Et me revoilà.
Une petite fic vraiment pas très longue et qui vous distraira un moment. Enfin j'espère...

Allez, passons à la présentation.

Son titre ? La situation est grave, mais pas désespérée.

Son genre ? Slash ! (pour changer) Hum...

Son rating ? M (mais si je me rappelle bien, celui là n'est pas corsé)

Son résumé ? Deux têtes de mules qui s'apprécient mais qui ne savent pas comment se le dire. Mais ça ne va pas durer trop longtemps, heureusement ! Et là, on dit merci à qui ? A Teyla !
(Et accessoirement, à moi aussi, étant donné que c'est bibi qui a écrit cette histoire. Merci pour les applaudissements, je les apprécie à leur juste valeur !)

Son disclaimer ? Aucun des personnages de cette série ne m'appartient, il n'y a que l'histoire. Le titre ayant été lui aussi emprunté à un très vieux film.

Bon. Et si je vous laissais lire ?

Je vous souhaite de passez un agréable moment en la compagnie de ces deux hommes sexy !

oOoOooOoOooOoOooOoOo

Chapitre 1

Rodney était éreinté. Toute la journée, il avait dû, ainsi que le reste de l'équipe, bien sûr, trainer sur une planète où la chaleur était telle qu'elle avait fait fondre toute ses barres chocolatées. Du coup, c'est d'une humeur massacrante qu'il avait presque frappé les touches du DHD au moment de rentrer.

Sous le regard étonné du colonel Sheppard...

Teyla et Ronon s'étaient sans doute rendu compte qu'il y avait quelque chose qui clochait chez le scientifique, mais fidèle à leurs habitudes, ils ne dirent rien.

Ce qui ne fut pas le cas du militaire.

Aussi, quand il l'aperçut au bout d'un couloir, après être passé entre les mains du Dr Keller, ce fut avec un petit sourire très légèrement sadique qu'il l'apostropha.

-McKay !

Rodney soupira fortement.

-Quoi encore ?

-Comment ça encore ? C'est la première fois que je vous appelle ! S'étonna John.

-Aujourd'hui peut-être, mais quand vous m'appelez de cette façon, c'est toujours pour me faire des remontrances, alors pour une fois, je prends les devants ! Bon, qu'est-ce que j'ai encore fait ?

Le visage fatigué de Rodney eut raison de lui et il changea d'avis.

-Rien, c'était juste pour savoir si vous alliez bien, c'est tout... Dit-il doucement.

Les yeux grands ouverts, Rodney fixa John.

-C'est tout ? C'est juste pour ça ?

-Oui, je m'inquiétais pour vous et...

-Ça va très bien merci ! C'est tout ? Je peux m'en aller, maintenant ?

Surpris par l'attitude de Rodney, John acquiesça. Le scientifique le regarda un instant puis partit...

oOoOo

Rodney s'était éloigné assez rapidement. En fait, il avait été délibérément sarcastique dans ses paroles, mais c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour que celui-ci ne se doute pas que justement, il était en plein désarroi en ce qui concernait ses sentiments.

Il ne savait plus où il en était avec lui.

Un moment il était gentil, un autre il lui criait dessus. C'était la douche écossaise !

Et il n'en pouvait plus. Que devait-il faire ?

Le coincer dans un recoin et l'embrasser jusqu'à ce qu'il comprenne enfin qu'il tenait à lui ?

Où tout simplement faire en sorte qu'il se rende compte que lui, le militaire, ne pouvait pas se passer de lui ?

Tout simplement ? Mais bien sûr !

C'était effectivement ce qu'il y avait de plus simple, d'amener le leader d'Atlantis dans son lit !

Il aurait plus de chance en lui faisant avaler un filtre d'amour !

Encore faudrait-il que ça existe ce truc...

oOoOo

John était vraiment surpris. Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Pourquoi avait-il réagi de la sorte ?

Jamais il n'avait eu le moindre souci avec Rodney auparavant. Mais depuis presque une semaine maintenant, le scientifique était bougon, faisait en sorte d'être éloigné de lui quand ils partaient en mission et râlait pour un oui ou pour un non !

Bon, autant pour lui, Rodney râlait pour un oui ou pour un non depuis bien plus longtemps qu'une semaine...

Il avait l'impression aussi qu'il n'appréciait plus sa compagnie. Mais pour quelle raison ?

