Me revoilà !
Bon en fait, c'est un test, je ne suis même pas sûre de continuer cette fiction, tout dépendra de vos réactions !
J'ai remarqué qu'il n'y avait pas de fiction française sur le mélange gossip-girl / twilight, alors j'ai voulu tenter quelque chose !
Ce que je souhaite surtout, c'est savoir ce que vous en pensez. Si le premier chapitre vous plait, alors je la continuerais !
Le premier chapitre est plutôt long, alors bonne lecture ! :D
Evaa.
Prologue :
C'est trop facile de changer inconsciemment, mais vouloir changer réellement, être déterminé et appliqué, c'est difficile. Avant que je ne rencontre un certain garçon, j'étais une fille plutôt studieuse, sage, calme, et même timide et réservée. Sans que je m'en rende compte et que je le saches, il avait tout changé chez moi après son départ. Je travaillais dès lors un minimum, me préoccupant plus de mon image que d'autre chose. Je marchais fièrement, en talons aiguilles, mini-jupe et décolletée, comme la reine des abeilles à N-Y Rich School. Un véritable pot de peinture, où chaque détail était inspecté. Du gloss au vernis à ongle, de la petite culotte aux cheveux ...
J'avais deux personnes qui me suivaient, les mêmes que moi, mais véritablement stupides. Jane et Tanya. Nous étions surnommées l'Elite, chaque garçon bavait à notre passage, ce que nous aimions. Nos parents étaient aussi riches que les plus grands milliardaires, vivant dans des villas aux Etats-Unis, ou dans les plus riches appartement de N-Y. Je ne voyais jamais les miens, toujours à Los-Angeles, Phoenix, ou même Washington. Mon père, un grand enquêteur, travaillant même pour des affaires d'états, et ma mère, créatrice de la marque RS. Le père de Tanya, monsieur Eléazar Dénali, vendait les maisons les plus riches de toute la terre entière. Sa mère était une ancienne top-model, meilleure amie de l'actrice universellement reconnue Heidi Volturi. Aro Volturi, père de Jane, le plus grand chirurgien esthétique des Etats-Unis, vendant ses produits de l'Amérique, en passant par l'Europe, jusqu'en Asie.
Nous étions riches, belles, et aimées par tous les garçons. Seules les filles nous détestaient, mais celles qui nous le montraient réellement étaient vite ... punies. Quant aux autres, elles nous admiraient, et nous recopiaient inlassablement, devenant notre pâle copie.
Nous étions aussi cherleaders, j'étais la chef, et organisatrices du bal de fin d'année.
J'habitais, moi, seule avec mes gardes du corps et mes domestiques dans un des plus grands appartement de l'Upper East Side, le côté le plus riche et connu de New-York.
En gros, je n'étais plus du tout Bella Swan, mais Izzie Swan. La grande Izzie dont tous les garçons aimeraient sortir avec, et dont les filles aimeraient lui ressembler.
Mais cette année, tout allait changer. J'allais redevenir Bella Swan, et ce grâce à un garçon. Edward Cullen. Ce nom vous dit-il quelque chose ?
Chapitre 1 : Nouvelle et dernière année à NY Rich School (NYRS)
« Merci messieurs, vous pouvez partir. » Ordonnais-je aux gardes du corps de mon père, venus pour installer mes nouveaux meubles.
J'avais décidé de refaire entièrement l'appartement.
« Mademoiselle Swan. »
Enfin seule.
Je mis la musique à fond, et me changeais. Une petite et fine robe créée par ma mère, une robe RS, toutes recherchées par les stars. Grâce aux vêtements de ma mère, j'étais apparue plusieurs fois dans les magasines cet été, c'est pourquoi je devais faire attention à mon comportement. Mais j'avais passé tout mon été à Rome, et j'avais pu être tranquille.
Je mis quelques photos dans ma chambre, dont une de lui. Je pensais encore souvent à lui, malheureusement. Mes meilleures amies le savaient, mais c'était surtout Rose qui savait jusqu'à quel point il était encore présent dans mon esprit.
« Izzie ! » Crièrent-elles en me rejoignant dans ma chambre et en me sautant dans les bras.
Pour rejoindre mon appartement, j'avais un ascenseur personnel, comme pour tous les appartement de l'Upper East Side.
« Les filles ! Si vous saviez comme vous m'avez manqué ! » M'exclamais-je à mon tour.
