Bonjour tout le monde !

Je viens par ici pour vous soumettre une nouvelle histoire de ma confection. Bien que les autres soient toujours en cours, celle-ci me trottait dans la tête, donc je l'ai écrite. J'espère qu'elle vous plaira.

Je dénie toute responsabilité en cas de fou-rire, ou d'étouffement !

Bonne lecture !


Chapitre 1 : Origines

Monkey D. Garp , tout en surveillant ses arrières, remplis de pirates plus ou moins tendus, monta lentement à bord du célèbre bateau à tête de baleine de Shirohige, affectueusement appelé Père par tous ses hommes. Le navire, surnommé Moby Dick, avait jeté l'ancre près d'une île neutre pour cette rencontre au sommet, sollicitée par leur dirigeant. Et, il fallait bien le dire, le vieil homme avait été profondément surpris, lorsqu'à Marin Ford, alors qu'il venait de plonger tête la première dans son assiette, il avait reçu un oiseau messager, dans son bureau, lui laissant un message de la part de l'un des Yonkus. Après tout, quel pirate saint d'esprit pouvait décemment faire appel à un Vice-Amiral de la marine. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait de Garp au poing, le héros. Mais saint d'esprit n'était pas tout à fait un terme que l'on pouvait appliquer à l'un des empereurs des mers. C'était même tout à fait l'inverse en réalité. Ainsi, bien que sur ses gardes, Garp accepta de répondre à l'invitation en tout discrétion. Il avait envie de savoir ce que pouvait désirer un tel homme de la part d'un de ses ennemis. Cela était surement d'une grosse importance pour qu'il mette leur animosité de côté.

Alors qu'il accédait à la plateforme principale, remplies de la majorité des pirates de Shirohige, avec, entre autres, Marco le Phénix, commandant de la 1ère division ou Diamond Joz, le commandant de la 3ème division, il choisit consciemment de diffuser un peu de son haki des rois. Après tout, malgré cette « chaleureuse » invitation, il restait sur un des plus grands navires pirates de cette ère. Une fois le centre atteint, il jeta vers son « ennemi » juré une bouteille géante remplie de saké, ou de décoction médicinale suivant la vision de la chose. Il semblait que c'était une sorte de rituel pour tout invité un minimum civilisé de faire ce geste. Ensuite seulement, le Marine s'assit en tailleur, prêt à entendre ce que voulait lui dire son vieil ennemi.
- Garp, commença-t-il. Toi et moi nous sommes souvent affrontés par le passé. Certes moins qu'avec Roger mais tout de même.
- En effet, c'était le bon vieux temps en quelque sorte, rigola l'homme.
- En hommage à ces années passées, j'aurai une requête pour toi. Tu n'ignores sans doute pas que je ne peux quitter ce navire sans avoir à minima deux ou trois amiraux sur les bras. Et en général c'est vrai. Mais comme ce sont des bons à rien, j'ai déjà réussi cela, gurararara !
- Je ne suis en rien surpris, fit Garp, blasé et amusé malgré lui.
- Cependant, au cours de ces virées, je me suis épris d'une femme comme il arrive à tout homme. Et nous avons fini par nous unir.
- En voilà un fait intéressant.
- Et ce n'est pas fini. Tu ne connais pas les meilleures choses, sourit l'immense homme. Une de ces choses est le fait que de cette union est née une enfant.
- Une enfant ? Questionna le vice-amiral, surpris.
« Il suit sans le vouloir les traces de Roger, Bwa ha ha ha ha »
- Cependant, quelques jours à peine après sa naissance, sa mère fut tuée. Cela faisait des années qu'elle était traquée, et elle n'avait plus la force de fuir. L'enfant, quant à elle me fut confiée. Elle est à ce bord en ce moment, à l'infirmerie pour sa protection.
- Et pourquoi donc donnes-tu une telle information à un Marine, Shirohige ? Demanda Garp, bien qu'il en voie la raison.
- Je sais très bien que tu n'es en rien un monstre. Tu es de ceux qui protègent la vie envers et contre tout. Et je suis persuadé que tu sais que le seul crime de cette enfant, est l'identité de ses parents. Si elle est découverte, elle sera condamnée, et le monde connaîtra la même purge que celle ayant suivi la mort de Roger pour trouver son hypothétique enfant.

