Il pleut.

Elle est mouillée de la tête au pied. La pluie l'a surprise en plein chemin. Parmi la foule qui circule sur le trottoir, elle fait parti des rares personnes n'ayant ni imperméable, ni parapluie. La météo a prévu la veille, une forte averse pour cet après-midi. Il a fallut que les prévisions météorologiques soit exactes le seul jour où, elle les a ignoré.

De ses yeux lavande, elle suit ses camarades d'infortunes. Deux d'entre eux s'engouffrent dans un hôtel. Les autres se dispersent au rond point.

Elle ne sait plus où donner de la tête et ne remarque pas le passant devant elle. Elle le percute et tombe dans une flaque d'eau. Elle s'excuse auprès de lui, mais il ne daigne pas la regarder et poursuit tranquillement son chemin. Les piétons passent devant elle en se moquant. Elle tente de se relever, mais de nouveau elle glisse dans la flaque. Sa maladresse entraine un fou rire général. Ses joues s'empourprent. Elle a honte. Un homme se démarque de la masse et l'aide à se relever. Son haleine empeste l'alcool et ses yeux sont rougis par la drogue. Elle le remercie pour son geste. Il lui propose d'aller s'abriter chez lui. Elle refuse gentiment prétextant un rendez-vous.

Elle a perdu la trace de ses compagnons. Elle ferme les yeux pendant une fraction de seconde et décide finalement de continuer tout droit. Son sauveur est toujours derrière elle. Elle accélère la cadence. Elle ose se retourner. Il est toujours là. Son cœur s'emballe. Devant elle, un groupe d'homme et de femme discute. Elle se mêle à eux. Ils ne remarquent pas sa présence : elle est bien trop discrète. Après quelques minutes de marche, elle se risque une fois de plus, à jeter un coup d'œil derrière elle : il a disparu. Elle est rassurée et quitte le groupe. C'est seulement à ce moment qu'ils la remarquent. Ils crient après elle et la traite de tous les noms. Elle sourit. Elle fait abstraction de leur dire. Tout ce qui compte, c'est de s'être débarrassé de son poursuivant.

La pluie laisse place à l'orage.

Des parapluies s'envolent, laissant leurs protégés sans défenses face à cette pluie torrentielle. La jeune femme s'était faite de nouveaux camarades. Elle se réjouit, les personnes s'étant moquait d'elle par manque de vigilance à ce temps, se retrouve dans la même situation de détresse. Sans défense, ils iront tous chercher un abri : une auberge ou un restaurant. Elle ne s'est pas trompée.

Ils se sont tous mis à courir. Elle les suit. Ses pas la mènent devant un restaurant. Sur l'enseigne du bâtiment, on peut lire: ' ICHIRAKU RAMEN '. Aussi loin qu'elle se souvienne ce restaurant était un stand. Les choses ont bien changé durant son absence.

A travers les fenêtres vitrées, elle remarque une table de libre au coin de la salle. Elle se précipite pour aller s'y assoir avant qu'un autre ne la devance, mais arrivée au seuil de la porte, son regard se fige.

Son attention est focalisée sur un couple assis à la troisième rangé de la salle. Ils se situaient dans la même tranche d'âge qu'elle : entre vingt-six et vingt-huit ans.

La jeune femme possède des yeux verts et une chevelure rose coupée droit au niveau des épaules. La couleur de ses cheveux n'est pas très commune. Certaines personnes prétendaient qu'elle s'était teinte les cheveux, mais Sakura, telle est son prénom, affirmait qu'ils étaient naturels.

La Rose est en pleine discussion avec un homme blond aux yeux bleus : Naruto.

Des larmes s'échappent de ses yeux qu'elle s'empresse d'essuyer. Ce couple fait ressurgir des mauvais souvenirs longtemps enfoui dans son cœur. Elle ne peut plus en supporter davantage et décide d'aller s'abriter ailleurs.

