Bonjour!
Voici une nouvelle fiction sur les Volturi. Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer. Il n'y a que les OC qui sont de mon esprit malveillant *rire sadique*. Je tenais à dire que dans cette histoire Didyme est encore en vie. Voilà. Je vous souhaite une bonne lecture! A bientôt!
Prologue
La lune était pleine. Ses rayons embrassaient les arbres de la forêt comme si elle voulait tous les englober de ses longs et blancs bras. Les étoiles l'accompagnaient dans cette douce étreinte. L'air était frais. A cause de la basse température, la rosée commençait à poindre. Et un brouillard épais s'était installé au pied du couvert végétal. Si épais et si dense qu'on ne pouvait distinguer le tronc des feuillus. Une légère brise fit frissonner le feuillage. Il murmura des mots incompréhensibles que seul le vent pouvait traduire. Ce souffle emporta quelques feuilles dans son élégante danse. L'été prenait doucement fin pour laisser place à l'automne.
Le silence régnait en ce lieu rempli de mystère. Mais de temps en temps, on pouvait percevoir le hululement d'une chouette.
La forêt longeait une rivière qui débouchait sur un estuaire. Le courant se jetait directement dans la rade qui menait enfin à l'océan. Des oiseaux au bec recourbés vers le haut et au plumage noir et blanc dormaient dans des cuvettes remplies d'herbes mortes qui leur servaient de nid. Quelque fois, un de ses oiseaux bougeait de la tête comme pour chasser une mouche qui leur tournait trop autour.
Une autre brise, plus forte et plus virulente que la première, souffla sur la forêt. Le bruissement des feuilles hurlait. Suppliait le vent d'arrêter. Puis vint le silence. Un lourd silence. Mais au lieu de s'attendre à un nouveau souffle d'air, ce fut une longue plainte animale qui s'éleva vers le ciel. Puis des aboiements et des jappements se firent attendre. Ils semblaient pister quelque chose. Une proie. Des craquements de feuilles mortes résonnèrent. Puis un essoufflement. Cela ne venait pas des animaux. Non. Mais d'un humain. D'une femme.
L'humaine courait sans un regard en arrière. Elle portait des vêtements sombres. Et dans ses bras, elle serrait un objet contre sa poitrine. Comme si sa vie en dépendait. Ses yeux cherchaient une cachette. En vain. Le relief était accentué. C'était difficile à progresser, à avancer. Plusieurs fois la mortelle glissa sur les feuilles mortes et perdait considérablement de la distance entre elle et ses poursuivants. Elle savait que ces prédateurs la recherchaient avec son précieux trésor. Et pour cela, il fallait qu'elle arrive à trouver de l'aide. Ou un endroit pour attendre que la pleine lune s'efface pour que le soleil puisse enfin revenir dans la voûte céleste.
La jeune femme trébucha sur une racine et lâcha ce qu'elle avait dans les bras. Elle se releva avec difficulté et jeta un coup d'œil à son précieux colis. Elle le saisit avidement et le colla à son sein comme pour le protéger du mal. Des mauvais esprits.
Plus elle courait, plus ils se rapprochaient. Ils n'étaient plus très loin. Elle le sentait mais elle ne pourrait rien faire pour protéger ce qu'elle avait de plus cher. Au bout d'un moment, l'humaine comprit qu'elle ne pourrait aller plus loin avec son fameux chargement. Dans le creux d'une souche, elle déposa le colis avec délicatesse et tendresse. Elle remit correctement la couverture sur le petit corps d'une fillette âgée de trois ans environ. L'enfant regardait sa mère sans bruit. Elle semblait comprendre l'importance de ce geste. La jeune femme lui baisa maternellement le front puis tourna les talons pour s'enfuir. Libérée d'un poids, la mère pensait pouvoir revenir chercher sa progéniture une fois la pleine lune passée…
Ses poursuivants passèrent sans faire attention à cette souche qui abritait la petite fillette. Ils étaient absorbés par une seule et unique odeur. Celle de la jeune femme. En réfléchissant bien… N'est-ce pas une bonne chose ?
Alors que la fillette commençait à s'endormir, elle percevait au loin des cris de douleur s'échappèrent des lèvres de la mortelle telle une berceuse qui l'invitait à rentrer dans le monde des songes.
Ce ne fut qu'à l'aube, quand l'enfant sortit de sa cachette à la recherche de sa mère, qu'elle tomba nez à nez avec un humain aux yeux ambrés et aux cheveux blonds. Il avait un air très paternel. Accueillant. La petite se dirigea automatiquement vers lui et emprisonna une des jambes de l'adulte de ses bras. Sauf qu'elle ne comprenait pas l'émotion qui brillait dans les prunelles dorées de cet humain. Mais était-ce réellement un mortel ?
Lorsque l'inconnu la prit dans ses bras, il écarta légèrement la couverture qui recouvrait les épaules de la jeune enfant et vit qu'elle portait un collier en argent massif. Un collier qui représentait le blason d'une famille fort ancienne datant de l'Antiquité. Un aigle et un arbre mort surmontés d'un épais V.
Voilà, j'espère que ce prologue vous a plu. N'oubliez pas de laisser une petite review. :) Merci!