Autour des deux hommes, la tension venait de monter d'un cran. Les hommes du Yonku savaient pertinemment que la fille unique de leur « père » était à bord, et ils comptaient bien veiller sur la vie de leur nouvelle sœur. Nombre d'entre eux n'avaient pas été d'accord avec le choix de leur capitaine de révéler cette ascendance à un Marine, t avaient voulu garder la petite à bord. Mais Edward NewGate n'en faisait qu'à sa tête. L'homme savait que sa fille courrait un danger à la fois par son père et sa mère. Et il ne voulait pas qu'elle subisse cela pendant son enfance.

Garp, lui, pensait à Ace en entendant cela. Après tout le petit garçon vivait dans ce même danger alors que son seul crime était sa vie. Même en tant que Marine, il trouvait cela cruel et injuste. En se disant ces mots, il se promit donc de protéger la vie de cette petite, comme celle d'Ace et de son petit-fils qui allait venir au monde dans 1 ou 2 ans puisque son bon à rien de fils avait fini par trouver une compagne.
- Tu veux donc que je prenne cette petite avec moi. Mais qui donc te dit que je n'en ferais pas une marine, ou que je ne la livrerai pas ?
- Pour la livrer, je n'y crois absolument pas. Quant à en faire une marine, je respecterai ses choix, mais je pense que l'appel de la mer sera le plus fort et qu'elle finira pirate, d'une manière ou d'une autre.
- Pfff, je vous jure ces pirates. Très bien, je prendrais soin d'elle pendant son enfance, mais je ne peux rien garantir pour la suite et tu le sais.
- Bien sûr, après, ce sera à elle de prendre son destin en main, fit l'homme.

Sur ces mots, Shirohige se leva, le rendant encore plus imposant qu'assis, et se détourna du marine afin de pénétrer dans la cabine derrière lui, celle qui donnait sur l'infirmerie. Il se passa quelques instants au cours desquels Garp supposa que l'adulte faisait ses adieux à sa petite qu'il n'allait pas revoir avant très longtemps. Le vieil homme vit aussi le 1er commandant le rejoindre, mais n'en comprit pas vraiment le but. Ce n'est qu'en renforçant son haki de l'observation qu'il comprit pourquoi, en entendant Marco faire lui aussi ses adieux à l'enfant, en tant que parrain. Cela fit sourire le vieux marine, malgré lui.
Ils finirent par ressortir de la cabine, les yeux brillants, Newgate tenant dans son immense main un couffin. Et à l'intérieur de ce couffin, une minuscule petite fille, dont les cheveux promettaient d'être aussi blancs que son père (fait étonnant puisque de son jeune temps Shirohige était blond), et dont les yeux tiraient vers le bleu de l'orage. Elle était enroulée bien chaudement dans une couverture. Un grand sourire barrait le visage de la petite qui ne comprenait pas ce qui se passait mais était heureuse d'être « dans les bras » de son papa. Shirohige s'approcha du marine, et lui remit le berceau, avec l'enfant gazouillant dedans. Garp regarda l'enfant, et tomba sous le charme de sa frimousse. Elle était adorable pour le vieux grand-père, déjà gaga d'Ace, qu'il était.
- Et comment s'appelle ce petit ange ?
- Elle se nomme Newgate D. Mizuo. Mais je pense qu'il serait bon de taire à la fois le D et le nom de famille.
- D ? Comment peut-elle porter le D ? Tu n'en es pas un, affirma le héros.
- Gurarara, heureusement que non je n'en suis pas un, sinon j'aurai fait bien plus de dégâts. Mais sa mère en était.
- Sa mère ? De qui s'agit-il ? La curiosité s'était éveillée chez le vieil homme.
- Je n'en dirais pas plus. Cela serait trop dangereux. Pour elle et pour toi !
- Il faut faire attention. Les D ne sont pas souvent en odeur de sainteté au Gouvernement Mondial. Moi-même j'ai déjà eu des ennuis, c'est pour dire.
- Je le sais. D'où le besoin de cacher son nom. Je ne demanderais qu'une chose : qu'elle ait l'amour d'une mère, puisqu'elle ne connaîtra jamais la sienne.
- Je la confierai à une jeune fille que je connais. Ce sera probablement plus une sœur, mais elle a un écart d'âge suffisant. Elle grandira avec mon petit-fils lorsque celui viendra au monde.
- Un petit-fils ? Il sera surement aussi dérangé que toi, gurarara !
- Peut-être. En tout cas, je ferai de mon mieux pour la protéger.
- Bien. J'en suis soulagé. Je te remercie, Garp au Poing, déclara Shirohige, solennel.
- Je vais partir, avant que le QG de la Marine ne remarque que je leur ai faussé compagnie. Je vais emmener l'enfant sur East Blue.
- La plus paisible des mers. Bon choix.

