Je me suis rendu compte ce soir que le monde des Utau est terriblement infini et qu'il existe une multitude de personnages tous plus intéressants les uns que les autres... Me donnant presque tous des idées de One-Shot comme celui-ci *-*
Cependant en tombant sur Yufu Sekka ce soir, le personnage m'a d'avantage inspiré pour laisser s'exprimer des sentiments qui sont encrés en moi et qui sortent vraiment avec difficulté. J'espère tout de même que vous apprécierez cette petite histoire, assez personnelle et intime, mais tout de même écrite avec passion et amour pour la littérature ! :)
Yufu Sekka appartient à Rokka Fuyou (Bien qu'elle appartienne aux fans en vrai, mais chut faut pas l'dire ! :P)
Amoureuse, je pense que ce terme est parfait en l'occurrence pour définir ce que je ressens en cet instant et depuis quelques mois. Un épais manteau de neige recouvrait presque tous les ans les rues de mon quartier et de ses alentours, ce qui alimentait mon cœur d'une joie et d'un bonheur plus qu'immenses. Depuis toute petite, je suis une véritable amoureuse de la neige, de sa blancheur et surtout de ce silence qu'elle procure, cette solitude harmonieuse et tranquille. Je me sens en paix, lorsque je marche aux côtés de cette amie qui m'accompagne de temps en temps, lorsqu'elle daigne se montrer.
Mais ce n'est pas de la neige dont je suis réellement amoureuse, mais bien d'un homme. Je l'ai rencontré il y a quelques mois, toujours dans mon quartier que je refuse de quitter la plupart du temps. C'est un peu comme mon cocon de sécurité, une marque de sureté. Était-ce à cet instant, ma voix chantante qui l'avait attiré jusqu'à moi ? Encore aujourd'hui, il refuse de m'en dire le moindre mot, se gardant pour lui ses petits secrets comme il aime les appeler. C'est quelque chose que j'ai choisis de respecter, par choix, ou par dépit... ?
- Tu es vraiment mignonne avec tes cheveux blancs, on croirait voir une princesse blanche. Avait-il insinué à l'époque.
- Euh... Je... Suis vraiment flattée de l'entendre. Lui avait-je simplement répondu en rougissant de gêne. Est-ce que tu veux venir t'asseoir avec moi ? Ça sera mieux pour qu'on fasse connaissance et pour que tu puisses m'entendre chanter d'avantage.
Tout simplement, c'est ainsi que notre relation débutait réellement. Juste par la magie et la grâce d'une chanson, entonnée sous un ciel neigeux ainsi que cette atmosphère gelée, mais en même temps si chaude et réconfortante. Je me souviens encore que ses mots à l'époque, avaient su réchauffer mon cœur comme jamais, c'était si bon à entendre. Surement étais-je tombée amoureuse au premier regard, au tout premier échange. Je ne savais pas vraiment, tout était si confus dans ma tête, dans mon cœur. Pourtant, j'étais certaine d'être follement amoureuse de ce garçon, il n'y avait aucun doute sur la teneur de mes sentiments à son égard. Toutes ces pensées fusaient dans ma tête à une vitesse folle, alors que je marchais. Mes pas entonnent presque un rythme silencieux, mélodieux, en s'enfonçant encore une fois dans mon amie de neige. J'étais heureuse toutefois de la retrouver, bien que ressentant une certaine mélancolie que je ne pouvais me cacher.
