Il était une fois ….
Non, le début n'est pas bon.
En ce-jour du premier décembre ...
Voilà qui est mieux.
En ce jour, du premier décembre, il s'est dit que sans sa faculté à s'adapter, il aurait depuis longtemps fini à l'asile.
Ce fut un jour comme les autres. Dans le début en tout cas. Il s'est levé après avoir très bien dormi, malgré les ronflements bruyant de Ron. En passant à côté du lit de Harry, je remarquais que Harry avait déjà disparu du dortoir.
Il prit sa douche et enfilait rapidement son uniforme sans y faire grande attention, après tout, après sept ans de pensionnat, on s'habillait en mode automatique.
Il descendit du dortoir et sans y faire vraiment attention, il salua Hermione.
« Salut Hermione, Harry est déjà descendu et Ron ronfle toujours.
-Salut Neville, lui répondit-elle en refermant son livre, merci.
-Je pars devant, finit-il par dire en passant le portrait de la Grosse Dame. »
Il parcourut tranquillement la distance qui le séparait de la Grande Salle. Deux étages plus bas, il sentit un frottement près de lui en descendant les escaliers.
« Salut Harry, dit-il apparemment au vide. Hermione est dans la salle commune, elle sait que tu n'es pas au dortoir, Ron dort toujours. »
Et sans attendre la réponse, il continua son chemin.
Ce fut devant la porte de la Grande Salle que cela commença à devenir surprenant. Il croisa Luna qui semblait l'attendre. Alors qu'au milieu du Hall était regrouper la plupart des étudiants de dernière année.
Elle se rapprocha de lui en sautillant. Et vint lui entourer le cou de ses bras.
« La Grande Salle n'est pas encore ouverte ? Demanda-t-il en saluant convenablement sa petite amie.
-Le directeur attends qu'on soit tous là, les élèves des autres années peuvent passer, chuchota-t-elle à son oreille.
-Qu'a-t-il encore inventé ? Se demanda-t-il en s'installant confortablement avec Luna enroulé autour de lui. »
Trois petites minutes plus tard, on entendit un chant de Noël claironner dans le château. Un grosse partie des Sang-Purs se demandait d'où sortait cette drôle de musique.
Il fallut six minutes de plus pour voir arriver les retardataires dont un Ronald Weasley très échevelé avec son sac et sa chemise mal refermé. Une série de grognement plus tard, on compris vaguement des insultes à propos des musiques de Noël pourris.
Lorsque enfin, tous furent plus ou moins présentes, on entendit une série de grelot et le directeur apparu devant les portes de la Grande Salle.
Suite à la soudaine apparition du directeur, il y eu une série de commentaires plus ou moins désobligeant et Harry s'exclama en rigolant plus ou moins discrètement :
« Voilà le père Noël !
-Ho ho ho ho ! S'exclama enfin le directeur tout en rouge et blanc. Suite à la suggestion de votre professeur d'Étude des Moldus, je vais faire découvrir les fêtes Moldus à vous, mes chers dernières années. Après tout on n'a pas peur de ce que l'on connaît.
-Nous allons donc commencer un calendrier de l'Avent version magique et de plus en plus traditionnel. Voulez-vous vous expliquer le terme de calendrier de l'Avent Miss Granger ?
-Il s'agit d'un calendrier que l'on donne aux enfants et parfois aux adultes. Il s'agit de patienter avant le réveillon de Noël en ouvrant tous les jours une case du calendrier, on peut y mettre des bonbons, des chocolats ou des jouets, répondit Hermione.
-Donc, vous aurez chacun un calendrier contenant des chocolats et une surprise en passant le porte de la Grande Salle chaque jour, s'exclama joyeusement le directeur. »
Il entra donc dans la Grande Salle sans donner plus d'explication. Lorsque les premiers élèves entrèrent dans la Grande Salle, rien de particulier ne se passa, ils continuèrent à entrer donc un à un et s'installèrent à leurs tables.
Et ce fut le cri d'horreur de Drago Malefoy qui les poussa tous à découvrir la « surprise » du directeur.
En effet, Drago Malefoy était à présent brun, avec un nez rouge illuminer, des bois sur la tête et une étiquette avec le nom de Rudolf écrit dessus.
Dans chaque maison, au fur et à mesure les uniformes se transformèrent alors. Il y avait tout une variété de Lutin et d'Elfes de Noël, des Pères Noël, des Mères Noël et des rennes.
Le directeur reprit alors la parole.
« Lorsque vous aurez rendu votre devoirs sur votre incarnation, le sort s'arrêtera, alors bon courage »
A travers le brouhaha, Neville sourit de manière tout à fait ironique : « Je crois que ce mois de décembre ne va pas être de tout repos, dit-il puis il ajouta un peu plus fort pour que le Directeur l'entende : Monsieur, et les chocolats ? »