Tanya, une grande blonde, au corps parfait. Des cheveux dorés ondulés, de beaux yeux bleus, un petite bouche, et une poitrine à en faire baver plus d'un. Elle ne s'habillait qu'avec les grandes marques françaises, et en était fière. Elle avait eu un copain important, Eléazar, mais ils n'étaient plus ensemble depuis le début des vacances. Nous n'abordions plus trop ce sujet - trop sensible. Un caractère adorable, sauf lorsqu'elle était triste, ou de mauvaise humeur ...
Jane était la plus petite. Elle avait elle aussi des cheveux blonds, plus blancs que dorés. Ce qui était le plus beau chez elle étaient ses yeux verts, ainsi que son fin visage angélique. Elle était petite, et encore plus mince que moi. Elle s'habillait selon ses envies, passant d'un style à un autre, d'une marque à une autre, d'un magasin à un autre. Elle avaient conquêtes sur conquêtes, préférant le sexe à l'amour. Elle adorait les faire souffrir, une chose que je détestais chez elle.
« Mais on espère bien. » Rétorqua Jane.
« Comment s'est passé ton voyage à Rome ? » S'enquit Tanya.
« Absolument parfait ! Et les Italiens sont si romantiques ... Et vous ? » M'enquis-je à mon tour.
« Ma mère m'a refait au moins trois armoires remplis de vêtements de Paris, donc je n'étais jamais aussi contente. Et les français restent des français ... » Soupira Tanya.
Elle les trouvait coincés, et frigides.
« Les filles, à la fin de cette année, direction Mexique toutes les trois ! Je vous jure, c'était encore mieux que parfait. C'est la fête, la plage, l'alcool, le sexe ... Un vrai paradis ! »
Nous pouffâmes, et commençâmes à nous raconter nos vacances.
Je reçus un message d'Emmett.
« Hey baby Bell's ! On se retrouve dans trente minutes au N-Y baar. ! Jasper sera des nôtres. »
« Coucou Nour's ! Okei j'y serais, les filles sont aussi arrivées aujourd'hui. Tu me raconteras tes vacances ! Vous m'avez manqué, tous les deux. »
« Toi aussi. »
Tanya était déjà sortie avec Emmett, et Jane avec Jasper, mais maintenant ils étaient juste amis. C'était le seul que Jane n'avait pas faire souffrir, le respectant beaucoup trop. A cette époque, j'avais même soupçonné son amour pour Jasper, mais jamais je n'avais osé lui en parler. Nous trainions souvent ensemble. Eux les plus populaires de l'école, et nous, les reines des abeilles !
« Bella, lorsque j'ai vu cette petite tunique Chanel, j'ai immédiatement pensé à toi ! Elle t'ira sublimement. » S'enthousiasma Tanya en me prêtant une tunique noire et blanche.
Je me recoiffais, me remaquillais, et étais enfin prête, tout comme les filles. Puisque le bar était tout prêt, nous décidâmes de nous y rendre à pied.
Lorsque je vis Emmett juste devant, je courrais vers lui et sauta dans ses bras. Ce qu'il m'avait manqué !
« Petite soeur ! Alors, comment vas-tu ? »
« Je vais très bien, tu sais à quel point j'aime la rentrée, et c'est demain ! Et vous ? » Demandais-je aux deux garçons après avoir serré Jasper dans mes bras.
« Moi, très bien comme d'hab ! J'ai hâte de retrouver les commentaires délirants de GG ! »
Je levais les yeux au ciel. Mais je trouvais cela bizarre qu'Emmett ne nous dise pas que Rosalie allait énormément lui manquer. Peut-être n'étaient-ils plus en ensemble ... Mais ça, Rose me l'aurait dit !
« Allons-y ! » Déclara Jane en sautillant.
Evidemment, lorsque nous entrâmes, tous les regards se tournèrent vers nous. J'adorais ça.
On s'installa à notre table
« Quand est-ce qu'ont lieu les recrutements des cherleaders ? » S'intéressa Jasper.
« Après-demain, à une heure. Et vous, le football ? »
Emmett était le capitaine de notre équipe, et Jasper quater-back.
« Pareil. Ca va être génial ! »
« BBBB ! » (A prononcé Biiiiiiiiiiiiiiiii, le B de l'alphabet anglais.) Cria Rosalie en courant vers la table.
Cela faisait trois mois que je ne l'avais pas vu, et vraiment, je ne m'attendais pas à la voir ici! Pas à New-York.
« Oh mon dieu ! Rose ! Qu'est-ce que tu fais ici ? »
Elle s'assit entre moi et Emmett, après avoir dit bonjour à tout le monde.
« Mes parents ont enfin accepté de m'inscrire à NYRS. J'habite dorénavant chez mes beaux-parents, apparemment je leur aurais plu pendant ces vacances. Je te raconterais tout. »
Tanya et Jane lui parla alors de ses vacances, de la mode, et des garçons ... Des sujets habituels.
