Bonjour, bienvenue dans ma nouvelle fanfiction sur Laink (Thomas) et Terracid (Damien) de la chaîne Wankil studio.
Avant de commencer, je tiens à préciser que c'est une fanfiction sur des personnes réelles de la vraie vie véritable MAIS c'est avant tout une fanfiction donc de GROSSES libertés ont été prises ^^
J'ai eu l'idée de fanfiction après avoir vu leur live chez Webedia où ils ont joué à Amnesia (d'où l'inspiration du titre). Cette fanfiction prend place après ce live mais il n'est pas nécessaire de d'avoir vu le live ou les vidéos qui en sont tirées pour comprendre l'histoire. Voici les vidéos concernées sur la chaîne Wankil studio si vous voulez les regarder :p
- CHAMPAGNE ET MINI BURGERS (Fond vert)
- NOS SECRETS DE YOUTUBERS (Fond vert)
- VOD - Laink et Terracid / Le live fond vert légendaire [1/6]
- Et les 5 autres
Malgré le fait que je fasse mon maximum contre les fautes d'orthographe (et autres variantes), si vous en voyez, vous pouvez aussi me les signaler et je les corrigerai. (Petites remarques aussi: je suis belge et j'ai donc utilisé un belgicisme sans m'en rendre compte :p farde = classeur)
Si la fanfiction vous plait (ou non), n'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour donner votre avis.
Merci et bonne lecture ^^
Chapitre 1 : Le réveil
TERRACID :
« Oh, putain de merde »pensait Damien alors que son esprit était encore en train de se réveiller.
Il commença à reprendre conscience doucement, très doucement. Il avait encore les yeux fermés et les paupières lourdes. Plus il commençait à se réveiller et plus il avait terriblement mal à la tête et une envie de vomir. Il était mort de froid et tous les muscles de son corps étaient encore endormis et engourdis. C'était ce froid qui avait dû le réveiller. Peu à peu, il comprit que le froid venait de cette surface glaciale en contact avec sa peau. Il comprit aussi qu'il dormait sur un carrelage. Il tenta d'ouvrir doucement les yeux. Sa vision était floue, mais il put distinguer un long couloir blanc et des dizaines de bureaux.
« Je suis pas chez moi ? »
En attendant d'avoir la force et l'envie de se lever, il tenta de se récupérer de ses derniers souvenirs. Son mal de tête le freinait, mais il réussit à se rappeler. Hier, il avait fait un live avec Thomas, son meilleur ami et partenaire comique de toujours, chez Webedia, leur partenaire financier. Ils étaient venus chez Webedia comme invités sur Lestream mais avaient enchainé sur un live. Il se souvient aussi de pleins de nourriture qu'ils n'avaient pas pu toucher parce que tout le monde s'était déjà servi. Ils avaient eu deux gobelets de champagne. Il se souvenait avoir joué à un jeu d'horreur. Il ne se souvenait plus du nom. Mais il se souvenait qu'il s'était bien amusé, comme toujours. C'était un métier, certes, peu conventionnel et parfois même méprisé. Mais quand il devait Terracid et qu'il jouait avec Laink, il se souvenait à quel point il avait de la chance et à quel point il ne pouvait pas rêver meilleur métier avec meilleur ami.
Mais Damien était bien loin de l'amusement et du fun de la veille. Parce qu'à présent, il était couché sur du carrelage comme une merde avec une migraine qui lui perforait la tête et un drôle de goût dans la bouche, puant la sueur et… une autre odeur qu'il n'arrivait pas à reconnaître. Il commença lentement à bouger un de ses bras puis l'autre. Il s'aida de ses bras pour se relever très… non… trop lentement à cause de sa nausée et de sa tête qui tournait. Il avait toujours cette horrible douleur à la tête couplée à une douleur musculaire dans le dos qu'il se souvenait avoir la veille mais qui n'avait fait qu'empirer. En se relevant, il vit des chaises des bureaux, des ordinateurs, des armoires et d'éléments de bureau qui lui firent comprendre qu'il était toujours chez Webedia. Au vu de l'absence de lumière dehors, il n'était pas encore le matin et il n'avait pas donc dû rester inconscient trop longtemps. Heureusement pour lui, le bâtiment était vide et il avait encore bien le temps pour fuir.