Il baissa la tête et se dirigea vers ses quartiers, un peu triste.

Il éprouvait une certaine attirance pour Rodney. Mais comme il était persuadé que le scientifique ne jurait que par les jolies blondes, il ne voulait surtout pas que ça se voit.

Il en serait vraiment mortifié, si jamais Rodney se mettait à lui rire au nez, si il se rendait compte qu'il voulait le mettre dans son lit...

Non, il se contenterait de le surveiller à distance et de l'aimer en silence.

Ça faisait maintenant presque une semaine qu'il fantasmait sur lui.

Et même si ça devenait de plus en plus pénible au fil des nuits, il se tairait...

oOoOo

Alors qu'ils marchaient tranquillement l'un à côté de l'autre, Teyla tira brusquement Ronon dans un recoin, Etonné, il se demanda ce qu'il lui prenait.

-Je ne voulais pas qu'ils nous voient... Répondit-elle tout bas à sa question muette.

D'un signe de tête, elle montra John et Rodney, au bout du couloir et qui se regardaient, juste avant que le scientifique s'en aille.

-Vous croyez qu'un jour ils cesseront de faire comme si de rien n'était ?

-Je ne sais pas.

-Et vous ne pensez pas qu'un petit coup de pouce leur serait salutaire ? Insista Teyla.

-Vous voulez vraiment vous mêler de ça ? Demanda alors Ronon à son tour.

-Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ça devient insupportable cette situation ! Ils sont attirés l'un par l'autre, mais aucun des deux ne veut faire le premier pas !

Ronon ne répondit pas. Oui, c'est vrai qu'il avait remarqué depuis longtemps déjà qu'il se passait quelque chose entre Sheppard et McKay. Mais selon lui, personne ne devait se permettre de faire quoi que ce soit. Après tout, ils étaient tous les deux majeurs et vaccinés et de plus, il ne voyait pas comment faire.

-Et si on les forçait à s'en rendre compte ?

Ronon regarda la jeune femme, et lui trouva un air étrange.

-Comment ?

Teyla eut un petit sourire en coin, mais ne répondit pas. Et Ronon n'en fut pas spécialement rassuré...

oOoOo

Dans ses quartiers, Rodney s'était allongé sur son lit, profitant d'un peu de calme loin de l'agitation de son labo. Etrangement, il n'avait pas éprouvé le besoin de s'y réfugier après sa petite "entrevue" avec le militaire.

Et pourtant, ça le calmait presque à chaque fois de passer ses nerfs sur un pauvre technicien. Mais là, non.

En fait, il en voulait à John. Et rien qu'à lui. Il se retourna dans son lit et grogna de plaisir en enfouissant la tête dans l'oreiller moelleux...

... Quand son estomac grogna lui aussi.

Il soupira et regarda son réveil. Et si il avait faim, c'était plutôt normal étant donné l'heure qu'il était. Alors il se leva, sortit de ses quartiers et se dirigea vers le téléporteur le plus proche.

-Attendez ! Entendit-il juste au moment où il allait passer la main sur l'écran tactile.

Il se mit donc sur le côté et patienta.

-Sheppard ? S'exclama t-il quand il vit qui lui avait demandé d'attendre.

-McKay... Répondit John.

-Attendez-moi ! S'exclama alors une autre voix.

Les deux hommes se regardèrent, puis détournèrent les yeux l'un de l'autre.

-Teyla ! Vous allez où ? Demanda John gentiment.

-Je voulais aller à la cantine, mais je vois que vous êtes au complet ! Bon, et bien ce n'est pas grave, je vais attendre ! S'exclama t-elle en souriant.

-Non ! S'écria t-il, venez, je vous cède ma place, allez-y !

-Pas question ! Vous étiez là en premier, alors c'est à moi d'attendre !

-Oui, mais la galanterie exige que...

-Est-ce que je vous ai déjà demandé de faire du favoritisme, John ?

Embarrassé par la question de la jeune Athosienne, John dû reconnaitre en son fort intérieur que non, elle n'avait jamais rien réclamé de plus que les autres. En fait, elle était bien moins demandeuse d'attentions que certaines autres personnes...

Et en pensant à ça, son regard se tourna discrètement vers Rodney.

-Quoi ? S'exclama celui-ci, vous voulez que je cède ma place ?