Deux inconnus venaient d'arriver dans le bar, une fille et un gars. La fille, une petite brune, était très jolie. Elle portait d'ailleurs la nouvelle collection de ma mère ! (Qui est extrêmement chère). Quant à son frère, c'était un Dieux vivant !
Ils s'avancèrent jusqu'à nous. Je me demandais ce qu'ils voulaient ...
« Salut ! On est nouveau. On vient d'arriver de Forks, un minuscule village près de Seattle. Mon père était cardiologue à Seattle, mais grâce à son talent, ils l'ont permutés à New-York. Et comme on connait pas trop cette ville, on se disait que se faire des amis dès la première occasion serait une bonne chose ... »
« Et tu voudrais t'assoir à côté de nous ? » L'interrompit Jane.
« Ouaip ! »
Toutes les personnes à la table tournèrent leur tête vers moi.
Et bien, lui était apparemment sportif, et très beau. Il était plutôt bien habillé, et avait l'air social. OK pour lui, il rentrait dans les exigences ! Et pour la petite, elle était très bien habillée, maquillée, et coiffée. Elle avait superbement ignoré la façon dont Jane lui avait parlé, et avait du culot. Et puis leur père était chirurgien à l'hôpital de l'Upper-East-Side.
« Asseyez-vous, vous avez de la chance, il reste deux chaises ! »
Lorsqu'ils s'installèrent, tout le monde ouvrit la bouche. C'était la première fois qu'on acceptait d'autres personnes à s'installer à notre table, à s'assoir avec nous.
Ce qui rompit le silence fut le bruit des sonneries de tous nos portables, qui sonnèrent tous en même temps.
J'ouvris le mien.
Il y avait la photo de notre table, avec les deux nouveaux en plus.
" Salut l'Upper-East-Side ! Demain, c'est la rentrée dans notre célèbre école ! Et nos chers amis sont rentrés de leurs grandes vacances, en nous apportant deux bonnes surprise. R a enfin rejoint notre ville, et deux nouvelles personnes on rejoint LE groupe : EC et A. Peut-être que B a voulu être généreuse, ou peut-être est-ce encore un de ses très chers plans. Alors B, qu'as-tu encore planifié pour ensoleiller nos journées ? XO XO, Gossip Girl."
« Qui est cette Gossip Girl ? Et comment a-t-elle eu nos numéros ? » Demanda A.
« Gossip girl est une personne anonyme, qui tient un site sur les personnes du lycée. Enfin, surtout sur nous ! » Expliqua Jane. « B, c'est Bella. Je suis J, elle c'est T, lui EM, JW et R. Apparemment vous seriez EC et A. Il y a aussi JS (Jessica) , L (Lauren) , M (Mike), AW (Angela), ... Enfin vous avez compris le truc. Elle arrive à avoir tous nos numéros, et une personne, nous ne savons toujours pas qui, lui envoi des photos et des infos. Ou peut-être se cache-t-elle parmi nous ! »
Par réflexe, ils se retournèrent vers le reste du bar.
« C'est tout de même un peu ridicule. » Fit EC, première fois qu'il parlait.
« Comment vous vous appelez ? » Demanda A.
« Je suis Isabella Swan, mais c'est B pour les amis, Izzie pour le reste de l'école. Elle c'est Jane Volturi, Tanya Dénali, Emmett McCarthy, Jasper Whitlock et Rosalie Hall, ou Rose. »
« Je m'appelle Alice Cullen, et voici mon frère, Edward. Mon dieu ! Ta mère ne serait pas la grande couturière RS ? »
« En effet. » Souris-je.
« J'y crois pas ! C'est tellement bien ! Je me rappelle encore de ma collection préférée ! C'est quand elle avait travaillé sur le bleu nuit et le blanc, avec les tee-shirt marins, les bérets ... Ta mère aime beaucoup Paris en tout cas ! Et elle est née à New-York ! »
« Je crois Alice, qu'elle connait déjà la biographie de sa mère. » Se moquât son frère gentiment, avec un merveilleux sourire en coin ...
« Je suis désolée. Je crois que je me laisse un peu emporter dès que je parle de mode. Tu as une robe à fleur que ta mère t'a crée, je l'ai vu dans un magasine. Je voulais absolument la même, mais j'ai été très déçu lorsque j'ai compris qu'elle ne les faisait que pour la famille proche, ou les stars ... Ah ! Mais c'est toi qui était tout le temps sur ces magazines ! Je te reconnais maintenant. Bon sur les magazines, tu avais tes lunettes de soleil et paraissait un peu plus naturel. Pas que tu parais superficielle ! Mais t'avais les cheveux bouclés, pas de fond de teint ... » Et elle discutait comme ça pendant longtemps.