- L'orage est bien trop fort Madame. Venez-donc vous abriter à l'intérieur, lui conseille une vieille dame.

Elle fait semblant de ne pas l'entendre. Elle ne veut pas rentrer dans le bâtiment. Elle ne souhaite pas qu'ils la voient. Elle veut partir le plus loin possible.

La vieille dame essaye de la rattraper. Elle l'a remarqué. Elle sait qu'elle n'abandonnera pas si facilement. Elle s'arrête donc.

- Ne faîtes-pas l'enfant s'il vous plait et venez vous réchauffer à l'intérieur…

- Je suis toute trempée, répondit-elle. Je ne veux pas mouiller votre carrelage.

- C'est complètement absurde ! Les carreaux peuvent se nettoyer en dix minutes alors que si vous restez sous la pluie vous attraperiez un rhume. Je doute qu'un rhume part en dix minutes.

- …

- Ma petite fille a laissé quelques affaires derrière elle. Je pourrais vous prêter ses habits. Menue comme vous l'êtes, ils vous iront à merveille.

- Merci, c'est très gentil de votre part, mais je ne veux pas vous déranger.

- Vous ne me dérangez pas du tout puisque c'est moi qui vous le propose. Suivez-moi. Je vais aussi vous préparer une bonne tasse de café.

- Merci.

- Votre visage me semble familier. Je dirais plutôt la blancheur de vos yeux. C'est une caractéristique propre à la famille Hyûga. En fait-vous partie ?

- Oui…

- Je me disais bien. On est arrivée Hyûga-san. Suivez-moi à l'étage.

Les époux Uzumaki n'ont pas quitté le restaurant. Avec ce temps, personne ne veut se risquer. Leur présence la trouble.

Mais il faut qu'elle se résigne. Un Hyûga doit être fort. Il ne doit pas se laisser envahir pas ses émotions et doit savoir les affronter. Tels sont les principes de sa famille.

Combien de fois a-t-elle entendu ces paroles… ? Chaque jour où elle avait osé fléchir devant son père. S'il avait été présent aujourd'hui, elle serait resté des heures à écouter qu'une jeune femme ne se doit d'être envahit par les sentiments, « une faiblesse », disait sans cesse son père.

Elle respire un grand coup et suit son hôte.

- Connaissez-vous ce couple… ? J'ai remarqué que vous les observiez Hyûga-san.

- Oui. Il s'agit d'anciens amis de la fac. J'ai quitté le pays, il y a presque sept ans maintenant et je n'ai pas eu de nouvelles d'eux depuis. Ils ont l'air très heureux.

- Seulement en apparence. Cela fait sept ans qu'ils sont marié et ils n'arrivent pas à avoir un enfant. Ils sont à la recherche d'une mère porteuse depuis deux années. Ils avaient rencontré une magnifique jeune femme, il y a un an, mais cette dernière a succombé dans un accident de voiture. A entendre les mégères, le destin punit cet homme pour avoir laissé une jeune femme devant l'autel et s'être marié avec la Haruno.

- C'est triste.

- Ne vous en faîtes donc pas pour eux. Prenez cette robe et allez-vous changer, puis vous me retrouverez en bas. La salle de bain est juste en face.

- Merci madame.

- Je vous en prie…

La jeune femme prend la robe et va dans la salle de bain. Elle y trouve un sèche-cheveux grâce auquel elle sèche ses longs cheveux bleutés. Elle se déshabille puis se revêt de la robe bleue que lui a prêtée son hôte. La robe lui va à ravir. Elle met en valeur sa taille ainsi que ses yeux lavande.

Elle rejoint son convive qui lui offre une tasse de café. Elle la remercie.

Elle scrute la salle du regard. Elle cherche une place où elle peut se poser. Une table vient juste de se libérer. Malheureusement pour elle, elle se situe juste derrière celle de ses anciens amis.

Elle n'a aucune envie de se faire remarquer par eux. Elle avance discrètement tout en jetant des regards furtifs vers les Uzumaki.