-J'ai rien dit ! Rétorqua John.

-Non, mais vous n'en pensiez pas moins !

-Excusez-moi...

Teyla essaya de faire diversion, mais en vain. Aucun des deux ne l'écoutait.

-Comment pouvez-vous savoir ce que je pense ?

-Parce que c'est toujours comme ça avec vous !

-Rodney, John... s'il vous plait ! Tenta encore Teyla.

-Bah voyons ! Si je suis si prévisible, pourquoi êtes-vous là, dans le même téléporteur que moi ? S'exclama John en croisant les bras, ravi d'avoir cloué le bec au petit scientifique arrogant.

-Parce que j'avais faim et il est l'heure ! Vous savez parfaitement que si je ne mange pas à heure fixe, je ne suis pas bien !

-Bon, et bien puisque c'est comme ça... Marmonna l'Athosienne.

Elle attrapa le bras de Rodney qui gesticulait comme un beau diable et, profitant de sa surprise, elle le poussa brutalement contre l'écran situé au fond de la cabine du téléporteur dont la porte coulissa aussitôt.

Elle eut juste le temps d'entendre un "Aïe" retentissant, avant que les deux hommes ne soient enfermés.

Puis elle tira fortement sur le boitier de commande situé juste à coté et enleva un des cristaux, en faisant bien attention de ne rien abimer d'autre. Car la seule personne ou presque, qui pourrait réparer les éventuels dégâts qu'elle aurait pu causer, se trouvait justement prisonnière du fameux téléporteur.

Ravie de son improvisation, elle s'autorisa à sourire et se dirigea d'un pas léger vers la cantine.

Après tout, il n'y avait que deux niveaux à descendre, alors ce serait vite fait !

oOoOo

-Mais bon sang ! Elle m'a fait mal !

-Oh... vous n'allez pas pleurer pour si peu, quand même ! Se moqua John.

-Ça se voit que c'est pas votre bras qu'elle a balancé contre le mur ! Répliqua Rodney.

-Il est cassé ?

-Heureusement que non !

-Donc vous pouvez le bouger ?

-Bien sûr !

-Alors cessez de vous plaindre !

Vexé par la réaction de John, Rodney se renfrogna et essaya de ne pas s'approcher de lui. Ce qui n'était pas franchement facile à faire, étant donné l'exigüité du lieu...

-Hey ! Bas les pattes !

-Je vous touche pas !

-Et c'est quoi ça ?

-C'est ma main !

-Ah vous voyez !

-C'était pas voulu ! Et non, je vois rien, je vous signale qu'il fait noir !

-Très drôle !

-J'ai pas envie d'être drôle !

-Ça tombe bien, moi non plus !

Un silence...

Puis un soupir.

-Vous ne pouvez rien faire ?

-Si j'avais mon portable, certainement, mais là, voyez-vous, je ne l'ai pas !

-Quoi ? S'exclama faussement John, vous, le Dr Rodney McKay, vous êtes sortis sans votre portable ? Mais c'est tellement... ohhh... j'en trouve plus mes mots ! Ironisa t-il.

-Ah ah ah ! Je suis mort de rire ! Vous n'avez rien trouvé d'autre ? Vous qui êtes si malin, vous n'avez pas une lampe sur vous, par hasard ?

-Euh... non, j'allais à la cantine, je n'ai rien sur moi... Répondit John.

-Quoi ? Mon dieu ! Je suis très étonné ! Vous, le lieutenant colonel Sheppard, chef militaire de la cité d'Atlantis, vous n'avez pas de lampe sur vous ? Mais alors, comment faites-vous pour retrouver votre chemin dans le noir ? Rétorqua Rodney, assez fier de lui.

-Je vous signale que je ne suis pas en mission et donc, je n'ai pas besoin de lumière ! D'ailleurs, vous qui vous targuez d'entre être une, vous devriez voir dans le noir, non ?

La répartie fit mouche et Rodney émit un petit son dédaigneux, avant de croiser les bras et de tourner le dos au militaire.

Chose qui était totalement ridicule, étant donné qu'il faisait noir et qu'ils ne se voyaient donc pas.

-C'est pas parce que vous êtes inutile pour l'instant qu'il ne faut pas essayer de tenter quand même quelque chose, non ? Attaqua John.