Jasper me fit un regard moqueur, car je m'efforçais de suivre son monologue.
« Tu as l'intention de travailler dans la mode ? » Lui demanda Rosalie.
« Bien sûr ! Depuis toute petite ! Avant je faisais déjà les robes de mes poupées. »
« Que fais-tu de tes prochaines grandes vacances ? » Lui demandais-je.
« Nous partons deux semaines à Tahiti, nos parents n'ont pas trop de vacances car ma mère a tous les musées des Etats-Unis et d'Angleterre, et mon père est un grand cardiologue ... Pourquoi ? »
« Un stage de un mois à RS, ça te plairait ? »
Il était six heures du matin, et je jouais au piano dans ma salle de musique. Need de Hana Pestle était ma favorite, car je pouvais à la fois chanter et jouer au piano. De plus, cette chanson représentait exactement ma situation avec lui.
Ma mère m'avait poussé à jouer un instrument, et j'avais eu le choix entre piano ou violon. J'avais choisis le premier. Elle m'avait aussi fait prendre des cours ee chant. C'était ça, ou la danse. Comme je n'ai jamais eu d'équilibre, j'ai préféré la musique. C'est devenu tout de suite ma passion.
Une fois que j'eu finis cette chanson, je choisis de mettre une jupe bleu nuit, une chemise blanche, la cravate du lycée, les petits escarpins, les longs collants bleus, et le petit noeud dans les cheveux. Quand j'avais mis ça au lycée, et que gossip girl avait fait un article sur mes tenues sur son blog, toutes les filles étaient revenues au lycée habillées pareil. Tanya adorait le jaune, et Jane le rouge. On avait proposé à Rosalie le vert. Bref, nous étions habillées pareilles, mais d'une couleur différente.
Pour me rendre au lycée, je pris ma limousine, les vielles habitudes. Elle m'arrêtait dans une rue près du lycée. Jane et Tanya m'y attendaient déjà. Il y avait à cette rue un immense escalier, dont une partie nous était réservée. Le matin, nous nous asseyons à cette même place, mangeant notre petit-déjeuner, principalement des yaourts. Personne ne pouvait s'assoir sur les marches au-dessus.
« Ma tenue m'avait manqué ! » Fit Jane une fois que nous fûmes assises.
C'était elle la plus osée. La jupe était vraiment courte, sa chemise blanche transparente laissait voir son soutien-gorge rouge, et la naissance de ses seins. Les professeurs et la directrices n'osaient rien dire, son père était trop célèbre et riche.
« J'ai l'impression que plus les années passent, et plus ta jupe raccourcit. » Se moqua doucement Tanya.
« C'est ma jupe de troisième. » Lui répondit J en haussant des épaules. « Alors B, tu vas mettre ton dévolu sur le beau Edward ? »
« Pardon ? »
« Oh allez, ne mens pas. On sait très bien que tu le trouves très beau, très séduisant. Et tu l'as tapé dans l'oeil. En plus, ça te permettrait d'oublier Paul. »
Aille. Jamais elles n'avaient osé prononcer son prénom, et j'avais l'impression que la plaie située sur mon coeur venait de s'ouvrir derechef.
« Ce que Jane veut dire, c'est qu'Edward a l'air d'être un garçon gentil, et tu pourrais être comblée avec lui, au risque de l'oublier.»
« Je ne jette mon dévolu sur personne. Encore moins sur quelqu'un que je connais depuis un jour, je ne te ressemble pas Jane. Et oui, il est très beau. Et c'est tout. »
« Je sens que cette année ne sera pas comme les autres. Avec Edward et Alice, et puis aussi avec Rosalie. Cette fille est incroyable. Tenez, la voilà ! »
Rosalie arriva jusqu'à nous, souriante comme jamais. Elle avait toujours rêvé d'appartenir à notre école, et de passer son temps avec nous.
« Vous pensez qu'il y a moyen pour que je me remette avec Jasper ? » Demanda Jane.
Je n'en savais rien. Et Alice avait l'air de beaucoup lui plaire.
« J'en étais sûre ! Tu as eu des sentiments pour lui, et tu en as encore ! Je savais bien que tu ne pouvais pas être si volatile ... En fait, tu as enchainé les gars pour l'oublier. » Fit Tanya.
« Pas un mot, les filles. Sinon je vous tue. »
Comme réaction, elle eut droit à notre rire.
