Titre: Résister à la tentation

Personnage/Couple: Obi(Shirayuki)

Disclaimer: Sorata Akizuki


Obi était un veilleur, du moins se voyait-il comme tel. Il était un gardien, au soir lorsque son maître et ses amis s'installaient pour dormir et se reposer il demeurait assit et les sens en éveil. Il avait cette responsabilité de veiller à leur sécurité, de s'assurer que tout allait bien et qu'aucun danger ne se profilait à l'horizon. Il avait aussi prit l'habitude, durant ces instants nocturnes qui n'appartenaient encore qu'à lui, d'observer les dormeurs. Il avait quelques préférences, il l'avouait, et avait décelé chez chacun quelques habitudes qui l'amusaient et avec lesquelles il taquinait plus tard ses amis. Chacun était différent.

Kiki était le caillou dans sa chaussure, la plus grande déception de son esprit farceur. Elle dormait sur le côté, sans bouger d'un pouce de toute la nuit. Et lorsque l'envie prenait le ninja de lui jouer un tour, de s'approcher, elle ouvrait les yeux et lui lançait aussitôt un regard qui le faisait reculer. Kiki était redoutable.

Mistuhide était son second préféré, un jeu un peu aléatoire. Dans son sommeil, il lui arrivait parfois de bouger, et lorsqu'il était assez près de lui Obi pouvait s'amuser à le repousser vers Kiki. C'était une vengeance contre elle, et un moyen de l'embarrasser pour lui. Parfois cependant, en bon soldat, le jeune homme se réveillait avant qu'il n'ait put mener à bien ses desseins. Mitsuhide était divertissant.

Zen était bien sûr son préféré entre tous, un délice pour son côté le plus taquin. Généralement, il ne bougeait presque pas, mais si Obi le taquinait alors il s'agitait. Il pouvait le déplacer pour que le réveil soit embarrassant, il pouvait le charrier sur des choses qu'il aurait hypothétiquement dit dans son sommeil. Zen était amusant.

Shirayuki était une tentation terrible à laquelle il se devait de résister. Son sommeil était généralement très calme, postée sur le côté et à moitié recroquevillée. Souvent, elle dormait soit auprès de Kiki, ce qui la rendait tout de suite inaccessible, soit auprès de Zen et alors il étouffait l'alanguissement de son cœur. Il ne s'approchait que peu de la jeune fille, il n'en n'avait pas le droit et aurait été trop prompte à faire une bêtise. Le cœur de la pharmacienne appartenait déjà à son maître, et sa fidélité tant que sa reconnaissance le défendaient de céder. Et pourtant, il arrivait parfois qu'il s'y abandonne l'espace d'un court instant, juste le temps de glisser ses doigts dans la chevelure rouge avant qu'il ne se recule comme brûlé. Shirayuki était dangereuse.