L'épouse Uzumaki vient de poser sa main sur celle de son mari. Ce geste anodin ne manque pas de déstabiliser notre belle brune, qui par la suite bouscule un client, renversant ainsi son café et le contenu du verre de ce dernier.

Décidément, la chance n'est pas avec elle aujourd'hui. D'abord, elle se fait surprendre par la pluie, ensuite s'humilie en public, sans oublier cet inconnu plus que douteux qui lui est venu en aide et maintenant elle se fait remarquer, risquant d'attirer l'attention du couple qu'elle redoute d'affronter.

Elle s'excuse sincèrement et s'abaisse pour ramasser les morceaux de verres cassés sur le sol. Elle ne remarque pas les sourires narquois des personnes aux alentours.

- Laissez, je vais ramasser... Intervient le jeune homme

- Non, non, je vais vous aider… Tout cela est entièrement de ma faute, j'étais trop distraite...

Elle relève la tête et reconnait la victime de sa maladresse.

- Mitsu… ?

- Hinata… ?

- Ça fait longtemps…

- Depuis la dernière année d'université…

- Oui… Zut, j'ai tâché ta chemise, je suis navrée…

- Laisse, ce n'est rien c'est aussi ma faute, j'étais un peu absent et je ne t'ai pas vu arriver.

- Nous sommes tous les deux fautifs dans ce cas. Je vais donc ramasser avec toi, dit la jeune Hyûga joignant le geste à la parole.

- Merci… Fait attention de ne pas te couper les doigts surtout.

- Tu semblais préoccupé. Puis-je en connaître la raison si cela n'est pas trop indiscret de ma part...

- As-tu des enfants ?

- Oui,deux. Mon aîné est en colonie de vacance.

- Prends bien soin d'eux et profite de chaque instant que vous passerez ensemble. Je te dis cela car moi, je n'ai malheureusement pas eu cette chance.

- ...

- Je viens d'apprendre la mort de mon seul et unique fils en même temps que son existence...

- Je suis désolée... Je n'aurais pas dû...

- Ce n'est rien. J'ai quitté sa mère alors qu'elle était enceinte… J'ai rompu pour les yeux d'une autre femme, femme qui s'est avérée être superficielle avec le temps. Quand je me suis rendue compte de mon erreur, il était trop tard. Elle s'était mariée et avait par la suite quitté le pays du feu avec son mari. Elle ne s'est jamais donné la peine de m'apprendre que j'ai eu un fils, avant sa mort. C'est peut-être sa façon à elle de me punir de l'avoir lâchement abandonné.

- Je suis vraiment navrée...

- Il s'appelait Dan. Il aurait dû fêter ses vingt ans en juillet dernier. Elle m'a laissé quelques photos de lui ainsi que des cassettes-vidéo. A chaque fois que je regarde ces cassettes, mon cœur se fend en deux. Il était bien chanceux cet homme qui a vu grandir mon fils. Il lui a donné tout l'amour que peut donner un père à son enfant. Un amour que j'aurais pu lui donner moi-même, si je n'avais pas été aussi stupide. Car oui, j'ai été stupide. C'est moi qui aurait dû être à ses côtés, pas cet inconnu. Quoi que j'aie pu faire à sa mère dans le passé, je ne mérite pas cela. Aucun homme d'ailleurs ne mérite d'apprendre l'existence de son enfant de la sorte, quelque soit l'erreur qui l'ait pu commettre. J'aurais préféré ne jamais apprendre son existence. J'aurais moins souffert.

- Je...

- Excuse-moi de t'avoir importuné avec ça. On s'est à peine retrouvé et je t'ennui avec mes histoires ! Dit-il embarrassé

- Ce n'est rien. Cela fait du bien de parler...

- Certaines femmes peuvent se montrer cruelles parfois. J'espère que tu n'es pas devenue ainsi !

- ...

