Mot de l'auteur : Voici ma première fanfiction.
Titre : Falling Up
Pairing : Drarry – je ne sais pas encore dans quel sens…
Disclaimer : TOUT EST A MOI ! Comment ça, non ? Nan, je rigole, j'emprunte ces merveilleux personnages à la génialissime J.K. Rowling aka ma déesse incontestée.
Playlist Musicale Utilisée :
1_ « Give Me Love » d'Ed Sheeran
2_ « Gotta Get Out » des 5 Seconds Of Summer
3_ « Me Without You » de Sam Tsui
4_ « The Way » de Zack Hemsey
5_ « Varud » - Ou « Varuo » - de Sigur Ros
Prologue – Rien ne sert de se lamenter, ce n'est pas ce qui me fera avancer :
« Dans un regard, on peut se perdre, se retrouver aussi, parfois. Dans un regard, on comprend tout ce que la bouche ne peut pas exprimer, tous les non-dits, les faux-semblants et les désillusions que les paroles cachent.
Dans ton regard, je revis et c'est peut-être ce qui me tue. »
J'aurai voulu tout recommencer. Tout. Du début à la fin. De A à Z.
J'aurai voulu ne jamais être né, aussi, parfois. J'aurai voulu remonter le temps, effacer tout ce qui n'aurait jamais dû se dérouler ainsi. J'aurai voulu ouvrir les yeux plus tôt.
Il y avait beaucoup de choses que j'aurai voulu faire, mais aucune d'elle n'est réalisable.
Je haïssais celui que j'avais été. Je détestais celui que j'étais devenu. Je rêvais sans grande conviction de celui que je voulais être. J'y rêvais, oui, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour le devenir. Et j'exécrais cette réalité.
L'Enfer était terminé, certes, mais le Paradis était encore loin. Et même inaccessible – ou presque, du moins.
Mon nom, mon apparence, mon passé, étaient des choses dont je ne pouvais pas débarrasser. Et qui m'empêchaient de construire un véritable avenir.
Peut-être, finalement, que je pouvais tout changer. Tout repartir de zéro. Dire adieu à mon ancienne vie et en débuter une nouvelle, diamétralement opposée.
Oui, je le pouvais.
Car je le voulais, de toutes mes forces, de tout mon cœur – brisé.
Qui me regretterait ?
Personne.
Qui regretterais-je ?
Toujours personne.
Que regretterais-je ?
Rien.
Rien, à part cette sublime lueur verte qui avait tous les pouvoirs sur moi.