Puisqu'il était bientôt l'heure, nous nous rendîmes toutes ensemble au lycée. Il était séparé en deux parties : les garçons, et les filles.
Les seuls moments ou nous nous voyons étaient : pendant les pauses, le midi, les réunions de classe, et les matchs de football.
Puisque c'était la rentrée, il y avait réunion de classe.
Les bancs étaient eux aussi séparés en deux, laissant un passage. Les profs nous faisaient face, plus en hauteur. Côté gauche, les filles, côté droit, les garçons. Sinistre, n'est-ce pas ?
Evidemment les premières places nous étaient réservées.
La venue d'Alice et Edward provoqua les chuchotements de tous les élèves. Tout d'abord parce qu'ils étaient nouveaux, mais aussi parce qu'ils les avaient vu sur le message de Gossip Girl hier. Et enfin, Emmett proposa à Edward de s'assoir à côté d'eux, et Rosalie proposa aussi une place à Alice.
Elle avait une jupe écolière noire, la cravate de l'école, une chemise blanc cassée, et des petites chaussures noires. La petite veste noire courte sur sa chemise. Il ne lui manquait plus que les chaussettes hautes, et le noeud dans les cheveux. Il fallait l'avouer, en plus d'être très jolie, elle avait la classe.
La directrice nous lu le règlement intérieur, nous parla des cours de d'habitude, enfin des choses communes. Elle présenta aussi les deux nouveaux - elle parlait évidemment d'Alice et Edward - et trois nouveaux professeurs.
Il y avait une nouvelle option à choisir, et je pensais qu'histoire de l'art serait un bon choix. Bien sûr, Jane et Tanya me suivirent, mais Alice et Rosalie prirent art-plastique appliqué.
Quatre heures de réunions ne servant à rien ...
Pour les classes, je me retrouvais dans celle d'Alice. Jane se retrouvait seul , et Tanya avec Rosalie. Quant aux garçons, ils étaient tous les trois ensemble. Chanceux.
J'aurais adoré que l'on soit tous ensemble.
Nos parents auraient pu faire pression pour que nous nous retrouvâmes tous ensemble, mais tous jugeaient que nous ne devions pas l'être pour pouvoir avoir un bon classement, et un bon dossier. Et j'étaient d'accord avec eux, car je voulais réussir mon futur.
A la fin de cette réunion, tous nos téléphones sonnèrent. GG ...
« Hello hello, mes chéris ! Ici Gossip girl, celle qui vous révèle ce que l'élite New-Yorkaise se donne tant de mal à cacher. Jour de la rentrée, et B, T, et J sont déjà séparées. Quelque chose me dit que cette année va être très différente. Spoited : JS séchant les cours, droguée comme jamais. Ouh la vilaine fille ! XO, XO, GG. » (N.A : Spoited veut dire "Apperçu", en anglais, pour celles qui ne regardent pas gossip girl. ^^)
Que faire lors de son dimanche après-midi ? Mes parent sont à Los-Angeles, aucune sortie de famille, et les magasins sont évidemment fermés. Je n'avais aucune nouvelle des filles, et Alice et Edward passaient leur dimanche en famille. Ou tout du moins avec leur mère.
Je les enviais. J'avais reçu un texto de ma mère lundi soir pour savoir comme s'était passée ma journée. J'avais répondu brièvement. Si je n'avais pas répondu, elle ne s'en serait même pas rendu compte. Ou alors elle s'en fichait.
Ne voulant pas avoir de réponse négative, je me disais que faire un tour chez Alice serait bien.
Elle, Rosalie et moi nous étions beaucoup rapprochées cette semaine. Jane et Tanya étaient comme des jumelles, un peu jalouses de la présence de Rose, et de celle d'Alice. Tanya avait complètement craqué sur Edward, et Jane s'était rapprochée de Jasper. Ce dernier plaisait énormément à Alice, et Edward me plaisait aussi ... Mais je n'arrivais pas à ne plus penser à lui. Il était constamment dans mes pensées, chaque rue de New-York me rappelant un souvenir passé avec lui, chaque chanson un moment, chaque phrase reflétant une phrase qu'il m'avait auparavant prononcée.
Le sortir de ma pensée était plus que difficile, et en m'interdisant à penser à lui, son souvenir me revenait encore plus.
Je pris donc ma limousine et arriva chez Alice. Ils avaient une maison à New-York, une très belle maison blanche avec de grandes vitres. Très moderne, et elle montrait l'étendue des moyens des parents d'Alice.
Je trouvais cela bizarre qu'il n'y avait personne qui gardait leur maison, ou du moins l'entrée de leur maison. J'en faisais abstraction. Une femme vint me voir, et me demandait mon nom.
