INCONNU
Bonjour à tous. Je vous présente la traduction d'une excellente fiction de SilverDragon161 dont le titre original est « unknown ». J'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi, elle est très drôle, sarcastique et triste à la fois. J'aime beaucoup le style et le ton employés par l'auteur, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
DISCLAIMER : les personnages de Harry Potter appartiennent à JK Rowling, pas à moi et l'histoire présente appartient à SilverDragon161 (ouiiiiiiiiiiin je suis nuuuuuuuuule, j'ai rien inventé moiiii ! lol). Donc voilà, c'est dit !
RATING : cette histoire est un slash, je répète cette histoire est un slash, classé R (pour le vocabulaire et pour le contenu à caractère sexuel), donc si vous avez un problème avec les garçons qui s'aiment et se le montrent, quittez vite cette section avant que j'ai eu le temps de dire « quidditch » ! ATTENTION : il est fait référence d'abus sur mineurs et de viol donc si le sujet vous choque, un deux trois .... Quidditch ! (Note de la traductrice, les références aux abus sur mineurs et le viol sont MENTIONNES et PAS DECRITS, on ressent et on voit avec les yeux de la victime, c'est très bien fait.).
RESUME : A 21 ans Draco Malfoy se retrouve en fâcheuse posture et il rencontre le plus bel homme du monde qui semble le connaître et que lui ne reconnaît pas (deux noises le résum !). Voilà, après toutes ces formalités (il faut bien que je plante le décor non ? je ne sais pas, c'est ma première fois), je vous laisse apprécier l'histoire. Bonne lecture.
CHAPITRE UN : DESIR DE BEAUTE
'Il fallait que je me mette dans plus d'ennuis que je peux en gérer, n'est ce pas ? Attendez, ce n'était pas une question, je fais toujours ça. Merde, pourquoi ne puis je jamais apprendre de mes erreurs ?
'Ça arrive depuis que j'ai huit ans j'ai accepté une chose que je n'avais même pas comprise au début une fois que j'ai compris, il était trop tard pour fuir, j'étais déjà dedans jusqu'au cou.
'Et une fois encore, je suis gentiment allé atterrir dans les ennuis. La vie est vraiment grandiose, n'est ce pas ? 'Je criais. Dieu sait que j'avais mal à la gorge à force de crier. J'ai même essayé de le frapper mais merde, il fallait en plus que j'ai des goûts dangereux en matière d'hommes les grands musclés qui peuvent vous plaquer contre un mur – ou dans mon cas, un lit – et il n'y a pas la moindre chose que vous puissiez faire pour les virer.
'Maintenant, je suis furieux. Il ne m'a même pas écout ! Je suis certain que j'ai dit non en fait, je suis en train de le dire à cet instant précis non ? Ouais, après je l'ai crié. Alors il porte des cache oreilles, ou bien il ne comprend pas la signification de 'non'. 'Aie ! Par Merlin, ça fait mal ! Qu'est ce qu'il vient de... Aie ! Ok, ça commence à...Il prête bien trop d'attention à mon cou. Ouille ! Ok, ça, ça va laisser une marque.
'Putain pourquoi il ne m'écoute pas ?! 'Bon c'est totalement ma faute après tout. Je n'aurais pas dû accepter de visiter son appartement. J'avais l'impression qu'il voulait quelque chose dans ce genre mais je crois toujours que je peux leur faire face. Hello ? Un mec costaud ? Joueur de Quidditch professionnel qui s'entraîne 24 h sur 24, sept jours sur sept.
« JAY-SON ... ! » oh la là, j'ai de sacrément bon poumons moi.
Il a juste grogné. Grogn ! Je ne peux pas croire qu'il ait juste grogné et qu'il ait continué en m'ignorant ! Il me prend pour quoi ? Une pom pom girl qu'il peut salir à sa guise ? Ok, j'ai peut être éventuellement soutenu son équipe, mais je n'ai PAS de pompons et je ne suis PAS une pom pom girl de quelque manière que ce soit. Je suis quoiqu'il en soit un Malfoy et les Malfoy ne doivent PAS autoriser ce genre de comportement – surtout pas être forcé d'être dessous, comme une fille quelconque.
'Bon, ça durait depuis les treize dernières années de ma vie. Bien sûr, pas avec Jayson mais avec d'autres. C'est comme si j'avais tatoué sur le front « je m'allonge facilement par ici les gars ». Ça me gonfle tellement ! Je suis faible. Mon père avait tous les droits de me déshériter. Il avait tous les droits de me refiler à ses amis comme une vulgaire pute, et il avait tous les droits de me punir pour être si faible, pour déshonorer sa famille. Mais tout cela est arrivé quand j'étais si jeune, quand je ne savais rien du tout. Putain j'avais huit ans, pour l'amour de Merlin ! Cet homme m'avait dit que c'était normal, que tout le monde le faisait que je ne devais pas me débattre. Je lui ai fait confiance pendant la plus grande partie de ma vie, pourquoi me serais je méfi ? Pourquoi aurais je dû me méfier de ce qu'il me disait quand tant de fois par le passé, il m'avait aid ? Je n'avais aucune raison de douter. 'Après il est revenu régulièrement. Au début je pensais : Ok Draco, c'est ok. Il a dit que c'était ok donc ça doit être ok.