Pourquoi est-ce que sentiment était si présent dans mon cœur, au point même de remplacer par moment l'amour que je ressentais pour cet homme partageant ma vie depuis quelques mois ? Je m'arrêtais pour reprendre mes esprits, regardant devant moi, seule dans cette ruelle. Pourtant, j'imaginais avec ardeur qu'une personne était présente face à moi, m'efforçant de la visualiser du mieux possible et de lui sourire de tout mon être. Mais cela sonnait tellement faux, que j'en vins à m'effondrer en larmes. Jamais auparavant, avant aujourd'hui je ne m'étais racontée un tel mensonge, aussi gros que celui-ci. Mes genoux s'enfonçaient dans la masse neigeuse, tandis que je serrais mon corps au sein de mes propres bras pour tenter de me réconforter. Cette émotion de mélancolie, elle était devenue une puissante tristesse, dont les larmes allaient creuser un petit trou dans la neige afin de s'y cacher pour l'éternité. J'espérais au fond que personne ne puisse voir cette facette de moi, ce côté si triste, cette révélation que non, je ne me sentais pas bien au sein de mon couple.
- Qu'est-ce que tu fais ici à cette heure, Yufu ?
Je me pensais seule avec moi-même ce soir, mais mon prénom venait d'être pronnoncé. Je reconnaissais cette voix, elle hantait mes pensées jour et nuit et c'était devenu totalement impossible pour moi de m'en détacher. Un sentiment de peur vint alors remplacer cette tristesse que je ressentais, une crainte même énorme à l'égard de ce regard que pourrait me lancer cet homme en voyant seulement ce qui est en train de se passer réellement. Me passant alors une main sous les yeux, afin d'essuyer la dernière larme s'en écoulant, je me relevais sans plus tarder et adressais une nouvelle fois ce sourire archi-faux à cette personne en face de moi. Il n'était autre que mon petit-ami, Miko.
- Je ne fais que me balader voyons, tu sais bien que j'aime me retrouver seule avec la neige.
J'ai tout de suite été charmée par son côté poétique, sa tendance à laisser son esprit s'envoler au gré du vent. Il avait l'âme d'un grand artiste et je n'y étais clairement pas insensible. Mais comme tous les grands de ce monde, il avait aussi son lot de vices cachés. Ce soir d'ailleurs, j'en avais encore été victime. Je m'efforçais de me dire que c'était le prix à payer pour avoir la chance de côtoyer une telle personne, aussi grandiose et impressionnante que lui. Oui, en un sens, je ressentais s'émaner de cet homme, une certaine aura, même une majesté, ainsi qu'un charisme qu'il était inutile de nier. Mais cette trop grande imposance de sa part, avait tendance à effrayer la pauvre enfant que je suis toujours restée au fond de moi. Étais-je réellement en mesure de lutter contre un homme tel que lui ? Son regard depuis ma fugue était resté exactement le même que pendant sa crise de colère. Je n'avais même plus souvenir de la raison de cette dispute, tout ce qui restait au fond de moi, c'est cette envie de tout envoyer en l'air.
Seulement, en le voyant commencer à se rapprocher de moi, mon intention de m'en aller dans l'autre direction pour le fuir, s'amenuisait progressivement. Ce n'était pas une envie de rester à ses côtés, bien qu'il restait toujours de l'amour en moi. Je pense ne pas me tromper en disant, et surtout en sentant mes jambes trembler ainsi, que j'étais totalement paralysée par la peur qu'il ne s'en prenne à moi. Pourquoi est-ce que j'éprouvais une telle crainte, alors que l'amour est censé être le baume contre tous ces malheurs justement ?
Mais alors que je m'attendais à l'entendre hurler pour ma fuite précipitée de toute à l'heure, ses bras chauds vinrent entourer mon corps. Tout avait été tellement rapide que je n'eus pas le temps de comprendre. C'était tellement étrange, et à la fois rassurant. Je ne savais plus si je devais me laisser aller à cette allégresse, ou bien le repousser et prendre mes jambes à mon cou pour m'en aller le plus loin possible de ses bras destructeurs.
- Je sais pourquoi tu es partie ce soir, Yufu. Tu n'as pas besoin de te justifier, et c'est moi qui te demande pardon pour tout ce que j'ai pu te dire toute à l'heure. Je ne voulais pas te blesser, je me suis seulement emporté... Est-ce que tu me pardonnes ?
- Je...