« Izzie Swan, je suis venue pour Alice. » Précisais-je.
« Ah encore une ? Pourtant Alice ne m'avait dit qu'ils ne seraient que sept ... »
Je ne comprenais pas.
« Monsieur Withlock et monsieur McCarthy sont-ils là ? »
« En effet. »
« Ainsi que Rosalie Hall, Tanya Denali, et Jane Volturi ? »
« En effet. » Répéta-t-elle. « Suivez-moi. »
Nous prîmes l'ascenseur pour monter jusqu'aux appartements d'Alice et Edward.
Pourquoi tout le monde était chez Alice, invités, et que je ne l'étais pas ? Rosalie ou Emmett me l'aurait au moins dit ...
J'entrais dans la chambre d'Alice, une très grande chambre violette et blanche.
Alice poussa une exclamation. Elle ne s'attendait pas à me voir ici.
« B ! Que fais-tu là ? » Tout le monde me regardait avec appréhension.
« Je devrais plutôt poser cette question à vous. » Rétorquais-je, froide.
« Tu es venue au mauvais moment Izzie ! Nous voulions faire une fête surprise. Tout tombe à l'eau maintenant. » Fit Emmett.
« Tu n'as jamais aimé les fêtes, Emmett, et tu n'as jamais su mentir. »
J'inspectais les peintures accrochés au mur d'Alice. Ils représentaient différentes robes de soirée, très belles.
« C'est toi qui les ai peints ? »
« Ouais ... Je n'avais que seize ans. »
« Tu arriverais à faire cette robe-ci ? » Lui demandais-je en lui montrant la rouge.
« Oui sûrement .. Il va falloir refaire un patron, mais ce n'est pas un problème. Pourquoi ? »
« Car j'ai reçu une invitation pour une fête huppé de New-York. Vous venez aussi. Et il y aura pleins de journalistes. » Précisais-je.
Les journalistes me prendraient donc en photo, avec la robe créée par Alice, ce qui attirerait l'attention de ma mère, et peut-être d'autres personnes.
« Oh mon dieu B ! J'ai hâte d'y être ! Je commencerais les patrons dès ce soir. »
Je lui souris. Personne ne parlait. Et je n'avais plus envie de parler. J'avais plus l'impression d'être une intruse.
« Bien ... Je ne vais pas vous demander pourquoi vous êtes là. » Je vis Jasper soupirer. « Mais vous me devez une faveur. Et si nous allions à Central Parc ? »
Peut-être que j'aurais pu faire une sortie en famille, car c'était ce que tout le monde faisait à New-York le week-end, mais je réalisais que ma véritable famille, les personnes sur qui je comptais le plus, celles qui étaient toujours là pour moi quoi qui arrive, des personnes que je connaissais depuis maintenant plus de cinq ans c'était eux.
« Tu ne voudrais pas que l'on reste chez Alice ? Elle a une piscine intérieure, un billard, un grand jardin ... » Proposa Rosalie.
« Je ne suis plus allée à Central Parc depuis le début des vacances. Cet endroit me manque. »
« Nous pouvons toujours y aller demain après les cours. » Fit doucement Tanya.
« Vous savez très bien que j'ai cours d'italien le lundi après les cours. »
« Peut-être, mais nous avons promis à Alice de rester ici. » Répondis Jane.
Qu'est-ce qu'il se passait, mince ?
« J'ai très envie d'y aller. » Insistais-je.
« Il va pleuvoir. » Rajouta Alice.
« Alice, sincèrement, tu n'as rien mieux trouvé que la pluie ? » Marmonnais-je. « S'il vous plait. »
« Et si on faisait du baseball dans le grand jardin d'Alice ? » Proposa Emmett.
« On peut le faire à Central Parc. Ok, c'est quoi votre problème ? Pourquoi vous m'empêchez d'aller à Central Parc ? D'habitude, vous êtes toujours d'accord ! Et puis pourquoi vous vous réunissez sans moi, sans me donner de nouvelles ? »
Tout le monde évitait mon regard. Ils ne voulaient pas me donner de réponse.
« OK Izzie, je sais que c'est très bizarre. Mais nous ne pouvons rien te dire, et je te promets, nous te promettons, que c'est seulement pour ton bien, et pour rien d'autre. » Fit Edward.
Il avait l'air plutôt sincère.
« Et comment puis-je vous faire confiance alors que vous vous réunissez derrière mon dos ? »
« On ne se réunissait pas. Il y a eu ... affaire urgente. » Souffla Jane.
Tout le monde acquiesça.
« Puisque c'est urgent, je veux savoir. » Exigeais-je.