« Oh putain » murmura-t-il entre le soulagement et le dépit.
Il réussit à se dresser difficilement sur ses jambes mais la nausée l'obligea à s'asseoir sur l'une des chaises de bureau. Il prit sa tête entre ses mains deux minutes et tenta de remettre de l'ordre dans ses idées. Ses souvenirs commençaient à revenir de plus en plus clairement mais toujours difficilement. Pendant leur live, il se souvient qu'ils avaient eu faim et soif, qu'ils avaient commencé à menacer Webedia pour qu'il leur apporte de la nourriture. Ils s'étaient tellement marrés. Ils avaient même appelé Paul qui y travaillait et il les avait snobés. Finalement, ils avaient fini par se faire livrer des hamburgers. Il ne souvenait plus si c'était bon ou non. Puis ils avaient fini le live. Peut-être ? Enfin… Il ne se souvenait plus.
Puis il réalisa quelque chose. Il avait froid, oui, mais pas partout. Il avait cette sensation de froid surtout dans la partie basse de son corps et puis réalisa qu'il sentait bien trop fort le plastique de la chaise sur ses fesses. Il baissa la tête et constata qu'il n'avait plus de pantalons… ni de slip. Il se releva en panique et prit une des fardes du bureau pour cacher ses parties. Il chercha toute trace de vie dans le bâtiment puis regarda sur l'écran d'un pc encore allumer et vit l'heure.
3:42
Il avait encore le temps avant que les hommes et les femmes de ménage arrivent. Il se souvenait que le bâtiment était censé être vide. Mais l'idée de croiser un membre de Webedia, les bourses à l'air, ne le réjouissait pas trop. De plus, il se souvient que son téléphone était dans la poche de son pantalon.
« Mais merde ! Qu'est-ce qui s'est passé ? »
Il tentait de se souvenir de ce qu'il s'était passé après leur live mais… rien.
Il continuait à scruter du regard l'étage à la recherche de ses vêtements avec une farde cachant ses bourses et une autre ses fesses. Si jamais il croisait quelqu'un dans cette position, sa crédibilité n'y survivrait pas. Puis il commença à chercher à l'endroit où il avait dormi qu'il reconnut au coulis de bave. D'après le peu de souvenirs qui lui restait, Thomas était toujours avec lui quand ils avaient eu fini le live… enfin… il croyait. Mais ça voulait surtout dire que Thomas devait être quelque part. Ou alors il l'avait abandonné comme un lâche ? Non. Il le connaissait bien. Il ne l'avait pas abandonné dans des situations bien plus gênantes. Même si… Damien réalisait qu'il sous-estimait le potentiel gênant de cette situation.
Il chercha pendant plusieurs minutes dans les environs et dut bien se rendre à l'évidence : ses effets n'étaient pas ici. Il décida d'emprunter une longue veste qui était posée sur une chaise et s'en servit pour se couvrir. Il soufflait de désespoir en priant pour ne croiser personne. Il penchait sa tête à chaque intersection et chaque couloir pour vérifier que personne n'était là. C'était le calme absolu, ce qui était à la fois rassurant et à la fois flippant. Il savait qu'il devait n'y avoir personne ce soir-là ni même de la sécurité, sauf les caméras. Il se rassurait en se disant que personne ne penserait à regarder les caméras s'il n'y avait aucun incident. Puis il s'arrêta en voyant de la lumière dans le couloir qu'il devait traverser. Elle venait du bureau de Frédéric Luu, patron de Gaming Live et personne qu'il connaissait bien assez pour ne pas vouloir le croiser dans cet accoutrement, et sa porte était grand ouverte. Et lui, il était là, collé au mur, une veste d'hiver en guise de jupe, après avoir dormi sur le sol les fesses à l'air et cherchant son pantalon. C'était tellement ridicule. Il tendait l'oreille mais… rien. Pas un bruit. Il ne pouvait plus d'attendre et commença à s'approcher. Ses pas étaient tellement lents et tellement silencieux qu'il avait l'impression de faire du sur-place. Plus il s'approchait et plus le bruit des battements de son cœur l'assourdissaient. Il tremblait. Il arriva à côté de la porte. Il n'entendait toujours rien. Il inspira un grand coup et passa tout doucement sa tête pour regarder. Et il vit… Thomas.