-Inutile ? INUTILE ? Cria Rodney, mais qu'est-ce que vous croyez que je peux faire ? Rien ! On est plongé dans le noir ! Et d'ailleurs...

John entendit comme un petit gémissement étouffé.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Vous allez bien ? S'inquiéta t-il.

-Non... j'étouffe ici...
-C'est pas vrai ! Ne me dites pas que vous êtes... Commença t-il.

-NON ! Ne le dites pas ! Je sais que ça peut paraitre bizarre, mais si je n'entends pas le mot, ça va aller !

-Allons bon... Maugréa John, on est mal barré... mais ne vous inquiétez pas, je sens de l'air passer, on ne mourra pas asphyxié !

-Super ! Il ne manquait plus que cette image pour me rassurer ! Alors si vous en avez d'autres des comme celle là et bien gardez les pour vous ! S'emporta Rodney.

-Bien !

-Bien !

Et le silence retomba dans la petite cabine...

oOoOo

Ravie, Teyla descendit les marches en souriant. Ce qu'il venait de se passer était totalement imprévu et justement, c'était encore mieux ! Après tout, ce n'était pas de sa faute si les deux hommes s'étaient retrouvés coincés dans un téléporteur en panne, n'est-ce pas ?

En fait, si, c'était de sa faute si il ne fonctionnait plus. Mais elle n'allait pas s'arrêter sur un si petit détail...

Et c'est avec plaisir qu'elle rejoignit Ronon à la cantine. Le sourire qu'elle avait ne l'avait toujours pas quitté, et Ronon ne put s'empêcher de craindre le pire. Surtout après qu'elle lui ait raconté...

-Vous êtes sûre d'avoir bien fait ?

-J'en suis sûre ! Ça ne peut plus durer ! Il faut qu'ils s'expliquent !

-Et vous croyez que c'est en les enfermant que ça va les aider ?

-Ce n'est pas vraiment ce à quoi je pensais, mais je me suis trouvée au bon endroit au bon moment ! Alors je n'allais certainement pas laisser passer cette occasion !

-Je ne suis pas vraiment convaincu... Marmonna Ronon. Vous êtes sûre de...

-Oui ! Coupa t-elle, ils ne seront pas dérangés, alors le temps que les techniciens découvrent que ce téléporteur est en panne, ils auront le temps de discuter ! Déclara Teyla tout sourire.

-Et si ils ne trouvent pas ?

-Je leur laisse une heure et ensuite, je leur dirais ce que j'ai fait. Je pense que ça suffira à ces deux têtes de mule pour s'expliquer !

-Ça ne va pas marcher...

-Mais si Ronon ! Croyez-moi, ça va marcher ! Dit-elle en se levant.

Et elle quitta la cantine, assez contente d'elle !

Ronon la regarda quelques instants dit tout bas.

-Je suis sûr que ça ne va pas marcher...

oOoOo

-Ça fait combien de temps qu'on est là ?

-Attendez...

John appuya sur une touche de sa montre et les cristaux lumineux s'éclairèrent un bref instant.

-... vous savez à quelle heure vous avez quitté vos quartiers ? Demanda t-il alors.

-A 19h30, pourquoi ?

-Alors ça ne fait que 30 minutes.

-Seulement ? Couina Rodney, j'ai l'impression que ça fait des heures !

-Et moi donc... Soupira John.

-Quoi encore !

-Rien...

-Si ! Pourquoi vous soupirez ?

-Pour rien...

-J'en ai marre que vous me preniez pour un imbécile, Sheppard, alors vous allez me dire...

-Quoi ? Qu'est-ce que je dois vous dire ? Que je regrette d'être enfermé avec vous ici ? OUI ! Voilà ! Vous êtes content ? S'écria John.

Si seulement il avait pu voir la tête de Rodney, nul doute qu'il se serait mis immédiatement aux arrêts pour cause de torture verbale...

oOoOo

A suivre...

oOoOo

Alors ?

Que pensez-vous de ce début ?

Je saurais si ça vous plait en lisant vos commentaires alors n'hésitez pas, laissez-vous aller à taper sur vos claviers !

Merci d'avance !

Et merci de me lire...

Vous avez aimé ma fic ? J'en suis ravie !
Alors si vous ne voulez pas mettre une review, c'est tout à fait votre droit, je le reconnais. Mais ne mettez pas ma fic dans votre liste des fics favorites !