- En tout cas merci pour ton aide et ton écoute ! Dit-il en ramassant le dernier morceau de verre.

- Ce n'est rien. Contente d'avoir pu t'aider.

- Je dois te laisser, j'ai un rendez-vous… A bientôt j'espère…

- Oui.

Hinata commande un autre café et partit s'asseoir.

La jeune femme est encore toute chamboulée par les paroles de son ami. Fait-elle partie de ces femmes cruelles qu'il vient de décrire ? Certainement pas. Pour elle, c'est différent. Il l'a abandonné devant l'autel et n'a jamais cherché à savoir ce qu'elle est devenue par la suite.

Ils ont construit leur vie chacun de leur côté et ils n'en sont que plus heureux, du moins c'est ce qu'elle croit. La preuve se trouve juste en face d'elle. Elle n'a donc rien à se reprocher.

S'il y a bien une personne à qui l'on doit faire des reproches, c'est lui et non elle.

A cause de lui, elle a dû quitter sa ville natale. Elle a appris par la suite qu'elle était enceinte d'un petit garçon qui lui rappellerait sa bêtise d'avoir cru en l'amour, à chaque instant. Au début, elle ne souhaitait pas le garder, mais cet homme, qui n'est autre que le meilleur ami de son ex-amant, l'a empêché de commettre l'irréparable. S'il n'avait pas été là, son père l'aurait déjà renié à l'heure qu'il est, et elle n'aurait pas non plus eue la chance de partager la vie de son petit ange. Setsu. Il n'a de son géniteur que la couleur azur de ses yeux.

Elle doit tout à cet homme. A eux deux, ils ont pu construire un foyer basé uniquement sur le respect et la confiance de l'un envers l'autre et l'ont par la suite agrandi par la naissance de leur cadette Hana,survenue cinq ans plus tard. Qui a dit qu'on avait besoin d'amour pour construire un foyer ? Ses parents, ses grands-parents en sont la preuve. Malgré leurs mariages arrangés, ils ont été des plus heureux.

Aujourd'hui, elle ne croit plus en ce sentiment inutile que les gens appellent «l'amour». Ce sentiment a failli l'anéantir, il y a des années, mais le temps à fait son effet, et elle ressort plus forte en ce jour.

- Votre café Madame.

- Merci… Dit-elle en sursautant, n'ayant remarqué la venue du serveur.

- Désirez-vous autre chose... ?

- Non, merci. Ça sera tout…

Elle prend la tasse entre ses mains. Elle dépose ce liquide de caféine entre ses lèvres, mais défait vite la tasse de sa bouche, son contenu est bouillant. Elle attend qu'il refroidisse un peu.

Elle teste enfin son goût. Elle grimace, ce café est trop amer. Aucune trace de sucre à sa table. Elle tente de faire signe à l'un des serveurs, mais aucun ne la remarque.

- Excusez-moi ! Dit-elle élevant sa voix.

Un serveur l'entend et s'avance vers elle.

-Oui... ?

-Pourriez-vous m'apporter du sucre s'il vous plaît.

-Tout de suite madame.

-Merci…

Soudainement, la jeune femme entend son nom être prononcé. Qui ça peut-être? Les seules personnes dans ce restaurant qui l'on connu auparavant sont les Uzumaki. Elle ne prend pas le risque de se retourner et préfère tendre l'oreille.

- J'aurais juré avoir entendu sa voix à l'instant, disait son voisin.

Hinata reconnaît cette voix. C'est celle de Naruto.

- Tu as surement dû rêver. Si Hinata était ici, on l'aurait surement vu entrer et ce n'est pas le cas, repond Sakura.

Elle a maintenant la confirmation qu'ils parlent d'elle. Elle n'aurait pas dû crier aussi fort.

- Pourtant...

- Oublie cette femme, tu veux bien !

- ...

- Je pense qu'il vaudrait mieux que tu songes à adopter.