Les deux hommes, pour sceller cet accord, se serrèrent la main. Puis, Garp se retourna, prêt à quitter ce navire de fous pour retourner sur le sien, à tête de molosse. Alors qu'il allait partir, les quelques pirates ayant survécu à son haki formèrent une haie. Après tout, bien qu'ils ne partagent pas le même sang, cette enfant était un membre à part entière de leur famille, et il leur en coutait de la laisser partir. Marco, discrètement, avait des larmes aux yeux.
- A un de ces jours, NEWGATE D. MIZUO ! Hurlèrent-ils.
Puis Garp, ému malgré lui, partit, bien décidé à amener la petite en sûreté. Voguer dans le nouveau monde, et avec un nouveau-né n'était pas de tout repos et le Vice-Amiral ne tenait pas particulièrement à se promener plus longtemps dans cette zone emplie de dangers divers. C'est donc à grande vitesse que son navire rejoignit l'extrémité de cette mer qualifiée comme la plus dangereuse, afin de faire couvrir son bateau et de traverser l'île des hommes poissons, qui se trouvait sous la protection du père de l'enfant qu'il portait. Quand ce fut fait, ils partirent, en direction d'East-Blue, où Garp confia le bébé à Makino, qui avait tout juste une vingtaine d'années. Il était persuadé qu'elle veillerait sur cette enfant. Il la prévint aussi qu'il lui confierait son petit-fils, et que lorsqu'ils auraient 7 et 9 ans, il les laisserait aux bandits des montagnes qu'il connaissait bien. Cela n'enchantait pas la jeune femme, mais elle savait que Garp voulait entraîner sa famille. Elle prit donc sur elle.
- Mais qui est-elle ?
- Une enfant de pirate. Je ne fais que la protéger de cette vie. Tu peux l'appeler Mizuo, c'est son prénom.
- Garp, décidément vous prenez sous votre aile tous les enfants de pirates qui passent.
- Non, je ne m'occupe que des plus prometteurs, lui répondit le vieil homme.

Il quitta ensuite le village, afin de rejoindre la base de Marin Ford où il croisa son supérieur, l'Amiral en Chef Sengoku le Bouddha. Ce dernier connaissait Garp aussi bien qu'il connaissait l'intérieur de sa poche. Et il était persuadé, qu'avec l'air d'innocent à damner un saint qu'affichait le marine, il venait de faire quelque chose qui ne rentrait absolument pas dans les clous plantés par le gouvernement Mondial. Mais, n'ayant pas encore envie d'embêter son vieil ami, et n'ayant pas de preuves, il le laissa en paix. Le vieux marine put donc rejoindre son bureau, et s'y installer. Il devint alors penseur. Tout comme Shirohige, il pensait que l'ère qui débutait allait être passionnante. Ace, cette enfant, son petit-fils (ou sa petite-fille à naître), les gens qui arrivaient promettaient à la fois merveilles et cauchemars pour le monde.
- Shishishi, je pense que les années à venir vont être intéressantes. Comment allez-vous grandir, Gol D. Ace et Newgate D. Mizuo ? Chuchota tout bas le héros. Vous les enfants de la mer…

Sur la plus dangereuse des mers, une voix solitaire s'éleva sur un navire à tête de baleine. Elle semblait appartenir à un homme et à un tout à la fois.
- Bonne chance, mon enfant, dit-elle, avec pour seuls témoins le vent et la pluie


Je serais ravie d'avoir vos impressions !