Il entra totalement dans la pièce pour voir Thomas affalé sur la chaise du bureau. Au moins, il ne l'avait pas abandonné. Enfin… il ne savait pas si c'était mieux quand il vit le reste du bureau. Le bureau était totalement chaotique : entre les feuilles sur le sol, les armoires vidées et les immenses phallus dessinés sur le tableau blancs et au milieu de ce bazar, Thomas, avachi sur le bureau, l'air bien assommé lui aussi. Il s'approcha et l'odeur sur laquelle il n'arrivait pas mettre de nom dessus vient lui frapper légèrement les narines à nouveau. C'était étrangement familier et en même temps, ça lui provoqua un sentiment de stress qu'il ne comprit pas. Il décida ne pas se préoccuper de ça pour l'instant. Il arriva près de Thomas. Il avait une feuille collée sur le visage et une autre qui trempait dans sa bave. C'était presque mignon, pensait-il sans y faire attention.
Damien était au moins heureux de retrouver son ami. Il en profita pour souffler quelques instants mais pas longtemps puisqu'il vit sur le sol un pantalon. Il l'attrapa mais se rendit compte bien vite, à cause de sa petite taille, que ce n'était pas le sien mais celui de Thomas. Il pencha la tête pour contraster cette même absence de dessous chez son ami aussi. Il scruta le pantalon et se rendit compte que son slip n'était pas là non plus.
« C'est pas vrai… »
Il commençait à se dire que cette situation d'apparence loufoque commençait à devenir de plus en plus étrange et flippante. Il sentit dans les poches du pantalon un téléphone. Il commençait à reprendre espoir en se disant qu'il pourrait peut-être faire sonner le sien pour retracer l'emplacement de son pantalon, au risque de faire du bruit. Il prit le téléphone puis posa doucement le doigt de son ami sans le réveiller pour le déverrouiller. Le nombre de fois qu'il avait vu des vidéos de ce style. Jamais il n'aurait imaginé le faire dans la vraie vie.
Il sortit de la pièce et commença à s'appeler. Pendant quelques microsecondes, il attendit les dents serrées en priant pour que la batterie ait tenu. Puis il entendit une très faible mélodie qu'il reconnut avec un large sourire. Il s'avança d'un pas rapide mais pas trop bruyant. A chaque pas, il était à la fois heureux de s'approcher de son pantalon et stresser à l'idée que quelqu'un ait la même idée et ne le croise. Il arriva dans un bureau dont la porte était grand ouverte et tomba nez avec son pantalon qui semblait avoir été jeté sur un bureau. Il n'avait jamais été aussi heureux de tomber nez à nez avec son pantalon. Il l'attrapa mais n'y trouva pas son slip. « Je devrai m'en contenter… » pensait-il. Il l'enfila, soulagé de pouvoir enfin se débarrasser de ce sentiment de nudité et de honte. Il chercha son slip dans le bureau mais trouva quelque chose de bien plus intéressant : une bouteille de champagne vide.
Mais oui. Il se souvenait de ça maintenant. Après leur live, Thomas et lui étaient retournés au buffet. Comment avait-il pu oublier ? Paul leur avait assuré qu'il n'y avait plus de champagne ni de nourriture et leur avait juste apporté des bières, ce que Damien n'aimait pas trop mais qu'il avait accepté par dépit. Alors, ils avaient tenté de trouver du champagne et avaient réussi à trouver une boîte remplie de bouteilles. Il avait commencé à boire puis…
Plus rien… Encore…
Bon… Ils avaient dû trop boire… ça expliquait déjà pas mal d'éléments comme son mal de crâne, son envie de vomir et… peut-être le fait qu'ils étaient à demi-nus. Enfin… Cette partie-là restait quand même étrange.
Il prit avec lui la bouteille pour ne laisser aucune preuve. A présent un peu plus à l'aise puisque débarrasser de sa jupe d'occasion, il retourna au bureau de Fréderic Luu pour aller réveiller Thomas. Les couloirs étaient toujours aussi calmes et aussi sombres. Mais cette fois-ci, il ne faisait presque plus attention aux bruits qu'il faisait. Quand il y arriva, il se rappela qu'ils avaient fort intérêt à ranger le bureau ou au moins à fuir. Il s'approcha du bureau. Thomas était toujours endormi. Damien était sur le point de le réveiller quand son attention se porta sur cette odeur qu'il n'arrivait, décidément, pas à identifier. Elle semblait venir d'un petit tas de deux ou trois feuilles chiffonnées et jetées dans un coin du bureau. Il attrapa l'une des feuilles chiffonnées. La feuille était un peu poisseuse. Quand il la déplia un fluide blanchâtre lui tomba sur la main. Il comprit tout de suite qu'elle était cette odeur. Il jeta le plus loin possible la feuille. Il prit une autre feuille pour s'essuyer la main et la jeta aux côtés des autres.