J'étais sous le choc. Non seulement, Miko était en train de me prendre dans ses bras, mais en plus il s'excusait de m'avoir fais du mal. Mes yeux grands ouverts, j'exprimais surement en cet instant, toute ma surprise. Jamais je n'aurais cru que mon petit-ami puisse seulement se lancer à ma poursuite, seulement pour me présenter ses excuses. J'étais en quelque sorte rassurée, et déboussolée par cette situation plus qu'ambigüe qui se présentait. Mais après tout, ce n'était qu'une crise comme une autre et il avait au moins eu le courage de reconnaître ses erreurs. Je pouvais lui reconnaître cela, et lui pardonner cette fois.
Le cœur serein et calmé par tous ces retournements, c'est un sourire sincère et en paix qui illuminait certainement mon visage maintenant. A mon tour alors, je me laissais aller à étreindre mon amour, et ici nous reposions sur ce manteau neigeux, comme le jour de notre toute première rencontre. Une véritable symbolique, de laquelle je refusais de me détacher et à laquelle je m'accrochais fermement. Mais au fond, est-ce qu'une symbolique était réellement si importante que cela, au point que je me sacrifie pour elle... ?
- Je te pardonne, Miko. Je sais que tu ne l'as pas fais exprès et que ce soir tu étais sur les nerfs à cause de tous ces travaux que tu as en cours. Ta petite-amie sera toujours à tes côtés pour te comprendre et te soutenir, toujours.
Toujours, encore un mot qui n'allait pas tarder à prendre une place vraiment importante dans mon cœur. Représentant toutefois une sorte de malédiction, contre laquelle je tentais de lutter de mon mieux. J'étais vraiment bien placée, et ce depuis ma plus tendre enfance, pour savoir que les temps changent toujours. Que les gens sont changeant et qu'ils ne sont que très rarement, fidèles à eux-même. L'évolution des choses n'est pas toujours dans le bon sens, bien que j'aimerais réellement des fois que cela soit le cas.
Parfois seulement, les choses refusent catégoriquement de changer, de s'améliorer et d'arrêter de nous faire souffrir. Ces larmes s'écoulant de mon visage témoignaient encore de cette détresse dans mon cœur, tandis que mon corps tout entier cherchait un petit quelque chose, un semblant de réconfort dans ce paysage encore neigeux. Je n'avais pas voulu y croire la veille, me disant que ses mots étaient réels, vraiment sincères et que les crises étaient terminées, mais c'était totalement faux. Le soir même, cela avait recommencé et d'une manière encore plus violente que la veille, plus agressive et plus blessante à mon égard. Pourquoi est-ce que je devais endurer cela, encore et encore ? Par amour on m'a répété plus d'une fois, mais j'avais toujours pensé que l'amour était un sentiment gai, joyeux et apportant le réconfort, et non pas la tristesse et cette douleur si énorme dans mon cœur.
J'aimerais parfois, détenir ce pouvoir mystérieux et me transformer en simple flocon de neige pour me laisser tomber du ciel avec toute cette allégresse. Pour m'unir aux miens et créer ce magnifique paysage, ne former qu'un et m'abandonner quelques instants à ce royaume de silence que j'aurais crée. Mais ce n'était qu'une lubie, un fantasme imaginé par ma souffrance, par mon envie d'évasion. Bien que cette fois cependant, même la neige n'était pas en mesure de m'apporter ce réconfort que mon cœur réclamait. La douleur était trop forte dans ma poitrine, et les larmes coulant de mon visage, comme des lames lacérant mes joues avec violence.
Je n'étais pas heureuse aux côtés de Miko, et cela avait commencé dès la première crise. J'avais tenté de le comprendre, de l'écouter et de mettre de côté mes sentiments ainsi que ma souffrance pour ne me préoccuper que de lui, au point d'en oublier ma propre personne dans cette histoire. Désormais à cause de mon idiotie, cette petite fille était en train de se réveiller, mutilée à de multiples endroits de son corps, mais surtout au niveau de son cœur. Elle était triste, mais aussi énervée envers ma propre personne. Me demandant comment est-ce que j'avais pu laisser un individu pareil nous faire autant de mal, me laisser nous marcher dessus sans rien dire. Même-moi je ne parvenais pas vraiment à comprendre comment est-ce que j'avais pu encaisser une pareille souffrance sans hausser le ton une seule fois, restant à chaque fois très douce et très compréhensive.
