m'attarder.
A une prochaine fois. 73100.