« Oh putain ! C'est pas vrai ! » se retient-il de hurler à côté du corps endormis de Thomas.
Il prit une des fardes qui trainait sur le sol et une feuille propre qu'il enroula sur elle-même. Il s'aida du tube improvisé pour pousser les feuilles chiffonnées sur la farde et puis les rejeta dans la corbeille. Il hésita quelques secondes. Non. Il ne pouvait pas juste jeter ses feuilles dans la corbeille. Elles puaient le sperme ! N'importe qui en entrant ici le sentirait. Il prit alors la corbeille et se dirigea vers les toilettes les plus proches pour jeter les papiers. Il les jeta toutes en même temps dans l'une des toilettes et regretta vite son action. Les feuilles avaient du mal à passer et il s'acharnait sur la chasse d'eau en insultant toutes les mères des toilettes de France. Ce n'était clairement pas la chose la plus intelligente à faire, pensait-il. Mais pour l'instant, il se sentait tout sauf malin alors il n'était plus à ça près. Toutes ses idées commençaient à se mélanger dans son esprit encore secoué par l'alcool et sa perte de conscience. Il n'arrivait pas et ne voulait pas se calmer. Il réussit à se débarrasser de toutes les feuilles, non sans avoir bien mis de l'eau partout. Il se redirigea vers le bureau où Thomas dormait toujours innocemment. Damien se posait LA question : est-ce que tout ce foutre était à lui ? Il y en avait beaucoup pour une seule personne. Était-ce que c'était de lui aussi ? Puis il se rappela de leur live. Il se souvenait de ce moment où il avait menacé Webedia pour qu'il leur apporte de la bouffe. Il se souvient qu'ils avaient menacé de se branler dans les bureaux. Il n'avait quand même pas…
Ce n'était pas le moment de paniquer ni de se poser ses questions auxquelles il ne voulait pas la réponse. Peut-être que c'était mieux qu'il ne sache jamais. Thomas était toujours plongé dans un sommeil bien trop profond.
« Merde ! Il est mort ? » commença à se dire Damien en paniquant.
Il arriva près de lui et se pencha vers lui. Le son de sa respiration le rassura.
Il commença à ramasser les fardes et les feuilles qui trainaient et à les remettre dans les armoires. Il effaça aussi les bites qu'ils avaient dessinées sur un des tableaux. La pièce commençait à ressembler à nouveaux à quelque chose. Il n'avait aucune idée de si c'était bien où non parce qu'il n'avait jamais vu le bureau avant mais il savait que c'était clairement mieux qu'avant. Il ramassa la bouteille de champagne et s'apprêta à réveiller Thomas. Puis il remarqua un bout de tissu sur une des armoires. Il le prit. C'était un slip. Pas le sien, donc certainement celui de Thomas.
« Peut-être que Thomas aura plus de souvenirs que moi ? » se demandait-il en espérant que non.
Il s'approcha de lui et lui secoua légèrement l'épaule. Thomas lui répondit d'un grognement.
- Mec ! On n'est pas chez nous ! Faut qu'on se barre !
Thomas releva la tête, les yeux perdus dans l'infini et avec un filet de bave qui maintenait la feuille collée à sa joue. Il leva maladroitement un bras pour tenter d'enlever la feuille puis plissa les yeux comme si il tentait de reprendre ses esprits ou de le reconnaitre.
« La vache ! Il a encore plus une salle gueule que moi ! »
Thomas finit par enlever la feuille. Damien avait presque envie de rire malgré la situation puis il remarqua quelque chose qui le refroidit d'un coup. Il vit une tâche dans le coup de Thomas, non pas une tâche, un…
Tous ses souvenirs lui revinrent dans la gueule comme une violente gifle et l'immobilisèrent pendant ce qui lui parut une éternité.
