Série :Gundam Wing (pour changer lol sûre que vous devinerez jamais mon manga préféré pour faire des fanfics (pour le moment) !)
Auteur : Ookami dagga Yang comme toujours ! (alias Shamandalie)
Genre : Heu… je sais pas trop là (ça fait tellement longtemps que je l'ai faite cette fanfic…) à vous de voir !
Disclaimers : Evidement Quatre est pas à moi… Duo non plus hélas…
Petit blabla : Ok alors je préviens : c'est une fanfic assez vieille donc mon style a sans doute changé depuis que je l'ai écrite ! Voilà vous êtes prévenu ! Je vais faire un effort et, pour la première fois depuis je ne sais combien de temps (ça se compte en années je crois… c'est vous dire si c'est vieux ! cela dit j'ai plus vieux que ça… '') je vais me relire pour corriger les fautes d'orthographe ! Et s'il y en a qui m'échappe… dites-moi-le ! (j'aime parler français… )

Introduction.

La guerre était toujours présente. Discrète, indétectable, mais toujours là. Bien qu'officiellement tout soit rentré dans l'ordre, il y avait encore des gens qui voulaient du pouvoir ou, tout simplement, détruire l'entente qui venait d'être créée entre colonies et terre afin d'en tirer profit. Mais, loin d'être stupides, ils agissaient dans l'ombre, doucement mais sûrement. Pourtant il leur manquait un élément qui leur assurerait la victoire : les gundams. Malheureusement ceux là avaient été détruits. Alors que faire ? Il ne leur fallut pas beaucoup de temps pour répondre à cette question. Et mettre la réponse à exécution…

Chapitre 01 : Trop de boulot !

- Monsieur Winner ?
- Oui ?
- Voici le courrier du jour. Il y a cette convocation en priorité qu'on m'a chargée de vous signaler.
- Très bien, je regarderai. Merci, vous pouvez y aller.
- Bien Monsieur.

L'homme sortit du vaste bureau en inclinant la tête. Quatre Raberba Winner, 17 ans, héritier de nombreuses entreprises dans tous les domaines, d'un empire économique, politique, et bien d'autres encore. Les cheveux légèrement plus longs que pendant la guerre mais toujours le même blond platine, des yeux semblables à des émeraudes, douces et attentives.

Assis derrière un vaste meuble en chêne d'une pièce aux allures de hall de gare avec tableaux célèbres, plantes entretenues, petit bar, bref grand lux, le jeune homme triait divers papiers, en signait d'autres, prenait des rendez-vous, autrement dit il s'amusait autant que s'il était en train de parler shopping et mode avec ses 29 sœurs réunies. Ou plutôt de les écouter, écroulé sous leurs bavardages, caractéristique féminine. Il soupira. Convocation en priorité ? Il en avait des centaines ! Se retenant de partir en courant pour aller se changer les idées, Quatre attrapa l'enveloppe et lut son contenu.

Cher Mr.Winner,

Nous avons tenus à entrer en contact avec vous afin d'avoir votre avis sur un sujet très important que nous ne pouvons pas mentionner clairement par courrier. Nous vous prions donc d'accepter cette convocation afin d'aborder ce sujet en toute sécurité.

La dite convocation se tiendra dans un lieu où nous ne risquons pas d'être entendus par de mauvaises oreilles : les airs. Nous vous attendons donc en ce jour du 23 mai à l'aéroport de Tokyo pour 19h30, hall D.

Nos sincères salutations,

Société Ryziac.

Quatre leva un sourcil surpris. La société Ryziac ? Ce nom lui disait vaguement quelque chose. Un rendez-vous dans de telles conditions…ça devait être important. Mais étrange. Que pouvait-on bien lui vouloir qui demande autant de précautions ? Ca l'intriguait mais avant que le blond n'ait pu approfondir la question, la porte vola en coup de vent et laissa place à un garçon aux cheveux châtain foncé. Lesquels étaient longs jusqu'à ses hanches et attachés en une longue natte qui volait à chacun de ses mouvements. Habillé en noir avec un col de prêtre, il courut devant le bureau et fit face à deux hommes qui le suivaient. Il jeta un regard à Quatre en souriant, ses yeux d'un bleu cobalt magnifique pétillant de malice. Puis il fit mine de prendre le blond à témoin, le montrant du doigt.