Je continuais toujours de courir en laissant derrière mon passage, ces traces si significatives de ma venue. Je savais que ce soir non plus, Miko n'aurait aucun mal à me retrouver en suivant simplement les traces. Intérieurement, j'espérais qu'il se lance à ma recherche une nouvelle fois, afin que je puisse lui cracher au visage tous les sentiments que je gardais au fond de mon cœur depuis la toute première dispute. Mais d'un autre côté, j'avais peur de ne pas être assez forte pour affronter son charisme, me sentant tellement inférieure en comparaison. Je me disais de temps en temps que si justement, il m'avait choisis moi et pas quelqu'un d'autre, c'était parce que je valais finalement quelque chose. Mais je n'arrivais pas à y croire une seule seconde, sautant sur la seconde idée, comme quoi j'avais surement été la seule et unique fille à vouloir vraiment de lui. La seule nana assez bête et stupide pour me jeter dans les bras de cet homme...
- Yufu, attends s'il te plait, ne t'en vas pas !
Encore et toujours, cette voix me poursuivant où que j'aille. Je savais parfaitement au fond de moi que Miko n'allait pas tarder à me rattraper. Surement pour s'excuser encore une fois, comme la veille et avant de recommencer une nouvelle fois demain. Ce sentiment d'amour que je ressentais depuis quelques mois à son égard, je tentais de le mettre dans un coin de mon cœur, de l'étouffer un maximum afin de l'affronter une bonne fois pour toute. Il était temps qu'on en finisse avec cette histoire. Tout ce que je ressentais à présent, n'était qu'une torture émotionnelle, ainsi qu'une violente poussée d'adrénaline qui m'incitait à fermer les poings fermement et à m'arrêter.
- Stop, n'avance plus ! Avais-je hurlé à cet instant. Je sais ce que tu vas encore me dire, que tout ça n'était pas volontaire et que tu t'es emporté, comme toujours. Mais regarde la réalité en face pour une fois, Miko, tu ne vois pas que ça recommence quasiment tous les soirs depuis quelques jours ? Est-ce que tu as seulement conscience de tout le mal que tu me fais, et du mal que tu vas sans doute continuer de me faire si tu refuses de te remettre en question ?
- Écoute-moi, Yufu... Je suis vraiment désolé... Avait-il déclaré en commençant à s'avancer dans la neige.
- Pourquoi est-ce que tu continues de t'excuser ? Tu penses que ce sont tes excuses qui vont arranger les choses et qui vont nous permettre d'avancer ensemble ?! J'en ai marre de n'entendre que des mots sortir de ta bouche, j'ai envie de te voir faire quelque chose aussi.
Je n'aurais jamais cru ça possible venant de moi-même. J'étais parvenue comme une grande, à me montrer autoritaire et plus imposante que lui l'espace de quelques instants. En un sens, même si une forte colère s'était emparée de moi, je me sentais relativement fière et un sourire sublimait mon visage. Ce n'était pas du sadisme, mais seulement de la fierté à mon égard. Je m'étais vue grandir pendant quelques petites secondes, avant que je ne sente une fois encore, cette étreinte autour de moi. Cette joie sur mon visage s'était volatilisée dans la seconde même, choquée que malgré mon interdiction, il ai traversé ces quelques mètres de neige nous séparant, pour me prendre dans ses bras. Mon cœur s'emballant dans ma poitrine, tous mes sentiments à son égard me revinrent avec une violence irrésistible. A un tel point, que j'eus l'envie folle, de me retourner pour simplement l'embrasser et qu'on rentre ensemble à la maison.