'Mais j'ai quand même commencé à douter. J'étais assis à table avec mes parents quand j'ai vu un article de presse à propos d'une fille qui déclarait avoir été violée par son oncle. 'J'ai regardé mon père et je lui ai demandé ce que ça signifiait qu'est ce que cette jeune fille insinuait quand elle disait qu'elle avait été « violée » ? Qu'est ce que ça signifiait « viol » ? 'Il l'a expliqu : il a expliqué que c'était une façon de conduire quelqu'un, de le forcer à faire des choses comme toucher des parties intimes du corps ou avoir des relations sexuelles. Le moins qu'on puisse dire, c'est que j'étais dérouté. « Pourquoi autoriserait-elle quelqu'un à la toucher ? » lui ai-je demandé, en recherchant plus d'informations, pour mieux comprendre. 'Mon père a soupiré en posant son journal et il m'a regardé. « Parce que, Draco, elle a été forcée à le faire on l'a tenue et on l'a obligée à le faire contre sa volont elle ne voulait pas que ça arrive et elle s'est certainement débattue » m'a-t-il simplement répondu. Et avec ça il s'est levé et il est parti lire son journal en paix.
'Je suis resté assis sur ma chaise à réfléchir en silence pendant des heures.
'Puis le week end est arrivé, et lui aussi. J'étais dans ma chambre en train d'écrire, quand il est venu me voir. Alors qu'il entrait dans la pièce en fermant la porte à clé derrière lui, il souriait en disant mon nom. 'Il s'est avancé vers moi, toujours souriant, et il m'a gentiment demandé de me coucher sur le lit. J'ai poliment refusé. Je lui ai dit que ce n'était pas bien que ce qu'il me faisait me mettait mal à l'aise. Simple vous ne trouvez pas ? 'Malheureusement non. J'ai dû dire quelque chose de mal. Son visage a perdu son sourire et sa joie, et il a froncé les sourcils. Il a changé de manière spectaculaire et avant que je réagisse, il m'a attrapé par les cheveux et m'a jeté violemment sur mon lit pour me violer. Peu importe combien je l'ai supplié d'arrêter, il a continué. 'Désormais, je savais quel serait mon destin.
'J'entendais les gens quand ils entraient de force en moi. Il murmuraient tout le temps à propos de ma beauté, que ma peau était aussi douce que de la soie, que j'étais beau, étroit, beau, jeune, beau, mince, beau. 'Donc au moment de mes neuf ans, je savais que j'étais beau. Mais malheureusement, cette beauté m'apportait la honte, et la terreur de voir les regards pleins de désir, et même d'avoir le moindre contact physique. Je me souviens que mon père disait que tout ce qu'un Malfoy possède est utilisé aux mieux pour son profit. Il ne donne rien gratuitement donc au moment de mes dix ans, j'ai appris à l'accepter, et à l'utiliser à mon avantage, pour obtenir ce dont j'avais besoin et ce que je voulais.
'C'était utile d'avoir cette beauté mais c'était aussi dangereux. J'ai lentement appris à garder le contrôle dans la plupart des situations, à prendre les choses en mains. 'Maintenant me voilà à vingt et un ans, et je suis toujours un foutu faiblard, maudit à cause de mon apparence, violemment plaqué contre un lit et agressé.
« JAYSON, ARRETE ! » me suis-je encore entendu hurler, comme je sentais ses mains empoigner ma taille mince sous mon tee shirt. Bien qu'ils soient courts, ses ongles creusaient dans ma peau, provocant probablement des saignements. 'Ce n'était PAS ce que je voulais ! Oui, je m'étais attendu à une nuit amusante avec le célèbre joueur devant lequel les filles s'évanouissent, mais je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me saute dessus comme ça. De mon point de vue, ce n'est absolument pas amusant, même si pour lui, ça a l'air d'être une autre histoire, étant donné qu'il a commencé à presser un membre plutôt dur contre l'intérieur de ma cuisse.
'J'ai essayé de m'esquiver en glissant sous lui mais son autre main tenait mon épaule fermement, me maintenant en place alors que sa bouche continuait d'agresser ma clavicule. « ARRETE JAYSON ! JE T'AI DIT D'ARRETER ! LACHE MOI ! », Peu importe mes cris et les coups que je lui donnais, il ne s'arrêtait pas.
« LACHE MOI PUTAIN ! ARRETE ! ». Ma gorge était sèche à force de hurler, je le poussais par le torse en essayant de le mettre à genoux mais mes tentatives étaient complètement inutiles.
'Ça ne m'était vraiment pas arrivé depuis presque six mois. C'est clair, je couche à droite et à gauche, un peu, mais seulement parce que je ne peux jamais me fixer avec une personne, homme ou femme donc j'ai toujours des relations d'une nuit ou de très peu de temps. J'aime me sentir aim même si c'est juste mon corps qu'ils apprécient. Je n'ai jamais trouvé 'l'unique', mon autre moitié, mon âme sœur pour la vie, et franchement, je ne pense pas trouver ça un jour. Mes anciennes relations m'ont toutes dit qu'elles m'aimaient, mais elles ont toutes dit cela pendant que leurs yeux parcouraient mon corps, alors je crois qu'elles parlaient à mon corps, pas à moi, en tant que Draco Malfoy seulement mon corps.
'J'ai donc appris à l'accepter, à en apprécier certains cotés, à en éviter d'autres. « LAISSE MOI PARTIR ! LACHE MOI ! ARRETE ÇA ! ». Peu importe ce que j'exige, il refuse de m'écouter. Merlin ! Il est sourd ou bien il est sourd ? Et apparemment immunisé contre mes coups de poings. Pourquoi je cherche les costauds ?
« Qu'est ce que... ?» C'est moi ou bien il y a quelqu'un d'autre dans la pièce ?
A suivre...
Voilà pour la première partie. la seconde suit de peu ! J'espère que vous avez aimé, les reviews sont les bienvenues.