- Hé les gars, demandez-lui donc puisque vous me croyez pas !
- Que se passe-t-il ici ?
- Monsieur Winner, cet individu a voulu entrer ici sans attendre d'être reçu !
- Hé j'allais pas attendre 3 mois pour voir mon pote !
- Ne parle ainsi à Monsieur Winner sale malotru !
- C'est pas vous qui allez m'apprendre à parler !
- Bon ça suffit ! Messieurs, retirez-vous, je m'occupe de tout.
- Mais Monsieur Winner…

Quatre se leva, attrapa les deux hommes par le bras et les mit dehors en disant gentiment des « ça ira, je vous assure » et des « il n'y aucun problème, retournez à vos occupations », etc… Puis il se tourna vers l'arrivant qui lui souriait.

- Alors MÔnsieur Winner, comment vont les affaires ?
- Avec une certaine hausse des actions boursières et le bon fonctionnement de toutes les entreprises, ainsi que des progrès considérables accomplis en informatique et en aéronautique grâce à nous, je suppose qu'on peut prétendre qu'elles se portent bien.

Le garçon à la natte se mit à rire. Quatre souria doucement, puis lui donna l'accolade.

- Alors vieux frère, ça va ?
- Très bien Duo.
- C'est ça, essaye pas de m'avoir.
- Comment ça ?
- Ca crève les yeux mon pauvre Quatre. T'es surmené et tu te fais chier à mourir ici, à passer tes journées dans ce bureau renfermé !
- Hum disons que j'ai pas mal de responsabilités et…
- Et alors ? Ca empêche pas que tout le monde doit bien s'amuser un peu de temps en temps !
- Et si tu me disais ce qui t'amène ?
- A la base une simple visite histoire de voir si t'étais encore en vie mais maintenant j'ai une mission à accomplir !

Quatre lança un regard comiquement inquiet au natté.

- C'est-à-dire ?
- Te changer les idées.

L'immense sourire qui apparut sur les lèvres du garçon n'était pas des plus innocents…

Duo Maxwell, métiers (et rapines) en tout genre, 17 ans également, d'un naturel joyeux, bavard et même casse pied, surtout insubordonné, attrapa Quatre Raberba Winner par le bras, personne soigné, consciente de ses devoirs, douce et encline à tout dialogue qui puisse éviter des combats ou des problèmes politiques qui auraient des conséquences sur des gens innocents et pacifistes. Le blond lança un regard interrogatif au natté.

- On va passer par-là, sinon ils te laisseront pas partir en paix.
- Par…Duo !
- Aller zou !
- Duo ! On est au 7ème étage !
- GERONIMO !!!!!!!

Duo poussa Quatre par la fenêtre qu'il venait d'ouvrir et sauta à sa suite. Ils restèrent un instant suspendu dans le vide puis furent comme aspirés par l'air, les propulsant vers le sol. Le vent, violent, leur giflait le visage et ébouriffait leurs mèches. Le sol se rapprochait rapidement. Les sensations étaient fortes. Sensation de vide, de liberté, l'impression de ne plus avoir d'attache sur le monde. Très agréable. Et dangereux. La vie allait peut être le quitter. Quatre ouvrit les yeux. Il les avait instinctivement fermés. Il vit que le sol était très proche et rien ne pourrait arrêter sa chute.

Duo riait aux éclats, à côté du blond. Puis il sortit une sorte de manche doté d'un bouton sur lequel le natté appuya. Des hélices sortirent du haut de l'objet et se mirent à tourner de plus en plus vite. Le châtain tendit un bras et attrapa Quatre par la main. Leur chute ralentit considérablement et ils se posèrent en douceur sur le sol grâce à cet « hélicoptère de poche », devant l'entrée de l'immeuble. Quatre lança un regard de reproche à Duo.