- Je t'ai dit qu'il en ait hors de question. Je veux un enfant qui soit de moi !

- Ah oui ! Tu comptes procéder comment ? Tu as refusé toutes les mères porteuses qui se sont présenté à nous et pour des raisons stupides. Tu les trouves soit trop grosses, soit trop grandes, soit trop blondes ou trop rousses et j'en passe. Qu'est-ce-que tu cherches à la fin ?

- Elles ne sont pas elle ! C'est ça le problème, s'exclamme Naruto.

- De quoi tu parles ?

- Je veux dire que ces femmes étaient louches. Ce sont aussi des étrangères et on ne peut pas leur faire confiance. Qui te dis qu'elles ne partiront pas avec notre enfant.

- Naruto, c'est totalement absurde, soupire Sakura.

- Je n'ai pas confiance, c'est tout. Une amie serait mieux.

- De quelle amie tu parles ? D'Ino, Tenten ou Temari ? Je te signal qu'aucune d'elles ne nous adressent la parole à cause de cette femme. C'est à cause de Hinata que tous nos amis ont coupé les ponts avec nous. Aurais-tu oublié !

Sa faute ? En quoi serait-elle coupable ? C'est totalement absurde. Elle ne se souvient pas avoir dit à quiconque d'arrêter de les fréquenter ?

En y repensant, peut-être que c'était le cas. Elle n'avait cessé de les maudire depuis ce fameux jour.

Pourtant, si elle regarde les choses du bon côté, c'est grâce à eux qu'elle est devenue plus forte. Elle n'a rien avoir avec la fille naïve à la timidité maladive qui se faisait marcher sur les pieds.

C'était maintenant à son tour de les remercier, même si cette subite décision avait un goût amer de vengeance.

Elle se dirige vers les Uzumaki. Son cœur bat à tout rompre.

Certaines personnes la trouveront stupide, mais elle est décidée.

- Bonjour… Les salue t'elle. Comment allez-vous?

- Hinata, c'est toi… ? Naruto se lève précipitamment

- J'ai entendu dire que vous cherchiez une mère porteuse.

- Si c'est pour te moquer de nous, tu peux t'en aller, s'agace Sakura

- Cela n'est pas le cas Uzumaki-san. Je suis venue vous offrir mon aide, mais puisque vous le prenez ainsi, je m'en vais.

- Attend Hinata… L'arrêta Naruto.

- Hyûga-san ! Dit-elle sûr d'elle

- Quoi… ? Demande interloqué Sakura.

- Pour vous ce sera Hyûga-san, pas Hinata, voulez-vous. Il est très impoli de tutoyer une personne que l'on ne connait pas.

- C'est ridicule, vocifère Sakura. On se connait depuis des années.

- Comment comptez-vous nous aider Hyûga-san, dit Naruto en accentuant sur le sans.

- Je serais votre mère porteuse.

- Et pourquoi feriez-vous ça… ? S'interroge férocement Sakura

- Disons que c'est ma façon à moi de vous remercier d'avoir fait de moi ce que je suis devenue aujourd'hui. Acceptez-vous mon aide ou pas ?

- Oui… Répondit Naruto. Mais à une seule condition, je veux que vous vous installiez chez nous durant toute votre grossesse.

- Je n'y vois aucun inconvénient.

- Tu acceptes ça comme ça ! S'agace Sakura.

- Hinata est une ancienne amie et de confiance qui plus est !

- Mais enfin, on vient à peine de la retrouver et toi tu dis oui sur un coup de tête !

Naruto ignore les dires de sa femme, ça fait trop longtemps qu'il attend l'opportunité d'être père et de trouver une mère porteuse, parfaite.

- On se revoit demain alors. Au même endroit et à la même heure.

- Bien !

Hinata prend congé des Uzumaki. Son rythme cardiaque s'affole et ses jambes ne la portent plus. Elle retourne se rasseoir à sa place.

Sa vie est sur le point de basculer.