Je jouais ma peste, mais je détestais que l'on me cache la moindre chose.
« B, nous ne pouvons pas ! » S'énerva Jasper.
« Bien. »
Je commençais à partir, mais mon portable en décida autrement en sonnant, comme tous ceux dans cette pièce.
« Spoited : P à Central Parc. Je vous avais prévenu que cette année serait pleine de rebondissement, et de surprise. Comme toujours, j'avais raison. Alors B, que penses-tu de cette surprise-ci ? XO XO, Gossip Girl. »
Une boule se forma dans ma gorge. Paul ... Paul était à New-York. Celui que j'avais aimé plus que n'importe qui, et que j'aimais encore, était rentré d'Europe. Sans me le dire. Il m'avait complètement oublié, comme il me l'avait promis.
Un an en arrière ...
Je me dirigeais joyeusement vers la chambre de mon copain. Je l'avais vu ce matin, et il me manquait déjà. Je l'aimais tant !
Quelle ne fut pas la surprise lorsque je le découvris, en ouvrant la porte de sa chambre, en train de faire ses valises.
« Tu pars ? » Angoissais-je.
« Bella ... Je suis désolé. J'allais te le dire. Te prévenir ... Je ne pensais pas que tu le découvrirais comme ça ... Je ... je suis désolé. »
« Mais ... Pourquoi ne me l'as-tu pas dit avant ? »
« Je ne l'ai appris que ce midi. Mon père a un nouveau poste en Espagne. Il travaillera aussi en France, en Angleterre, et en Allemagne. »
Il regardait le sol.
« Tu peux rester. Tu n'es pas obligé de partir. »
« Obligé ! » Répéta-t-il d'un rire jaune. « Mon père a toute autorité sur moi ! Et sur mon héritage ! »
Une larme coula sur ma joue. Je n'essayais même pas de m'empêcher de pleurer.
« Reste avec moi. » Murmurais-je.
« Il vaut mieux que nous arrêtions là. »
« Ne fais pas ça. Je t'en prie ! Nous restons ensemble, et nous nous verrons pendant les vacances. Je ferais tout pour te revoir. »
« Tu vas souffrir. » Dit-il.
« Parce que toi non ? »
Il ne répondit pas. Je ne comprenais pas ce comportement soudain.
« Il vaut mieux que tu m'oublie. C'est la meilleure chose à faire. Et je vais t'oublier. On s'oublie, et tout sera comme avant. Ce sera comme si je n'avais jamais existé. »
« N'exige pas ça de moi. Je t'en prie. Je n'y arriverais pas. »
« Il le faut. »
« Ne pars pas ! »
« Au-revoir Bella ... »
Je me jetais dans ces bras.
« Reviens. Reviens-moi. Vite. »
Il se sépara vite de moi, et parti sans même se retourner.
Depuis, je n'avais eu aucune nouvelle. Pas un message. Rien. Mais ce n'était pas comme s'il n'avait jamais existé. Je pensais chaque minute à lui. Un an après, je n'avais toujours pas réussi à l'oublier.
J'en pleurais encore quelques fois, même si cela était devenu rare.
Je me rendais compte que j'étais couchée, sur un lit.
« Izzie ? »
Il n'y avait plus personne dans la pièce à part Rosalie.
« Rose. » Murmurais-je. « Est-il réellement revenu ? J'aurais fini par l'oublier ! J'aurais pu vivre sans lui ! Pourquoi me fait-il ça ? »
« Je ne sais pas B. Est-ce que tu aimerais le revoir ? »
« J'en sais rien ... Oui, car il m'a manqué comme personne, mais non car il m'a fait souffrir et je ne sais pas comment je devrais me comporter avec lui ... »
« Il y a un truc que je devais te dire ... Ce matin, Jasper l'a croisé. Paul l'a immédiatement reconnu. Il est allé le voir. Jasper lui a demandé ce qu'il faisait ici. Il lui a dit que maintenant qu'il avait dix-huit, il avait le droit de vivre à New-York. Mais apparemment, tout ce qui l'aurait intéressé était de savoir si tu allais bien, et si tu étais avec quelqu'un. »
« Qu'as répondu Jasper ? »
« Que tu allais très bien depuis que tu ne pensais plus à lui ... Et que tu étais célibataire. Il n'a pas précisé que tu l'étais depuis un an. Il a répondu sur un coup de tête, il était en colère qu'il ose lui demander ça après le mal qu'il t'ai causé. »
Je soupirai et pris une décision.