- Hé me regarde pas comme ça !
- Tu aurais pu nous tuer !
- Mais non.
- Et ça, c'est quoi ?
- Un petit gadget bien utile, non ?
- Monsieur Winner !!!!!!!!
- Youps viens Quat'chan, on s'arrache, ça serait bête qu'ils te ramènent maintenant que t'es dehors.

Quatre soupira mais sourit en lui-même. « Pourquoi pas après tout ? » Il se laissa entraîner par Duo tandis que le groupe de personnes qui étaient sortis le regardait avec des airs affolés. Quelques secondes plus tard le natté traînait le blond dans la ville. Les deux garçons erraient mais finalement la conscience de Quatre prit le dessus.

- Duo…je n'ai pas le temps, il y a des tas de…
- De paperasses inutiles qui te pompent l'air ! Détends-toi un peu pour une fois. Sinon tu bosseras pas bien !
- Duo…

Quatre sourit devant l'air exagéré de son ami. Il se laissa à nouveau convaincre. Ou plutôt il était résigné : jamais on ne pourrait faire changer d'avis Duo, surtout quand il s'était mis en tête quelque chose.

- Bon alors qu'est ce qu't'aimerais faire ?
- Retourner travailler…
- Tutut exclu ça. Hum voyons…te connaissant…je sais !

Duo attrapa Quatre par le bras et se mit à courir, traînant son ami dans la rue.

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Une légère brise passait, douce, agréable. Allongé par terre sur une pelouse fraîche, Duo rêvassait, les bras croisés sous sa nuque. A côté, Quatre avait fermé les yeux et ne pensait plus à rien. C'était bon. Il essayait d'oublier un instant ses responsabilités, ses devoirs écrasants, tout. Il voulait profiter pour une fois d'avoir un peu de temps libre. Le blond finit par parler.

- Duo.
- Hum ?
- Tu ne m'as pas dit comment ça se passe pour toi.
- Bof rien de spécial.
- Et les autres ?
- D'après ce que je sais, Heero est planqué je sais pas où, Trowa est toujours en train de batifoler partout avec son cirque et Wufei fait divers travaux un peu chauds avec Sally sur des colonies ou je sais pas quoi.
- J'aurais bien aimé les voir mais…
- Mais t'as pas le temps, non ?
- Oui.
- Hé bé…

Un long silence pas désagréable s'installa. Durant un certain temps il n'y avait que le vent qui passait, doucement. Autour d'eux il n'y avait rien à part quelques arbres et quelques bancs. Finalement Quatre rouvrit les yeux et jeta un œil sur sa montre.

- Déjà ? s'étonna-t-il.
- Hum ?
- Il est tard, je dois y aller.
- Bof.
- J'ai une réunion dans…une heure et demi.
- Tu peux la laisser tomber.
- Non, j'en ai déjà loupé plusieurs là.
- Et c'est quoi là ?
- Un truc à l'aéroport.
- Fais voir.
- Je n'ai pas la convocation ici.
- Moi je me méfie.
- Ca ira.
- Chiche que c'est une fausse convocation et que c'est tes sœurs qui cherchent à te trouver une fille !

Quatre sourit mais ne dit rien. C'était déjà arrivé ce genre de « réunion » mais cette fois non, il ne pensait pas que c'était le cas. Société Ryziac…ce nom lui disait vraiment quelque chose. Ca lui revenait doucement. Il y avait longtemps son père lui en avait parlé, une société qui était leur principal concurrent mais en même temps des amis. Quatre se leva et jeta un regard à Duo qui restait allongé, rêvassant.

- Je dois y aller Duo.
- Ok va, bon courage. Mais je laisserai pas tomber comme ça.
- Quoi ?
- Je te surveille, pas question de te laisser bosser tout le temps !
- D'accord, d'accord…

Quatre sourit et partit vers l'aéroport. Ce n'était pas très loin, il y serait en une heure à pied sans problème.

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