A chaque fois que je sentais ses bras autour de moi, tous nos souvenirs me revenaient en mémoire. Pas seulement les mauvais, mais aussi les bons et c'était justement contre ceux-ci que je devais lutter en cet instant. Car même si ces souvenirs étaient précieux à mes yeux, ils restaient tout de même minoritaires et je commençais tout doucement à en prendre conscience. J'avais l'impression que mon cœur allait se déchirer en morceaux d'un moment à l'autre, se briser en des millions d'éclats.
- Rentrons simplement à la maison, le reste peut très bien attendre.
Ces quelques mots, eurent raison de ma patience. Tous les mots crachés de ma bouche, de mon cœur et même de mes tripes à son égard, l'avaient simplement traversé comme s'il était totalement immatériel. Miko n'avait clairement pas l'intention de changer, je le sentais dans sa manière de me répondre, dans sa manière de me prendre dans ses bras. Comme pour me récupérer par tous les moyens possible, sauf si cela incluait un changement durable pour notre couple. Ses moyens étaient toujours de l'ordre du temporaire. J'étais déchirée à l'intérieur, mais je savais très bien que cette situation n'allait en aucun cas pouvoir continuer ainsi. C'est avec la sensation, et l'impression d'un adieu, que je me détachais pour la première fois de ses bras avec vigueur et force. Je me retournais ensuite vers lui, avec cette colère dans le regard en tentant au mieux de cacher mon désespoir. Voir ainsi dans ses yeux, cette crainte si violente de me voir m'en aller au loin, était tout bonnement insupportable pour moi. Mais je n'avais pas le choix, il fallait que je m'en sorte et que je me libère de cette prison d'amour.
- Je ne rentrerais pas à la maison avec toi, Miko. J'ai craché tout ce que j'avais sur le cœur, et tu n'en as pas écouté un seul mot. Ta réponse me l'a prouvé, alors cesse de me mentir et de me raconter de belles histoires pour essayer de me garder auprès de toi. Notre couple, c'est terminé, est-ce que tu m'entends ?! Je ne retournerais pas à tes côtés, jamais !
Avant qu'il n'ai une nouvelle fois l'envie de me rattraper pour me prendre dans ses bras, ou même pour me forcer à rentrer avec lui, je me dépêchais de prendre finalement mes jambes à mon cou et de courir de toute ma vitesse, à travers ce paysage blanc. Sans m'arrêter de courir à toute jambe, je me retournais à quelques occasions pour le regarder et vérifier s'il était en train de me suivre. Miko était resté au même endroit, sans bouger d'un seul centimètre. De loin, il ressemblait presque à une statue, d'où je ressentais une cassure énorme. Je l'avais détruit à mon tour, je pouvais le sentir très clairement et en un sens, je m'en voulais terriblement. Mes larmes ne tardèrent pas à reprendre leur course effrénée sur mon visage, alors que mon cœur était de nouveau brisé de toute part. Je me sentais monstrueuse, sale et affreuse d'avoir fais un tel mal à l'homme que j'aimais. Bien que je m'efforçais de me dire que c'était nécessaire pour ma survie, je ne pouvais enlever cette impression, cette sensation de mon être.
C'est alors cependant que contre toute attente, je tombais la tête première dans la neige. Manquant de peu de suffoquer, je retirais ma tête tout en restant encore par terre. J'étais étonnée toutefois, de sentir encore cette même douceur émaner de ce royaume de fraicheur et de blancheur. Que ce par terre parvienne encore à me réchauffer le cœur, à me réconforter et même à me tirer un léger sourire. Mais plus étonnée encore que ce symbole dans mon cœur, n'ai pas été corrompu à la suite de ma rupture avec Miko. La neige était mon univers, le lieu intime de mon cœur. Où mon être trouvait le moyen de se ressourcer, en aucun cas le nôtre. Même si un couple s'aime de tout son cœur, les deux parties se doivent de garder une part d'intimité, afin de ne pas sombrer dans les ténèbres.