« Je pense que je ne devrais pas chercher à le voir, ni à l'éviter. Si je le croise tant pis, si je ne le croise pas, tant mieux. »
« Sage décision. Allez, tout le monde t'attend à la piscine. »
Peut-être était-il allé à Central Parc parce qu'il savait que j'y allais tous mes dimanches ... Une part de moi l'espérait.
Je me levai de mauvaise grâce pour aller à la piscine.
Depuis hier, je n'arrêtais pas de penser à lui. Je ne répondais presque pas lorsque l'on me parlait, et parfois je n'écoutais pas, je ne prenais pas part aux conversations, et avait souvent la tête ailleurs. Enfin, du moins pendant le dimanche après-midi à la piscine chez Alice, et pendant la journée du lundi.
Mais il fallait que je me réveille. Il m'avait fait mal, énormément mal. Il fallait que je tourne la page, même s'il se trouvait en ce moment même à N-Y. Pendant une année je n'avais fait que penser à lui, me faisant de plus en plus souffrir. Je n'avais eu aucune relation, et je n'arrivais pas à l'oublier.
Il n'avait pas le droit d'entrer dans ma vie comme ça sans en ressortir !
Le cours de bonnes manières se termina. Puisque nous étions pour la plupart tous des riches, et prédestinés à vivre la même vie - ou presque - de nos parents, il fallait que nous apprenions à bien nous tenir, à bien nous comporter, et à bien réfléchir. Pour notre entrée dans la grande société de New-York avait lieu le bal des débutantes. Un principe qui m'avait toujours fait grincer des dents. On apparaissait aux bras d'un jeune homme que nous choisissions, un riche, et nous passions devant une des grandes dames de cette chère ville, juste avant de danser. Il fallait avoir la plus belle tenue, la plus belle coiffure, le plus riche cavalier.
Je sortis de cours, et rejoignis les garçons dehors, près de la sortie.
« Salut ! » M'exclamais-je en souriant.
Ils parurent surpris de ma bonne humeur, mais ne firent aucun commentaire. Ils ne me demandèrent pas comment j'allais, et je les remerciais intérieurement.
« B ! Où étais-tu ce matin ? Une fille s'est assise sur une marche au-dessus de nous ce matin, et nous devons aller lui faire comprendre les règles. Je te jure, c'est incroyable, je ne comprends même pas qu'elle puisse oser faire ça, et le faisant surtout lorsque tu n'étais pas là. Ah, et tu ne m'as toujours pas dit ce que tu faisais ce matin ? »
« Tu ne me laisses même pas le temps de répondre. » M'amusais-je. « Je suis arrivée en retard. D'ailleurs, vous pouvez demander à Alice ou à Emmett. »
« Et qu'est-ce qui a déclenché ce retard ? »
« Un tas de choses. Je me suis réveillée un peu en retard, je ne savais pas quoi mettre ni comment me préparer, j'ai pris mon temps pour manger, et il y avait des embouteillages. »
Personne ne savait que je jouais du piano tous les matins, et qu'il était la cause de mon retard.
« Oh. »
« Ecoutez les filles, je suis un peu fatiguée, alors allez à ma place sermonner cette fille. » J'avais envie de dire "cette pauvre fille" mais je n'aurais pas été crédible.
Puisqu'elles adoraient avoir du "pouvoir" et faire les choses à ma place, c'est avec un grand enthousiasme qu'elles allèrent la retrouver.
« Bella ! C'est bientôt ton anniversaire ... » Me rappela Rosalie. « Donc ... Il va falloir que tu fasses ta soirée, et ta liste de cadeaux. »
« Ah oui j'avais oublié ... Et dire que c'est mercredi prochain. Dorotha s'occupera des invitations. Et pour les cadeaux, cette année, je préfères les surprises. Par contre, je n'ai toujours pas choisi de lieu précis. »
« Tu ne nous l'avait pas dit que c'était ton anniversaire ! » S'exclama Alice.
A vrai dire, j'avais d'autres préoccupations.
« Ca m'est simplement sorti de la tête. »
« Comment peux-tu oublier ton propre anniversaire ? Je sais déjà quel cadeau te faire ! »
« Et si nous retournions en cours ? » Proposa Edward.
Emmett et Jasper le suivirent, il s'était vite fait accepté.
Quant à moi, je suivis Alice sans un mot.
Edward me fit signe, avec son sourire en coin. Plus les jours passaient, et plus je le trouvais beau.
Qu'est-ce que cette année allait donner avec Alice et Edward, ainsi qu'avec son retour ?
Est-ce que ce début vous a plut ?
Devrais-je continuer, où m'arrêter ?
Réactions, idées ?
Mouhaha, j'ai hâte de voir ce que vous en pensez !
